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Economie - Page 17

  • Gros plan sur le Relais : il manque des bornes de collecte

    Le Relais est une organisation réputée, membre d'Emmaüs France depuis 1984, qui est spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation de vêtements (textiles). Cette organisation, représentative de l'économie sociale et solidaire, a pour vocation de créer de l'emploi pour des personnes en situation d'exclusion et de militer pour le développement durable. 

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    En se rendant au centre de collecte du Relais à Pantin, l'objectif d'Action Barbès était de comprendre le fonctionnement de cette organisation, célèbre au niveau national, d'en comprendre le fonctionnement au niveau local, de mesurer son impact sur Paris, et plus précisément sur les arrondissements dont Action Barbès se sent le plus proche, à savoir les 9ème, 10ème et 18ème arrondissements. Nos interlocuteurs n’ont pas été avares de leur temps et nous ont réservé un excellent accueil. Rappelons que nous avions pris contact il y a plus d’un an pour signaler que de très jeunes enfants étaient contraints à dérober des vêtements à l’intérieur des bornes. (liens vers nos articles du blog sur le sujet).

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  • Petite conversation avec un conducteur d'autocar

    Depuis plusieurs semaines, nous interpelons l'Adjoint à la Maire de Paris chargé des Transports ainsi que le Préfet de police au sujet des stationnements illicites dans certains quartiers des 9e, 10e, 18e; interpellations quasi-quotidiennes avec photos éloquentes. Nous avons écrit, il y a peu, un article sur le sujet.

    En prenant nos photos, il n'est pas rare que nous engagions une conversation avec les conducteurs d'autocars de tourisme. Avec plus ou moins de bonheur, il faut bien le dire, surtout si l'on se permet de leur demander d'éteindre le moteur ! Parfois, il arrive que s'engage une discussion intéressante. Ainsi dernièrement, rue de Maubeuge, avec un conducteur qui nous a dit voyager pas mal à l'étranger.

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    Quand on lui parle du manque de places de stationnement dans Paris, il ne nous contredit pas. Se garer en périphérie, sur des parkings réservés, il ne demande pas mieux. A Rome, il se gare au grand parking sous le Vatican et ensuite, les touristes se débrouillent. «  Mais en France, ajoute-t-il, rien n'est jamais possible ! »

    Il peste également contre les PV distribués aux autocars étrangers, notamment ceux des pays de l'Est et qui ne servent à rien puisque jamais ils ne sont payés.

    Il explique que les opérateurs de tourisme organisent des visites au pas de charge, 30 minutes à la Tour Eiffel, 30 minutes par-ci, 30 minutes par-là. "Et puis, fait-il remarquer judicieusement, il faut savoir ce que veut la Ville, on ne peut pas vouloir accueillir toujours plus de touristes et ne pas penser à la problématique du stationnement."

    Enfin notre conversation s'achève sur un soupir de sa part : « Moi je n'attends qu'une chose, c'est rentrer chez moi et surtout ne pas prendre ma voiture ! »

     

  • La Louve va s'installer rue des Poissonniers

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    La Louve, premier supermarché coopératif et participatif de France, a annoncé le 3 juin dans un communiqué de presse la signature du bail pour un local au 116, rue des Poissonniers dans le 18e. Cette signature a eu lieu le 1er juin dernier.

    "L'objectif de la campagne de souscription lancée par la coopérative et visant à réunir 900 coopérateurs et 150 000 euros de fonds propres a été atteint fin février 2015. Les 150 000 euros et le seuil de 900 coopérateurs offrent la possibilité de débloquer auprès de Paris Initiative Entreprise / France Active et la Caisse des Dépôts, les crédits pour engager les travaux dans le futur local ... dans le but d’inaugurer le supermarché en début 2016" est-il annoncé dans le communiqué.

    "La signature bail du local 116 rue des Poissonniers est le top départ pour enclencher la consultation de professionnels puis la réalisation des travaux d'aménagement" précise La Louve. Voici la liste des chantiers qui vont occuper plusieurs groupes de bénévoles de la coopérative durant l'année :
    - Réalisation des travaux d'aménagement du local
    - Structuration des modes de fonctionnement du magasin
    - Sécurisation de la gamme initiale alimentaire et non alimentaire
    - Mise en place du système de gestion du planning des membres
    - Création du système informatique du supermarché.

    Nous leur souhaitons bon courage et bon vent.

     

  • La Librairie solidaire du 10e change d'adresse

    La Librairie solidaire qui avait son local rue d'Hauteville se déplace vers l'est pour s'installer au 27 rue du Château d'Eau (comme nous l'indiquions déjà le 15 mars). Nous vous avions présentée cette Librairie Solidaire en septembre 2014 dans cet article.

    Les habitants sont conviés à son inauguration le samedi 30 mai à partir de 16h, l'occasion de découvrir les nouveaux locaux et de rencontrer l'équipe de bénévoles qui fait vivre ce projet solidaire.

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    Ce même jour, la librairie participera à la Nuit de la Littérature de 17h à 23h. Manifestation proposée  par le Forum des Instituts Culturels Étrangers. Plusieurs lectures auront lieu dans divers lieux du 10e animés par un auteur étranger et un comédien. A la librairie, on pourra écouter la poétesse chypriote Alexandra Galamou et la comédienne Dimitra Kontou.

    Une belle initiative pour cette Nuit de la Littérature.

    N'hésitez pas à découvrir la librairie qui sera ouverte du mercredi au vendredi et le 1er samedi du mois de 12h à 19h. 

     

  • Un premier déjeuner à la brasserie Barbès

    CDxtgbxWYAAYNxy-1.jpgLes jours suivant l'ouverture de la Brasserie Barbès, il était très difficile d'y accéder. Faire la queue pour boire un café ou déjeuner n'est pas notre style, alors gentiment on a attendu. Deux semaines sont passées, les choses se sont calmées et nous avons pu déjeuner. Voilà nos impressions.

    Le déjeuner a eu lieu au 1er étage, sous la verrière. Ouverte au début du repas avec des radiateurs électriques accrochés aux murs et réchauffant la clientèle, elle a été fermée ensuite le temps se gâtant un peu.

    Il est indiscutable que le lieu est très réussi. Décor simple mais avec des détails qui le rendent très plaisant : couleur des sièges style brasserie, jolies tables rondes au 1er étage. Et bien sûr cette verrière et ces grandes ouvertures qui donnent beaucoup de lumière.

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    L'accueil est sympathique, sans plus. On ne vous donne guère le choix de la place et il faut être ferme pour refuser un coin sous un radiateur qui surchauffe l'endroit quand on est seul à déjeuner, tout est majoritairement prévu pour quatre personnes, le reste des tables pour deux.

    La carte est attrayante, le choix large, rien à redire, que ce soit pour les plats ou les boissons. Le service est correct, rapide, efficace, rien à redire là non plus.

    Ce jour-là, nous avons mangé du foie de veau au Banyuls (très bon) avec de la purée labellisée "maison" mais hélas tiédasse. Nous avons ensuite gouté au chou praliné (très bon, moelleux). Petit excès, nous avons bu un pichet de 50cl de Morgon, lui aussi correct sans plus.

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    A notre grande surprise, la brasserie ne propose pas de fromages dans sa carte (peut-être n'avons nous pas assez regardé).

    Sérieux point noir qui pose problème : sous prétexte de la verrière, l'endroit est fumeur ce qui de facto interdit l'endroit à certains non-fumeurs.

    L'addition est comme toutes celles d'un endroit équivalent à Paris : 50€ pour un apéritif, un plat, un désert, un pichet de vin et un café - oui ce jour-là était jour de fête !

    On a entendu et lu beaucoup de choses sur la gentrification de Barbès induite par la brasserie. Ces commentaires étaient pour la plupart négatifs, non pas tant à propos de la qualité de ce que propose la nouvelle brasserie, mais par les prix pratiqués qui revenaient à en fermer les portes à certains. Ils sont clairement la manifestation d'une déception. On peut le comprendre mais qui a jamais cru que les gérants pouvaient investir tant d'argent, employer 40 personnes dans un établissement de ce type et proposer des cafés à 1€ et des pintes de bière à 4€ ? Le côté péjoratif désormais donné aux mots "gentrification" ou "boboïsation" est-il justifié ? C'est le système qu'il faut interpeller et éventuellement remettre en cause. Vaste débat.

    Je crois que nous retournerons à la brasserie, mais pas tous les jours.