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  • Le Louxor au conseil de quartier Trudaine

    Trudaine, une avenue de cinéphiles ?

    Nous sommes allés voir mercredi soir la mission cinéma (MCVP) venue expliquer tout le contexte de l'ouverture prochaine du cinéma Le Louxor, silhouette emblématique du carrefour Barbès depuis les années 1920. Le thème abordé en réunion publique n'avait pas jailli spontanément. Les membres du collectif d'animation auraient préféré traiter du commerce et des difficultés de certains types de commerces dans les rues parisiennes depuis quelques années. Si les magasins de vêtements, les restaurants et les supermarchés prospèrent assez allègrement, il n'en est pas de même des commerces traditionnels, boucheries, crèmeries ou charcutiers traiteurs. Mais l'heure était au Louxor. Dans les réunions du comité de pilotage Barbès, le maire du 9e s'est toujours engagé à soutenir le projet, il était donc temps d'en parler juste avant la dernière ligne droite, plus simplement dans la dernière année avant son ouverture, qui est annoncée pour avril 2013.

    Michel Gomez, délégué général de la MCVP, Fanny Cohen, chargée du dossier Louxor, et l'architecte responsable de la rénovation, Philippe Pumain, ont du écouter patiemment la présentation des travaux prévus rue de la Tour d'Auvergne, les questions de la salle et enfin le réponses de Pauline Véron, élue chargée des déplacements et de l'espace public dans le 9e.

    Nous qui connaissons bien le dossier, le chantier, les choix architecturaux et le calendrier, nous n'avons pas appris énormément. En revanche, nous saluons les efforts de la Mission cinéma qui ne ménage pas sa peine, et sans le support de l'image (n'aurait-on pu les prévenir que la vidéo était disponible dans la salle ?) a suscité la curiosité et l'intérêt des habitants d'un quartier à la fois limitrophe de Barbès et bien éloigné en ce qui concerne son environnement. Vous trouvez cette dernière phrase exagérée ? Comparez donc le marché d'Anvers et celui de La Chapelle, et vous aurez une démonstration flagrante de la différence d'environnement évoquée.

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  • Le square Jessaint et les rats - suite -

    Nos visites répétées au square Jessaint - le square en contrebas près de la Place de La Chapelle - ne contribuent pas à sa réouverture, mais on y rencontre aux abords des personnalités, à la fois compétentes et soucieuses de l'information du citoyen de base que nous sommes. 

    La situation de ce square fermé depuis plusieurs mois avait fait l'objet d'un article ici même dans notre rubrique environnement le 14 février dernier, nous y regrettions la fermeture du square ou plutôt sa non réouverture le 15 janvier, comme annoncée. Or, sur place, nous avons rencontré Mme Jagline, qui appartient à la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE). Plus précisément au service d'exploitation des jardins. Elle nous a confié le gros soucis que rencontre le square : impossible de se débarrasser des rats qui le peuplent !

    Elle nous a écrit en ces termes il y a quelques jours :

    Actuellement, le jardin reste fermé car il y a toujours des rats.
    Je fais faire des paniers grillagés pour mettre dans les regards d'évacuation des eaux de pluie.
    Le service d'assainissement de Paris a découvert un trou dans les égouts où les rats doivent passer et entrer dans le square. Ils doivent le boucher.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=69941&role=1Le SMASH attend que ces deux travaux soient fait pour décider ou non d'une nouvelle dératisation dans le square.

    Pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus; dés que j'ai du nouveau, je vous en fais part.

    Nous la remercions de ces informations.

    Affaire à suivre donc.

  • Les retombées de notre opération cartes postales à Barbès

    En juin 2011, un incendie ravageait les magasins Vano à Barbès. Plusieurs mois plus tard, l'enquête concluait à un incendie accidentel. La Préfecture de police sécurisait le site. Depuis lors, les colleurs d'affiches décorent régulièrement les palissades. On en était là, quand la moutarde nous est montée au nez.

    paris,louxor,barbès,cafés,brasserie,dominique-lamy,afaf-gabelotaud,didier-vallet,daniel-vaillantOn n'allait pas regarder ce triste tableau pendant aussi longtemps qu'on avait supporté l'affichage sauvage sur les mosaïques du Louxor... L'abandon une nouvelle fois ?

    Notre association s'est réunie, a réfléchi, a décidé une opération "cartes postales". Nous avions assez bien réussi la première en faveur de la propreté, même si, avec le temps, nous nous sommes rendu compte que rien n'est jamais acquis, et que sur le trottoir il faut souvent repasser le balai !

    Le but était double, au moins :

    - sensibiliser la mairie du 18e à la lassitude qui gagne les riverains et les usagers devant ce triste tableau

    - sensibiliser également à la difficulté que rencontrera le Louxor, un projet phare pour le Maire de Paris, et par extension pour ses amis du 18e, dans un univers aussi dégradé, dans un cadre sans le moindre lieu un peu sympa susceptible d'accueillir un cinéphile égaré à la sortie du cinéma.

    - puis alerter les bailleurs sociaux sur la parcelle Vano, certes pas tout à fait libre, mais partiellement en ruine, peut-être même démolissable à terme. Qui sait ?

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  • Une annonce publicitaire, une fois n 'est pas coutume

    paris,18e,Tati,publicitéC'est la première fois que nous recevons une annonce publicitaire sur notre adresse associative de la part de Tati. Ont-ils intensifié leur action commerciale via le net, ou bien ont-ils découvert notre existence ? C'est la question. En attendant, nous vous faisons cadeau de ce I love TATI relooké...

     

    Si vous avez envie d'en profiter, c'est du 28 mars au 7 avril 2012.

    Sachant que le Louxor ouvrira ses portes au printemps 2013, que TATI partage tout aussi emblématiquement ce lieu parisien avec le Louxor depuis des décennies, la MCVP ne pourrait-elle tenter un partenariat pour communiquer sur l'ouverture de son cinéma ? Des sacs représentant le bâtiment peut-être ?

  • Le Lavoir moderne toujours dans le rouge

    La Mairie du 18e nous informe régulièrement de la situation du Lavoir Moderne, petit théâtre de la rue Léon, qui maintient la culture des quartiers populaires contre vents et marées. Nous vous avions déjà parlé d'une pétition qui surfait sur le net et permettait à chacun de faire part de son attachement au lieu.
    Les subventions annuelles de la VILLE DE PARIS, quelque 49 000 Euros, ne suffisent pas à le maintenir à flot. Pas même ajoutées à celles de la Région et de la Culture. Le rapport de l'inspection générale de la ville (IGVP) attribue les problèmes du Lavoir Moderne à des difficultés structurelles. La clarté et la rigueur ne sont pas les premières qualités de la gestion des responsables du lieu. De plus, les charges d'exploitation sont en forte hausse depuis la reprise de l'Olympic Café, en 2006.

    De fait, la vocation culturelle du lieu est menacée. En 2003, l'association qui gère le théâtre a déjà subi un redressement judiciaire. Une procédure est en cours devant le Tribunal de Commerce de Paris, ayant pour objet d'examiner différentes offres de reprises, qui ne sont pas toutes à vocation culturelle.  L'affaire venait en audience le 7 mars dernier. Daniel Vaillant, maire du 18e, et Christophe Girard, adjoint chargé de la culture ont cosigné un courrier adressé au Président du tribunal de commerce lui faisant part de l'attachement du Conseil de Paris au LMP.

    Le maire de Paris a donc décidé le 19 mars d'écrire au Ministre de la Culture, afin de l'alerter des dangers que court ce lieu historiquement représentatif de la culture populaire du quartier de la Goutte d'Or, et présent dans le PLU au titre de son intérêt patrimonial. Pourquoi attirer l'attention de Frédéric Mitterrand? Parce que son autorisation sera nécessaire à toute modification d'affectation de la salle, en vertu de l'ordonnance du 13 octobre 1945, modifiée par la loi du 18 mars 1999...

    La Ville aurait-elle pu préempter ? Aurait-elle du ?

    En attendant, le Lavoir a signé un bail commercial en janvier 2011, qui le met un peu à l'abri d'une expulsion. Encore faut-il pouvoir régler toutes les charges qui s'accumulent. Notamment les loyers et les cotisations sociales.

    Nous avons trouvé dans la presse et sur le net deux articles :
    - Libération du 22 mars 2012
    - Libre Accès du 23 mars 2012, en réponse à la journaliste de Libé, Eva Fichefeux.

  • Conseil de quartier Trudaine Rochechouart ce soir à 19h30

    Le conseil de quartier Trudaine-Rochechouart se réunira ce soir à 19h30 à l'école maternelle 68-70 rue de Rochechouart sur deux thèmes d'actualité :

    - le projet d'élargissement des trottoirs de la rue de la Tour d'Auvergne

    - la réhabilitation du Louxor, situé à l'angle des boulevards de La Chapelle et de Magenta, dans le 10e.

    C'est la première fois que le conseil de quartier met un coup de projecteur sur cet ancien cinéma, resté à l'abandon pendant deux décennies.

    Le rachat par la ville a eu lieu en 2003, grâce aux bons offices de Christophe Caresche qui a su convaincre la famille Ouaki (ancien propriétaire de Tati) que l'édifice serait mieux entre les mains de la municipalité.  Rapidement, le projet a été confié à la Mission cinéma de la Ville de Paris. Il s'en est suivi une polémique sur la sauvegarde du patrimoine architectural. Maintenant tout le paris,conseil-de-quartier,cinéma,louxor,barbès,michel-gomezmonde, l'habitant du quartier mais tout parisien cinéphile peut et doit se réjouir de l'ouverture prochaine d'un cinéma de trois salles modernes, équipées du numérique le plus à jour... mais laissons les responsables de la Mission cinéma nous expliquer eux-mêmes la nature de cette réalisation. Projet local et parisien d'envergure donc. Pour l'instant, la procédure de sélection des candidats à l'exploitation des salles est en cours. Quant à l'ouverture, elle est prévue pour le printemps prochain.
     
    Retour sur image : ci-dessous les débuts de l'installation du chantier en août 2010.

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  • Barbès au conseil de Paris le 20 mars

    Mardi dernier, le débat en Conseil de Paris a porté peu avant 16 heures sur le marché sauvage qui s'est installé boulevard de La Chapelle les mercredis et samedis.
    Un premier voeu était porté par Roxane Decorte, élue de l'opposition UMP du 18e, repris et étendu par la majorité municipale, dans une présentation faite par Myriam El Khomri, également élue du 18e et adjointe au maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité.

    images?q=tbn:ANd9GcQGCPa5ol7Ajs-54tk4k_ZsvreyAmwGh8wN6Blpte4sdTNccUebVoici le voeu V43 retranscrit :

    La vente à la sauvette aux abords directs du marché Barbès, sous le marché aérien, dans le 18e arrondissement est en constante progression depuis plusieurs années et se prolonge depuis plusieurs mois jusqu'au Métro La Chapelle. Cette occupation illégale de l'espace public liée à l'explosion de la grande pauvreté génère de nombreuses nuisances pour les riverains et usagers.

    Considérant les plaintes récurrentes reçues par la mairie du 18e et relayées aussi bien par les riverains que par les associations (Action Barbès, Paris Goutte d'Or) et qui font état de la présence permanente de plusieurs centaines de vendeurs à la sauvette les mercredis et samedis, aux horaires du marché, au point de rendre inaccessible la station Barbès.

    Considérant qu'au-delà du travail mené au sein du Comité de pilotage Carrefour Barbès en place depuis 2007, piloté par le Secrétariat Général de la Ville de Paris et réunissant tous les acteurs impliqués dont les mairies 9e,10e et 18e, la problématique spécifique des marchés de la misère relève de la compétence de l'Etat pour les questions d'ordre public et que la municipalité parisienne ne saurait trouver seule des réponses aux questions d'ordre social,

    Considérant l'apport décisif des policiers locaux présents les jours de marché sur le terre plein du boulevard de La Chapelle,

    Considérant enfin que le 21 mars prochain, la mairie du 18e organisera une réunion portant spécifiquement sur ce dit marché, en présence du commissaire du 18e arrondissement, le gestionnaire du marché  et les services de la Ville afin d'identifier des pistes d'actions concrètes pérennes et rapides

    L'exécutif parisien demande :

    Au Préfet de Police de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour mettre fin à cette activité illégale et que les renforts soient maintenus de façon quotidienne et durable avec une attention particulière les jours de marché ainsi qu'aux heures de grande affluence.

    Au Secrétariat général de la Ville de Paris qui pilote le groupe de travail sur le carrefour Barbès de réunir prochainement l'ensemble des acteurs publics concernés par ces différentes problématiques.

    Le site de la ville permet de réécouter les débats du conseil de Paris et notamment l'échange à propos de ce voeu, ainsi que la réponse de la Préfecture.

    En quelques phrases, voici ce que dit le représentant du Préfet : La lutte contre les ventes à la sauvette serait une priorité dans le 18e arrondissement. (Ne vous étouffez pas ! - mais 60% du temps des policiers du 18e est pris par la vente à la sauvette...) On est d'ailleurs là dans un périmètre de sécurité renforcée (PSR), dispositif qui permet d'obtenir des moyens supplémentaires et dont bénéficie également Chateau rouge. La vente à la sauvette depuis Lopsi II est considérée comme un délit. La Préfecture se félicite des  bons résultats du 18e : une opération d'envergure est menée tous les quinze jours avec les Douanes en appui, et des opérations judiciaires sont en cours pour s'attaquer aux réseaux. La situation n'est pas simple. On procède également à des saisies et à des destructions de marchandises. Plus de 5000 personnes ont été évincées en un an, 2426 personnes contrôlées, et 220 procès verbaux à procédure simplifiée ont été rédigés depuis le début de l'année. Fermeté et humanisme donc dans un cadre toutefois hostile. En effet, la préfecture souligne que ses personnels travaillent dans un climat hostile, de la part des vendeurs sur place, ce qui est compréhensible, mais aussi de la part d'une association qui s'est spécialisée dans la prise à partie des fonctionnaires de police.

    Claudine Bouygues a repris la parole après la préfecture pour demander que les efforts soient amplifiés.

    Vue par les habitants, les riverains, par les usagers du métro et des bus, par les clients des commerces environnants (et par les commerçants eux-mêmes !), et bientôt par les amateurs de cinéma quand le Louxor aura ouvert ses portes, la situation n'est pas toujours celle que décrit la préfecture. La situation est très complexe. On ne cesse de le dire. Elle se situe dans un climat de crise et de précarité qui touche les plus modestes, les plus fragiles. Tout cela, on le sait bien. Mais la liste des PV et des interventions de police, aussi nombreux soient-ils, qui se traduit par de "beaux résultats" dans la bouche du représentant du Préfet, sur le terrain ne ramène pas le calme. Ni ne libère l'espace public. Ce sont sans doute d'autres méthodes qu'il faudrait mettre en place, bien en amont. Notre société génère beaucoup de misère, la misère génére des trafics, et tout cela se concentre en quelques lieux, que l'on délimite pour éviter la contagion.

  • Paris respire.... mal, même très mal ces jours-ci

    Paris respirerait mieux si l'on voulait bien réduire le nombre de véhicules automobiles entrant dans Paris, par tous les moyens qui s'offrent aux autorités municipales et qui sont mises en oeuvre dans d'autres villes de la taille de Paris. C'est ce qu'a demandé un habitant qui s'est déclaré insuffisant respiratoire, une santé fragile donc, qui souffre de la pollution de l'air comme des milliers de Parisiens et particulièrement des particules fines que rejettent les moteurs Diesel.

    Nous avons déjà donné notre opinion sur le projet Paris Respire que souhaite promouvoir la mairie du 9e. Pour être loyal, nous allons donner les arguments qu'ont développés le maire et Pauline Véron, qui se charge de mener à bien cette opération. C'était mercredi dernier à la mairie du 9e.

    document?id=14646&id_attribute=120Concernant la pollution, Pauline Véron n'a pas nié le problème. L'air a Paris ces temps-ci n'est pas de bonne qualité. C'est la même chose chaque fois que nous avons plusieurs jours consécutifs de grand soleil. Elle dénonce toutefois les politiques de promotion du Diesel en France, qui compte la plus forte proportion de ce type de motorisation particulièrement polluante. Par ailleurs, elle soutient le choix du maire de Paris de ne pas instaurer de péages aux entrées de la capitale, pour ne pas pénaliser les habitants de banlieue. Toutes les communes de banlieue ne disposent pas de transports en commun, ni de liaison rapide vers Paris, car les budgets ont été notoirement insuffisants au niveau francilien pendant des décennies, a-t-elle ajouté. Le retard cumulé n'a pas pu être comblé malgré les efforts de la région et du STIF. La santé des Parisiens doit-elle passer après le souci d'équité entre Paris et sa banlieue ? C'est la question qu'a posé un participant à la réunion.

    Les habitants présents dans la salle Rossini, une vingtaine en tout, se sont majoritairement déclarés favorables à Paris Respire, en général... mais Trudaine leur semble déjà très tranquille, en particulier le dimanche après midi. La fermeture ne serait effective que de 14 h à 18 h, peut-être 19 h en été. Pourquoi donc interdire la circulation automobile dans une zone aussi peu fréquentée par les voitures ?

    La réponse peut surprendre : globalement parce qu'on en n'a pas trouvé d'autres !

    En effet, créer une zone de loisirs, de jeux, éphémère, libre de toute voiture, au milieu de nulle part, c'est risqué. Le mieux est de coupler cette zone avec un square que fréquentent les enfants et les familles. Or, le 9e n'est pas riche en espace vert. C'est même un des arrondissements les moins bien dotés de ce point de vue. Ajoutez à cela que 9e est un arrondissement pentu. Et oui ! Ne sommes-nous pas sur le versant sud de la colline de Montmartre ? En dehors du square d'Anvers,  il y a le square, petit mais charmant ,qui se trouve près de la place Saint-Georges. Mais il est environné de rues en pente qui se prêtent mal à l'apprentissage du vélo ou à la pratique des rollers, nous a-t-on dit. Quant au square Montholon, Mme Véron a souri en demandant : "Vous ne voulez pas qu'on ferme la rue La Fayette quand même ?".

    En souriant, nous pourrions très bien répondre : "Et pourquoi pas ?" Pensez-vous vraiment qu'un dimanche après midi, on ne puisse se passer de cette voie entre 14 h et 18 h ? Il est où le temps où Denis Baupin décidait qu'on fermerait les voies sur berges tout le mois d'août pour aérer un peu les bords de Seine ?? C'était il y a dix ans. Les esprits ont évolué : maintenant Mme Véron fustige le 1er ministre, François Fillon, parce qu'il a mis son véto au projet de la majorité parisienne d'aménagement des voies rive gauche. Elle n'est pas la seule à estimer que c'est un abus de pouvoir. Alors soyons un peu ambitieux, à défaut d'être révolutionnaires, et fermons la rue La Fayette le dimanche après midi !

    Elle a enfin souligné la très forte densité de Paris, plus élevée que dans bien d'autres capitales européennes... On est donc resté sur les deux projets proposés par les services de la Ville, l'un axé sur l'avenue Trudaine au sens strict, et l'autre plus vaste, élargi aux rues Rodier et Turgot, jusqu'à la rue Condorcet qui conserve toutefois sa circulation, et aux petites rue Lallier, Sey et Bochard de Saron. Outre que ce secteur comporte des rues pentues (ce que l'on critique par ailleurs), il est aussi fort gourmand en barrages tenus par des agents de surveillance de la ville (ASP). Dont on aurait bien besoin dans des lieux plus fortement peuplés et densément occupés.

    paris,9e,paris-respire,trudaineEncore un dernier point : une de nos remarques sur le risque de colonisation des trottoirs par les terrasses des cafés a été balayée d'un revers de manche. "Ce n'est pas un après midi par semaine qui va changer le comportement des cafetiers !" Certes, non. Il va seulement le renforcer. Car l'occupation invasive a déjà commencé. Voir ci-dessous. paris,9e,paris-respire,trudaine