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  • Et toujours des masques et des bals costumés

    Récemment, nous vous avons parlé du charivari de la place Saint-Georges dans le 9e, où les organisateurs vous priaient de venir participer, danser, vous amuser… masqués et déguisés. Ici, nous n’en sommes qu’à la préparation, et la date des réjouissances est plus lointaine. C’est de la fête de la Goutte d’Or dont il s’agit qui a lieu traditionnellement en juin. Cette année, ce sera du 29 juin au 1er juillet dans le square Léon. Notez que ce sera la 33e édition, presque aussi vieille que la fête de la musique ! 
     

    fête de la goutte d'or

     
    Pour préparer ce grand moment de festivité, de convivialité et de joie collective, l’Echomusée et l’association Esquisses vous proposent de donner un coup de main pour la confection des masques. Et oui, il y a un savoir-faire pour réaliser des décorations, des déguisements, des masques qui répondent à vos envies, à votre créativité. Le mieux est aussi de s’y prendre à l’avance. 
    Pour ce faire, l’Echomusée vous accueillera :
    • Du 23 au 26 MAI - 14h-19h
    • Le 4, 5 JUIN - 14h-19h
    • Le 6 JUIN - 11h-13h
    • Du 12 au 20 JUIN - 14h-19h
    • Et du 25 au 28 JUIN - 14h-19h
     
    dans des ateliers, qui seront aussi présents pendant la fête de la Goutte d’Or, mais vous…. vous aurez pris de l’avance et pourrez exhiber toutes vos créations le jour J !

     

  • Trop, c’est trop ! On nous raconte des craques !!

    Le quartier de Barbès est une ancienne petite Algérie, comme les anciens le disaient, même si entre-temps les migrations de différents horizons ont modifié en partie les habitudes des habitants. Pour autant, le ramadan est largement présent et fêté. Il a commencé le 16 mai. La vente de produits alimentaires, souvent faits maison, comme les délicieux petits gâteaux au miel, sont vendus sous le viaduc et pour peu que les vendeurs, très souvent des vendeuses, s’appliquent à nettoyer quand ils ou elles quittent les lieux, les autorités policières les tolèrent. 
     
    Mais les photos que nous envoie un de nos adhérents, habitant de la Goutte d’Or, ne sont pas liées au ramadan. Comme certains vont s’engouffrer dans cette explication, nous souhaitons le dire d’emblée. Non, c’est malheureusement une situation qui se voit, souvent et partout dans ce périmètre, plus large que les simples abords du boulevard de la Chapelle. 
     
    Notre adhérent nous envoie régulièrement des photos similaires et il n’est pas le seul. Nous les classons, nous les faisons suivre le plus souvent au service de la Propreté ou à l’élu du 18e chargé de cette délégation. Mais nous ne les publions pas à chaque fois dans notre blog pour ne pas montrer que les images dégradantes de ce quartier qui cache aussi de bonnes choses ! 
     

    DPSP Château rouge 17 avril 18 1.jpg

                                        Photo du Collectif Château Rouge
     
    Toutefois, nous ne supportons plus le double langage. D’une part, nous recevons des annonces multiples d’encouragement à la mobilisation (Tous Mobilisés, Journée de nettoyage citoyen, création de brigade verte, etc…), et parallèlement, on nous dit que jamais le nombre des procès-verbaux pour incivilités n’a explosé dans de telles proportions. Pourtant, de l'autre, on voit clairement sur cette photo et selon ce qu’a constaté notre ami de la Goutte d’Or, la brigade à vélo de la DPSP s’éloigner sans verbaliser les fauteurs de troubles environnementaux. On est là à l’angle de la rue des Poissonniers, vers 14h le jeudi 17 mai. 
     
    Peut-être est-ce lié au ramadan (qui, pour des raisons inconnues, excuserait tout et n'importe quoi). Mais il se trouve qu'à Château-Rouge, peu concerné par le Ramadan, c'est la même chose : jeudi à 14 h, sur le trottoir et la chaussée devant une boutique, monceau de cartons de produits alimentaires, de cartons vides, poubelles débordantes et déchets divers. Quatre agents de la DPSP s'arrêtent. Je regarde la scène avec curiosité, les ayant souvent vu sévir avec la plus grande sévérité contre des jeteurs de mégots mais jamais pour des infractions plus graves. Après avoir bien considéré la chose... ils remontent sur leurs vélos et s'en vont (voir photo). 

    DPSP Château rouge 17 avril 18 2.jpg

                                          photo du Collectif Château Rouge
     
    Qui nous expliquera ce désintérêt des agents de la DPSP du 18e ? Ont-ils à ce point intégré le paysage dégradé de ce secteur, banalisé les monceaux d’ordures, qu’ils ne relèvent plus les situations illicites, répréhensibles, verbalisables, et pour les habitants intolérables au quotidien? Sont-ils aussi bercés par ce refrain qu’on entend régulièrement « Que voulez-vous, ici c’est Barbès ! » ou encore « ce sont des commerces fragiles, il faut les comprendre ! » 
     
    Sans doute un renouveau est-il nécessaire tant dans le personnel sensé agir sur ce territoire, que dans les comportements à adopter. Ne nous a-t-on pas parlé en matière de politiques de sécurité et en matière criminelle de la « tolérance zéro » , une envie d’importer le modèle américain parfois… En matière environnementale, ne faudrait-il pas s’inspirer de modèles étrangers qui fonctionnent pour résoudre une fois pour toutes les problèmes sanitaires, de malpropreté, de non-respect des règles, notamment de collecte des ordures, dans certains quartiers ? La tolérance zéro en cette occurrence serait la bienvenue. 
  • Apéritif de quartier avant l'été

    Notre association propose à ses adhérentes et adhérents de se retrouver à l'occasion de l'apéritif de quartier qu'elle organise au Beaujolais, 167 rue du Faubourg Poissonnière, le mercredi 6 juin à partir de 19h. Les portes sont ouvertes à celles et ceux qui souhaitent faire connaissance avec les membres d'Action Barbès et nous rejoindre.

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  • Journée grand nettoyage

    Comme nous, vous avez peut-être reçu cette injonction de la Ville de Paris : 
     
    Participez à la Journée du Grand Nettoyage *
     
    Ok, injonction c’est un peu fort, mais vous voyez l’idée. C’est vrai que dans certains pays, les citoyens ont une approche de l’espace public plus collective, ou du moins ils se l’approprient plus individuellement ce qui tend à le respecter davantage, et à le préserver collectivement. Dans notre éducation des dernières décennies, nous avons dû rater un chapitre, et au fil des années l’espace public est devenu ce qui n’est pas propre à chaque individu, mais reste justement public et relève donc d’un traitement public. Le corollaire c’est aussi un entretien public, réalisé par les agents de la Ville, payés par les impôts des citoyens de la ville. La boucle est bouclée. Pourquoi devrais-je me préoccuper de la propreté de mon trottoir, étant donné que des services de nettoiement sont organisés pour le faire, et que mes impôts sont collectés pour financer ce service… ? Devrais-je mettre deux fois la main à la pâte ? (ou à la poche !)
     
    Raisonnement juste, évidemment. Mais si certains quartiers sont repoussants de saleté à certaines heures, ce n’est pas parce que les services ne font pas leur travail correctement, c’est qu’ils sont très fréquentés, par des milliers de personnes, des dizaines de milliers, qui toutes ne sont pas habituées à prendre soin de l’espace public — ce qui est un doux euphémisme ! Ailleurs, un coup de balai, un ramassage hebdomadaire des encombrants peuvent suffire à faire place nette. Les habitants des avenues boisées du 16e ne bénéficient pas de plus d’heures de nettoiement, mais au mètre linéaire de voirie ils sont moins nombreux à le fréquenter, à y faire leurs courses..., on y trouve moins de commerces, moins de fast-foods, moins de marchands de frites, moins de ventes à la sauvette (!), etc.  Le quartier est donc moins sali aussi au fil des heures. Et le résultat est visible. Passez vers 17h avenue Henri Martin, les enfants sortent des écoles du quartier avec leur nounou et même si, par inadvertance, l’un d'eux jette le papier du croissant par terre, l’environnement ne ressemblera pas à notre sous-viaduc un samedi vers 17h… 
     
    De là, à nous demander, à nous habitants de Barbès, de prendre des gants en caoutchouc, une pelle et un seau pour nettoyer nos trottoirs, nos coins de décharge, les pieds des piliers inondés d’urine, les abords des fast food jonchés de papier gras…. 
     
    Certes, cette proposition s’adresse à tous les Parisiens, pas seulement à nos voisins autour du carrefour. Néanmoins, nous le prenons mal, car non seulement nous souffrons de la fréquentation intense de notre quartier, et des désagréments qui y sont liés, nous n’arrivons pas à obtenir un surcroît de service, qui s’imposerait pourtant pour bénéficier du même résultat qu’ailleurs, et nous devrions nettoyer nous-mêmes ? Plutôt aller à la pêche. Enfin…, si cela vous tente, c’est le 9 juin ! Inscrivez-vous, inscrivez-vous !! 
     

    * Chaque année, la Ville de Paris organise une Journée du Grand Nettoyage. La prochaine édition aura lieu le samedi 9 juin. Le principe ? Devenez ambassadeurs de la propreté de Paris en organisant une action de nettoyage dans votre quartier ! Proposez dès aujourd'hui le nettoyage citoyen du lieu de votre choix ou inscrivez-vous pour une action déjà proposée, puis laissez-nous faire le reste : à l’approche de l’événement, nous vous fournirons pinces, gilets, sacs... et tous les équipements nécessaires.

     

    En revanche, si vous avez programmé un rangement de vos placards, à défaut d’un grand nettoyage, en raison de l’approche imminente de l’été, nous vous proposons de porter le fruit de vos efforts au 26 rue Laghouat, chez Accueil Goutte d’Or, qui organise une braderie le 6 juin de 10h à 18h. 
    Cela peut être 
    - des vêtements et chaussures d’enfant, femme et homme 
    - des jeux et jouets
    - des livres d’enfants
    - des objets de décoration
    - du petit électroménager
    etc… 
    Il va sans le dire que tous ces dons doivent être en bon état… et propres. 
    Le centre AGO consacrera la recette de cette braderie au financement d’une semaine de vacances pour 6 familles du quartier. 
     

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  • Comme à la belle époque des fêtes et bals costumés

    Le Conseil de quartier du 9e Pigalle-Martyrs invite à une fête le 27 mai, de 14h à 19h, autour de la fontaine Saint-Georges. Une jolie place qui a retrouvé sa fontaine et surtout son eau, malgré des accidents de circulation bien malheureux. Les collisions avec les platanes, on connaissait ; avec des fontaines, avouons que cela est plus rare. Les réparations ont eu lieu, la restauration est parfaite et l'eau peut à nouveau jaillir ! 

    Charivari

    La fête porte le nom de charivari, ce qui nous renvoie à un événement ancien, un genre de carnaval, avec les mêmes caractéristiques, déguisements, défilés, musique, beaucoup de bruit, de chants et de cris, mais sans le lien avec le carême. Donc totalement indépendant du calendrier ; on pouvait organiser un charivari toute l'année. Il y avait toutefois dans le passé, et encore au 19e siècle, une connotation ironique et la mise en scène d'une fête destinée à se moquer de personnes qui avaient mal agi, aux yeux de l'époque. Par exemple, un mariage entre un homme âgé et une jeunette, ou bien un remariage un peu hâtif d'un veuf ou d'une veuve... En résumé, le charivari porte une charge morale, une critique sociale certes exprimée dans la bonne humeur et la fête, mais bien présente. Ce n'est évidemment pas le sens de la fête organisée le 27 mai autour de la fontaine Saint Georges.... ! 

    Le détail du programme :

    14h : Rassemblement place Saint-Georges.
    15h : Défilé costumé accompagné de la fanfare des Tiger Rags, au départ de la place Saint-Georges puis rue Saint-Georges, rue Saint-Lazare, rue Bourdaloue, rue Fléchier, rue des Martyrs, rue Victor-Massé, rue Henry-Monnier, place Gustave-Toudouze, rue Notre-Dame-de-Lorette.
    17h à 19h : Place Saint-Georges : démonstration de danses avec Carnet de Bals, chansons avec la Goguette des Machins Chouettes, maquillage pour enfants, déclamation de textes.
    Buffet participatif : apportez un plat ou une boisson à partager.
     
    À 17h et à 18h à la Fondation Dosne-Thiers (27 place Saint-Georges) : chansons avec Jean-Pierre Mathieu et François Yung, concert de piano de Nils Kittel.
    Visite guidée de l’hôtel Dosne-Thiers avec Michel Güet.