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Dans le 18ème - Page 188

  • Second comité de suivi de la charte des bars et restaurants au carrefour Clignancourt-Ramey

    La seconde réunion du comité de suivi de la charte "Silence On fête", signée par les bars du quartier Clignancourt-Ramey-Muller s'est tenue le 3 juin 2015 à la mairie du 18e.

    Nous vous avions fait part de la drôle d'ambiance de la première réunion de ce comité le 4 mai 2015, marquée notamment par une absence des autres associations et collectifs et par une mise en cause d'Action Barbès dénuée de fondement. (cf. notre article). Nous nous sommes ainsi longuement interrogés sur notre participation à cette seconde réunion. Finalement, nous avons décidé d'y participer, en observateur, ce que nous avons annoncé d'emblée au début de la réunion, car cette position nous semble correspondre au caractère de la charte qui engage principalement les bars vis-à-vis de la mairie au vu des termes de la médiation.

    Pour cette 2nde réunion, le collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller, à l'origine de la pétition "Pour un espace public partagé et non annexé", lancée en 2013 en raison de difficultés liées aux activités des bars, était cette fois-ci bien représenté, avec 5 membres. Autour de la table se sont donc retrouvés les représentants des bars signataires de la charte, le gérant du Café du Commerce — non signataire parce que pas de problèmes avec ses voisins —, l'adjoint chargé de la médiation, Mario Gonzalez, et les Pierrots de la nuit. Absence remarquée du commissariat, absence regrettée aussi car les attributions de la Préfecture de police pèsent dans ce dossier (décideur des fermetures administratives).

    Le Collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller a longuement rappelé les origines de leur action de 2013 (non respect des autorisations de terrasses, nuisances sonores, occupation du trottoir, etc.). En bref, il exigeait le respect des réglementations en vigueur et celui du voisinage. Suite à certains commentaires, le Collectif a rappelé qu'il n'était aucunement opposé à la présence de terrasses mais uniquement aux débordements non contrôlés. Quant à la charte, le Collectif a précisé que les engagements pris par les bars via la charte vont dans le bon sens et que la situation s'est ainsi clairement améliorée. Toutefois, il constate que les clients de certains établissements continuent à boire leur verre debout à l'extérieur, avec occupation du trottoir et nuisances sonores importantes. Ce point mériterait ainsi d'être mieux contrôlé par certains établissements.

    C'est aussi ce qu'a souligné Mario Gonzalez, exprimant un certain énervement face aux débordements qu'il a lui-même constatés au niveau de la Chope de Château Rouge (absente ce soir-là) et annonçant qu'il allait lui adresser un courrier officiel de rappel des engagements pris. Qu'on se le dise.

    Nous avons appris par ailleurs la création d'une association de commerçants autour du carrefour, baptisée « Union des commerçants et riverains ».

    Nous y retrouvons M. Ghames au secrétariat de la nouvelle association, l'interlocuteur habituel de la mairie qui s'est beaucoup investi aux côtés des bars au cours de la médiation. Il nous informe alors que leur première action a consisté à réaliser une enquête auprès des habitants des deux immeubles situés en face du bar Le Troquet, en présence des Pierrots de la Nuit. Nous regrettons en passant que les associations de riverains n'aient pas été sollicitées, à la fois pour donner leur avis, et pour étendre le nombre des sondés. Il s'agissait de connaître leur opinion sur les activités du bar, le niveau de gêne relatif au bruit de la terrasse notamment. Face aux doutes d'une partie de l'assistance quant aux résultats de cette enquête, très localisée, admettons-le, et ne reflétant pas l'ensemble de la problématique du quartier, M. Ghames a souligné que le but était d'apprécier le taux de satisfaction des habitants les plus proches après les mesures mises en œuvre par Le Troquet depuis la signature de la charte. Partant des bons résultats obtenus — dont le détail a été donné mais qui seraient trop longs ici — la direction souhaiterait retarder d'une heure la fermeture de sa terrasse (fixée à minuit conformément à la charte signée le 10 mars dernier) et l'élargir si possible.

    La demande a été perçue par les riverains présents et par l'élu comme très prématurée. En effet, la charte n'a été appliquée que pendant trois mois, avec des résultats globalement positifs vu les retours évoqués par la mairie, mais malheureusement partiels puisque que l'un des bars ne joue pas le jeu. Soyons clairs, la Chope de Château rouge en ne se conformant pas aux règles communément acceptés par les bars et restaurants nuit à l'ensemble et écorne l'image de respect du vivre-ensemble, souhaité par tous et qui commence seulement à se reformer. Un retour d'expérience d'environ un an a semblé nécessaire avant d'envisager des aménagements de la charte plus favorables aux établissements. Le cas par cas a été jugé inacceptable. Mario Gonzalez n'a pas caché qu'il comptait un peu sur les gérants présents pour faire pression au besoin sur les récalcitrants...

    Enfin, l'association Les Pierrots de la Nuit, qui, selon son site internet, intervient pour "préserver la qualité de la vie nocturne à Paris en prévenant les nuisances sonores aux abords des lieux de vie" (http://www.lespierrotsdelanuit.org) a informé de la mise en oeuvre d'un nouveau parcours dans le 18e incluant le quartier Clignancourt-Ramey-Muller avec une 1ère intervention le 12 juin 2015. Les Pierrots de la Nuit sont très critiqués par le réseau Vivre Paris (plusieurs associations de riverains dans différents quartiers de Paris), mais ici, ne connaissant pas vraiment ce qu'ils sont en mesure d'apporter, nous voulons croire que leurs actions seront positives et apaisantes pour la vie nocturne des habitants aussi.

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    En conclusion, une réunion de suivi plus intéressante que la première en raison notamment d'une présence plus importante des riverains qui a permis un échange franc. Espérons qu'elle ne diminuera pas dans l'avenir et qu'elle s'accompagnera de la présence du commissariat.

     

  • Il y a armoire électrique et armoire électrique !

    Nous avons un moment fait nos grincheux sur les armoires électriques situées au niveau du marché de la Chapelle, sous le métro aérien, régulièrement ouvertes, détériorées, cassées, abritant des monceaux de détritus au passage. Alertés les services de la Ville ont tout fait pour enrayer le problème. Pour autant on ne sait pas si ces détériorations sont un fait de vandalisme ordinaire ou la conséquence d'un usage délictueux. 

    Pour vous convaincre que nous ne montrons pas que des horreurs sur ce blog, nous nous rattrapons avec cette photo insolite d'une armoire électrique, du quartier aussi, qui affiche son affection pour Hugo Pratt ...

    Sacré Corto, il a un peu vieilli et s'est laissé pousser la moustache...

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  • Petite conversation avec un conducteur d'autocar

    Depuis plusieurs semaines, nous interpelons l'Adjoint à la Maire de Paris chargé des Transports ainsi que le Préfet de police au sujet des stationnements illicites dans certains quartiers des 9e, 10e, 18e; interpellations quasi-quotidiennes avec photos éloquentes. Nous avons écrit, il y a peu, un article sur le sujet.

    En prenant nos photos, il n'est pas rare que nous engagions une conversation avec les conducteurs d'autocars de tourisme. Avec plus ou moins de bonheur, il faut bien le dire, surtout si l'on se permet de leur demander d'éteindre le moteur ! Parfois, il arrive que s'engage une discussion intéressante. Ainsi dernièrement, rue de Maubeuge, avec un conducteur qui nous a dit voyager pas mal à l'étranger.

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    Quand on lui parle du manque de places de stationnement dans Paris, il ne nous contredit pas. Se garer en périphérie, sur des parkings réservés, il ne demande pas mieux. A Rome, il se gare au grand parking sous le Vatican et ensuite, les touristes se débrouillent. «  Mais en France, ajoute-t-il, rien n'est jamais possible ! »

    Il peste également contre les PV distribués aux autocars étrangers, notamment ceux des pays de l'Est et qui ne servent à rien puisque jamais ils ne sont payés.

    Il explique que les opérateurs de tourisme organisent des visites au pas de charge, 30 minutes à la Tour Eiffel, 30 minutes par-ci, 30 minutes par-là. "Et puis, fait-il remarquer judicieusement, il faut savoir ce que veut la Ville, on ne peut pas vouloir accueillir toujours plus de touristes et ne pas penser à la problématique du stationnement."

    Enfin notre conversation s'achève sur un soupir de sa part : « Moi je n'attends qu'une chose, c'est rentrer chez moi et surtout ne pas prendre ma voiture ! »

     

  • Paris Nord-Est élargi : première réunion sur la mise en place de la concertation

    Le titre aurait pu reprendre l'expression de Paul Simondon, premier adjoint au maire du 10e, pour désigner l'entrée du 10e dans le projet : "la racine du faisceau". Mais nous avons préféré éviter les faisceaux... et évoquer le Nord Est parisien, élargi jusque dans le titre du dossier (Paris Nord Est Elargi) depuis que le bi-pôle des gares est entré dans le projet de réaménagement d'un territoire de 600 hectares, situé au nord-est de Paris et jouxtant de larges zones des communes de la première couronne.

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    C'est la seconde fois que nous participons à une réunion pilotée par Jean-Louis Missika, chargé de l'urbanisme, comme l'était Anne Hidalgo jusqu'en 2014. Chargé de l'urbanisme, l'adjoint est donc en première ligne dans la concertation qui s'organise autour de cet immense dossier. La précédente présentation avait été faite le 2 février 2015 à la mairie du 18e. Nous avions réussi à résumer dans notre article les interventions très riches et la présentation, incluant de nombreux liens pour les plus curieux. 

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    4 juin : Nouvelle réunion, cette fois plus restreinte, avec une cinquantaine d'invités parmi les acteurs locaux, les associations et les conseils de quartier qui participent à la réflexion. Pour nous des visages connus, par exemple celui d'Olivier Ansart, président de ASA PNE dont le site vous donnera tous les détails sur la partie du projet qui traite de Paris (PNE sans le dernier E!).

    Et à la tribune, autour de Jean Louis Missika, le directeur de l'Urbanisme Claude Praliaud, le conseiller délégué à l'architecture et aux grands projets de renouvellement urbain Jacques Baudrier, le premier adjoint du maire du 10e Paul Simondon, la représentante du Comité permanent de concertation (CPC) devenu dans le nouveau jargon Comité d'organisation de la concertation (COC), Mme Michèle Tilmont, dite "garante de la concertation".

    Ce COC là chante clair ! Notamment à la Maison des projets au 40, bd Ney (voir les heures d'ouverture sur le site) où est dispensée également l'information.

    La plateforme interactive qui est un des outils mis en avant par la Mairie de Paris pour améliorer l'information et la concertation avec les citoyens a un peu tardé à démarrer mais elle est désormais en activité. N'hésitez pas à vous inscrire. 

    Nous ne relaterons pas l'ensemble des échanges car la Mairie de Paris s'est engagée à faire un compte rendu de la réunion qu'elle mettra en ligne. Non, simplement nous voulons vous communiquer notre satisfaction de noter que le « balcon vert » de la rue d'Alsace (10e), d'une part, semble intégrer le PNEE, et d'autre part, notre « promenade urbaine » du boulevard de la Chapelle, entre Barbès et Stalingrad, est prise en compte officiellement dans les pages 19 et 25 du document analysé (ici dans son intégralité): voir ci-dessous

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  • Exposition de peintures et de collages à l'Espace Canopy 18e

    L'Espace Canopy, galerie d'art et association culturelle au cœur du quartier La Chapelle expose les peintures de Foupier, avec une série "Pas de quartier à La Chapelle !" Il s'agit de peintures et de collages. Pierre Fouillet signe sous le nom de Foupier ses oeuvres de peintre et d'observateur du quartier où il vit : La Chapelle. Son regard irraisonnable et passionné sur ce lieu est empreint d'émotion et de subjectivité. Pas de quartier à La Chapelle, c'est un grand carrefour entre deux gares, ouvert sur le monde entre tradition et modernité, entre sacré et païen. Pas d'ennui à La Chapelle ! 

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    Après sa BD "iMagic Magid, La Sardine du Cannibale" (@Sarbacane Edition) retraçant le parcours émouvant de Magic Bâ et son combat de sans-papiers, c'est une autre façette de son travail à découvrir.

     
    Une exposition qui commence avec un vernissage vendredi soir à 19h et qui se poursuivra jusqu’au 28 juin (15h-20h) à l'ESPACE CANOPY, 19 rue Pajol.