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  • Abords de la Gare de l'Est : nouveau champ de bataille des chaînes de burgers ? Une possible arrivée de ”FIVE GUYS”...?

    Nous avons déjà évoqué l'impact des commerces et des lieux de restauration sur l'évolution d'un quartier : depuis quelques années notamment avec la Brasserie Barbès dont la prochaine ouverture devrait contribuer à l'amélioration des abords du carrefour Barbès : voir notre série d'articles au fil des mois sur la construction de la Brasserie. 

    Cette fois-ci, nous portons notre attention sur un autre front : le quartier des gares du 10e, que nous relatons régulièrement sur ce Blog.

    Les abords de la Gare de l'Est : le contexte

    A ce titre, nous avons maintes fois exprimé notre souhait de voir une requalification des abords de la Gare de l'Est, situés aux confins de 5 des 6 quartiers du 10e : Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul, Louis Blanc / Aqueduc, Porte Saint-Denis / Paradis, Château d'Eau / Lancry et Grange-aux-Belles / Terrage. Notamment, notre nouvelle proposition dans le cadre du dispositif de Budget Participatif de la Ville de Paris résume les problématiques et les enjeux de ce secteur :

    "Repenser et aménager les abords inter-quartiers de la Gare de l'Est"

    (Notre proposition est un condensé des remarques que nous avons faites dans nos différents articles sur la situation des alentours de la Gare de l'Est et du quartier des 2 gares du 10e).

    Malheureusement, sur ce secteur des abords de la Gare de l'Est, nos élus semblent avoir un peu de mal à prendre le pouls de la situation et tardent ainsi à s'emparer de ce sujet, invoquant la nécessité de prendre son mal en patience en raison de projets qui feraient évoluer ces abords sur le long terme :

    . Une possible nouvelle liaison inter-gares (projet développé dans le cadre de la dernière campagne pour les élections municipales de mars 2014),

    . La liaison ferroviaire "CDG Express" qui relierait la Gare de l'Est à l'aéroport Charles-de-Gaulle à l'horizon 2023,

    . L'intégration de ce quartier dans le périmètre "Paris Nord Est Elargi" dont la transformation serait sur 30 ans !

     

    A défaut d'y voir les politiques, nous constatons que les chaines de burgers se montrent plus rapides à investir ce terrain des gares du 10e, et notamment celui de la Gare de l'Est... Ces grandes enseignes de restauration rapide ont bien compris leurs intérêts dans l'évolution de ce secteur dit du "bi pôle des 2 gares", avec son statut international de porte de l'Europe, qui accueille 613 000 voyageurs / jour. 

    ... A l'instar de ce grand nom américain, et nouvel acteur dans le paysage français du burger :

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    Une possible arrivée d'un nouveau géant américain des burgers : Five Guys ?

    Aux abords de la Gare de l'Est, après la présence, de longue date, de Quick, McDonald's et de nombreux kebabs et autres indépendants de la restauration rapide, une nouvelle arrivée pourrait bien donner un sacré coup de pied dans la fourmilière !

    La brasserie "L'Ecu de France" dont la fermeture est annoncée depuis novembre dernier a donc baissé définitivement le rideau vendredi 13 février dernier. Des travaux de restructuration du lieu semblent avoir déjà commencé.

    Le nouvel arrivant pourrait être la chaîne américaine Five Guys qui ferait ainsi son entrée sur le marché français, et dont l'arrivée a été récemment annoncée par le site spécialisé FastAndFood. L'arrivée de ce géant américain du burger, attendu comme le messie par les amateurs de burgers, a été reprise en cœur par plusieurs médias (e.g. Le Figaro Economie, L'Express, HuffingtonPost, Metronews, GQ etc.), notamment en raison de sa notoriété outre-atlantique à laquelle le président américain Barack Obama a contribué en 2009 en se rendant dans l'un de ses restaurants (voir la vidéo). 

    Pour ce premier restaurant "porte-drapeau" de la chaîne ("Flagship-store" ou vaisseau amiral), c'est donc un emplacement de choix, comme en témoigne cette photo de la façade principale de la grande brasserie "L'Ecu de France" (après sa fermeture définitive mi février) à proximité immédiate de la Gare de l'Est :

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    Nous nous sommes donc plu à imaginer à quoi pourrait ressembler cette première implantation de la chaîne "Five Guys" en France, en lieu et place de "L'Ecu de France" :

    paris,10e,gare-de-l-est,five-guys,burger-king,restauration-rapide,fast-foodCliquez sur l'image pour l'agrandir 

    Pourquoi une telle appropriation des espaces de restauration par les chaînes de burgers ? La raison est simple : en France, désormais, 1 sandwich sur 2 est un burger, contre 1 sur 9 il y a 15 ans (source : Capital).

    Voici une illustration de cette Burger-Mania avec notre sélection de portraits de clients "Five Guys" : quelques photos glanées sur le compte Twitter de @Five_Guys : nous vous laissons le soin d'apprécier (ou non) !   

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    Le "mercato" des chaines de restauration rapide

    En novembre dernier, suite à l'annonce de la fermeture programmée de la brasserie de "L'Ecu de France", nous avions interrogé les élus du 10e sur le devenir de ce lieu, mais ceux-ci n'étaient pas renseignés et étaient donc dans l'impossibilité de nous apporter la moindre information...

    Pour la reprise de cet emplacement commercial, on a assisté à un véritable mercato (au sens footballistique), rythmé par diverses rumeurs. Pendant plusieurs mois, et même encore maintenant, plusieurs noms de chaînes de burgers ont ainsi circulé comme possibles repreneurs du lieu. Parmi eux, un autre acteur américain du burger, Blu Burger Grille, qui aurait été ainsi candidat pour faire son entrée sur le marché français. Naturellement, les rumeurs ont évoqué Burger King : le géant américain, après avoir quitté le marché français en 1997, y est revenu en décembre 2013 avec l'ouverture de son restaurant au coeur de la Gare Saint-Lazare (suivi, en 2014, par de nouveaux restaurants dans les quartiers d'Alésia et des Champs-Elysées, et à la Cité des Sciences). KFC a également figuré parmi les possibles prétendants...

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    Au regard de la guerre sans merci à laquelle se livrent les grandes enseignes de restauration rapide, notamment pour les emplacements stratégiques, nul doute qu'il soit si dur de percer le secret relatif au nom de la nouvelle enseigne. Et il ne serait pas invraisemblable qu'un nouveau nom surgisse pour cet emplacement commercial privilégié. L'hypothèse "Five Guys" n'est donc peut-être pas définitive... Dossier à suivre donc.  

    *     *

    Quel qu'il soit, la prochaine ouverture d'un nouveau fast-food tirera-t-elle vers le haut ce quartier des abords de la Gare de l'Est ? Pas certain... au regard du développement de ce qui peut sembler un nouveau type de mono-activité : celle des chaînes de restauration rapide, sur ce secteur !

    Nous pourrions donc ne pas être tout à fait dans la même situation que celle de l'ouverture de la Brasserie Barbès à laquelle nous faisions allusion en préambule, à savoir un nouveau restaurant, un nouveau lieu accompagnant favorablement l'évolution du quartier Barbès, après l'ouverture du Louxor en avril 2013 !   

    Mais aux abords de la Gare de l'Est, vous pouvez encore profiter de quelques restaurants et cafés plus traditionnels, de proximité et de qualité où il fait bon se retrouver et manger : comme "A la Ville de Provins" (dont les citations de Courteline ou Groucho Marx sur les murs servent de point de rendez-vous aux membres des cafés-philo qui s'y réunissent) de Pascal Vincenzi au 74 boulevard de Strasbourg, "Le buffet de la gare" au 70 boulevard de Strasbourg, "Extérieur Quai" dans la partie basse de la rue d'Alsace au n°5"Une Cigogne à Paris" (photo infra) du jeune chef Damien Offerlé au 27 rue d'Alsace en haut de l'escalier monumental (sa page Facebook), le café et restaurant voisin "Au Train de Vie" à l'angle des rues d'Alsace et des Deux Gares, la brasserie "La Strasbourgeoise" au 5 rue du 8 mai 1945 et sur le boulevard Magenta : les traiteurs-restaurateurs du Marché couvert Saint-Quentin et la "P'tite Bougnate" lui faisant face à l'angle de la rue de Chabrol... Peut-être connaissez-vous d'autres adresses sympathiques, auquel cas n'hésitez pas à les partager avec nous via les commentaires au bas de cet article !

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    "Une Cigogne à Paris" au n°27 rue d'Alsace, surplombant les quais de la Gare de l'Est

     

  • Conseil de la Nuit: les dernières informations

    La mairie de Paris a organisé, le mercredi 29 juin 2016, la 3e assemblée plénière du Conseil de la Nuit à l'Hôtel de Ville, en présence des nombreux acteurs participant aux ateliers organisés dans ce cadre. Pour en savoir davantage voir nos articles du 21 janvier 2015 et du 28 octobre 2015.

    Cette assemblée, présidée par Frédéric Hocquard, conseiller de paris délégué de la Nuit, a tout d'abord été l'objet d'une table ronde réunissant des représentants de la Préfecture de Police, de la Préfecture de la Région Ile-de-France et de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de la Ville de Paris afin d'échanger plus particulièrement sur l'axe PRÉVENTION, MÉDIATION, RÉGULATION. En introduction de cet échange, Matthieu Clouzeau, directeur de la DPP, a présenté  la brigade de lutte contre les incivilités qui sera mise en place progressivement de septembre à décembre 2016. Brigade qui aura vocation à mieux assurer la tranquillité dans l'espace public et à lutter contre les incivilités, et qui regroupera au sein de la DPP — qui, à cette occasion, sera renommée Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) — l'ensemble des agents agissant dans la lutte contre les incivilités (aujourd’hui répartis dans plusieurs services de la Ville : DPP, DEVE, DPE, etc..) ainsi que des effectifs complémentaires. Le service dédié de la DPP disposera ainsi de 1900 agents, contre 1000 aujourd’hui. Ce regroupement s'accompagne d'un maillage territorial plus fin (10 "entités territoriales" contre 6 actuellement) et d'un renforcement des moyens aux jours et horaires où la DPP n'est actuellement pas assez présente (nuit, soir, week-end). Les effectifs seront notamment doublés pour la brigade d'intervention de Paris (BIP) qui a vocation à intervenir la nuit, en particulier pour les éventuelles nuisances liées à des activités nocturnes. Le sujet étant sensible, F. Hocquard a rappelé que cette brigade est distincte d'une police municipale. Pour plus d'informations, voir sur le site de la ville ici.

    Le représentant de la Préfecture de Police a ensuite pris la parole pour souligner le partenariat satisfaisant mis en place avec la ville en rappelant la nécessité de concilier la tranquillité publique et celle des riverains et l'activité nocturne. Selon la Préfecture, le travail mené depuis l'année dernière dans le cadre du Conseil de la Nuit semble commencer à porter ses fruits, car le nombre de fermetures administratives décidées par le Préfet de Police a diminué de près de 20% (182 fermetures en 2015 contre 230 en 2014). Toutefois, ce constat n'est pas partagé par le réseau d'associations de riverains  VIVRE PARIS qui considère au contraire que la situation continue à se dégrader. De fait, les chiffres indiqués par la Préfecture de police méritent d'être affinés (nombre de contrôles équivalent? priorités des actions des commissariats?) pour savoir s'ils sont représentatifs et permettent une réelle comparaison.

    Ce travail partenarial a agréablement permis de mettre en place à titre expérimental deux commissions consultatives de régulation des débits de boissons dans les 10e et 11e arrondissements. Ces commissions, où se retrouvent la mairie, la préfecture et des organismes professionnels, ont pour objet d'intervenir "en amont" lors de signalements de difficultés avec des établissements, avant d'envisager des sanctions plus fortes (principe d'une réponse graduée).

    Lors de l'échange qui a suivi, nous avons relevé le commentaire d'un participant qui considère qu'il revient aux riverains de faire les travaux nécessaires si ceux-ci souffrent de nuisances liées à des bars ! Bien heureusement, ce type de commentaire est assez loin du travail réalisé par l'ensemble des participants pour essayer d'aboutir à une nuit partagée, respectueuse de tous les usagers !

    A l'issue de cette table ronde, Thierry Charlois, Chef de projet sur la Politique de la Nuit, a fait un point sur l'avancement des actions présentées lors du conseil de la nuit du 21 octobre 2015, selon 4 thèmes principaux :
     
    Participation
     
    - Rappel sur la méthodologie retenue pour le Conseil de la Nuit, avec un remerciement auprès de 120 personnes impliquées;

    - Mise en place fin octobre 2016, d'un COMITE DES NOCTAMBULES (sur le même principe que le Conseil parisien de la Jeunesse). 15 personnes seront ainsi tirées au sort lors d'une soirée spéciale au REX;

    - Élaboration d'un "Manifeste parisien de la Vie nocturne", qui reste à finaliser .
     
    Développement
     
    - Réalisation par l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) de cartes permettant d'avoir un état des lieux de la vie nocturne selon différentes thématiques (la ville festive, avec identification des établissements ouverts aux différents moments de la nuit — entre 22h et 0h30, entre 0h30 et 2h et entre 2h et 6h — les équipements ouverts la nuit, etc...). Ce travail, non finalisé à ce jour, permettra d'avoir une cartographie relativement exhaustive des différents aspects de la vie nocturne à Paris;

    - Actions auprès de tous les acteurs concernés (Préfecture de la région Ile de France, Région Ile de France, Direction de l'emploi et de la formation professionnelle, etc..) pour mettre en place un dispositif inter-secteur de  formation dédiée à la nuit. Sur ce sujet, tous les acteurs ont souligné que ce travail, très utile, aura une durée relativement longue avant d'aboutir;

    - Orientation des acteurs via une partie dédiée du site paris.fr  donnant toutes les informations utiles pour les professionnels;

    - Souhait de développement de la vie nocturne dans de nouveaux sites via les appels à projet Réinventer la Seine et Inventons la Métropole ;
     
    Régulation
     
    - Dans le cadre du travail cartographique réalisé par l'APUR, identification précise des zones de nuisances sonores et d'incivilités avec les réponses locales apportées (chartes, dispositif Pierrots de la nuit, campagnes de sensibilisation, etc..)
     

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    Document de travail non finalisé

    - BruitParif va mettre en place un dispositif de mesures des nuisances sonores (les "méduses" installées au niveau des façades) envisagé sur 5 sites pendant l'été 2016 dont Oberkampf, Canal Saint-Martin, Le Port de la Gare, la place Sainte-Catherine et le quartier du Carreau du Temple. En fonction des résultats de cette expérimentation, une mise en œuvre plus globale pourra être poursuivie.

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    Une méduse...

     
    - Réalisation d'une campagne de sensibilisation contre l'hyper-alcoolisation, contre les nuisances sonores et pour la propreté sur plusieurs lieux emblématiques : Canal Saint-Martin, Bassin de la Villette, Quartier Oberkampf et Port de la Gare. Cette campagne comprend en particulier la mise en place de panneaux de signalisation avec des pictogrammes créés spécialement. Plus d'informations ici.
     
    - Mise en place de 2 commissions consultatives de régulation des débits de boisson dans le 10e et 11e arrondissements, comme indiqué précédemment (arrondissements retenus en raison de demandes fortes des maires).
     
    - Création d'une page dédiée "Bruit et nuisances sonores" sur le site de la ville (voir ici)

    En complément de ces actions, notre association a souligné l’intérêt de prévoir une évaluation des chartes de la vie nocturne existantes dans certains quartiers avec l'objectif d'identifier les pistes d'amélioration, notamment le suivi des engagements par les mairies d’arrondissement. En effet, un peu plus d'un an après la mise en place de la charte de la vie nocturne dans le quartier Ramey-Clignancourt, chacun pourra  constater que la plupart des engagements ne sont plus respectés, en partie en raison d'un manque de suivi de la part de la mairie du 18e. Des actions adaptées sont ainsi probablement à prévoir pour lui donner un second souffle.
     
     Promotion
     
    - Création d'une page dédiée au conseil de la nuit

    - Vidéos promotionnelles sur les nuits parisiennes projetées sur les vols AIR FRANCE
     
    - Actions particulières menées sur le tourisme avec un travail de rapprochement de tous les acteurs concernés (office de tourisme de Paris, comité régional du tourisme, etc..) avec les organisations professionnelles;

    - Coordination des différentes instances parisiennes intervenant pour la promotion de la Ville de Paris.


    La présentation complète à télécharger ici .
     
    Pour conclure, M. Hocquard a précisé que, pour la 1ère fois, la politique parisienne de la vie nocturne ferait l'objet d'une communication par la maire de Paris lors du Conseil de Paris du 5 juillet 2016. C'est désormais chose faite. Vous pouvez retrouver cette communication ici. La Ville a également émis le vœu de  renforcer les transports la nuit, vœu adressé au STIF  (renforcement du réseau Noctilien, extension des horaires du métro d'une heure le week-end). Voir aussi l'article  publié sur le site de la ville.
     
  • Reparlons un peu de démocratie participative !

    Reparlons un peu de démocratie participative !

    Les pétitions ont fait l’objet de discussions, voire de polémiques, et si elles sont un moyen d’attirer l’attention, elles sont rarement un outil démocratique efficace.

    En effet, on observe deux cas, pour simplifier :

    • soit le problème soulevé ne concerne qu’un nombre limité de sujets, disons de citoyens, et dès lors le nombre de signatures collectées ne dépasse pas les quelques centaines. Si les initiateurs de la protestation sont des personnalités connues de la sphère médiatique, on peut espérer quelques milliers de plus. On n’atteint pas les scores de Facebook pour des images ou des vidéos qui font le buzz….
    • soit le problème touche à l’intérêt collectif, comme on l’a vu pour la modernisation destructrice de l’Hôtel Lambert sur les bords de Seine, et l’émotion très grande dans les milieux de la culture et du patrimoine permet à la pétition d'atteindre son but. Bien qu’un autre exemple très parlant, celui des serres de Roland Garros, démontre juste le contraire dans un contexte pourtant assez comparable. Là aussi les milieux de la culture et du patrimoine se sont mobilisés, mais cette fois sans succès.

    Pour donner la parole aux citoyens dans le cadre de la pétition, la mairie de Paris avait promis de moderniser le processus et de mettre en place sur son site en ligne un dispositif qui facilite la collecte des signatures. L’engagement consistait à débattre en conseil de Paris du problème objet de la pétition, si celle-ci réunissait l’adhésion d’1% des Parisiens majeurs (plus de 18 ans, domiciliés à Paris, toute nationalité) et naturellement après s’être assuré que le problème en question relevait bien de la compétence de la Ville de Paris.

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    Les choses sont bien en place, mais les signataires n’ont pas pris l’habitude du net, ou bien les sujets ne les intéressent pas. Notre étonnement a été grand de constater que la protestation la plus suivie n’a recueilli que 44 signatures au bout de 6 mois, alors qu’on y réclame une navette de quartier à Belleville… 

    Que pensez-vous de lancer une pétition sur le site de la mairie de Paris, en faveur de la construction d’un équipement municipal (logements sociaux mixtes, hébergements étudiants, ou personnels spécifiques, par exemple, infirmières – proximité Lariboisière) avec une affectation spécifique en pied d’immeuble, par exemple une belle brasserie cafeteria, à l’emplacement de Vanoprix, détruit par un incendie en juin 2011 et actuellement inoccupé, voire en ruine. 

    Puisque les visites des responsables de l'Etat, Claude Guéant en 25 mars 2011, du préfet de police Michel Gaudin le 22 décembre et de la ville ne font pas avancer le dossier, essayons d'autres voies... pour qu'au jour de l'inauguration du Louxor, les futurs spectateurs et cinéphiles aient une autre vue que des pans de murs calcinés, un autre lieu de rendez vous que les dessous du viaduc battus par les vents et occupés par toutes les ventes possibles. Il ne faudrait pas non plus que le site reparte avec une énième boutique de vêtements de cérémonie ou un fast food de plus... Et qu'on ne nous dise pas que la liberté du commerce est inscrite dans la constitution. On le sait ! Ce que nous savons aussi, c'est qu'un règlement de copropriété peut entraver bien des appétits, et limiter certaines activités.

  • Les collectes de jouets neufs du Secours Populaire

    Collecte de jouets neufs par le Secours Populaire

    du 8 au 10 décembre 2015

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    Dans le cadre de la campagne des Pères Noëls verts le Secours populaire de Paris organise des collectes de jouets neufsdu 8 au 10 décembre 2015, dans sept kiosques de la capitale.

     

    Point de collecte le plus proche situé dans le 18e :
    Fédération de Paris du Secours populaire, 6, passage Ramey
    ouvert tous les jours de 9 h à 18h

     

    Les jouets récoltés permettront, aux familles et à leurs enfants, de fêter Noël dignement. Grâce à cette opération "3 000 jouets pour 3 000 sourires", la fédération de Paris du Secours populaire compte offrir un jouet neuf à 3 000 enfants en situation de précarité, suivis par cette association..

    Retrouvez tous les points de collecte sur le site des kiosques solidaires (avec plan).

     

  • Du côté de Pajol, 10 ans déjà !

    Pajol : 10 ans de concertation, ça se fête…

    A l’occasion de l’ouverture de la halle Pajol, la Coordination Espace Pajol vous invite à une rencontre/débat
    Le mardi 2 avril 2013 à 18h30 au Grand Parquet
    Jardins d’Eole  -  35, rue d’Aubervilliers  -  75018 Paris

    Image 10.jpg 

    Dans une ambiance que nous espérons festive et conviviale…

    Des témoignages et tables rondes évoqueront l’histoire de la concertation et du projet urbain, suivis d’échanges avec le public.

     

    Contact : Olivier ANSART, porte-parole Coordination Espace Pajol

    Tél. 06.21.89.91.97.

    @mail : ansart.o@laposte.net

                Asa.pne18@laposte.net

                http://asa-pne.over-blog.com/

     

  • Cross de la Goutte d'Or

    Ce sera la sixième édition du Cross de la Goutte d'Or. Pour les sportifs, les amateurs, les jeunes, il y en aura pour tout le monde le dimanche 29 mai (inscription dès 9h).

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    Chaque participant devrait trouver sa place. A partir de 16 ans, il faudra parcourir 10 km dans les rues du quartier avec un départ à 10h30 au square Léon (attention : un certificat médical datant de moins d’un an est demandé pour pouvoir s’aligner sur la course de 10 km).

    Pour les 12-16 ans, même heure de départ pour 4 km.

    Pour les plus jeunes, départ à 11h45 pour 2 km (autorisation parentale nécessaire).

    Et pour les anciens (pas d'âge précisé...), départ à 12h30.

    Reste à souhaiter que le soleil soit de la partie. Sachez aussi que le cross sera suivi d’un pique-nique au square Léon avec une animation musicale.

    Que les meilleurs gagnent!

     

  • Comptes et légendes de Paris - Bilan de la gestion Delanoë

    «Le plus sidérant dans ce constat, c'est qu'il n'a pas été rendu public plus tôt ! Comme si, par la seule magie de son verbe, Bertrand Delanoë avait réussi à occulter la réalité et faire en sorte qu'elle ne le rattrape jamais. Il faut dire que ce travail de travestissement est quasi permanent et par conséquent difficile à suivre, comme l'a constaté avant moi Sophie Coignard qui, dans son livre Le Marchand de sable, décrit la mairie de Paris et sa direction de la communication comme une véritable usine à intox ».

    Ainsi commence le chapitre 8 du livre de Dominique Foing, Comptes et légendes de Paris, bilan de la Gestion Delanoë publié aux éditions Denoël. A elles seules, ces quelques lignes résument l'esprit du livre, une analyse fouillée et sans concession de la gestion de Bertrand Delanoë et de son équipe. Pas très loin du brûlot !

    Dominique Foing n'est pas un inconnu pour ceux qui suivent l'actualité parisienne. Il a été candidat aux municipales de 2001 sur la liste Vive le 10e, une liste indépendante, avant d'adhérer au PS pour quelques années.  Il a suivi l'actualité parisienne, a mené l'enquête sur beaucoup de sujets et nous propose le résultat de tout cela dans son livre. Il ne s'agit pas ici d'un livre écrit par un opposant systématique mais plutôt d'un déçu de Delanoë. Ses références vont plutôt vers les écolos et la gauche en général que vers l'opposition municipale actuelle.

    Quand il s'agit de critiques, il convient de tester les informations publiées. Dans le chapitre consacré à la politique culturelle de la Ville, Dominique Foing parle du Louxor. Sa description des évènements et de la situation actuelle reflètent bien la réalité. Pour avoir aussi fréquenté l'association Macaq dont il est longuement question dans le livre, nous pouvons affirmer que les informations publiées sont honnêtes et donc, nous n'avons pas de raison de douter de la véracité des autres informations contenues dans le livre.

    Dominique Foing est convaincant sur certains sujets, moins, voire pas convaincant, sur d'autres.

    Les chapitres les moins probants touchent aux transports et aux logements sociaux. Des choix politiques ont été faits par le maire de Paris. On peut certes les critiquer mais il n'en reste pas moins que des avancées ont eu lieu dans ces domaines. L'accord avec Decaux concernant Vélib' peut à juste titre être dénoncé mais il n'empêche que la mise en place du système de vélos en libre service est un changement positif pour Paris. Prêter pour ce projet à Bertrand Delanoë des arrière-pensées électoralistes suite à l'échec de l'attribution des Jeux Olympiques à Paris ne change rien à la question. Velib' est là et les Parisiens semblent en être satisfaits.

    Les questionnements arrivent avec les sujets liés à la gestion du personnel de la Ville de Paris, de la gestion des stades et du sport en général et du respect de l'éthique.

    Les faits énoncés par Dominique Foing sont troublants et ne manquent pas d'interpeler le lecteur. Gestion du projet du stade Jean Bouin, de l'extension de Roland Garros, des avantages accordés sans réelle contre partie au personnel de la Ville, etc. … Sans parler des différentes mises en cause du maire lui-même dans certaines affaires dont la presse ne s'est pas préoccupée.

    Là où le livre est le plus dur et aussi le plus pertinent touche la politique culturelle d'une part, les liens entre Bertrand Delanoë et certains promoteurs, surtout Unibail d'autre part.

    Les échecs de la politique culturelle parisienne sont largement décrits. Le 104, la Gaité Lyrique, la Maison des Métallos pour ne citer que les plus emblématiques ont bien mal démarré, sans parler des lourds investissements financiers. Pour des Nuits Blanches qui certes trouvent un public de plus en plus nombreux, les projets de prestige qui devaient relier la création et le public sont des opérations qui se chiffrent en millions, voire en centaines de millions d'Euros. Dominique Foing affirme que Bertrand Delanoë a confondu politique culturelle et communication, culture et art contemporain. Sur ce point, certains lui donneront raison. Notons au passage qu'il affirme que le projet de réhabilitation du Louxor dont le budget officiel est de 30 millions d'€ devrait en fait se monter à 50. Rien ne vient étayer cette affirmation.

    Enfin, les relations du maire avec Unibail sont le plus terrible réquisitoire contre sa gestion du domaine public. Projets entrecroisés (Halles, Tour Triangle), cessions au privé du domaine public sans contre parties, tout y passe chiffres à l'appui et c'est terrible pour le maire actuel.

    Dominique Foing fait travail salutaire. « Intoxiqués » (c'est son mot) que nous sommes par la communication permanente de la Mairie de Paris et par Bertrand Delanoë lui-même, un travail fouillé avec une approche rigoureuse  nous montre une réalité ignorée par la très grande majorité des Parisiens. En cela, il fait un travail fort utile pour la vie démocratique.

     

    comptes legendes de Paris.jpegComptes et Légendes de Paris

    Bilan de la gestion Delanoë

    Dominique Foing

    Editions Denoël

    17€

  • Le chemin de croix ou celui de l'électricité

    C'est le choix qui se proposait aux Parisiens ce week end... C'est le Parisien de vendredi qui nous a inspiré ce titre un peu blasphématoire, je vous l'accorde. Mais quoi ? Nous sommes républicains et laïcs et pour nous, le blasphème n'est qu'un mot.

    A vous de juger : dans un article il est question des 32 chemins de croix qui avaient lieu hier dans Paris. Le plus connu, le plus suivi, peut-être, est celui que monte l'archevêque de Paris dans les jardins de la butte Montmartre jusqu'à la Basilique du Sacré-Coeur. C'est également le plus proche de notre quartier. Voici ce que disait le Parisien d'hier.

    Trente-deux chemins de croix sont organisés aujourd’hui à Paris, un record! Ces processions du vendredi saint commémorent le calvaire du Christ en douze stations jusqu’à sa mort sur la croix. Comme chaque année, le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, présidera le chemin de croix qui se déroulera dans les jardins de la butte Montmartre (XVIIIe), devant la basilique du Sacré-Cœur (square Willette), de 12h30 à 14 heures. Au cœur de Paris, le chemin de croix des Halles (Ier) aura lieu avec les sans-abri : la procession partira à 15 heures de la fontaine des Innocents (place Joachim-du-Bellay) pour arriver à l’église Saint-Leu-Saint-Gilles (92, rue Saint-Denis) à 15h30.

    Mais, pendant ce week end, les Parisiens ont également l'opportunité de visiter les chemins de l'électricité, des milliers de kilomètres de câbles dans les sous-sol de la capitale. Ce sont les journées de l'énergie, sur trois jours, 29 et 30 mars et 1er avril. Pour le public, le poste source Ternes est ouvert au public ce samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h et dimanche de 14h à 17h (7,rue de l'Arc-de-Triomphe, Paris 17e) C'est la première fois que ErDF accueille du public dans un de ses 36 postes de transformation parisiens.

    Particularité du réseau parisien : il est 100% souterrain. Les visiteurs accueillis ce week-end devront d’ailleurs porter casque et chaussures de sécurité pour arpenter, mais en partie seulement, les installations du poste Ternes, après avoir découvert l’exposition consacrée aux métiers de l’électricité, de la maintenance à l’ingénierie, en passant par la construction des ouvrages et la sécurité. A Paris, le courant est l’affaire de près de 11500 électriciens.

    « 98% de l’électricité consommée à Paris vient de grandes centrales extérieures, rappelle Christian Vives, le directeur d’ERDF Paris, et nous arrive par des câbles de 400 000 volts, pour passer à 20 000. Et tout l’enjeu est d’assurer en continu la sécurité de l’alimentation ».

    Difficile à visualiser, tous les redécoupages ? Il faudra se contenter d’imaginer ce qui circule dans les centaines de gros câbles gainés de noir qui, mis bout à bout, font bien leurs 10 000 km, et qui s’enfoncent sur une centaine de kilomètres sous la capitale, après être passés par de très gros transformateurs comme cette « salle d’étoilement », l’une des premières escales de la visite guidée. « C’est comme un gros disjoncteur », explique Jean Debizet, chargé de l’exploitation du poste source.

    Pour lire l'article du Parisien dans sa totalité, cliquer ici, si vous êtes abonnés — toujours la même histoire....

  • Un conseil de quartier très bio !

    Le conseil de quartier Anvers-Montholon s'est réuni en session plénière le 29 novembre. La chose est assez rare pour être mentionnée d'autant que le sujet à l'ordre du jour était "Manger sain et local dans le 9e".

    Une petite trentaine de personnes s'étaient déplacées, majoritairement des femmes. Notons au passage qu'il y avait dans l'assistance quelques adhérents d'Action Barbès.

    La réunion a été très intéressante avec successivement la présentation de La ruche qui dit oui, puis celle de l'AMAP du 15e arrondissement suivie de la présentation du projet d'AMAP pour le 9e et enfin celle de Paniers du Val de Loire.

    Présents le mardi soir au centre de la Tour des Dames et le samedi matin devant le centre Valeyre, les petites camionnettes de La ruche qui dit oui sont bien connues des habitants du 9e...

    ... La ruche qui dit oui propose une assez large gamme de produits, c'est à dire pas seulement des fruits et légumes mais aussi de la viande, du poisson, etc. ... On commande sur leur site internet et on vient chercher son panier. C'est assez simple d'autant qu'il n'y a pas d'engagement dans le temps, on peut le faire quand on veut, pas d'obligation de le faire chaque semaine. Chaque point de distribution est géré par un auto-entrepreneur rémunéré au pourcentage des ventes.

    Une AMAP est une Association pour le maintien d'une agriculture paysanne. Le principe est assez différent de celui de La Ruche qui dit oui car il s'agit d'une structure dans laquelle les clients sont aussi des acteurs de l'association. La distribution des produits, essentiellement du maraîchage, est faite dans un local géré par les membres de l'association (on les appelle les "amapiens"). L'engagement est pour l'année car l'idée de base est de garantir au(x) producteur(s) un revenu stable. Il existe déjà pas mal d'AMAP à Paris. Nous vous avons déjà parlé de La Louve dans le 18e. Un projet est en cours de lancement pour le 9e. Six personnes s'en occupent aujourd'hui, mais il faut encore trouver un local et dans le 9e la chose n'est pas évidente et, ensuite, aussi trouver des producteurs.

    Paniers du Val de Loire est un peu l'intermédiaire entre La ruche et l'AMAP. On vient chercher chaque semaine son panier sans pour autant décider de son contenu, c'est suivant la saison et la production. Les paniers sont délivrés dans des points de distribution partenaires volontaires de l'opération et il y en a pas mal dans le 9e. Un engagement sur la durée est requis afin, là aussi, d'assurer un revenu stable au(x) producteur(s). A partir de janvier 2017, il y aura deux formules, un panier de 2,5kg et un de 5kg.

    Les prix des paniers pour ces trois organismes sont à peu près équivalents, soit une dizaine d'euros pour le plus petit panier. Paniers du Val de Loire et La Ruche qui dit oui proposent des circuits courts, c'est à dire que les producteurs ne sont pas très éloignés de Paris. La chose est un peu moins vraie pour AMAP. Les produits sont bio dans la plupart des cas ou au moins avec le critère "agriculture raisonnée", ce qui signifie que le producteur s'engage à limiter au strict minimum l'utilisation de produits chimiques. C'est un engagement "moral", alors que le critère bio fait, lui, l'objet d'un contrôle rigoureux. D'assez nombreux producteurs sont aussi en phase de transition pour passer de l'agriculture traditionnelle à la bio.

    paris,amap,bio

  • Réunion loin de chez nous...

    « Les habitants parlent aux habitants » : une forme intéressante,
    puisque la présentation est faite par une association  à l'invitation de deux Conseils de Quartier.

    La communication avait été bien faite par l'association ASA Paris Nord Est 18, car la salle de l'école de la rue Maurice Genevoix était pleine, les chaises ne suffisaient pas, ce mercredi 31 mars.

    L’ordre du jour précisait
    « à la rencontre des habitants sur Chapelle International …. »

    En effet, ASA PNE 18 souhaitait que cette première présentation se fasse hors de la présence des experts (architecte ou autres) pour que les habitants se saisissent du projet et enrichissent la réflexion sans influences externes.

    Comme il est d’usage dans le 18e arrondissement, les deux élus référents, Pascal Julien et Frédérique Pigeon, ont mené les débats puisqu’ils sont présidents, de fait, des deux conseils de quartier, à l'initiative de la réunion. Très rapidement, c’est Olivier Ansart, président d'ASA PNE, crayon laser en renfort, qui a pris la réunion en main et présenté le projet, très grand projet, tant en surface qu’en ambition : 200 hectares sont à aménager entre la porte d’Aubervilliers et la porte de La Chapelle, empiétant au passage sur les deux communes voisines, Aubervilliers et Saint Denis.

     

    PHOTOS projet ensemble- réunion 31 mars ASA PNE Chapelle International jpg.jpg

    La présentation s'est articulée en quatre chapitres :

    - Condorcet 2, un campus universi- taire sur 30 ha, réunissant 7 universités et des écoles de prestige, comme l'EHESS, l'EPHE ou l'Ecole des Chartes, ouverture vers 2014-2015, comprendra aussi la requalification de l'échangeur de la porte de La Chapelle,

    - la gare des mines sur 22 ha, avec la couverture du périphérique, et l'implantation de « l'arlésienne », le fameux marché des cinq continents souhaité par Daniel Vaillant depuis des années et toujours à confirmer,
    - le secteur de Chapelle Charbon et des entrepôts du boulevard Ney, sur 23 ha.

    - et enfin, plus en détails, Chapelle international, qui se trouve - disons-le - un peu coincée entre les rails de la gare du Nord et l'axe de la rue de La Chapelle.

    Un détail d'importance n'a pas été annoncé dès le début de la réunion, à tort, nous semble-t-il, mais il faut savoir que ce projet d'urbanisme n'a pas le statut de ZAC, comme l'était le secteur Pajol ; non, c'est un projet d'opération d'aménagement privée (celui de la SNCF à qui le terrain appartient) poursuivant des fins d'intérêt général. C'est la SNCF, à travers sa filaile SNRF, qui, en lien avec la Mairie de Paris, a lancé le concours et choisi le cabinet d'urbanisme, même si des associations et des institutionnels étaient invités à participer à la sélection, en tant que jury. Ici, point d'enquête publique. Sauf, oui, sauf, s'il est décidé de construire deux, voire trois tours de 50 mètres, comme il en est question, car, dans ce cas, le PLU limitant la hauteur du bâti à 37 mètres, il y aurait modification de ce plan local d'urbanisme, voté il y a peu d'années après une période de concertation des habitants,  et donc obligation d'ouvrir une enquête publique avec consultation du dossier en mairie et permanence des commissaires enquêteurs.

    Le président d'ASA Paris Nord Est a donné toutes les informations actuellement disponibles. Pas vraiment impressionné par la récente présentation de l'architecte urbaniste, il a développé les craintes de son association, voire des critiques, quand il observe la part congrue réservée aux espaces verts, à peine 10 % de la surface totale du projet, le manque d'imagination du concepteur pour utiliser de façon performante le toit de la halle longue de  400 mètres,  la faible part consacrée aux équipements publics de proximité, son scepticisme quant au qualificatif de HQE (haute qualité environnementale) de l'ensemble de la réalisation. Un comité de suivi a été mis en place sur Chapelle International  et d'autres seront constitués pour chaque projet. Mais il faudra être vigilant sur la concertation. (F. Pigeon a précisé sur ce point qu'un local de concertation est envisagé...)

    Une «  Gestion urbaine de proximité » se réunira tous les mois pour faire des points réguliers sur ce qui ne va pas. Une façon de ne pas laisser les malaises se cristalliser. Peut-être une initiative de bon augure.

    D'autres voix critiques ou simplement inquiètes se sont élevées dans la salle au cours des débats :

    • Il n'y a pas de pilote dans l'avion ! Il faut que les habitants puissent s'adresser à un référent et ne pas courir après les services.
    • On ne crée pas un quartier. Où est la place ? Le cœur de ce futur quartier ? Avec une fontaine par exemple...
    • D'autres insistent sur l'importance de réfléchir à la place des commerces de proximité, des activités, de la place des jeunes, pas seulement des jeunes enfants...
    • Des réserves, voire des doutes,  sur la notion d'éco quartier se sont manifestées, ainsi que des inquiétudes pour l'accessibilité à l'espace public des personnes souffrant d'un handicap ou à mobilité réduite.
    • Quelle place est réservée aux étudiants dans ce quartier ? Alors que le campus est prévu à deux pas.
    • Des habitants s'étonnent de la disparition de la liaison avec la rue des Poissonniers...
    • Et à l'Est, pas de programme ? On ghettoïse, s'insurgent certains.
    • Attention aux 50% de mixité sociale. Il s'agit de grands appartements (80 m²), donc conçus pour des familles. Et pour les logements non sociaux, du parc privé, qui aura les moyens de s'installer ici ? (P. Julien précise qu'on ne connait pas encore la répartition des logements en PLAI, PLU, PLUS, ce sont les degrés d'aide pour chaque type de logement.)
    • D'autres réclament un point d'info visible, par exemple, au rond point de La Chapelle,(et non sous l'échangeur du périphérique que seuls les automobilistes peuvent voir, dans l'embouteillage...)
    • Vigilance sur l'occupation des locaux en rez de chaussée, préconisent beaucoup, échaudés par des locaux qui restent murés pendant des années, faute de preneurs et d'activités pérennes.
    • Certains demandent de prévoir un grand parking souterrain, mais d'autres n'y voient aucun intérêt si celui-ci ne se trouve pas près d'une station de RER.... A débattre.
    PHOTOS - réunion Chapelle International aérienne jpg.JPG

    Les échanges étaient riches, les suggestions fondées. Souvenons-nous, toutefois, que l'interlocuteur, M. Ansart, n'avait pas les réponses à tout, et sur tout, à la place de la SNEF (Société Nationale des Espaces Ferroviaires)...   l'aménageur de la SNCF. Voir le site d'Espaces ferroviaires sur le projet Chapelle International et notamment le plan masse. D'ici fin juin 2010, une réunion publique ouverte à tous sera organisée sous l'égide de la mairie du 18e avec l'aménageur SNEF et l'équipe d'urbaniste/architecte AUC.

    En fin de réunion, Pascal Julien a rappelé les trois points qu'il avait soulevés lors du comité de suivi du 20 janvier dernier.

    • La vue sur Montmartre mise en avant par le cabinet d'architecture... d'accord, mais sur les trois autres côtés des immeubles, que propose-t-on ?  Trois tours de 50 mètres ? Attention requise.
    • L'absence de centre dans le projet. Pas de centre, pas de cœur de quartier...
    • La norme HQE veut tout dire et n'importe quoi. On n'a pas obtenu de réponse claire sur l'énergie.

    Et fondamentalement ce souci : aurons-nous les moyens de vérifier ce qui se fera ? Il faut donc pouvoir consulter le Cahier des Charges avant sa signature.  Par ailleurs, il a suggéré la création d'un jardin partagé.

     

     

  • Les nouvelles attributions de nos élus !

    Voici certainement le dernier article de notre série consacrée aux élections municipales 2014. Par la force des choses... puisqu'hier, dimanche 13 avril, s'est déroulée la dernière étape, suite aux élections du 23 et 30 mars dernier : ainsi le premier conseil d'arrondissement de la mandature 2014-2020 s'est-il tenu dans chacun des 20 arrondissements de Paris!

    paris,9e,10e,18e,politique,municipales-2014,delphine-bürkli,rémi-féraud,éric-lejoindreLors de ce conseil d'arrondissement, les élus y siégeant ont voté pour choisir leur maire d'arrondissement.

    Au regard des majorités municipales dans les 9e, 10e et 18e, c'est donc sans surprise que Delphine Bürkli (succédant à Jacques Bravo), Rémi Féraud (pour un 2e mandat) et Eric Lejoindre (succédant à Daniel Vaillant) ont été officiellement investis Maires de leurs arrondissements respectifs. 

    Puis, sur proposition du nouveau Maire d'arrondissement, le vote pour ses Adjoints s'est également déroulé. Dans le 9e, 10e et 18e arrondissements, ce sont respectivement 5, 8 et 17 adjoints qui ont été élus.

    Auxquels s'ajoutent les conseillers délégués, au nombre de 4 dans le 9e, et 8 dans chacun des 10e et 18e arrondissements.

    Et, fait spécifique au 18e arrondissement (comparé aux 9e et 10e), 7 Conseillers de Paris, qui ne sont ni Adjoints au Maire du 18e ni conseillers délégués, s'y voient cependant attribuer le suivi d'un domaine d'activité, voire un quartier.

    (Crédits Photos, de haut en bas: Adeline Guillemain, Frédéric Rémongin, dixhuitinfo.com)

    Examinons ces délégations et ces attributions dans le détail...

    Naturellement, une association inter-quartiers comme Action Barbès dont l'objectif principal est d'agir sur le cadre de vie, n'est pas concernée au premier chef par toutes les domaines d'activités qui ont été évoqués dans le cadre de ces nouvelles attributions des élus du 9e, 10e et 18e. En effet, dans le cadre de nos projets, nous sommes davantage intéressés par certains domaines: l'espace public, les transports, la propreté, la démocratie locale, la sécurité, la prévention, la santé...

    Cependant, faute d'information disponible sur les sites des 3 arrondissements, nous vous indiquons le détail des attributions présentées lors de ces 1ers conseils d'arrondissement.

      

    Dans le 9e arrondissement :

    Adjoints de Delphine Bürkli :

    Alexis Govcyan, 1er Adjoint, chargé du Respect de l'espace public (sécurité), de la Médiation, de la Mémoire et du Monde combattant

    Sébastien Dulermo, Adjoint chargé des Aménagements de voirie, des Déplacements, de l'Accessibilité, des Espaces verts et de la Propreté

    Claire Gannet, Adjointe chargée de la Culture, du Patrimoine et de l'Accueil des nouveaux habitants

    Adeline Guillemain, Adjointe chargée de la politique en faveur de la Jeunesse, du Sport, de l'Action sociale et des Seniors, rattachée au conseil de quartier Lorette Martyrs

    Sylvain Maillard, Adjoint chargé de l'Attractivité économique, du Tourisme, des Professions libérales, du Commerce de proximité et de l'Artisanat

     

    Conseillers délégués :

    Jean-Baptiste de Froment, Conseiller de Paris, délégué à l'administration générale, aux Investissements, à l'Innovation et aux Nouvelles technologies

    Gypsie Bloch, Conseillère de Paris, déléguée aux Familles, à la Petite enfance et à la Vie scolaire et à la Caisse des Ecoles

    Sylvie Leydet, Conseillère d'arrondissement, déléguée à l'Habitat et à l'Accession à la propriété

    Isabelle Vught, Conseillère d'arrondissement, déléguée à l'Animation locale, aux Relations avec les associations et les Institutions de la métropole du Grand Paris 

     

    Dans le 10e arrondissement :

    Adjoints de Rémi Féraud :

    Paul Simondon, 1er Adjoint, chargé de l'Urbanisme et de la Nuit

    Eric Algrain, Adjoint chargé de la Culture et des Affaires scolaires 

    Dante Bassino, Adjoint chargé du Logement

    Elise Fajgeles, Adjointe chargée des Transports, de l'Espace public et de la Propreté

    Sybille Fasso, Adjointe chargée des Affaires sociales et des Seniors

    Sylvain Raifaud, Adjoint chargé de la Démocratie locale, du Budget participatif, de la Vie associative et des Espaces verts

    Olga Trostiansky, Adjointe chargée des Finances et de l'Egalité femmes/hommes

    Léa Vasa, Adjointe chargée de l'Economie sociale et solidaire, du Développement durable et du suivi du Plan climat énergie, et du Handicap

     

    Conseillers délégués :  

    Paul BeaussillonConseiller d'arrondissement, délégué à la Jeunesse, aux Sports, et à la Lutte contre les discriminations

    Stéphane Bribard, Conseiller d'arrondissement, délégué à la Sécurité, la Prévention, au Développement économique et à l'Emploi

    Alexandra CordebardAdjointe à la Maire de Paris, Conseillère de Paris, déléguée à la Lutte contre l’exclusion, à la Mémoire et aux Anciens combattants

    Hélène DuverlyConseillère d'arrondissement, déléguée au Commerce, à l'Artisanat et au Tourisme

    Bernard Gaudillère, Conseiller de Paris, délégué au Patrimoine

    Didier Le ResteConseiller de Paris, délégué à la Politique de la ville et à l'Intégration

    Anne Souyris, Conseillère de Paris, déléguée à la Santé

    Dominique TourteConseillère d'arrondissement, déléguée aux Familles, à la Petite enfance et à la Protection de l’enfance

     

    Dans le 18e arrondissement :

    Adjoints d'Eric Lejoindre :

    Carine Rolland, 1er Adjointe, chargé des affaires générales, de la Culture et du Patrimoine

    Maya Akkari, Adjointe chargée de la Politique de la Ville 

    Frédéric Badina Serpette, Adjoint chargé de l'Economie sociale et solidaire et de l'Economie circulaire

    Félix Beppo, Adjoint chargé de la Voirie, des Transports et des Déplacements 

    Gérald Briant, Adjoint chargé des Affaires sociales, de l'hébergement d'urgence et de la lutte contre les exclusions

    Evelyne Dams, Adjointe chargée des Sports, du Tourisme et du quartier Amiraux Simplon

    Philippe Darriulat, Adjoint chargé des Affaires scolaires, de la réussite éducative et des rythmes éducatifs

    Jean-Philippe Daviaud, Adjoint chargé de la Vie associative, de l'Animation locale et du quartier Montmartre

    Philippe Durand, Adjoint chargé des Espaces verts, de la Nature en ville (jardins partagés et verdissement de l'espace public), des affaires funéraires et du quartier Charles Hermitte - Evangile

    Mario Gonzalez, Adjoint chargé des Relations entre les locataires et leurs bailleurs, et de la Médiation

    Douchka Markovic, Adjointe chargée du Développement durable, de l'Alimentation et de l'Environnement

    Gilles Menede, Adjoint chargé de la Propreté

    Nadine Mezence, Adjointe chargée de l'Egalité femmes/hommes, des droits de l'Homme et de l'Intégration

    Michel Neyreneuf, Adjoint chargé de l'Urbanisme, de l'Architecture, des Grands projets, du Renouvellement urbain et du Logement

    Sarah Proust, Adjointe chargée de la Prévention et de la Tranquillité Publique

    Violaine Trajan, Adjointe chargée de la Petite enfance, de la famille et du quartier Grandes Carrières - Clichy

    Sandrine Mées, Conseillère de Paris, Adjointe chargée du quartier Goutte d'Or

     

    Conseillers délégués : 

    Catherine BelemConseillère d'arrondissement, déléguée aux personnes en situation de handicap

    Cédric Dawny, Conseiller d'arrondissement, délégué à la Jeunesse, à la Protection de l'enfance, et chargé du quartier Chapelle Marx Dormoy

    Dominique Demangel, Conseillère d'arrondissement, déléguée à la Santé, à la lutte contre les toxicomanies et à la Caisse des écoles

    Catherine LassureConseillère d'arrondissement, déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants

    Loïc Lorenzini, Conseiller d'arrondissement, délégué à l'Economie culturelle et aux entreprises culturelles

    Caroline NeyronConseillère d'arrondissement, déléguée à la Démocratie locale et à la Participation citoyenne

    Hugo Touzet, Conseiller d'arrondissement, délégué à l'Accès au Droit

    Ana VerissimoConseillère d'arrondissement, déléguée aux Solidarités internationales, au co-développement, et chargée du quartier Jules Joffrin

     

    Conseillers de Paris : 

    Daniel VaillantConseiller de Paris, chargé des Relations institutionnelles, des Services publics et de la Coordination de l'espace public

  • Rénovation de la station Château Rouge : fermeture anticipée ?

    Après consultation des associations de riverains le 13 novembre, la mairie du 18e a organisé le lundi 16 novembre une réunion du comité de suivi des travaux de rénovation et désaturation de la Station Château Rouge, en présence de la RATP. (voir notre article du 7 mai 2015). Nous étions présents à ces deux réunions.

    Pour plus d'informations, voici le document de la RATP.

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    Après un rappel sur le projet, la RATP a précisé que les travaux suivent le calendrier prévu avec une fermeture de la station prévue en mai 2016 et une mise en service de la station rénovée en juillet 2017.

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    La RATP a ensuite présenté la nouvelle phase de travaux prévue à partir de mi janvier 2016. Cette nouvelle phase prévoit la mise en œuvre d'une emprise élargie côté est du boulevard Barbès, avec le maintien d'une étroite circulation piétonne de 2 à 3 m le long des façades du boulevard. La mise en œuvre de cette emprise rend nécessaire la dépose provisoire de la terrasse fermée du restaurant KFC Paris Barbès et, pour les travaux situés au dessus du tunnel du métro, la réalisation de nuit pour des raisons de sécurité.

    Plan d'emprise de la RATP

    Par ailleurs, la RATP a informé qu'un habillage qualitatif des bungalows de chantier situés à l'intersection du boulevard Barbés et de la rue Poulet sera prochainement réalisé.

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    Suite à cette présentation, la quasi totalité des membres du comité de suivi a fait part des très importantes difficultés actuellement rencontrées au niveau de l'entrée, avec des problèmes de sécurité majeurs. Ces difficultés sont liées à la réduction de l'espace public provoquée par la mise en œuvre des installations de chantier et surtout à cause de la présence de très nombreux vendeurs à la sauvette qui en occupent la majeure partie (qui, contrairement à ce qui était envisagé, sont aussi nombreux malgré les travaux). Une grande inquiétude est ainsi ressortie sur la mise en œuvre de l'emprise prévue en janvier 2016, qui réduira encore plus l'espace disponible.

    Devant cette situation particulièrement problématique, Félix Beppo, l'adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie, des transports et des déplacements, a fait part des pistes actuellement étudiées par la mairie du 18e :

    - Anticipation de la fermeture de la station dès janvier 2016 (au lieu de mai 2016)

    La quasi totalité des membres du comité de suivi s'est montrée favorable à cette proposition. En effet, dans l'ensemble, il est considéré que l'extension de l'emprise, indispensable pour la réalisation des travaux, entraînera une situation probablement ingérable et d'importants problèmes de sécurité, en grande partie à cause des vendeurs à la sauvette qui risqueront d'occuper le peu d'espace disponible.

    Pour la RATP,  les études préalables ont confirmé la possibilité pour les stations proches de la ligne 4 (Barbès Rochechouart et Marcadet Poissonniers) d'absorber le report des utilisateurs de la station Château Rouge. Toutefois, elle a précisé qu'une telle anticipation devait faire l'objet d'une décision du Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), seule instance compétente pour valider une telle modification, non prévue dans le contrat le liant avec la RATP.

    Si finalement cette anticipation est retenue, la RATP a précisé que cela ne permettra pas d'avancer la mise en service car le phasage des travaux est précisément calé. Une modification de ce phasage risquerait d'avoir des incidences financières et temporelles importantes.

    Et enfin, certains membres du comité de suivi ont demandé un renforcement des lignes de bus passant par le boulevard Barbès (bus 31, bus 56, etc..) lors de la fermeture de la station. Un tel renforcement ne semble pas faisable en raison des difficultés de circulation sur le boulevard Barbès (provoquées en partie par les travaux de la station).

    En synthèse, la mairie du 18e envisage de pousser auprès du STIF pour qu'il valide cette anticipation, pas particulièrement demandée par la RATP.

    - Réouverture  à la circulation "normale" de la rue Dejean, actuellement piétonne

    Cette réouverture aurait pour objectif de faciliter l'accès des engins de chantier aux zones de travaux mais également de limiter la présence des vendeurs à la sauvette. Elle  impliquerait la suppression des contre-étalages, point qui devra faire l'objet d'échanges avec les commerçants concernés si cette piste est confirmée.

    Monsieur Beppo a précisé qu'une telle réouverture, qui nécessite la validation de la Préfecture de Police, impliquerait une adaptation du plan de circulation des rues alentours (non défini à ce jour). Les services de la voirie étudient actuellement différentes solutions envisageables.

    Dans l'ensemble, les membres du comité de suivi ne se sont pas montrés opposés à cette proposition, tout en exprimant une inquiétude sur la modification du plan de circulation qui y sera associé. En effet, certains participants ont fait part de leur inquiétude sur les conséquences négatives possibles d'une modification du plan de circulation.

    Une réunion publique est prévue ultérieurement, afin notamment de présenter les pistes finalement retenues.