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Actualité - Page 53

  • Joyeux Noël....

    Ce soir, c'est le réveillon de Noël, nous avons hésité entre Petit Papa Noël de Tino Rossi (hum, beaucoup de doutes, c'est un peu usé...), un cantique ? (hum, attention au respect de la laïcité !) ou  bien cela qui , avec une certaine nostalgie, réveillera des souvenirs chez les plus anciens. Ah, les bougies...., l'odeur du sapin....

    Action Barbès vous souhaite un joyeux Noël à tous !

  • Noël et Barbara

    PHOTOS --- centre Barbara Noël.jpg Entrée libre au Centre Barbara ce week end, 18 et 19 décembre, pour un marché de Noël original et pas cher.

     

    Le Scopitone vous attend aussi pour un brunch dominical à 11 heures.

     

     PHOTOS --- centre Barbara programme.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le programme et plus d'infos sur www.fgo-barbara.fr

    Offrez vous une visite virtuelle du Centre Barbara d'un clic !

  • Bouffes du Nord : le tournant

     Un peu de recul, un peu d'histoire

    Le théâtre des Bouffes du Nord construit par l’architecte Louis-Marie Emile Leménil* sort de terre en 1876, à l’angle de la rue du Faubourg Saint-Denis et du boulevard de La Chapelle. Son propriétaire, Monsieur Chéret, compte bien y proposer du café concert. Le caf’conc’ attire les spectateurs à l’époque. On est là dans un quartier en pleine expansion. Après le rattachement des communes de la proche couronne (ici pour le 18e) et les constructions normalisées selon les critères de Monsieur le Baron, un lieu de divertissement sera le bienvenu.

    Mais, bizarrement, le succès n’est pas au rendez-vous. Le spectacle d’inauguration fait un flop et notre directeur lâche l’affaire. Comble de malchance, les nombreux directeurs qui se succèderont n’arriveront pas à faire démarrer le théâtre. La guigne les poursuit pendant une dizaine d’années.

    Pourquoi ? On peut supposer que la localisation du théâtre y est pour quelque chose. Un peu trop éloigné du cœur de la ville pour y faire venir les spectateurs parisiens type et les amateurs de café concert : on est tout près de la zone... mal desservie, mal famée. Excentré et situé dans un quartier franchement populaire où la fréquentation assidue et disciplinée du théâtre n’est pas acquise.La renommée tarde à venir.

    PHOTOS --- Yvette Guilbert 41D5DNGT9DL._SS500_.jpgSans oublier la concurrence que Montmartre exerce, là où les lieux de spectacles et de plaisir sont nombreux. Yvette Guilbert, dans ses mémoires, décrit l’ambiance qui régnait à l’époque et quels étaient les objectifs de beaucoup de directeurs de salles : faire rapidement de l’argent et pour cela trouver l’artiste qui les y aiderait. L’aspiration créatrice est venue plus tard, le respect de l’artiste aussi, explique-t-elle.  

    Le théâtre des Bouffes du Nord a donc une longue histoire derrière lui, des hauts et des bas, et aussi une longue fermeture entre 1952 et 1974. On peut la lire sur son site. Il revit réellement à partir de 1974, quand Peter Brook, après une rénovation inventive, décide d'en faire un lieu à part. Ce qu'il est.

    " C'est souvent beau, un vieux théâtre, mais toute mise en scène y reste confinée dans des espaces d'autrefois. Un théâtre tout neuf peut être dynamique et pourtant rester froid et sans âme. Aux Bouffes du Nord, on est frappé par la noblesse des proportions, mais en même temps, cette qualité est cassée par l'apparence rude du lieu. Ces deux aspects font un tout. Si l'on restaurait parfaitement le théâtre, alors la beauté de l'architecture perdrait en quelque sorte de sa force et deviendrait un inconvénient. "

    Peter Brook, 1974

    Des difficultés financières à prévoir dès 2011

    Dans un article précédent en octobre, nous évoquions le départ de Peter Brook et le changement de direction, également les craintes des deux nouveaux directeurs face aux rumeurs de suppression des subventions dont le théâtre bénéficiait. Mais le ministère a rectifié : Le 1,3 million d'euros, c'était pour Brook, pas pour les Bouffes du Nord, qui est un théâtre privé, et qui n'y a pas droit. C’est très clair, on fait des économies. Il va falloir se débrouiller avec les 400 000 euros que l’État concédera au théâtre et les 300 000 euros attribués plus spécifiquement au Centre de recherche et de création théâtrale.

    Théâtre privé aux tarifs publics dans un quartier populaire où les théâtres ne sont pas légion : cela méritait peut-être une petite entorse aux traditions.

    Lire l’article de Michel Guerrin paru dans Le Monde du 29 novembre dernier sur le sujet.

     

    * Né le 24/12/1832 à Paris, Louis-Marie Emile Leménil a construit dans les années 1970-1880 une centaine d'immeubles dans la plaine Monceau (Françoise Boudon, Revue de l'Art, 1988, la "maison à loyer" de la ville haussmannienne, p.64).

  • Gare du Nord : peut-être un mieux du côté des taxis

    D’un côté, les touristes, en file indienne, valise à roulettes à la main; c'est un jeudi d'automne, vers midi.
    De l’autre, un vide abyssal sur l’aire de stationnement rayée de couloirs désespérément vides. Au fond, à gauche, le long du bâtiment stationnent quelques voitures de places, des grandes limousines qui attendent le client. 

    PHOTOS - gare du nord emplacements vides pour taxis.JPGCertes, la rénovation de la gare est magnifique, la pierre des édifices a retrouvé toute sa couleur d’origine, un ton naturel assez pâle, beige rosé. Toutes les huisseries métalliques ont été restaurées et repeintes. C’est beau.

    Mais les taxis n’arrivent pas.PHOTOS - gare du nord file de touristes.JPG

    Tous ces touristes savent-ils qu’il n’est pas très compliqué de prendre le métro à Paris… Qui le leur dit ? A condition de n’être pas trop chargé, bien sûr, mais les conditions des compagnies aériennes deviennent tellement sévères avec les bagages que leur taille a fondu, au moins chez les Européens.

    A Berlin, à l’aéroport de Tegel, devant le distributeur de billets pour le tram ou le bus, où l'inexpérience des touristes qui n’en connaissent pas le fonctionnement, ni le langage souvent –tout est en Allemand- pourraient créer un blocage, là, devant le distributeur de billets donc, se trouve un employé qui appuie sur les bonnes touches après avoir demandé la destination des arrivants un peu empotés…  c'est-à-dire tous. Ce n’est pas mal.

    Une lueur d’espoir dans cette grande pagaille pourrait venir de la préfecture de police, dans sa note du 24 novembre : « Réunie le vendredi 19 novembre par le préfet de police, la commission des taxis a donné un avis favorable à des mesures destinées à améliorer l'offre de transports. 200 licences de taxis vont pouvoir être attribuées jusqu’à l’automne prochain, où l’offre sera réévaluée lors de la publication du nouvel indice économique de référence. Avec 61 doublages (utilisation d'un véhicule par deux chauffeurs dans la même journée) de plus, ceux-ci sont désormais 1 174 dans la capitale et voient le plafond de leurs autorisations passer de 1 200 à 1 500. Pour mesurer la disponibilité réelle des taxis, il faut également prendre en compte les dispositifs visant à augmenter l’offre de taxi à Paris : extension de l’amplitude horaire de travail, régulation des passages à Roissy-Charles de Gaulle, voie réservée sur l’autoroute A1, etc., soit 1 300 équivalents-taxis. A ce titre, 19 297 taxis seront disponibles pour les usagers parisiens. A noter qu’un groupe de travail doit étudier les conditions d'une expérimentation de véhicules électriques comme taxis. »

    Il était temps, mais cette augmentation sera-t-elle suffisante ? Le calcul du nombre de taxis par la préfecture exige quelques compétences particulières, nous ne les avons pas, mais nous nous réjouissons que leur nombre augmente, ne serait-ce que pour les touristes, qui sont trop souvent sollicités par des rabatteurs sur le parvis et dont on peut craindre qu'ils se fassent escroquer.

  • Et maintenant, la neige....

    Dimanche, nous évoquions la Forêt Noire, à cause des sapins. Aujourd'hui, ce serait presque Morzine !

    A l'ouest, il neige :rue du Delta (Paris, 9e)

    PHOTOS --- neige 9e - à l'ouest.JPGA l'est, il neige : boulevard de La Chapelle (paris, 10e)

    PHOTOS --- neige 10e -1- web.JPG

     

     

     

     

     

     

     

    La neige n'est pas la bienvenue à Paris, malheureusement, car les transports en commun de surface ne sont pas préparés à ces conditions de circulation. Beaucoup de bus sont immobilisés.... la RATP va même plus loin et annonce laconique sur son site : " Réseau bus :  En raison des chutes de neige, l'ensemble du réseau bus est paralysé. Le trafic est normal sur les lignes de tramway.

  • Le Faubourg a des allures de Forêt Noire

    PHOTOS - sapins du faubourg web.JPG

    Depuis quelques jours les sapins de Noël font les beaux sur le trottoir du faubourg Poissonnière, peu après la traversée de la rue de Dunkerque. Les familles les plus promptes à se plonger dans les décorations profiteront certainement du week end pour faire leur achat. C’est un peu tôt ? Pas vraiment, les peuples du Nord sont déjà dans ces préparatifs depuis un mois, et de plus, les sapins qui ont le vent en poupe, les Nordmann (abies nordmanniana ou caucasica), sont résistants. Votre sapin gardera sa belle allure jusqu’au Jour de l’an, malgré la chaleur des appartements.

    Cet homme du nord (Nordmann) ne fait pas référence à l’origine géographique du sapin mais au botaniste finlandais Alexander von Nordmann (1806-1866) qui en rapporta les graines. En réalité, c’est un conifère originaire de Géorgie, des montagnes de Crimée et du Caucase. Croissance lente : il lui faut 10 à 12 ans pour atteindre 2 mètres.

    D’autres variétés sont disponibles pour le même usage : les épicéas (Picea Abies), les Grandis  ou sapins de Vancouver (Abies Grandis), les Pungens (Picea Pungens) d’une couleur bleu argenté, ou encore l'Omorika ou sapin de Serbie (Picea Ommorika) qui possède des aiguilles bleu vert assez sombre au-dessus et blanches au-dessous.

    PHOTOS - Adonis à Noël.JPG

    Les prix chez notre fleuriste de quartier ADONIS vont de 19€à 125€ selon la taille et l’espèce.

    (Adonis fleuristes, 142 rue du faubourg Poissonnière, 01 48 78 20 65).

    Parallèlement le renne du Père Noël s’est installé dans la devanture de la boucherie Leboine, car tous les enfants  le savent, dans les forêts… il y a des rennes ! Au moins, au mois de décembre…PHOTOS - le renne du Père Noël Leboine web.JPG

    Il sera bientôt temps de passer les commandes pour les réveillons et les repas festifs. (Boucherie Leboine, 144 rue du Faubourg Poissonnière, 01 48 78 90 92)

     

  • Un polar recommandé par la Préfecture de police

    On ne reçoit pas tous les jours des conseils de lecture dans le bulletin d’information de la Préfecture de police. Une fois n’est pas coutume. Le Point Info de la Préfecture de police de ce 23 novembre était porteur d’une critique littéraire et se fasait l’écho de la remise du Prix du Quai des Orfèvres 2011. Nous aussi, à Action Barbès, nous avons eu nos coups de cœur polar  comme en témoignait notre soirée littéraire de mars dernier, avec Marc Villard.

    PHOTOS --- book_cover_du_bois_pour_les_cercueils_113819_250_400.jpgQue disait le bulletin de la PP sur son Prix ? Voyez vous-même : « Claude Ragon a été proclamé aujourd’hui, par le préfet de police, Michel Gaudin, lauréat du 64e prix du Quai des Orfèvres pour son roman Du bois pour les cercueils.

    A la manière d’un Maigret, un roman d’ambiance, les coulisses d’une usine de transformation de bois, le climat du Jura en hiver, des habitants durs à la tâche et pas très causants… L’enquête des gendarmes n’ayant pas convaincu, le commissaire la reprend avec ses méthodes, à l’ancienne, sur le terrain plutôt que dans les laboratoires de la police scientifique, dans le bruit des ateliers, les odeurs de colle et les courants d’air…

    Fondé en 1946 par Jacques Catineau, ce prix couronne chaque année, sur manuscrit anonyme, un roman policier français, décrivant les modalités de fonctionnement de la police et de la justice française.
    Le jury du prix du Quai des Orfèvres est placé sous la présidence du directeur de la police judiciaire de la préfecture de police. »

    L’ouvrage récompensé par les membres du jury est publié par les éditions Fayard, avec un tirage de 50.000 exemplaires.

    Quelques mots sur l’auteur, grâce au communiqué de l’AFP : Claude Ragon, né à Madrid, marié et père de deux garçons, est un ingénieur retraité de l'industrie du bois dans laquelle il a travaillé de 1965 à 2002.
    Il a vécu jusqu'à l'âge de 20 ans en région parisienne et vit aujourd'hui à Seyssel une commune limitrophe de l'Ain et de la Haute-Savoie où il pratique la marche, le cyclisme et la lecture.
    Il a publié un premier roman il y a quelques années chez un petit éditeur, "L'assassin n'aimait pas les livres", et a tenté six fois, a-t-il dit, sa chance pour le prix quai des Orfèvres.

    La tenacité a du bon quelquefois...

  • Action Barbès vous invite à son AG

    AG sur fond jaune.jpg

     

    Le 24 novembre, 18h30, salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, 18e,

    Sur le thème des addictions, de leurs conséquences sur l’environnement de la station de métro Barbès et des rues proches, pour répondre à vos questions, nous avons invité :

    • Isabelle Bellanger de l’Agence du développement Ile-de-France de la RATP,
    • Marguerite Arène, chef de la mission Prévention des toxicomanies à la Ville de Paris (DASES),
    • Florent Hubert, directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris, chargé de la santé, et
    • Pierre Leyrit de la Coordination toxicomanies. 

    - Rapports d’activités et financier suivront les interventions de nos invités. Puis il sera procédé à l’élection du CA, auquel seul nos adhérents seront autorisés à prendre part.  

     

     

  • Tournage 53 rue de Dunkerque

     

    18 noPHOTOS - Tournage rue de Dunkerque 53 le 18 nov 2010.JPGvembre, dans la matinée, tournage
    rue de Dunkerque en costume d'époque.
    S
    elon nos sources (les "ventouseurs"...),
    le nom de Vanessa Paradis figurerait
    parmi ceux  des acteurs.

    L'affiche dit également
    que les prises auront lieu en intérieur
    au 53 rue de Dunkerque.
    En conséquence, il n'y aura pas beaucoup à voir.

    Si vous en savez davantage,
    le nom du réalisataur, le titre du film...
    merci de nous le dire.
    Simple curiosité.

  • Sortir à Barbès en 1921

    Copie de Sortir à Barbès 2.jpgTel est le titre de la prochaine conférence que proposent Les Amis du Louxor, Histoire et Vie du 10e et la Mairie du 18e demain soir, à 19 heures, à la mairie du 18e, place Jules Joffrin.

    Quelles transformations culturelles se préparaient dans ces années folles ?

    Quel avenir attendait les très nombreuses salles de spectacle ?

    Pour vous donner une idée du foisonnement des activités de spectacles dans la capitale de l'époque, et notamment dans notre quartier, offrez-vous une visite sur le site de ces amateurs de chansons françaises : Du temps des cerises aux Feuilles mortes

    Vous pourrez non seulement revisiter des lieux disparus, mais également entendre des extraits ou des versions complètes des chansons de l'époque par leurs interprêtes d'origine. Un des petits miracles de l'internet ! Par exemple, la version de 1928 de "On m'suit" (Peraly, Chagnon, Mistinguett, Lelièvre) par Mistinguett avec Jean Gabin.








  • Les journées européennes du patrimoine

    Journees patrimoines 2010.jpgLes journées européennes du patrimoine se déroulent aujourd'hui et demain. C'est la 27ème édition. Toutes les infos sur le site du ministère de la Culture.

    Paris n'est pas en reste et le site de la Ville nous donne beaucoup d'informations sur le sujet. Cliquez ici.

    Si le 9ème arrondissement nous propose le très classique musée de la vie romantique toujours plaisant à visiter , le 10ème brille par son absence quoi que la visite de la gare du Nord et de sa façade restaurée ne manque pas d'intérêt (voir l'article d'hier sur ce blog) et le 18ème nous propose des visites qui sont très attirantes.

     

    Bonnes visites !

  • Ça phosphore au Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge

     

    968390529.png

    Le 15 novembre dernier, s'est tenu le Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge à l'école élémentaire Cavé dans la rue éponyme. La soirée était consacrée à la question des budgets dédiés au quartier, et plus précisément aux budgets orientés vers les initiatives citoyennes. L'objectif étant de faire connaitre ces possibilités de financement et également de permettre aux habitants de partager leurs idées dans la perspective du prochain Budget participatif de 2018.

    Ce conseil de quartier s'est déroulé en deux temps, commençant d'abord par une présentation des fonds disponibles pour les initiatives des habitants et des associations du quartier, en l'occurrence le Fond de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH), les budgets de fonctionnement de d'investissement du Conseil de quartier lui-même et le Budget participatif de la ville de Paris.

     

    Des fonds méconnus

    Le FSIH a été présenté par la directrice de la Salle Saint-Bruno. Ce fonds destiné à soutenir les initiatives d'habitants et d'associations "pour améliorer le lien social et la vie locale dans le quartier" est doté de ... euros distribués au fil des demandes et attribués par un "comité de gestion" composé d'habitants et de représentants associatifs du quartier. Les aides financières octroyées sont plafonnées à 700 euros par projet. Il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser la dotation annuelle malgré sa modestie, il n'est donc pas vain de faire connaitre ce dispositif utile.

    calicot.jpg

    Le Conseil de quartier dispose lui de deux enveloppes budgétaires, l'une dite de fonctionnement (3306 € par an), attribuée par l'équipe d'animation du Conseil de quartier, et l'autre dite d'investissement (8264 € par an reportable une fois à l'année suivante si non épuisé), attribuées par le Conseil de quartier en réunion plénière. Là aussi cet argent est destiné à soutenir des initiatives permettant de contribuer positivement à la vie du quartier, et là aussi il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser ces budgets, loin de-là. 

    La présentation du Budget participatif a permis de faire un bilan positif pour 2017, le quartier se voyant doté de 1.670.000 € (contre 22.500 € en 2016) pour quatre projets lauréats, dont celui de "La rue-jardin Richomme" proposé par Action Barbès. Il a été souligné la mobilisation particulièrement active dans le quartier cette année qui a contribué à ce succès.

     

    Le Budget participatif, un dispositif qui fait succès

    La suite du Conseil de quartier s'est inscrit dans la continuité de cette dynamique pour d'emblée commencer à réfléchir collectivement à des propositions pour le Budget participatif 2018.

    Un échange collectif dans la salle a permis de recenser les idées des habitants présents pour ensuite regrouper les idées par thématiques afin de développer et préciser les propositions qui pourraient en émerger en vue du Budget participatif. Les participants se sont donc réunis autour de ces thèmes pour réfléchir sur les premières propositions, comme l'implantation de nouvelles sanisettes, l'embellissement des ponts qui enjambent les voies de chemin de fer du Nord, des outils numériques pour promouvoir la vie du quartier, la continuation de la rénovation de la rue Marcadet ou encore la création d'une "diagonale verte" qui relierait par le végétal le square de Jessaint à la future rue-jardin Richomme en passant par les squares Bashung et Léon.

    Ce travail collectif a permis de préciser ces idées et de faire se rencontrer des habitants autour d'elles. D'ailleurs une prochaine réunion du Conseil de quartier se tiendra bientôt pour continuer ce travail de réflexion et le faire aboutir à des propositions concrètes pour le Budget participatif à venir.