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Commerce - Page 60

  • Montmartre : protection du commerce de proximité au conseil de quartier

    paris,18e,montmartre,conseil-d-arrondissement,voeu,conseil-municipal-du-18e,conseil-de-quartier,artisanat,commerces,protection,pluLe dernier Conseil de Quartier de Montmartre, tenu le 2 décembre 2014 sur le thème "modification du PLU : quels enjeux pour Montmartre" s'est déclaré unanime sur la nécessité de prévoir une extension de la protection particulière de l'artisanat (définition) à la totalité de Montmartre, seul outil disponible à ce jour pour permettre une protection du commerce de proximité. En effet, cette protection, bien qu'imparfaite, peut permettre de maintenir autant que possible un type de commerces assurant une vie de quartier satisfaisante et limiter l'implantation de magasins de grandes marques. Devant cette unanimité, il avait été convenu qu'un vœu, à l'initiative du conseil de quartier, serait proposé en ce sens au prochain conseil d'arrondissement (voir notre article du 10 décembre dernier). 

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Montmartre, réunie le 6 janvier 2015, a ainsi élaboré un voeu intitulé "pour la protection du commerce de proximité dans le quartier Montmartre- modification du PLU prévue en 2015", sur la base d'une proposition réalisée par ACTION BARBES, membre du collège association de l'équipe d'animation. Ce voeu sollicite ainsi une extension du périmètre de protection particulière de l'artisanat à minima aux rues suivantes :

    • . rue des Abesses en intégralité;

    • . rue Lepic en intégralité;

    • . rue des Martyrs, au nord du boulevard de Rochechouart;

    • . rue Caulaincourt, entre la rue Joseph de Maistre et la rue du Mont Cenis;

    • . rue Durantin entre la rue Ravignan et la rue Tholozé;

    • . rue Tholozé;

    • . rue Custine entre la rue Ramey et la rue du Mont Cenis;

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  • Promenade urbaine Barbès-Stalingrad : mise en place d'un groupe de travail

    Lors de la dernière réunion de la Copil Barbès le 20 novembre dernier à l'Hôtel de Ville, on  nous avait annoncé que le Secrétariat Général de la Ville de Paris et l'APUR (Atelier Parisien d'Urbanisme) organiseraient rapidement une première réunion de travail afin de réfléchir à des aménagements possibles suite à notre projet de Promenade Urbaine.

    Promesse tenue le 13 janvier puisque nous étions conviés à y participer.

    Une première partie était consacrée à une marche exploratoire d'une heure au départ du croisement de  la rue Philippe de Girard avec le boulevard de La Chapelle pour remonter vers Barbès. Un groupe volontairement restreint à une quinzaine de personnes pour plus d'efficacité, avait-on précisé.

    Se sont donc retrouvés autour d'une table des élus, des représentants de différents services (voirie, propreté, politique de la ville...) des 9e, 10e et 18e arrondissements, un représentant du CQ Louis-Blanc Aqueduc et une représentante d'Action Barbès. Travail par groupes puis échanges des réflexions. L'APUR réalisera la synthèse qu'elle enverra prochainement aux membres de cette première commission. On nous a demandé d'attendre ce document avant d'informer nos lecteurs mais nous pouvons cependant vous livrer les pistes générales.

    Le tronçon étudié va du carrefour Tombouctou-Maubeuge aux équipements sportifs qui se trouvent entre les stations de métro Chapelle et Stalingrad. L'APUR et la DVD (direction de la voirie et des déplacements) considèrent qu'il concentre le plus de problèmes actuellement (occupations illicites, cheminements et flux piétons contraints, fragmentation et cloisonnement de l'espace public, gestion urbaine de proximité -propreté-nuisances-sécurité-). On vise une réappropriation et une meilleure utilisation de l'espace public.

    En effet, sur le cheminement piétonnier, on a : le site Eurovia (actuellement occupé par des migrants), la déchetterie, le carrefour de la place de La Chapelle, la station de métro, le centre d’animation, des  équipements sportifs.

    Le rétablissement du double sens au carrefour Tombouctou est bien inscrit dans les travaux à venir mais il faudra encore patienter un peu.

    Une prochaine réunion aura lieu à la mi-février, à laquelle seront conviés les personnes présentes le 13 ainsi que d'autres acteurs. Nous avons demandé que des représentants de la mairie du 19e et des conseils de quartier Goutte d'Or et Chapelle puissent se joindre à ce travail de réflexion qui, s'il se limite actuellement à un tronçon, doit bien se poursuivre dans le cadre du projet de Promenade Urbaine, cela nous a été confirmé. Nous espérons que la concertation pourra s'élargir à l'instar de ce que nous avons connu à l'époque du réaménagement de tous les axes autour du carrefour Barbès.

    D'ici là, notre commission Barbès-Stalingrad se sera réunie. Il s'agira de réagir aux pistes évoquées pour ce tronçon, d'en proposer d'autres, peut-être plus ambitieuses, mais également de continuer à travailler sur l'ensemble du parcours de la Promenade Urbaine.

  • Trêve des confiseurs

    Pour notre blog, c'est relâche... — pour dire vrai, c'est surtout l'équipe des rédacteurs qui se relâche... !

    On se retrouve le 5 janvier pour des articles d'actualité et quotidiens. 

     

    Joyeuses fêtes à tous ! 

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    Les marchés de Noël ont envahi tous les centres ville avec des résultats plus ou moins heureux, des adhésions populaires certaines, mais parfois discutables. Jetons un regard sur l'histoire d'un des tout premiers marchés de Noël, celui de Strasbourg avec un reportage de quelques minutes, soigneusement conservé par l'Institut national de l'audiovisuel (INA). C'était en 1966, il y a près d'un demi-siècle...

     

    Contrairement au ton un peu lénifiant du commentateur de l'époque, aujourd'hui les critiques pleuvent, notamment, sur la provenance des produits qu'on y trouve, comme ci-dessous dans 20 Minutes du 18 décembre. 

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    Pragmatiques les marchands de Noël, ils sont là parce que la clientèle est nombreuse, pas parce que les produits sont artisanaux et sentent bon la France profonde ! Un peu ternie la magie de Noël, non ?

  • Une supérette de trop rue de Dunkerque ?

    Un envahisseur chasse l’autre … et c’est une nouvelle supérette qui vient de faire son apparition à l’angle des rues de Dunkerque et de Rocroy, et a remplacé en quelques jours l’une des boutiques de vêtements de cérémonie dont le quartier regorge.

     

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    Ces dernières années, on a pu constater que les supérettes aux enseignes pas si différentes que ça, ne serait-ce que parce qu’elles appartiennent souvent au même groupe, se multiplient aux alentours de la Gare du Nord, avec des plages d’ouverture très étendues ; on y trouve essentiellement de l’alimentation, dans des gammes de qualité variables, mais surtout d’impressionnants rayons de boissons alcoolisées. En revanche, il est pratiquement impossible de se procurer dans cette zone des articles de papeterie, de la mercerie, des vêtements d’enfants, etc...

    Par chance, il subsiste plusieurs artisans et commerçants indépendants qui proposent des produits de qualité, et dont le professionnalisme offre une heureuse alternative aux aléas du « libre-service » ; mais on peut raisonnablement s’inquiéter sur leur avenir, compte tenu de l’inflation de l’offre commerciale qui, de toute évidence, dépasse les potentialités de cette zone de chalandise.

  • Stationnement des autocars dans Paris : la réponse des élus du 10e

    Au dernier conseil d'arrondissement du 10e, notre association a présenté un voeu à propos de la présence des autocars de tourisme dans Paris et les problèmes de stationnement et de pollution qu'elle génère. Rappelons que nous avons également déposé à ce sujet une contribution sur le site Imaginons Paris.

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    Trop de cars qui envahissent et polluent la capitale. Stop !

     

    Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie et des transports nous a répondu longuement. Un travail de concertation avec les professionnels du tourisme a été lancé récemment par deux adjoints d'Anne Hidalgo, Christophe Najdovski et Jean-François Martins chargés respectivement des déplacements et du tourisme. Il s'agira d'élaborer un schéma directeur d'ici 2 à 3 ans. Dès janvier, on mettra en place des groupes de travail dans les mairies d'arrondissement avec la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) et les professionnels concernés. Associations et conseils de quartier pourront participer à ces groupes locaux. Consciente du manque de contrôles des stationnements de ces autocars de la part de la préfecture, la Ville souhaite participer à ces contrôles, à voir avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection).

    Par ailleurs, nous avons appris la mise en place d'un groupe de travail pour sortir du diesel. Il est question de dispositifs spécifiques avec une aide pour les non polluants (respectant la norme euro6) qui ne verraient pas leurs tarifs de stationnements augmenter. On peut émettre ici quelques réserves : alors même que la ville n'a pas la capacité d'interdire et de faire respecter le stationnement illicite des autocars, et encore moins d'exiger que les moteurs soient éteints à l'arrêt, comment va-t-on vérifier cette fameuse norme?

    Depuis le conseil d'arrondissement, la Maire de Paris a annoncé dimanche dernier à grand renfort de communication un plan anti-pollution avec notamment la fin du diesel pour 2020 dans la capitale qui sera discuté au Conseil de Paris du 9 février. « Je peux déjà vous dire que je veux restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, notamment les cars de tourisme. Nous travaillons avec l'État à des mesures d'interdiction. Suite à la concertation engagée avec eux, les opérateurs prévoient déjà une adaptation de leur parc. Ce peut être des moteurs hybrides ou à gaz, mais nous ne voulons plus de diesel à Paris. Il y a aussi la question du stationnement : je n'accepte plus de voir Paris complètement encombré d'autocars. »

    On peut donc espérer que la réflexion s'engage rapidement pour trouver des lieux spécifiques. Didier Le Reste, au nom du groupe communiste a jugé nécessaire de sensibiliser autrement les autocaristes qui stationnent un peu n'importe où (volontairement ou pas ...). "On peut trouver des emplacements à l'extérieur de la ville. Il s'est étonné qu'on ne sollicite pas les opérateurs publics de transport que sont la RATP et la SNCF. Le lobbying des tours opérateurs est très fort au vu de l'intérêt financier." a t-il conclu en citant l'exemple des touristes chinois qu'on dépose devant les grands magasins du boulevard Haussmann.

    Même son de cloche du côté des écologistes d'EELV : stopper les cars avant ou juste après Paris, discuter avec les communes limitrophes et renforcer le dialogue avec les transports publics. L'UMP par la voix de Deborah Pawlik est également pour interdire les véhicules les plus polluants. 

    Voilà donc une belle unanimité qui devrait en toute logique se confirmer au conseil de Paris du mois de février! D'ici là, nous sommes prêts à participer aux groupes de travail dans les trois arrondissements (9-10-18).