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  • Stationnement des autocars dans Paris : la réponse des élus du 10e

    Au dernier conseil d'arrondissement du 10e, notre association a présenté un voeu à propos de la présence des autocars de tourisme dans Paris et les problèmes de stationnement et de pollution qu'elle génère. Rappelons que nous avons également déposé à ce sujet une contribution sur le site Imaginons Paris.

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    Trop de cars qui envahissent et polluent la capitale. Stop !

     

    Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie et des transports nous a répondu longuement. Un travail de concertation avec les professionnels du tourisme a été lancé récemment par deux adjoints d'Anne Hidalgo, Christophe Najdovski et Jean-François Martins chargés respectivement des déplacements et du tourisme. Il s'agira d'élaborer un schéma directeur d'ici 2 à 3 ans. Dès janvier, on mettra en place des groupes de travail dans les mairies d'arrondissement avec la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) et les professionnels concernés. Associations et conseils de quartier pourront participer à ces groupes locaux. Consciente du manque de contrôles des stationnements de ces autocars de la part de la préfecture, la Ville souhaite participer à ces contrôles, à voir avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection).

    Par ailleurs, nous avons appris la mise en place d'un groupe de travail pour sortir du diesel. Il est question de dispositifs spécifiques avec une aide pour les non polluants (respectant la norme euro6) qui ne verraient pas leurs tarifs de stationnements augmenter. On peut émettre ici quelques réserves : alors même que la ville n'a pas la capacité d'interdire et de faire respecter le stationnement illicite des autocars, et encore moins d'exiger que les moteurs soient éteints à l'arrêt, comment va-t-on vérifier cette fameuse norme?

    Depuis le conseil d'arrondissement, la Maire de Paris a annoncé dimanche dernier à grand renfort de communication un plan anti-pollution avec notamment la fin du diesel pour 2020 dans la capitale qui sera discuté au Conseil de Paris du 9 février. « Je peux déjà vous dire que je veux restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, notamment les cars de tourisme. Nous travaillons avec l'État à des mesures d'interdiction. Suite à la concertation engagée avec eux, les opérateurs prévoient déjà une adaptation de leur parc. Ce peut être des moteurs hybrides ou à gaz, mais nous ne voulons plus de diesel à Paris. Il y a aussi la question du stationnement : je n'accepte plus de voir Paris complètement encombré d'autocars. »

    On peut donc espérer que la réflexion s'engage rapidement pour trouver des lieux spécifiques. Didier Le Reste, au nom du groupe communiste a jugé nécessaire de sensibiliser autrement les autocaristes qui stationnent un peu n'importe où (volontairement ou pas ...). "On peut trouver des emplacements à l'extérieur de la ville. Il s'est étonné qu'on ne sollicite pas les opérateurs publics de transport que sont la RATP et la SNCF. Le lobbying des tours opérateurs est très fort au vu de l'intérêt financier." a t-il conclu en citant l'exemple des touristes chinois qu'on dépose devant les grands magasins du boulevard Haussmann.

    Même son de cloche du côté des écologistes d'EELV : stopper les cars avant ou juste après Paris, discuter avec les communes limitrophes et renforcer le dialogue avec les transports publics. L'UMP par la voix de Deborah Pawlik est également pour interdire les véhicules les plus polluants. 

    Voilà donc une belle unanimité qui devrait en toute logique se confirmer au conseil de Paris du mois de février! D'ici là, nous sommes prêts à participer aux groupes de travail dans les trois arrondissements (9-10-18).

     

  • Cars de tourisme: stationnement à revoir

    Dans le projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad que nous avons remis à Anne Hidalgo pendant la campagne municipale, un des sujets abordés concerne la problématique du stationnement des cars de tourisme autour de la Gare du Nord. Autocars qui se garent rue de Maubeuge — stationnement autorisé mais largement insuffisant — mais surtout sur le pont des voies de la gare, en infraction au code de la route. On le constate également dans le 9e arrondissement, la place manque pour déposer ou attendre les touristes devant le lycée Jacques-Decour (ci-dessous) où des emplacements sont prévus (mais pour quelques cars seulement). Aussi stationnent-ils un peu n'importe où. 

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    (Photo prise le 21 avril dans le 9e, boulevard de Rochechouart, derrière le lycée Jacques-Decour: ici le stationnement est autorisé, mais la surabondance des cars de tourisme cause certaines nuisances en termes de pollution, bruit etc...) 

     

    Voici quelques exemples de stationnement non autorisé de cars de tourisme... 

    Les 3 photos suivantes ont été prises vers 11h30 le 30 avril, mais pourraient être identiques d'autres jours:

     

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    9e, boulevard de Rochechouart, dans le couloir de bus

     

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    18e, boulevard de Rochechouart, à l'angle de la rue de Clignancourt

     

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    18e, rue de Clignancourt devant l'arrêt du bus 85

    (On peut même apercevoir un peu plus loin un autre car stationné dans cette même rue dans le couloir de bus)

     

    Pour terminer cette promenade, une photo prise dans le 10e, devant la Gare de l'Est, une file de cars stationnant au beau milieu de la chaussée dimanche 27 avril dernier à l'heure du déjeuner:

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    Nous ajouterons que bien souvent les chauffeurs laissent leur moteur allumé, sans souci de la pollution et du bruit occasionnés.

    Une réflexion devra donc être menée rapidement par la Ville, qui s'est aussi engagée à réduire le nombre de véhicules Diesel très polluants dans la capitale. L'Adjoint de la Maire de Paris, Jean-François Martins, chargé du Tourisme (et du sport), nous l'a confirmé via Twitter (cliquez ici pour voir cet échange).

  • Voitures, non , mais autocars, oui ???

    " Plan vélo, piétonisation, restrictions des voies… les travaux entamés pour chasser les automobilistes rendent la ville impraticable."  C'était le gros titre d'un article du Figaro le week end dernier. De la part du Figaro, on ne peut s'étonner que le parti des automobilistes soit bien défendu, et que les décisions de la Maire de Paris soient, disons... pourfendues. 

    Le Figaro, ce jour-là, entérinait avec amertume la décision du préfet de police de Paris, Michel Delpuech, de valider la fermeture définitive des voies sur berge, une décision de la maire de Paris pour promouvoir les circulations douces, d'une part, et lutter contre la pollution, de l'autre, dans la continuité du Plan Climat de Paris. 

     
     

    On connaît assez bien les arguments des lobbyistes de la route, de la voiture et de la droite. "On n'a pas le droit d'entraver la liberté des automobilistes de se rendre sur leur lieu de travail avec leur véhicule". Et, circulez, il n'y a rien à voir ! Mais peut-être bien que les temps changent et qu'on entend un peu plus la voix de tous ceux qui souhaitent respirer librement, sans dommage pour leurs poumons, y compris dans les villes. Or, cela devient de plus en plus compliqué. Il n'est qu'à observer les alertes de Air Parif' et les nombreuses journées de stationnement gratuit dans nos rues parce que les limites maximales fixées sont dépassées par la pollution. Quant à demander gentiment sur le boulevard périphérique que chacun réduise sa vitesse pour moins polluer.... voeu pieu.  

    Alors, oui aux décisions d'Anne Hidalgo de réduire la circulation automobile dans notre ville.

    Cela fait plus de 15 ans qu'on réduit, qu'on aménage... Souvenez-vous de l'introduction des axes civilisés ! Certains riverains près des entrées de la capitale ont vu, avec terreur d'abord, le passage à une seule voie, puis se sont habitués. Des exemples ? l'Avenue Jean-Jaurès à l'Est, à partir de la Porte de Pantin, avec quelques bizarreries en cours de route comme les bus, un coup au milieu, puis un coup à droite... A côté, l'avenue Corentin Cariou a maintenu ses deux voies étroites à partir de la porte de la Villette mais c'est bien parce que l'avenue de Flandres, en poursuivant vers le centre, est plus large que large ! On ne parlera pas de la rue d'Aubervilliers, qui affiche toujours complet avant de passer sous le pont de la Petite ceinture... Réduite ou pas, la voie est bloquée. Au Nord, porte de Clignancourt, le boulevard d'Ornano affiche aussi une seule voie de circulation... officiellement, car la voie de droite est en principe réservée aux bus, mais sans séparateur, on reste là encore dans le voeu pieu, en attendant des aménagements plus efficaces. On y reviendra. Idem pour la porte de La Chapelle et l'avenue de La Chapelle, qui est au coeur de nos débats dans le cadre de la "promenade urbaine de Barbès à Stalingrad". Vous comprenez que nous sommes POUR la réduction de la place de la voiture dans Paris ? 

    "Pour" mais critique aussi. Tout ne va pas dans le bon sens. Nous n'avons parlé ci-dessus que des grandes voies d'entrée dans Paris par le Nord-Est et le Nord. Celles que nous connaissons le mieux, celles qui apportent la majorité des flux automobiles dans notre quartier. Pour autant, d'autres voies très larges existent, n'ont pas subi de réduction de circulation, et continuent à alimenter allègrement la densité automobile intra muros...  Les maires d'arrondissement qui règnent sur l'avenue de la Grande Armée ou l'avenue Foch n'ont pas collaboré avec le même enthousiasme (mais ce n'est que supposition de notre part..) à la réduction des voies de circulation sous l'ère Delanoë. Or ces flots de voitures viennent s'agglutiner sans limite à l'encombrement parisien, quand on pourrait fort bien privilégier les transports en commun et les pistes cyclables dans ces quartiers aussi.

    Ce n'est pas le seul souci. La critique du Fig' n'est pas sans fondement. On a voulu rendre plus "vivable", moins pollué le centre de Paris, les arrondissements centraux, pas seulement pour les "bobos" comme le suggère le journaliste, mais aussi pour le tourisme, le patrimoine, le rendre plus accessible, le valoriser dans un environnement apaisé. Très bien. Mais depuis plus de 15 ans, on ferme — ou l'on réduit — petit à petit la circulation des quartiers du centre sans réduire en amont. Alors, oui, ça s'entasse aux portes des zones bénéficiant des aménagements décidés par la mairie. Est-ce bien raisonnable ? La politique de la Ville n'a pas su améliorer de façon sensible le réseau de transport en commun, entre ses banlieues et la capitale, pas plus que la Région entre les banlieues entre elles, si bien qu'elle hésite à filtrer les flux entrants.... Le risque est grand d'être clouée au piloris pour excès de protectionnisme parisien. 

    Ajoutez à ces encombrements déjà difficilement supportables les cars de tourisme — dont le nombre avait diminué un temps à la suite des attentats — qui déversent leurs passagers (environ 12 millions par an) sur les sites les plus attractifs de la capitale puis tournent ensuite au ralenti pour économiser la taxe de stationnement (130€/j.), ou bien se garent sur des espaces miraculeusement trouvés ça et là, comme par exemple les ponts au-dessus des réseaux ferrés. En voici une illustration ci-dessous qui se passe de commentaire. Que fait la mairie pour en réduire le nombre, ou pour organiser leur circulation et leur stationnement (450 places autorisées à Paris) sans nuisance pour les habitants ? 

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     Pont Saint-Ange, au-dessus du réseau ferré de la gare du Nord.  

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  • Attention au stationnement payant en août

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    dixit la Mairie de Paris

     

    Pour plus d'information : voir le site paris.fr

     

    On aimerait des mesures aussi efficaces pour le stationnement des autocars de tourisme, y compris en été.

  • Travaux au carrefour Tombouctou-Maubeuge-Chapelle

    On nous l'avait annoncé il y a quelques mois, la remise en double sens au carrefour de Tombouctou est sur les rails. Il s'agit bien de permettre aux automobilistes qui viennent de Barbès de pouvoir tourner à gauche sans aller jusqu'à la place de La Chapelle.

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    Une modification de circulation attendue depuis longtemps

    On peut cependant regretter que des travaux d'ensemble de ce carrefour n'aient pas été coordonnés. D'autant que la Direction de la Voirie et des Déplacements du 18e a déjà planché sur un possible réaménagement (proche de celui proposé par Action Barbès) dans le cadre du groupe de travail sur la Promenade Urbaine. Des économies qui s'envolent pour le contribuable. 

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    On remarquera sur cette photo que les autocars de tourisme gagnent du terrain. Les emplacements de stationnement de la rue de Maubeuge étaient tous occupés à l'heure de la prise de photo, un vendredi matin, et de nombreux autocars étaient en conséquence stationnés sur le pont Saint-Ange, comme souvent.

     

  • Retour sur le conseil de quartier Montmartre

    Pour un conseil de quartier (CQ) intitulé "Qu'est-ce qui bouge à Montmartre ?", peu de monde, un peu moins de 30 personnes. Rappelons que ce CQ devait initialement se tenir en novembre 2015 et qu'il fut reporté en raison des attentats.

    A l'ordre du jour, une présentation de la zone touristique internationale (ZTI) créée dans le secteur Montmartre, la problématique des autocars de tourisme (un thème qui nous est cher !) et le Budget participatif : bilan 2015, et perspectives.

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    Zone Touristique Internationale : un rappel

    En préambule, il a bien été précisé qu'en raison de la promulgation de la loi créant les ZTI, la réunion n'avait pas pour but d'être pour ou contre mais de présenter les effets de cette loi pour Montmartre.

    Responsable du pôle commerce et recherche immobilières de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) de la Ville de Paris, Mme SZEJNMAN a ainsi présenté les caractéristiques des nouvelles Zones Touristiques Internationales créées dans le cadre de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques — dite loi MACRON — adoptée le 6 aout 2015.

    Cette loi, qui autorise l'ouverture des commerces jusqu'à minuit ainsi que le dimanche sous réserve de certaines conditions (volontariat, accord de branches, etc..), en dérogation au code du travail, a ainsi entrainé la création de 12 ZTI à Paris (dont 7 zones d'affluence touristiques et 5 liées aux zones commerciales (Les Halles, Beaugrenelle, etc). Ces 12 ZTI, définies à initiative de l’État, viennent remplacer les 7 zones d'affluence touristiques mises en place par la Ville de Paris, qui étaient le plus souvent limitées à un axe restreint.

    Et pour Montmartre ?

    La ZTI Montmartre  englobe une grande partie de la zone Sud de la Butte Montmartre, dans un quadrilatère délimité par  la rue des Abesses au sud,  la rue Lepic à l'ouest et au nord et rue Foyatier à l'est, et complété par le bas de la rue Lepic, la rue de Steinkerque et la rue Seveste. Cette zone vient ainsi remplacer les 3 petites autres qui constituaient la zone touristique de Montmartre.

    Mme SZEJNMAN a indiqué par ailleurs qu'à la demande de la Maire de Paris, particulièrement critique sur cette loi, un observatoire parisien des zones touristiques internationales avait été mis en place en septembre 2015, sous la coordination de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (Apur). Suite à la première réunion de cet observatoire, une méthodologie et des indicateurs de suivi ont été définis. Les questions de propreté et de sécurité (via les verbalisations) font l'objet d'une attention particulière.. Ainsi, il a été demandé aux différentes directions de la Ville de Paris de faire remonter de façon systématique les éventuelles incidences liées à ces ZTI (augmentation de la saleté ? augmentation de l'incivilité ? etc...). Il est également prévu que des enquêteurs interviennent sur le terrain.

    Pour en savoir plus, voir l'étude dédiée de l'Apur et la présentation sur les ZTI projetée lors du conseil de quartier.

    Autocars de tourisme : une longue histoire

    C'est Félix Beppo, adjoint au maire du 18e chargé de l'espace public, qui a fait  le point sur la problématique des cars de tourisme dans le secteur de Montmartre.

    Il a commencé par un rappel sur le  travail mené en 2010 et 2011 sur les boulevards situés au sud de la Butte Montmartre (boulevards de Rochechouart et Clichy) qui étaient confrontés à un stationnement illégal des cars de tourisme. Ce travail, réalisé en lien avec les autocaristes mais également le Collectif des riverains des boulevards de Clichy et Rochechouart (voir notre article du 5 février), a ainsi abouti à la création d'une zone de dépose-reprise (sans autorisation de stationnement) boulevard de Rochechouart. Travail complété les années suivantes par un renforcement de la signalisation d'interdiction de stationner et une mobilisation d'agents de la Préfecture de Police pour verbaliser (2 agents en semaine et 3 le week end). La Préfecture de Police avait également fait part de sa volonté d'utiliser les caméras de vidéosurveillance, déployées dans le cadre du plan 1000 caméras, pour effectuer les contrôles nécessaires.

    Et maintenant, que va-t-on faire ?

    "Si ces actions ont pu, à un moment donné, améliorer la situation, elles ne sont pas pas du tout satisfaisantes" a convenu Félix Beppo. D'autant plus qu'il y a très peu d'agents présents pour verbaliser les cars de tourisme qui ne sont pas en règle (stationnement illégal mais également autorisation de circuler dans Paris au vu des normes de pollution). Diagnostic  partagé par les associations de riverains, notamment le Collectif des riverains des boulevards de Clichy et Rochechouart et l'ADDM 18. Action Barbès n'a pas manqué de  rappeler que le problème du stationnement illégal des cars de tourisme se rencontre également dans d'autres quartiers du 18e, notamment dans le couloir de bus de la rue de Clignancourt et sur le pont Saint-Ange du boulevard de la Chapelle. Cette situation entraine ainsi son lot de nuisances : pollution, nuisances sonores, gêne pour la circulation des bus, etc..

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    Les autocars stationnés sur le pont Saint-Ange, boulevard de la Chapelle

    Afin de tenter d'améliorer la situation à l'échelle parisienne, la mairie de Paris a mis en place en 2015 un comité des autocars de tourisme. Suite aux 2 réunions tenues en 2015, elle devrait prochainement annoncer un plan d'actions. Au niveau du 18e, M. Beppo a énoncé quelques pistes qui seraient susceptibles d'être mises en place :

    - privilégier un stationnement aux portes de Paris : la ville devrait ainsi répertorier les zones de stationnement potentielles (porte de Clignancourt, porte de Montmartre, etc..) ;
    - renforcer la présence d'agents (Préfecture de Police ou Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de la Ville de Paris pour vérifier le respect des zones de dépose-reprise ;
    - renforcer les actions de verbalisation menées par les agents RATP (qui sont habilités) pour le stationnement illégal dans les couloirs de bus.

    Quelles que soient les actions finalement retenues, l'ensemble des participants a convenu que, sans des actions fortes de contrôle et de sanction (verbalisation et autre), il sera très difficile d'avoir une réelle amélioration sur ce sujet. D'où la nécessité d'une mobilisation renforcée d'agents habilités pour mener ce type d'actions.

     

    oOo 
     
    Notre association suivra avec attention les annonces qui seront faites dans le cadre du comité des autocars de tourisme.
     
  • Montmartre : de nouveaux bus depuis quelques semaines

    Notre association a un rapport particulier avec les autocars que nous voyons comme de gros engins envahissants et polluants qui stationnent n'importe où, sur les ponts, sur les aires de livraison et même dans les couloirs de bus sans vergogne. Oui, il manque des places de stationnement à Paris pour les cars de tourisme, mais avec la meilleure volonté, les responsables ne pourront jamais un nombre de stationnements licites dans Paris intra muros qui répondent aux besoins. Il faut donc faire autrement et promouvoir un autre transport pour les millions de touristes qui  souhaitent visiter Paris et être bien reçus. 

    Cet article veut saluer l'arrivée de nouveaux bus à Montmartre et c'est l'occasion de rappeler que jusqu'en 1985 les rues et les places de Montmartre subissaient la présence envahissante des autocars aussi. Leur interdiction sur la Butte les a repoussés un peu plus bas, en majorité sur le boulevard de Rochechouart, mais pas que... et surtout aucune solution adéquate et pérenne n'a été cherchée et adoptée. 

    La note positive nous vient de la lecture de la revue professionnelle en ligne Connexion qui annonçait fin novembre l'arrivée de nouveaux Montmartrobus, plus modernes, moins polluants, qui apportent un vrai confort aux habitants de la Butte, et devraient aussi contribuer au bonheur des touristes qui veulent bien utiliser leurs jambes... 

    Abbesses  © MC

    Un extrait de la revue professionnelle du 27 novembre 2015 :

    Les premiers bus électriques Oreos 4 X de PVI sont enfin arrivés à Montmartre. Depuis la mi-novembre 2015, ils ont commencé à rouler sur les pentes de la Butte pour assurer les services de la ligne spéciale du Montmartrobus qui relie la place Pigalle (métro lignes 2 et 12) à la Mairie du XVIIIe arrondissement (Place Jules Joffrin, métro ligne 12), selon un tracé complexe en forme de «grand huit» qui est destiné à desservir le plus finement possible les rues tortueuses et pentues de Montmartre. D’ici la fin de 2015, la totalité des 11 véhicules du nouveau parc du Montmartrobus commandés par la RATP sera en service et remplacera le parc actuel.
    PVI, aujourd’hui filiale du groupe Dassault et installée à Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne) avait déjà fourni les anciens Oreos 55 du Montmartrobus, et c’est ce même industriel qui propose aujourd’hui sa nouvelle gamme Gepebus Oreos 4 X. Ces midibus qui ont déjà été choisis par une vingtaine d’agglomérations pour leurs services de desserte fine de centre-ville, proposent 49 places (25 places assises, 23 places debout plus une place PMR).
    Ils affichent une autonomie de 120 km sans recharge intermédiaire ni échange des batteries (lithium-ion) et avec une vitesse maximale de 70 km/h en milieu urbain et périurbain. «Et des performances d’accélération supérieures à celles des véhicules conventionnels plus un système de récupération d’énergie à la décélération et au freinage», rappelle le constructeur.
     
     
    Nous avons interrogé Aline Weber, directrice de la communication au cabinet du maire du 18e pour connaitre la position des élus locaux dans l'évolution du parc montmartrois des bus. Nous notons l'évocation du réchauffement climatique comme incitation précieuse en faveur de ces changements, nous aimerions que ce puissant aiguillon agisse aussi pour une limitation drastique des autocars en circulation dans Paris intra muros. Nous avons suspendu l'envoi des photos de cars en stationnement illicite transmis par nos adhérents et lecteurs à la Préfecture de police et à l'Hôtel de Ville, mais suspendu seulement...
    La communication de la mairie du 18e à l'arrivée des nouveaux Montmartrobus : 

    "La maire de Paris et l’équipe municipale se sont engagées pour une sortie progressive du diesel. C’est dans cet objectif que la municipalité du 18e avec notamment Félix Beppo, adjoint en charge de la voirie et des déplacements, poursuit son action auprès de la RATP pour amplifier l’utilisation de véhicules électriques.

    Depuis la création du Montmartrobus, la municipalité travaille avec la RATP pour que l’ensemble de la ligne soit exploitée avec des véhicules électriques de gabarit réduit. Depuis le 15 novembre, c’est chose faite et ce sont de nouveaux bus électriques OREOS 4X qui circulent dans les rues de Montmartre.

    Il y a d’autres exemples dans le 18: les traverses 18/19 (Ney/Flandre) et 17/18 (Batignolles/Bichat) désenclavent nos quartiers et se multiplient dans la capitale. Prochainement, et cela sera une première dans le 18e pour des grands véhicules la ligne 341 sera équipée de bus électriques.

    Développer les mobilités électriques est l’un des axes soutenu par la municipalité du 18e pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique."

     

  • De signalement de voitures en signalement de voitures sur les trottoirs...

    … ont fini par susciter des interrogations chez les destinataires des messages !

    De même que nous avons transmis au cabinet du préfet et à l'adjoint de la maire de Paris chargé des déplacements de nombreux signalements d'autocars de tourisme stationnés sur les aires de livraison ou sur les ponts des voies ferrées de notre quartier, un de nos adhérents a trouvé une autre méthode pour attirer l'attention. Il a crée un blog de photographies sur Tumblr, entièrement dédié aux voitures sur les trottoirs du quartier de la Goutte d'or où il réside.

    Vous avez envie de regarder ? Son nom est Les trottoirs aux voitures, un titre un peu polémique, en effet.

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    Il n'aura pas fallu de longues semaines pour que la mairie du 18e, toujours attentive aux nouveaux vecteurs de l'information, remarque le blog aux photos provocatrices. 

    Bientôt le tweet suivant de Christophe Najdovski laissait entrevoir un espoir et une amélioration pour les piétons :  

    Capture d’écran 2015-06-11 à 00.45.44.jpg 

    Puis sont entrés dans la danse les voeux, d'abord en conseil d'arrondissement du 18e, un voeu présenté par l'opposition municipale et largement inspiré du texte de notre adhérent..., repris par tous, puis présenté au conseil de Paris et miracle ! voté à l'unanimité lors des séances des 29 et 30 juin. 

    On vous raconte la suite un peu plus tard.... : teasing ^_^ --> Il était une fois dans la rue Myrha.

     

  • Sur quatre boulevards, j'en prends deux

    C’était mercredi dernier la même présentation que nous avions déjà vue le 30 mars mais plus ciblée sur le 9e, et ses boulevards, ceux qui limitent l'arrondissement au sud, les boulevards Montmartre et Poissonnière. On a seulement survolé la suite jusqu’à la place de la République.

    Il y a d’ailleurs en ligne sur le site de la mairie du 10e le travail de la DVD lien ici et une page ouverte à la concertation sur le site de la Mairie de Paris : autre lien.

    Nous avons suggéré à Pauline Véron, qui participait à la réunion au titre de sa délégation, d’en faire autant sur celui de la mairie du 9e. C'est en cours.

    Nous ne reprenons pas ici le détail du projet; nous l'avons largement commenté le 30 mars ici même.

    Vu la réduction du nombre des files de circulation dans le sens est-ouest, certains dans la salle avaient un peu peur des reports dans les rues adjacentes. Mais la DVD (Direction de la voirie) a fait des comptages, va en installer d’autres pour estimer l’augmentation probable de la circulation. Elle n’évacue pas non plus la possibilité de changements de sens, si l’avenir devait indiquer que des quartiers verts sont perturbés par des passages de véhicules en hausse, en trop grande hausse.

    double_sens_grands_boulevards_3.jpgIl semble que le projet ait attendu pour s’assurer que la rénovation urbaine de la place de la République pourrait absorber sans difficulté l’arrivée de voitures par les Grands Boulevards dans le sens O-E. Car on espère ainsi alléger le flux sur la rue du Quatre-Septembre et la rue Réaumur. 

     



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    La volonté politique semble être de moderniser les Grands Boulevards, de les redynamiser du point de vue économique, et d’embellir ce qui était devenu désuet, encombré, constellé de commerces en déserrance en arrivant vers l’extrémité Est. Cela rend fou de joie le président des commerçants des Grands Boulevards, qui était là, tout comme le 30 mars, et n’a pas manqué de le dire. Ils sont très satisfaits, les commerçants!  Un regard sur leur site et la petite vidéo à droite qui met l'accent sur le commerce au son de la voix d'Yves Montand ?

    Le stationnement sera revu : celui des taxis, certaines zones sont encore en discussion, celui des résidents, qui gagneraient des places (côté 2e) à ce tarif  économique pour palier la rareté des places résidents dans le 9e au nord des Grands Boulevards. Cette création soulève des critiques : on craint les voitures ventouses, qui réduisent le nombre des places disponibles pour le rotatif (nom du stationnement payé à l'heure), cher aux commerçants. On verra sans doute à l'usage et l'on sait bien que ces modifications-là ne coûtent que du temps et de la peinture.

    Le matériel urbain sera modernisé aussi, on s’attachera à l’esthétique, et également à la cohérence.

    Les habitants dans la salle ont fait beaucoup de digressions, ainsi on a parlé de la place d’Estienne d’Orves, des changements de sens de la rue Mogador et de la rue de la Chaussée d’Antin, trop souvent embouteillée par les autocars des Galeries Lafayette, qui aux dires des élus, ne jouent pas bien le jeu. Des négociations seront nécessaires pour assainir la situation. Jacques Bravo, maire du 9e, fait alors un rapprochement avec le cas de la place Blanche et du Moulin Rouge. La place était totalement encombrée, bloquée par les cars de clients du Moulin rouge, qui tournaient autour de la place lors de la dépose des touristes ou en fin de spectacle, quand ils  repartent. Un contact entre la Ville et la direction de l'établissement a  arrangé la situation... Pauline Véron a ensuite dénoncé la tendance pénible du tourisme moderne, et plus particulièrement des touristes actuels, qui ne marchent plus mais visitent Paris en autocar. Est-ce bien raisonnable ? Et est-ce bien ainsi qu'on découvre Paris, qu'on l'apprécie ?

    Il a été fait mention aussi des flux de voitures autour de la rue Saint Cécile -  la rue Bergère et du parking de la BNP, vieille polémique au moment de sa création. Souvent les collaborateurs de la banque prennent une rue en sens interdit, pour éviter un détour… Beaucoup dans la salle ont ajouté : "et on les comprend ! " Tiens ? Je ne le comprend pas, pour ma part. Pas plus que des motos qui roulent sur les trottoirs… les vélos qui ne respectent pas les feux rouges, les piétons qui se moquent des passages protégés... Parfois ce seront les mêmes, avec une autre casquette qui dénonceront ces travers à un autre moment. Les règles sont là pour tout le monde. Et faites pour être respectées. Il faut un minimum de cohérence et de civisme pour vivre en collectivité, au moins en ville.

     

  • Retour sur le conseil de quartier Lariboisière

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à l'école de la rue de Belzunce pour ce dernier conseil de quartier avant la période estivale. Thème retenu: la circulation dans le quartier.

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    Pour répondre aux questions, Hervé Abderrahman - conseiller technique de Christophe Najdovski, Adjoint à la maire de Paris chargé de la voirie et des déplacements, Paul Simondon et Elise Fajgeles, élus du 10e arrondissement et Hughes Vanderzwalm, chargé des Grands projets, notamment celui de la Promenade urbaine boulevard de la Chapelle.

    Le secteur de la gare du Nord

    A la suite de la mise en place d'un nouveau plan de circulation autour de la gare du Nord, il y a bientôt un an, d'importants problèmes de nuisance ont rapidement agacé les riverains de la rue de Compiègne. Embouteillages et donc klaxons. Rappelons que cette rue doit être  empruntée par les VTC, les véhicules particuliers pour ensuite se rendre obligatoirement au parking gratuit les 20 premières minutes. Mais c'était sans compter sur l'incivisme ambiant...Voir notre article du 11 avril. Les choses pourraient changer. En effet, un comité de pilotage a été mis en place avec la SNCF, la Ville et la Préfecture pour revoir le plan de circulation. Le maire du 10e a demandé à ce que la partie piétonne de la rue de Dunkerque redevienne un lieu de dépose pour les VTC. Idéalement, la contrainte de stationner en sous-sol aurait été préférable.

    Hervé Abderrahman a rappelé que d'une manière générale les grandes gares génèrent des conflits d'usage, la gare du Nord n'y échappe pas. Se greffent là-dessus le conflit taxis-VTC et des difficultés à changer certaines pratiques. Il trouve par contre que la gare routière est plutôt bien organisée.

    Le secteur de la gare de l'Est

    Une bonne nouvelle! L'édicule situé sur le trottoir le long de la grille de la gare rue du 8 mai 1945 (appartenant à la RATP) va être enfin retiré. Ce qui redonnera de l'espace aux piétons qui ne seront plus obligés de se pincer le nez pour éviter les mauvaises odeurs. Par ailleurs, Elise Fajgeles a précisé que le bâtiment central de la RATP au milieu du boulevard de Strasbourg sera modifié et relooké. Pas de date à ce jour mais on progresse.

    Quid du tramway des gares?

     On avait entendu parler de ce tramway pendant la dernière campagne municipale mais rien n'était budgété. En fait, on ne s'oriente pas vers un tramway sur rail. Par contre, on travaille sur une liaison bus Gare Montparnasse-Gare de Lyon-Gare de l'Est-Gare du Nord qui serait quasiment en site propre sur tout le parcours. Il s'agirait de bus de grande capacité. Compter 3-4 ans pour  une 1ère phase sur le 10e et 7-8 ans pour la partie sud du parcours.

    Et pour les autocars?

    Nous n'avons pas manqué de poser la question de leur stationnement. Hervé Abderrahman a expliqué la mise en place du Pass obligatoire mais là encore, certains autocaristes ne le prennent pas et donc ne payent pas. Pour la ville, pas question de repousser trop loin les autocars, pour les touristes très pressés qui visitent Paris à toute vitesse. Les chauffeurs n'ont pas le temps d'aller se garer et de revenir. On cherche des lieux aux portes de Paris cependant mais aussi à des endroits avec peu d'habitations comme sur les ponts des voies ferrées. Nous avons rappelé le projet de promenade urbaine et l'incompatibilité de stationnement des cars avec un espace pour les piétons. On peut regretter que la ville de Paris, qui est engagée dans la lutte contre la pollution, ne soit pas plus ambitieuse sur ce sujet. Il y a bien des capitales où les touristes utilisent leurs deux jambes ou les transports en commun!

    Promenade urbaine boulevard de la Chapelle

    Rien de bien nouveau pour le moment (voir notre article sur la réunion du 25 mai). Un comité de pilotage se réunit actuellement tous les 15 jours. La mise en place du Collectif chargé de la concertation précédemment début juillet serait pour la fin du mois. L'économie solidaire pourrait être le moteur du projet. On est toujours sur une réduction de la place de la voiture sur ce parcours mais réticences du côté de la préfecture de police qui souhaite maintenir les 2 files de circulation. Rien de figé cependant. Il faudra convaincre.

    A venir: des aménagements pour le contre sens cyclable autour de l'hôpital Lariboisière.

  • Un artiste un peu oublié à la Pinacothèque

    Dimanche matin, le ciel était clair et l’air franchement frais. « Ça te dirait une petite promenade ? »

    Nous nous sommes retrouvés place de la Madeleine, étonnés qu’une foule de gens s’entassent chez Fauchon… mais agréablement surpris de partager notre goût pour la peinture avec quelques amateurs seulement. En effet, quel plaisir de prendre son temps pour s’asseoir devant une toile, de revenir, de repartir dans le sens inverse de la visite, toute attitude impossible quand les expositions parisiennes en vue déplacent des autocars de visiteurs.

     

    Chaïm Soutine

     

    Personnellement je l’ai vu pour la première fois au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, dans le Marais, à son ouverture, dans une salle consacrée à la renaissance culturelle juive dans l’art des premières années du XXe siècle.

    Pas sûr que Soutine lui-même ait aimé se voir catalogué comme témoin de l’art juif. Les textes proposés dans la Pinacothèque expriment plutôt le contraire : un souci de se distancer des milieux juifs orthodoxes et une prudence face à l’antisémitisme rampant de la société française de son époque. Beaucoup de tiraillements donc pour un artiste à la personnalité très complexe et qui le restera, car il soignera le flou qui l’entoure.

    Je l’ai croisé ensuite au Musée de l’Orangerie dans la collection de Paul Guillaume qui en possédait à lui seul un grand nombre et contribua à le sortir de l’ombre.

    Pour revenir à l’exposition, elle rassemble une centaine des toiles de Chaïm Soutine, une œuvre expressionniste dans un pays qui n’a pas cette école de peinture comme en Allemagne, une œuvre qui n’appartient d’ailleurs à aucune école, à aucun groupe, un travail de solitaire en somme. Les œuvres exposées sont prêtées par des collections privées et ont donc la fraîcheur des toiles peu connues, peu photographiées. Une performance de la Pinacothèque qui a fait le choix de présenter l’œuvre chronologiquement, sur des fonds qui absorbent la lumière (un bleu nuit profond notamment) et qui ouvrent des fenêtres sur les toiles éclatantes de couleurs et de matières.

     

    Exposition Chaïm Soutine jusqu’au 27 janvier 2008, Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, 75008 Paris.  Renseignements : 01 42 68 02 01.

     

    A lire dans Connaissance des arts :

    Chaïm Soutine à l’assaut de la Pinacothèque

     


  • Une journée sans voiture dans le centre : dimanche 27 septembre

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    L'annonce a été publiée dans Le Parisien du 29 juillet dernier :

     

    La Journée sans voiture, qui aura lieu le dimanche 27 septembre à Paris, de 11 heures à 18 heures, prend forme. Les cinq périmètres interdits à la circulation viennent d’être publiés au bulletin municipal officiel de la Ville (voir l’infographie ci-dessus).

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    La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait annoncé début mars sa volonté d'organiser cette journée symbolique. Est-ce un simple rappel que Paris sera le théâtre de la conférence internationale sur le réchauffement climatique, la COP21, en décembre ?  Et qu'il est bon de communiquer un peu sur la chose de manière positive. Il reste pourtant beaucoup de points à régler qui ne vont pas dans le bon sens. Comme la circulation des camions, des autocars, des porte-huit, et le stationnement de tous. L'interdiction des moteurs Diesel les plus polluants à partir de septembre ne résout pas tout. Elle ne semble concerner que les véhicules de plus de 15 ans. C'est dire qu'il reste une marge d'amélioration. De plus, nous avons tendu l'oreille, et l'on parle déjà de certaines dérogations... par exemple, pour de vieux camions qui transporteraient des fruits et légumes... vers les marchés des quartiers nord...

     

    Interdire la circulation aux véhicules automobiles dans les arrondissements du centre rendra irrespirable tout le reste de Paris, sauf à interdire également l'entrée des véhicules aux portes de Paris, au moins de les filtrer. Se promener sur les Champs Élysées, au milieu de la chaussée libre de toutes voitures, peut être un rêve, mais pour qui ? Les touristes, les visiteurs d'un jour ? Les Parisiens vivent plus souvent dans les arrondissements de la couronne que sur les Champs...

     

    Nous vous recommandons également la lecture de l'article paru vendredi 28 août dans Libération : " Une « Journée sans voiture » de seconde zone à Paris " (« une initiative qui manque cruellement d'ambition »).