Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Devinette confinée : les réponses de la semaine

    Aujourd'hui, nous vous donnons les réponses à nos deux petits jeux historiques de la semaine. 

     

    Quelle usine Agaz !

    Première petite devinette confinée, il s'agissait de localiser cette vue d'artiste repérée sur un en-tête de facture des établissements Agaz.

    2776579176.jpg

    devinette,reponses,histoire,18eLes établissements Agaz, qui produisaient les lampes éponymes au 1 rue Polonceau dans le 18e. Sur cette image, on reconnait le début de la rue de la Goutte d'Or et de la rue de la Charbonnière. Tous les bâtiments représentés ici ont disparu depuis longtemps maintenant. Les établissements Agaz ont laissé place à une petite place plantée de platanes et surplombée par le terrain de sport de la Goutte d'Or.

    rue_de_la_CharbonniSre.jpg

    Une lampe Agaz produite rue de Polonceu / Carte postale vers 1910, on aperçoit le bout du bâtiment des établissements Agaz à droite

     

    Le chemin de la croix

    La seconde devinette confinée portait sur le chemin d'une croix de pierre située à proximité de l'église Saint-Pierre. Il s'agit de la Croix Cottin.

    devinette,reponses,histoire,18e

    La famille Cottin est une des plus anciennes familles de propriétaires de Montmartre et de la Chapelle Saint-Denis, deux anciennes communes qui forment aujourd'hui le 18e arrondissement. C'est Philippe Cottin qui l'a fit ériger en 1763. Il était marguillier de la paroisse de la Chapelle Saint-Denys. Il mourut un an après avoir érigé la croix, en 1764.

    devinette,reponses,histoire,18e

    Cette croix en pierre a été initialement érigée dans le deuxième cimetière de la Chapelle Saint-Denis, qui était situé approximativement entre l'église Saint-Denys de La Chapelle et le marché de l'Olive (le premier était situé devant l'église Saint-Denys). À la fermeture de ce dernier, on l'a déplacée dans le cimetière Marcadet (le troisième cimetière de la Chapelle Saint-Denis, le quatrième et dernier existe toujours, il est à présent à Saint-Denis, vers la porte de la Chapelle).

    C'est en 1887 que la croix Cottin fait son dernier voyage pour monter sur la Butte Montmartre, on l'enlève alors d'un cimetière abandonné depuis plusieurs décennies.

    IiPbLNXFWv3dSs_MdDFykF3cgt8.jpg

    La croix Cottin dans le cimetière abandonné de la rue Marcadet en 1886

    devinette,reponses,histoire,18e

    Le cimetière Marcadet sur le cadastre de la Chapelle Saint-Denis en 1846, la croix Cottin était placée au centre.

  • Rue du Delta : encore une végétalisation réussie dans le 9e !

    Les  bordures de granit dessinent les plates-bandes désormais plantées, les cerisiers sont en fleurs, l'asphalte sur les trottoirs est impeccable, les arceaux pour vélos sont bien alignés : la rue du Delta est à présent transformée après travaux (voir notamment notre article du 3 septembre 2020 à ce sujet). Cette transformation tient beaucoup à une végétalisation très réussie, dont on ne doute pas qu'elle perdurera tant les précédentes réalisations de ce type par la Mairie du 9e sont toutes réussies. C'est suffisamment rare à Paris pour le souligner. La recette de cette réussite ? Elle tient en quelques points très simples : une vraie concertation préalable avec les habitants, allant jusqu'au choix des végétaux ; une utilisation de matériaux solides et durables, comme les bordures en granit ; un entretien et un nettoiement régulier ; une plantation dense des plates-bandes ; et surtout... de l'eau !

    En effet, chacun des aménagements végétalisés dans le 9e arrondissement comprend l'intégration d'un système d'arrosage. C'est là la condition indispensable à un développement rapide des jeunes plantes pour assurer une occupation végétale dense et durable dans le temps. Sans cela on ne peut que déplorer des plantations dont le développement tient seulement aux aléas climatiques. Et conséquemment aux hausses des températures récurrentes, cela n'est que rarement une réussite. À l'heure où l'on veut développer la végétalisation dans l'espace public parisien, à raison, il faut le dire : si on ne s'assure pas d'un arrosage effectif pour toutes plantations en amont de tout projet, municipal ou particulier, on ne pourra pas garantir la réussite de la végétalisation de la Capitale. Quand on sait le rôle essentiel des plantes pour faire baisser les températures en ville, la question de l'arrosage ne se résume pas à une question esthétique — faire de jolies plates-bandes — mais bien d'adaptation climatique.

    Nous ne faisons que rarement des compliments à une mairie, mais sur la question de la végétalisation des rues, il faut reconnaitre la réussite en la matière de la Maire du 9e Delphine Bürkli, ainsi que de son adjoint Sébastien Dulermo, un succès que nous saluons. Et nous serions ravis de faire pareils compliments aux autres Maires d'arrondissement, un jour peut-être. Bientôt, espérons-le.

    IMG_20210412_094232.jpg

    Début de la rue du Delta, le stationnement automobile n'est possible que du côté impair

    IMG_20210412_094353.jpg

    Cerisier en fleurs, promesse de jolis printemps à venir

    IMG_20210412_094537.jpg

    La plupart des plantes ne sont pas encore sorties de leur sommeil hivernal, mais on apprécie déjà celles sorties de leur léthargie

    IMG_20210412_094456.jpg

    Le stationnement pour deux-roues vient ponctuer les plantations

    IMG_20210412_094410.jpg

    IMG_20210412_094420.jpg

    Un buse d'arrosage 

    IMG_20210212_145320.jpg

    Travaux de mise en place de l'arrosage intégré

  • Un peu de courrier de .. 1933

    Nous vous proposons aujourd'hui un article proposé par un lecteur de ce blog qui a fouillé ses archives. Nous apportons quelques précisions en fin d'article.

    "Certains documents tombent sous les yeux, par hasard, au cours de fouille dans les archives de famille et, parfois, déclenchent une réaction de déjà vu. Tel ce courrier adressé à mon grand père en juillet 1933. Personne ne se souvient vraiment bien du Palais de la Nouveauté, moi pas plus que les autres. Pourtant ce dôme élégant au-dessus d'une entrée monumentale flanquée de colonnes, outre qu'il rappelle les magasins du Printemps ou des Galeries Lafayette, un must de l'époque, me faisait penser au boulevard Barbès, à l'angle de la rue de Sofia. 

    Palais de la nouveauté (1).jpeg

    "La plus importante maison d'ameublement du monde" ! Comme ils y allaient ! Pas modestes les communicants de l'époque.... À y regarder de plus près, le 7 boulevard Barbès n'est autre que l'actuelle BNPParibas. L'immeuble n'a pas tellement changé, à l'exception de son dôme qui a disparu. Pourquoi avoir étêté ces édifices majestueux ? Le même sort a été réservé aux grands magasins Dufayel, rue de Clignancourt, un peu au-dessous de la rue Christiani. Peut-être trop cher à entretenir... Sur le blog Paris Zig ZAG, on voit bien le dôme imposant et disparu .

    Capture d’écran 2021-01-18 à 10.14.26.jpg

    Quoi qu'il en soit, le service à la clientèle était des plus courtois, la  livraison semblait efficace et relativement rapide eu égard au mode de déplacement et de transmission des courriers. On est bien loin d'Amazon."

     

    Quelques précisions...

    Les Grands magasins Dufayel et le Palais de la Nouveauté sont en fait le même établissement. D'abord accolés, des deux noms ne restera plus que celui du Palais de la Nouveauté.

    Le Palais de la Nouveauté a fermé ses portes en 1939 (et non 1930 comme on le lit souvent, le courrier daté de 1933 reproduit plus haut vient lui aussi contredire cette affirmation).

    Le dôme de la rue de Clignancourt a disparu en 1957.

    Pour retrouver un grand nombre de photos et autres documents sur les magasins Dufayel, on ira avec intérêt voir le blog Commerces Immarescibles.

  • Devinette confinée : Le chemin de la croix

    Nous continuons cette semaine avec une nouvelle devinette confinée. Aujourd'hui nous grimpons en haut de la butte Montmartre pour aller voir une croix de pierre. Située à proximité de l'église Saint-Pierre, cette croix est initialement destinée à être dressée dans un cimetière. Elle est datée de 1763, mais elle n'a pas toujours été placée ici. Elle a même connu plusieurs emplacements. C'est là la question, où était cette croix auparavant ? Quels étaient ses précédents emplacements ?

    9nVqhHWPzidOPFmLCeCSxTMCuXs.jpeg

    Les réponses aux devinettes confinées seront données en fin de semaine.

  • Devinette confinée : Quelle usine Agaz !

    Nous commençons la semaine par une petite devinette confinée, version historique. Aujourd'hui, il s'agit de localiser cette vue d'artiste repérée sur un en-tête de facture des établissements Agaz.

    Le papier est daté du 25 juin 1910. Il précise que l'usine, le magasin d'exposition et les bureaux se situent à cette adresse. Côté dessin, les perspectives et les proportions sont, disons très libres, et la girouette est mal orientée. Les cheminées fument gaillardement, assurant ainsi l'image d'une usine qui tourne à plein régime !

    C'était dans nos quartiers, mais où était-ce ?

    question.jpg

    Les réponses aux devinettes confinées seront données en fin de semaine.