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  • Un nouveau gymnase dans le 10e

     

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    Le sport n'est pas très bien loti dans le quartier et beaucoup attendaient l'ouverture de la salle de sport située dans le périmètre de l'ancien hôpital Saint-Lazare avec impatience. Depuis mardi dernier, c'est fait. Les sportifs disposent d'une nouvelle salle polyvalente de 30 mètres sur 20, très lumineuse, associée à un mur d'escalade, tout en couleurs, original, presque poétique. 

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    Une salle de danse est ouverte également, avec un immense miroir et la traditionnelle barre, qui longe le mur. Les vestiaires sont bien conçus, modernes, esthétiques.

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    Une question taraudait les esprits des participants à l'inauguration : pourquoi Marie Paradis, une inconnue pour beaucoup ! Paradis rappelle forcément le nom d'une rue proche, bien sûr, mais encore ? Rémi Féraud, maire du 10e, présent pour l'événement a donné quelques explications puis, nous avons trouvé la réponse détaillée dans les délibérations du conseil de Paris qui a validé ce choix. Voici l'extrait de la délibération 2013 DJS 314 :

    paris,10e,ferme-saint-lazare,gymnase-maire-paradisMarie Paradis née en 1778 à Chamonix, au hameau du Bourgeat, et décédée en 1839 était une habitante de Chamonix. Elle est connue pour avoir été la première femme à atteindre le sommet du Mont-Blanc. Certains ont évoqué la date du 14 juillet 1808 ou 1809 pour la réalisation de cet exploit mais lors de sa rencontre avec Alexandre Dumas à Chamonix, Marie Paradis lui indiqua que l’ascension avait eu lieu le 14 juillet 1811.

    Il faut surtout retenir l’aventure sportive accomplie par Marie Paradis au tout début du 19e siècle avec sans aucun doute un équipement sommaire pour affronter le plus haut sommet de l’Europe dans des conditions météorologiques qu’on imagine difficiles. Toutefois, on ne peut pas ne pas relever que l’exploit de Marie Paradis s’est déroulé un 14 juillet, quelque 20 ans après la prise de la Bastille et l’émergence des idéaux de liberté et d’égalité.

    Cette épopée sportive démontre chez Marie Paradis une forte volonté d’indépendance et de liberté. Elle est un symbole pour toutes les femmes et elle ouvrait la voie aux autres femmes qui s’aventureront dans des épreuves sportives de montagne. La Ville de Paris souhaite donc lui rendre hommage en attribuant le nom de « Marie Paradis » au gymnase Saint-Lazare dans le 10e arrondissement.

    Nous sommes de l'avis du maire qui a souligné que l'espace où se trouvait l'ancien hôpital Saint-Lazare est un peu difficile d'accès. Il passe inaperçu pour celui qui se promène dans le quartier ou descend le Magenta vers République, par exemple. Or, l'ensemble des équipements municipaux regroupés là mérite votre visite. Le gymnase, niché tout au fond de l'enclos, en attirant les sportifs, les familles des sportifs en herbe, permettra de mieux faire connaître les lieux. Une médiathèque viendra bientôt enrichir l'offre (ouverture prévue mi 2014).

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  • Les élus de quartier - 1 -

    La campagne municipale de 2014 est entrée en scène ces dernières semaines, avec notamment la formule de primaires de l'UMP,  puis le lancement de sa campagne au Bataclan par Anne Hidalgo et les récentes déclarations de candidatures dans les autres partis politiques. 

    Il se trouve que parmi les candidats à la mairie de Paris, certains sont aussi des élus de proximité pour nous. Les deux premiers élus qui ont accepté de répondre à nos questions sont Pierre-Yves Bournazel (UMP) et Ian Brossat (PC), tous deux élus du 18e arrondissement. 

    Nous commencerons par Pierre-Yves Bournazel qui devait affronter hier dès 8 heures du matin les autres candidats UMP dans les urnes électroniques. On a appris que la procédure serait poursuivie jusqu'au 3 juin, 19 heures, pour donner la possibilité aux militants et sympathisants de faire leur choix plus aisément (18 000 inscrits le 30 au soir). Lire l'article du Monde du 31 mai sur le sujet : cliquez ici

    Nous n'avons pas voulu entrer dans la problématique de la compétition interne à l'UMP mais plutôt sonder les idées du jeune élu du 18e par rapport à notre quartier. Voici nos questions et ses réponses. 

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    (Crédit photo Alain Guizard)


    - Vous vous présentez aux primaires de l'UMP pour les municipales de 2014 à Paris. Les inscriptions à Paris se terminent le 3 juin. Comment interprétez-vous le peu d'engouement des Parisiens pour participer ?

    C'est la première fois que les Parisiens sont sollicités pour choisir un candidat en utilisant cette procédure. J'aurais préféré la formule plus simple du papier. Elle n'a pas été retenue. Je le regrette mais c'est ainsi. Pour ma part, je fais une campagne de proximité à l'écoute des habitants et porteur d'un projet concret et chiffré. 18 000 ou 20 000 votants, c'est toujours mieux que la cooptation.

    Vous  êtes aussi élu du 18e arrondissement et à ce titre, nous souhaitions vous interroger sur les mesures que vous préconiseriez si le choix des Parisiens se portait sur votre nom. Dans plusieurs domaines locaux : 

    - Tout récemment (le 22 mai), les buralistes se sont réunis devant la station de métro pour protester contre les ventes à la sauvette de cigarettes de contrebande et de contrefaçon. Comment jugez-vous leur manifestation ? Ne s'inscrit-elle pas dans la défense d'intérêts économiques privés (baisse des ventes constatées de 7% en Ile de France) plutôt que dans l'intérêt collectif de santé publique ? Le tabac nuit gravement à la santé....

    La lutte contre ce trafic est indispensable. J'ai à plusieurs reprises alerté les différents services pour qu'une action vigoureuse et sans relâche soit menée contre ce fléau. Je suis intervenu au conseil d'arrondissement et au conseil de Paris.  Je rappelle en outre que certains revendeurs sont victimes de réseaux qui gagnent des fortunes en les exploitant et en vendant des produits contrefaits ou détournés. Je souhaite par ailleurs favoriser de nouvelles activités dans le quartier pour dissuader ce trafic. La police nationale, quant à elle, a le devoir de remonter les filières et de démanteler les mafias. 

    - Ces ventes de cigarettes qui continuent jettent une ombre sur le dispositif ZSP, mis en place depuis octobre 2012, qui a pour objectif de faire cesser ces pratiques illégales, parmi d'autres. Que pensez-vous de l'action de la police et des partenaires qui collaborent à la ZSP ? Voyez-vous des points à améliorer, d'autres à abandonner ? 

    Je n'ai aucune critique à formuler contre les services et les agents qui font ce qu'ils peuvent avec les moyens à leur disposition. Ils obéissent à des directives et exécutent les ordres reçus. 

    En revanche cette ZSP repousse surtout les problèmes sur les quartiers voisins. C'est la raison pour laquelle on parle de quelques améliorations. Mais la délinquance s'est simplement déplacée. Les problèmes structurels (proxénétisme, drogue, vente illégale…) restent toujours aussi fréquents. En fait la solution est de repenser entièrement la politique de la ville en termes économiques, de commerce de proximité diversifié, de logements favorisant la diversité sociale. Je souhaite créer une police municipale à pied et à vélo 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 à Paris en charge de la répression de la délinquance générale. À la police nationale de remonter les filières d'exploitation.

    - Barbès, c'est aussi l'ouverture récente du cinéma Le Louxor. Puis, bientôt, la création d'une brasserie en lieu et place des magasins Vano. Comment accueillez-vous ces modifications du carrefour ? Vont-elles changer l'environnement à vos yeux ?

    La rénovation du Louxor est une vraie réussite. J'ai milité pour ce projet et je suis heureux qu'il ait abouti. Je ne suis pas un homme sectaire. Ce que Monsieur Delanoë a fait de bien, je le garderai.

    L'ouverture d'un établissement de qualité (type brasserie) va améliorer encore l'image du quartier et ses habitants disposeront d'agréables lieux de convivialité pour un mieux vivre ensemble. Je soutiens aussi cette démarche utile pour le quartier.

    - Puisque nous en sommes au commerce : le sort de Virgin préoccupe les élus et les habitants du quartier. Au-delà du chômage qui guette nombre de salariés de Virgin, quel type de commerce pourra s'installer sur le Boulevard Barbès. Soutiendrez-vous l'arrivée d'une enseigne culturelle si elle se présente contre un énième marchand de textiles (prêt-à-porter ou non) ? 

    Vous avez raison de souligner que le sort de Virgin est préoccupant. La perte d'emploi est dramatique et nous avons besoin de commerces culturels. J'espère qu'une solution sera trouvée.

    Toute ouverture d'un établissement nouveau qui créera de l'emploi me convient. Mais à choisir je préfère un établissement à vocation culturelle qui puisse valoriser encore le quartier. Maire de Paris, je renforcerai la protection de ce quartier dans le Plan Local d'Urbanisme pour favoriser les commerces de bouche diversifiés et les commerces "culturels".

    Barbès doit être un quartier attractif, dans lequel les habitants sont fiers et heureux de vivre. Un quartier accueillant pour chacun.

  • Elargir ou pas les zones touristiques pour le commerce ?

    Fin avril, Anne Hidalgo relançait la question du travail dominical dans certaines zones de la capitale. Un sujet qui s'est déjà invité à droite dans la pré campagne municipale. S'agirait-il de zones existantes à élargir comme à Montmartre dans le secteur des Abbesses, où les commerçants le demandent, ou bien de la création de nouvelles zones ?

    Actuellement, 7 secteurs sont déclarés « zones touristiques », certains en partie seulement : rue de Rivoli, place des Vosges et rue des Francs Bourgeois, rue d'Arcole, Champs Elysées, viaduc des arts rue Daumesnil, boulevard Saint-Germain, Butte Montmartre.

    « Je suis prête à revoir la carte des zones touristiques à Paris, à condition que l’on travaille sur le dialogue social et la création d’emplois. Si l’on va dans cette voie-là, je veux un pacte » avec les milieux professionnels, a affirmé Anne Hidalgo. Et « des riverains associés aux décisions » a ajouté B. Delanoe. Mais au delà des seuls habitants, la question n'est-elle pas de société ?

    D'un côté, nous avons des commerçants qui souhaitent travailler davantage (« travailler plus pour gagner plus » aurait-on dit en d'autres temps !) et augmenter leur chiffre d'affaires, puis des étudiants qui souhaitent trouver des petits boulots. De l'autre, des salariés (on sait que les femmes sont nombreuses dans ce secteur) dont on sait bien qu'ils n'auront pas forcément le choix. Accepter ou non les journées que propose le patron ne se fait pas en toute liberté, on le sait bien.

    Souhaite-t-on vraiment que les dimanches soient consacrés aux achats ou même au lèche-vitrine sans acte d'achat ? A-t-on envie d'une société où faire les boutiques devienne un loisir dominical pour la majorité des salariés ? C'est déjà le cas en proche et lointaine banlieue avec certains magasins de bricolage ou d'ameublement. Là, pas besoin de zones touristiques. Les classes plus aisées, en revanche, savent s'en dispenser, n'en voyant l'intérêt que dans des cas exceptionnels. Mais les plus modestes, éloignées des centres culturels où l'on peine à les attirer, sont logés au plus près des grands centres commerciaux et autres usine-centers nichés dans les banlieues, « agrémentés » de quelques restaurants fast food clignotant dans le soir. Autoriser davantage la vente le dimanche — même si l'on comprend bien ici, à Paris, qu'il ne s'agit pas des supermarchés, mais plutôt des grands magasins de la rive droite  — c'est un signe fort qui illustre le type la société que l'on construit ensemble.

    Reste l'argument auquel aucun élu, encore moins un candidat, ne peut faire la sourde oreille : c'est créateur d'emploi. Ah, alors.... Et pourquoi donc ? Ici, à Paris règne une certaine injustice entre les enseignes illuminant les Champs Elysées, par exemple, et les Grands Magasins du boulevard Haussmann. Leur clientèle est en très grande partie étrangère. Venue en groupe, coachée par un "tour operator", elle ne reste parfois qu'une seule journée à Paris et se rue vers les quartiers animés, où les commerçants les accueillent sourire aux lèvres, eux et leurs cartes de crédit. Un manque à gagner pour le Printemps et les Galeries Lafayette, pour être clair, eux qui ne peuvent ouvrir que cinq dimanche par an. Donc, grosse pression sur les candidates... même si certains au Conseil de Paris se montrent réticents, par exemple, Christian Sauter. Nous avons cherché à savoir si Anne Hidalgo lors de son récent meeting au Bataclan a renouvellé sa proposition de prolonger les plages horaires, ou bien si, prudemment, elle l'a mise en sourdine. En vain, il n y a pas eu d'écho.

    Et dans notre quartier ? Imaginons une minute que le secteur Barbès devienne zone touristique. C'est pour l'instant pure fiction. Les boutiques de vêtements de cérémonie attirent déjà une foule importante le samedi car elles sont concentrées sur un petit périmètre, mais grignotent néanmoins du terrain au détriment du commerce de proximité. Les acheteurs viennent pour leur très grande majorité en voiture de banlieue et, même de province. On l'observe aux immatriculations. Des problèmes de circulation et de stationnement en perspective...

    Après la réouverture d'un lieu culturel comme le Louxor, on imagine mal les boutiques Tati, et les nombreuses autres, ouvertes le dimanche (on échappera désormais à Vano !). A côté, n'oublions pas qu'on ferme Virgin.  Allons plutôt au cinéma. 

     

    ­_/_/_/ Pour mémoire, l'article de Libération du 17 décembre 2012 sur le travail le dimanche : Ce que dit la loi 

     

  • La salle de conso au 39 bd de La Chapelle

    De bonnes nouvelles arrivent ensemble, enfin....

    D'après un article paru dans Le Figaro du 29, la salle de consommation à moindre risque s'installerait au 39 bd de La Chapelle, au-delà des voies de la gare du Nord, à une centaine de mètres du Théâtre des Bouffes du Nord, mais en contre-bas du pont. Nous attendons la confirmation du maire du 10e pour vous donner plus de détails. 

    Et d'après un article AFPl'Express du 28, 58% des Français seraient favorables à l'ouverture de salles de consommation surveillée. 

    A la question "certains proposent de mettre des locaux et du matériel propre à disposition des consommateurs d'héroïne pour qu'ils puissent s'injecter hors de l'espace public, pour prévenir les risques d'overdose et limiter la propagation du sida. Êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d'accord avec cette proposition?", 58% des personnes interrogées se sont dit "tout à fait ou plutôt d'accord". (Enquête OFDT)

    A regarder : le focus de France 24 au bas de l'article datant d'avril 2013. 

    Quand on vous disait que l'information finit par payer... 

  • Conseil de quartier : un regard transversal

    Comme nous le faisons toujours, nous avions annoncé la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or Château rouge, en soulignant que la toute nouvelle équipe d'animation — selon la terminologie proposée et acceptée — en profiterait pour se présenter aux habitants.

    A en juger par le nombre de participants mardi soir, à 19 heures, dans le préau de l'école Pierre Budin, nous n'avons pas su séduire, ou bien notre blog perd de "l'audimat" dans le 18e, ou encore le thème annoncé n'était pas assez attractif ! La salle n'était pas pleine. On y a croisé toutefois des visages connus. Ariel Lellouche, l'infatiguable animateur des réunions du conseil Goutte d'Or, a heureusement été tiré au sort parmi les candidats habitants, avec 7 autres, dont plus de la moitié étaient absents ou excusés. Les associations étaient représentées : elles ne sont plus que 5 à faire partie de l'équipe d'animation dans la nouvelle configuration. Amadou Sylla  (SOS Casamance), Michel  Tall (Bol d'Or), Sylvie  Rubé (Les Enfants de La Goutte d’Or) et  Philippe  Ferin (Espoir Goutte d’Or) se sont présentés et ont décrit rapidement leur engagement dans le quartier. Toutefois une ombre planait sur ces visages, car tous connaissaient le représentant de l'association La Table ouverte, Jean-Paul Edwigss, dont ils avaient appris le décès quelques jours plus tôt. Rachid Arar s'est chargé de prendre la relève avec tristesse. Une minute de silence a été observée à la mémoire du disparu et à celle de Noël Monnier, l'un des créateurs du 18e du mois qu'on ne présente pas dans la Goutte d'Or, décédé récemment.

    Dominique Lamy, ex-président du conseil de quartier et désormais promu "élu référent" avait hésité à venir. Fallait-il incarner dès la première séance la figure tutélaire de l'élu local, assis à la table, face au public, ou plutôt laisser libre le siège en question et insister sur l'autonomie totale dont les habitants pourraient jouir dorénavant ? Ariel Lellouche s'est fait l'interprète de ce questionnement de l'élu et a penché vers la seconde hypothèse tout en informant avec bienveillance que ce mardi, le Bataclan allait retentir des acclamations socialistes pour le lancement de la campagne d'Anne Hidalgo... On peut comprendre.

    Sans thème clairement indiqué, la salle avait du mal à sortir d'une certaine fraîcheur. Les efforts valeureux d'Ariel ont permis de proposer une méthode de travail, en petits groupes,  et de constituer des commissions avec, à la tête de chacune d'elles, un des membres de l'équipe d'animation. Elles sont au nombre de 7 : 

    - Commerce : animateur Moussa Niambele 

    - Propreté    : animatrice Geneviève Richy

    - Espace public et environnement  : Philippe Férin

    - Culture      :  Philippe Férin

    - Sécurité    : Michel Tall

    - Vivre ensemble, Mixité sociale, Parentalité : Sylvie Rubé

    - Education : Ariel Lellouche

    Quelques commentaires ont fusé de la salle, pour dire que nous n'étions pas nombreux et qu'il serait bon de ne pas trop se disperser... que certains sujets étaient transversaux et que la propreté, par exemple, se retrouvait autant dans l'espace public que dans le commerce... que l'éducation et la parentalité avaient beaucoup à voir ensemble....  C'est un bon début, puisque les personnes s'interrogent. Reste à savoir comment elles vont recruter suffisamment de bonnes volontés, c'est à dire de personnes disposant de loisirs assez généreusement pour s'investir dans des cercles de réflexion, de préparation d'événements, ou d'actions de revendication ou de communication ? On en revient souvent à ces pierres d'achoppement : à la constatation que les conditions de travail des personnes actives ne laissent pas beaucoup de temps libre, et que celui-ci peut être dédié à des moments de convivialité en famille plutôt qu'à des séances de brainstorming collectif avec les voisins plus ou moins proches. 

    A Action Barbès, nous avons une expérience singulière, puisque, par principe, notre association s'est inscrite dès le début des conseils de quartier dans les trois arrondissements qui entourent le carrefour Barbès. Nous avons donc participé à trois Conseils de quartiers distincts :

    - Trudaine Rochechouart dans le 9e, avec des membres de notre association tirés au sort dans le premier collectif (c'était alors son nom), puis dans le suivant au cours duquel nous avions réalisé le guide culturel de notre conseil de quartier (encore en ligne sur le site de la mairie du 9e). 

    - Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul dans le 10e, où plusieurs de nos adhérents font partie, toujours et encore, de l'équipe d'animation depuis sa création.

    - Goutte d'Or Château rouge, auquel nous avons participé plusieurs fois en tant qu'association élue dans ce collège. 

    Seul des trois, le 18e avait opté pour une représentation des citoyens par collèges : habitants, associatifs, personnalités locales, groupes extra communautaires. A l'inverse, les 9e et 10e se cantonnaient à réunir, soit par tirage au sort, soit par élection à mainlevée, des personnes motivées qui se portent candidates à cette mission. Quant aux présidences, 9e et 18e ont longtemps mis à la tête des conseils de quartier un élu, quitte à ne pas lui donner tout à fait le même titre. Toutefois la parole de l'élu, sa place parmi les autres conseillers de quartier montraient assez clairement que la bride était lâche mais qu'elle était là, ne serait-ce que dans le choix des thèmes abordés, des personnes invitées... Parfois, l'assistance s'est réjouie de la présence de l'élu quand il s'est agi d'obtenir des réponses. Mais, dans le 10e, on n'a jamais voulu donner cette place prépondérante à l'élu. Au tout début des années 2000, la bataille a été rude pour faire passer la pilule. Comment la puissance publique dans sa légitimité souveraine pourrait-elle s'effacer à ce point devant une parole individuelle de citoyen lambda ? Elle l'a fait et continue à respecter cette configuration. Les équipes d'animation du 10e n'ont pas pris le pouvoir ! Elles ont survécu, en donnant une place et la parole aux élus quand des sujets nécessitent des réponses qu'eux seuls détiennent ou sont en mesure d'aller chercher. 

    Toutefois, la relève n'est pas facile, on tourne beaucoup avec les anciens, on peine à trouver du sang neuf. Parfois les envies sont grandes, on s'inscrit, et on n'a pas le temps... Oui, nous savons cela aussi. 

  • Université populaire du 18e ce soir

    Sortir de la crise !

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    Avec

    GUILLAUME DUVAL

     rédacteur en chef d'Alternatives Économiques

    et

    SERGE MARTI

    journaliste, ancien rédacteur économique du Monde

  • L'université au bout de la ligne

    de bus ou de métro ! Porte de Clignancourt.... il y a un établissement qui fait partie de l'université Paris-Sorbonne et qui joue les discrets. C'est le site universitaire Clignancourt, qui organise demain un événement : 

    "Quartiers libres à l'université"

     

    arton18826-5d3cc.jpgLe 29 mai 2013 de 14h00 à 20h00 sur le site universitaire de Clignancourt, l’Afev et l’Université Paris-Sorbonne s’associent pour organiser l’événement « Quartiers Libres à l’Université ».

    Cette journée est ouverte à tous : enfants, jeunes, étudiants, habitants … 

     Elle réunira de nombreux acteurs : enseignants, personnels administratifs, étudiants, associations. 

    Au programme :

    • Visites de quartier
    • Troc de livres et DVD
    • Activités culturelles et représentations : spectacles chorégraphiques et musicaux, marionnettiste, théâtre, concours d’éloquence, initiation à la danse comorienne, lecture à haute voix, ateliers d’écriture …
    • Activités sportives : escalade, handball, basket-ball, badminton
    • Jeux citoyens et dégustations équitables 
    • Sensibilisation à l’urbanisme et quizz géographiques
    • Mini-conférences universitaires pour tous
    • Buffet de clôture offert par le CROUS
    • Et bien d’autres surprises ...

    Ce serait dommage de rater cela !!

    Informations pratiques :

    29 mai de 14h00 à 20h00, A l’Université Paris Sorbonne Clignancourt, 2 rue Francis de Croisset 75018 Paris.

    Infos et inscription gratuite sur     https://www.facebook.com/afevparis et pole.paris@afev.org

    ou au tel : 01 44 93 05 52 

  • Conseil de quartier Goutte d'or-Château Rouge ce soir

    document?id=17751&id_attribute=111Premier conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge depuis le changement d'équipe des conseillers (tirage au sort du 19 février dernier). Rappelons que désormais, l'élu devient un référent comme dans le 10e et n'est plus président du conseil de quartier. Une évolution que nous avions déjà eu l'occasion de saluer mais qui ne changera peut-être pas fondamentalement la façon de faire. Tout réside dans la motivation de l'équipe d'animation, ses capacités à se mobiliser, à réunir l'énergie nécessaire à mettre sur pied des thèmes attractifs qui déplacent les habitants, les convient à débattre dans les séances publiques. Une vraie tâche.

    La composition de cette nouvelle équipe est la suivante : 8 personnes sont tirées au sort parmi les conseillers de quartier volontaires pour deux ans, renouvelable une fois, 5 représentants d'association, tirés au sort, selon le même principe, 1 membre de l'assemblée des citoyens exta-communautaires désigné par ses pairs, et 1 élu du 18e désigné par la maire.

    Les voici : Equipe d’animation du conseil de quartier Goutte d’Or Château Rouge

    • RICHY  Geneviève
    • DODART  Gertrude
    • MACALOU  Aiché
    • BOUALALA  Fatima
    • CAPLAN  Laurent
    • LELLOUCHE  Ariel
    • GREMLER  Guido
    • NIAMBELE  Moussa
    • SYLLA  Amadou   (Association SOS CASAMANCE)
    • EDWIGSS  Jean-Paul Valentin   (Association La Table Ouverte)
    • TALL Michel   (Association BOL D’OR)
    • RUBE  Sylvie   (Association Les Enfants de La Goutte d’Or)
    • FERIN  Philippe   (Espoir Goutte d’Or)

    Dominique Lamy demeure élu référent de ce conseil. Il est par ailleurs adjoint au maire chargé des transports et des déplacements. 

    Après la présentation de cette nouvelle équipe et du nouveau fonctionnement du CQ, reste à définir les objectifs. Des commissions thématiques devraient être annoncées et un point budget est prévu.

    Vous serez invités au pot de l'amitié à la fin de la réunion.

    Ecole Budin
    5 rue Pierre Budin à 19 heures
    Mobilisez vous à tout moment en contactant le service Démocratie locale : 01 53 41 17 88

  • Conseil de quartier Trudaine-Rochechouart ce soir

    paris,trudaine-rochechouart,pmr,handicap,véronique-dubarryLe collectif du conseil de quartier Trudaine Rochechouart vous invite à participer à sa réunion publique ce soir lundi 27 mai 2013 à 19h30, à l’école maternelle, 68-70 rue de Rochechouart

     

    A l’ordre du jour :

    Le handicap au cœur de la ville : comment adapter la ville
    aux personnes en situation de handicap ?

    Avec la participation de Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris, chargée des personnes en situation de handicap et de Catherine Dreyfus-Signoles, adjointe au maire du 9e déléguée aux sports, aux personnes en situation de handicap, au paris,trudaine-rochechouart,pmr,handicap,véronique-dubarrytourisme et aux loisirs.

    Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Souleymane Koné, assistant des Conseils de Quartier, au 01 71 37 75 38 ou à souleymane.kone@paris.fr.


    Voir ci-dessous un extrait du blog de l'AFP (association des Paralysés de France) reprenant les propos de Véronique Dubarry sur les efforts budgétaires de la Ville  en faveur du handicap (septembre 2012).

    La Mairie de Paris va poursuivre son effort financier en faveur des personnes handicapées

     

    La Mairie de Paris, dont le budget à destination des personnes en situation de handicap est passé de 108 millions d'euros en 2001 à 276 millions en 2012, va maintenir un effort « au moins équivalent » au cours des prochaines années, a annoncé hier Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris en charge des personnes en situation de handicap.
    « Ce budget sera au moins équivalent au cours des prochaines années. Il est forcément en augmentation, même si nousne pouvons prévoir exactement son montant », a-t-elle déclaré à l'AFP, après l'adoption au Conseil de Paris du "schéma départemental pour l'autonomie et la citoyenneté des Parisiens en situation de handicap".

    Ce schéma planifie, en continuité avec le schéma précédent adopté en 2006, les actions à mener en terme d'accès et d'accompagnement des personnes en situation de handicap : création de places en structures médico-sociales, en établissements, ouverture d'une crèche municipale et de nouveaux centres de loisirs mixtes, accueillant enfants handicapés et valides et ouverture d'un lieu d'accueil pour les aidants. L'accompagnement de jour des personnes en situation de handicap a vu, quant à lui, sa capacité « multipliée par trois depuis 2005 et dépassera les 1 400 places d'ici 2016. Pour ceux qui  vivent en établissement, ce sont plus de 800 places supplémentaires qui s'ajouteront au cours des cinq prochaines années », a déclaré Bertrand Delanoë, le maire de Paris.
    En complément, le Conseil de Paris a adopté un "plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics" (Pave) et un "schéma directeur de l'accessibilité des salles de cinéma parisiennes".