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Rechercher : salle de consommation

  • Les marches de la place Turgot progressent

    Voici une série de photos pour vous permettre de suivre l'évolution des travaux sans vous rendre sur place... Je pense notamment à des personnes qui ont beaucoup donné lors de la réflexion initiale et de la consultation des riverains, et qui depuis, se sont éloignées du quartier.

    Turgot 0.jpgTurgot 1.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Turgot 2.jpgTurgot 3.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un descriptif des travaux en cours est disponible sur le site de la mairie du 9e...

    bonbonnes à verre web.JPGOn n'a pour l'instant pas obtenu l'assurance que le conteneur à verre serait enterré. Son implantation était encore récemment conditionnée par les études de la section territoriale de voirie. Pourtant, une promenade dans le 10e nous a convaincus, si toutefois il en était besoin, que les aménagements urbains gagnent en esthétique quand on arrive à escamoter ces grosses bonbonnes vertes !

    Le conteneur vert classique est certes visible de loin, mais ne serait-il pas plus harmonieux d'enterrer dans le sous-sol de cette placette aménagée une cuve à verres ?

     

  • Encore et toujours des véhicules de secours bloqués

     

     

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    Il est 19h20. Un véhicule des pompiers fait retentir sa sirène, il est coincé rue Guy-Patin. Oui, mais voilà, le boulevard de La Chapelle côté 10e est comme son frère du 18e : saturé. Impossible d'avancer et de tourner à droite pour accéder à l'hôpital. Deux pompiers sortent du véhicule, sacs de secours sur le dos, pour tenter de faire avancer les voitures qui les précèdent. Bon pour eux, quatre minutes d'attente. Cela reste correct.

    P1020131.JPG

     

    19h24, on change de véhicule : un Samu. Même problématique. En pire. Au bout de cinq minutes, un ambulancier se précipite au carrefour Patin-boulevard de La Chapelle pour faire lui même la circulation, aidé par un collègue surgi de nulle part. Six minutes pour tourner, enfin, soit six minutes pour faire 30 mètres ! C'est le lot quotidien de nombreux véhicules d'urgence.

     

    Souhaitons à tous de ne pas être dans l'ambulance...

    P1020127--.JPG
  • Le vide grenier de la rue CADET

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    Le 30 mai, de 9 heures à 19 heures....

    Le Conseil de Quartier La Fayette-Richer
    en partenariat avec la Mairie du 9e et des associations
    organise un vide-grenier
    le dimanche 30 mai 2010 de 9h à 19h rue Cadet
    (partie située entre la rue Lafayette et la rue du Fbg Montmartre)

    Nous leur souhaitons du beau temps....

  • Des nouvelles de Circul'livre

    Un point d'accueil circul'livre s'installe sous le kiosque du square d'Anvers

     

     

    kiosque d'Anvers.JPGLe Conseil de quartier Trudaine-Rochechouart se lance dans l'aventure de Circul'livre en innovant sur les horaires, puisqu'il propose de se tenir sous le kiosque à musique du square d'Anvers les vendredis après midi, à l'heure du marché. Une bonne idée, car les nourritures terrestres pourront ainsi être complétées de nourritures intellectuelle.

    Attention à ne pas venir distraitement chercher un bouquin n'importe quel vendredi : ce sera les premiers vendredis de chaque mois. Première rencontre le 4 juin, de 17h30 à 19h.

    Tous les genres seront représentés : romans, polars, BD, livres pour enfants, livres d’histoire, essais…

    agendavert2.JPG
    Vous voulez en savoir plus ? L'expérience a commencé en 2004 dans le quartier Bel Air Sud... vers Daumesnil.... vous voyez ? Regardez :

  • Tournage 53 rue de Dunkerque

     

    18 noPHOTOS - Tournage rue de Dunkerque 53 le 18 nov 2010.JPGvembre, dans la matinée, tournage
    rue de Dunkerque en costume d'époque.
    S
    elon nos sources (les "ventouseurs"...),
    le nom de Vanessa Paradis figurerait
    parmi ceux  des acteurs.

    L'affiche dit également
    que les prises auront lieu en intérieur
    au 53 rue de Dunkerque.
    En conséquence, il n'y aura pas beaucoup à voir.

    Si vous en savez davantage,
    le nom du réalisataur, le titre du film...
    merci de nous le dire.
    Simple curiosité.

  • Le Faubourg a des allures de Forêt Noire

    PHOTOS - sapins du faubourg web.JPG

    Depuis quelques jours les sapins de Noël font les beaux sur le trottoir du faubourg Poissonnière, peu après la traversée de la rue de Dunkerque. Les familles les plus promptes à se plonger dans les décorations profiteront certainement du week end pour faire leur achat. C’est un peu tôt ? Pas vraiment, les peuples du Nord sont déjà dans ces préparatifs depuis un mois, et de plus, les sapins qui ont le vent en poupe, les Nordmann (abies nordmanniana ou caucasica), sont résistants. Votre sapin gardera sa belle allure jusqu’au Jour de l’an, malgré la chaleur des appartements.

    Cet homme du nord (Nordmann) ne fait pas référence à l’origine géographique du sapin mais au botaniste finlandais Alexander von Nordmann (1806-1866) qui en rapporta les graines. En réalité, c’est un conifère originaire de Géorgie, des montagnes de Crimée et du Caucase. Croissance lente : il lui faut 10 à 12 ans pour atteindre 2 mètres.

    D’autres variétés sont disponibles pour le même usage : les épicéas (Picea Abies), les Grandis  ou sapins de Vancouver (Abies Grandis), les Pungens (Picea Pungens) d’une couleur bleu argenté, ou encore l'Omorika ou sapin de Serbie (Picea Ommorika) qui possède des aiguilles bleu vert assez sombre au-dessus et blanches au-dessous.

    PHOTOS - Adonis à Noël.JPG

    Les prix chez notre fleuriste de quartier ADONIS vont de 19€à 125€ selon la taille et l’espèce.

    (Adonis fleuristes, 142 rue du faubourg Poissonnière, 01 48 78 20 65).

    Lien permanent  commentaire

  • Encore plus de pub sur les façades des monuments ?

    Les afficheurs, dont Jean-Charles Decaux, nous prennent pour des benêts ! Que ne lit-on pas dans le 20 minutes du 10 mars ? Le projet de limiter à 12 m² la publicité sur les bâches de chantier serait irresponsable, car ces publicités permettraient de financer les travaux des monuments historiques qui en ont bien besoin…

    On passerait donc de « zone de publicité réduite » dans un périmètre autour des sites ou monuments classés par respect pour ces lieux chargés d’histoire et, accessoirement, gros pourvoyeurs de rentes touristiques,  à la généralisation de bâches publicitaires pour faciliter la rénovation de ces mêmes sites ? Ce serait vraiment un changement de philosophie.

    Poussons plus loin la réflexion : les façades de monuments les mieux positionnées, vues par le plus grand nombre, attireront aisément l’attention des publicitaires, alors que des monuments de grandes valeurs historiques, n’ayant pas une orientation aussi favorable, resteraient sans sponsor… et en rade de financement pour d’éventuelles rénovations. Quand on connaît la tendance actuelle à casser les péréquations entre monuments au profit d’une gestion indépendante par site, sommée de pourvoir à son entretien, on voit la dérive et, plus tard, le triste sort qui pourrait menacer certains lieux.

    article_3108-LYO03-BACHE.jpgLa tendance est là et la presse s'en est fait l'écho. Quelques exemples récents et pas seulement à Paris : Place Bellecour à Lyon l'été dernier une bâche de 1500 m² (photo parue dans 20 minutes) mais aussi des bloguistes assez ulcérés par l'irruption de la publicité dans notre quotidien. Ici aussi la façade du musée d'Orsay.  Voir d'autres photos sur le blog...

     

    affiche-geante-Chanel-musee-d-Orsay-6085.jpgAffiche-murale-Passy-Armani-femme-nb.jpg

    En conclusion, remercions la Mairie de Paris de renoncer à cette manne publicitaire, au moins sur la façade du Louxor...

  • Un jour de marché pas comme les autres

    Ce matin, 7h30 plusieurs voitures de police sont stationnées le long de la station de métro Barbès-Rochechiuart. Habituellement à cette heure là, côté Guy Patin, soit au côté opposé à l'escalier monumental, la large porte d’accès mise en place pour les personnes à mobilité réduite (PMR) est déjà grande ouverte et les premiers vendeurs sont eux-aussi déjà présents avec des caddies. On ne vend pas encore.
    Surprise en revenant vers 12h : on peut emprunter la sortie Guy Patin aisément. Aucun vendeur dans l'espace sous viaduc, très peu à l'extérieur. Déstabilisés, certains attendent encore sur l’espace devant la sortie, avec l’espoir d’un moment plus favorable pour étaler le contenu des sacs. La plupart ont sans doute abandonné les lieux suite à la présence policière, disons même à l’occupation policière des lieux.
    Quelques transactions se passent discrètement sur une boite de conserve ou de Nescafé.

    paris, 18e, Barbès, métro, trottoir, voirie, motos, stationnement, livraisonsVue de la sortie Guy Patin, sous le viaduc, les jours sans marché...

    Triste constat. Restent là sans doute ceux qui n'ont que le contenu de leur caddie pour quelques euros. Les autres qui ont commencé à établir un trafic plus organisé semblent avoir déserté le quartier. Tout comme à Belleville où les interventions répétées de la Brigade spécialisée de terrain dissuadent.

    Certaines actions nous ont été annoncées lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès du 17 mars dernier à l'Hôtel de Ville, où nous avons débattu des problèmes de Barbès qui préoccupent nos adhérents. Mais les intervenants étaient nombreux et les sujets si denses, qu’une seule réunion n’a pas suffi à traiter de tout. Notre suggestion de marché aux biffins autorisé sous le viaduc un jour par semaine sous le contrôle d'une association a été rejetée par les maires et l'Hôtel de Ville. Nous reviendrons sur cette question pour vous en donner le détail. Il ne s’agissait que d’une proposition, peut-être en effet, n’est-elle pas adaptée, comme l’a expliqué Daniel Vaillant, qui connaît bien le problème des chiffonniers de Montmartre et a été à l’origine de la création du Carré des Biffins.
    On le voit, les solutions restent très difficiles à trouver.

    Les forces de police se sont retirées comme le marché tirait à sa fin et les vendeurs ne sont pas revenus tout de suite. En réalité, les stands de fortune se sont remontés doucement, moins denses. Il y a manifestement moins de vendeurs que d’habitude, mais on sait aussi que les glaneurs, comme les appelle Agnès Varda, les personnes qui viennent en toute fin de marché pour ramasser les quelques légumes ou fruits abandonnés après le démantèlement des étals, sont aussi des clients potentiels pour les vendeurs à la sauvette. Sans acheteurs, même pauvres, il n’y a pas de marché à la sauvette. Nous avions déjà observé que le marché parallèle durait plus longtemps que le marché officiel.

    Qu’en sera-t-il samedi prochain ?

  • Jours de marché à Barbès...

    ... utiliser un ticket de métro ou pas ?

    Depuis des mois, voire des années, l'accès à la station Barbès-Rochechouart par l'escalier monumental est rendu pénible par le nombre très important de revendeurs de cigarettes, substances illicites et tickets de métro, mais également par l'aspect peu attractif des lieux. Certes pas à 8h du matin pour les premiers usagers. Les recoins ont été bien lavés : on évite les mauvaises odeurs après le café du petit déjeuner.

    800px-Ligne-2-Barbes-Rochechouart.jpgSe sont ajoutés à cela les vendeurs côté Guy Patin les mercredis et samedis, jours de marché. Ils sont désormais tellement nombreux devant cette entrée à partir de 10h du matin jusqu'aux environs de 14h, qu'il faut vraiment jouer des coudes et forcer le passage pour entrer ou sortir de la station. Nombre de nos adhérents s’en sont plaint. Quant à glisser son ticket dans la fente avant le portillon, il faut vouloir rester un citoyen au dessus de tout soupçon. Pour utiliser le métro, il ne reste alors qu’une unique entrée, celle face à Tati.

    A l'image d’usagers de lignes de TGV et de RER  qui ont décidé la grève des billets, parmi d’autres protestations,  suite aux retards trop fréquents des trains, serait-on un mauvais citoyen si l'on décidait la grève du ticket de métro les jours de marché ? Pas sûr ! Certains prônent la désobéissance civique pour faire avancer les choses…

    Non respect du contrat : En effet, comme pour la SNCF,  le contrat qui lie l'usager à  la RATP par l'intermédiaire d'un paiement (ticket, carte d'abonnement) est rompu ces jours-là : pas d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (PMR) par exemple. Il faut s avoir que le terme de PMR ne désigne pas forcément les personnes souffrant d’un handicap moteur. S’y ajoute toute personne accompagnée d’un jeune enfant, par exemple, toute personne en voyage avec une lourde valise, mais aussi toute personne âgée inquiétée par la foule…

    On pourrait parallèlement déplorer encore les nombreux incidents, souvent techniques, qui empêchent la ligne 4 de fonctionner correctement. C’est une ligne très fréquentée, on pourrait dire très chargée même, qui dessert des gares (Nord – Est – Les Halles - Montparnasse) et qui, peut-être - oserons-nous le dire ?- souffre d’un manque de personnel… Il fut un temps où les stations comme les quais bénéficiaient de la présence d’agents. Essayez donc d’acheter un billet en soirée, et parfois même en journée, dans certaine station désertée par le personnel !

    C'est un autre sujet, certes, mais on ne peut s'empêcher de le relier à la dégradation des services publics en général. Un choix politique.

     

  • Aménagements de sécurité de la rue du 8 mai 1945 devant le parvis de la Gare de l'Est : c'est parti

    Après la certitude que le grand et ambitieux projet tant annoncé de réaménagement des abords de la Gare de l’Est (maintes fois évoqué depuis 2004, et repris en 2008 par l’actuelle majorité municipale dans son programme de campagne) ne verrait pas le jour pendant la présente mandature (cf. Journal d’Action Barbès n°27 de juin 2011) mais serait plutôt remplacé par quelques aménagements de sécurité destinés à sécuriser la zone de la rue du 8 mai 1945 pour les piétons, le projet de ces travaux d’aménagement de ladite rue, pour un budget de 300 000 €, nous a été dévoilé.

    Un projet totalement axé sur la sécurisation du tronçon Est de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros pairs du boulevard de Strasbourg et la rue du faubourg Saint Martin).

    Ces travaux, censés n’être que provisoires dans l’attente à moyen/long terme d’un réaménagement d’un périmètre plus large, devaient commencer ces jours-ci pour profiter d’une modification du planning de l’entreprise Fayolle qui les réalise.

    data=Ay5GWBeob_WIPLDYoIWcfVXxvZu9XwJ55OX7Ag,8mDBQmJjk6fN0WN7ZmpEKHWzxgSdIR_D35NprJcu4bTdTwq-yfjBa3gWFi6yebAlM8Czyh4sUZyJMQ

    Pour visualiser la carte en plus grand sur google maps, cliquez ici

    Ce projet de sécurisation se concentre sur le tronçon Est de la rue du 8 mai 1945, entre le boulevard de Strasbourg (numéros pairs) et la rue du faubourg Saint Martin / la nouvelle place Madeleine Braun. Les aménagements envisagés comprennent :

    ·   La création de deux ilots refuge sur les deux traversées reliant le parvis de la gare d’une part au coin de la rue du 8 mai 1945 et du boulevard de Strasbourg au niveau du Café de l’Est (au n°7 rue du 8 mai 1945) et d’autre part au coin de la rue du 8 mai 1945 et du boulevard du faubourg Saint Martin au niveau de l’Indiana Club (au n°129 rue du faubourg Saint Martin).

    ·  La création d’une nouvelle traversée piétonne et d’un ilot refuge entre le coin sud-est du parvis de la gare et la nouvelle place Madeleine Braun.

    ·   L’élargissement du trottoir de la rue du 8 mai 1945 (entre les n° 1 et N°7) et de l’angle avec le boulevard de Strasbourg (devant le Café de l’Est, la brasserie Les Tramways de l’Est, l’Hôtel Amiot et le traiteur Schmid), ce qui permettra de réduire la traversée piétonne entre le grand ilot central du boulevard de Strasbourg et le trottoir coté des numéros pairs.

    ·   La création de places de stationnement pour les deux-roues.

    Dans le projet, une bande cyclable était envisagée sur la remontée du boulevard de Strasbourg, mais ne verra finalement pas le jour dans un premier temps, car l’ilot-quai bus qui devait permettre la création de cette bande cyclable n’a pas reçu l’accord de la RATP.

    La partie Est de la rue du 8 mai 1945 est bien prise en compte par ce projet. Mais malheureusement, un oubli flagrant de ces aménagements de sécurité apparaît, puisque la partie Ouest de la rue du 8 mai 1945 de l’autre côté du boulevard de Strasbourg n’est pas considérée dans les travaux envisagés.

    Un oubli malheureux du projet actuel: le tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros impairs du boulevard de Strasbourg et le boulevard de Magenta) dont les traversées piétonnes, très fréquentées, sont actuellement très mal sécurisées.               

    La partie ouest de la rue du 8 mai 1945 (entre les n°8/9 au n°14/19) n’est pas traitée par le projet : rien n'est prévu pour les deux traversées piétonnes très fréquentées, malheureusement très mal signalées et très exposées à la circulation des voitures et des bus de cette voie.

    ·  La très longue traversée piétonne entre le coin sud-ouest du parvis de la gare (au niveau de la rue d’Alsace) et l’angle au coin du n°9 de la rue du 8 mai 1945 et de la partie des numéros impairs du boulevard de Strasbourg au niveau du Quick (au n°93 du boulevard de Strasbourg), très utilisée : elle est le prolongement direct de la sortie principale piétonne de la gare - avec le chemin piétonnier aménagé sur le parvis et la grille d’accès du parvis -. Sa longueur excessive est tout juste rythmée par un simple petit ilot ancien.

    paris, 10e, gare de l'est, autobus, parvis, dvd,

    ·   L'autre traversée piétonne, plus courte mais tout aussi exposée au trafic automobile, entre le n°8 de la rue du 8 mai 1945 et le Monop’ au n°13 de cette même rue : sa signalétique est en très mauvais état, quasiment invisible ; les voitures accélérant depuis l’espace large du carrefour du boulevard de Strasbourg ne ralentissent et ne s’y arrêtent que rarement.

    paris,10e,gare-de-l-est,parvis,circulation,sécurité-des-piétons,dvd,rue-du8-mai-1945Ces deux traversées piétonnes, ne faisant pas l’objet d’une sécurisation dans le projet proposé, sont cependant très fortement empruntées par les riverains et les voyageurs venant de ou se rendant à la gare. L’étude effectuée en décembre 2008 par le groupe de travail inter-quartiers sur l’aménagement des abords de la gare de l’Est les avaient identifiées comme étant les plus utilisées dans la zone des abords immédiats de la gare. Actuellement, ces passages manquent clairement de visibilité (mauvais état des marquages au sol, manque de signalétique etc.) et posent assurément un problème de sécurité.

    Les importants flux de piétons sur ces deux passages piétons existants du tronçon Ouest de paris,10e,gare-de-l-est,parvis,circulation,sécurité-des-piétons,dvd,rue-du8-mai-1945la rue du 8 mai 1945 sont notamment alimentés en continue par les voyageurs des lignes de banlieue de la gare qui traversent le parvis de la gare de l’est pour s’engouffrer dans le métro au niveau du Quick et par les flux des usagers des lignes de bus 38, 39, 46, 56, 65, 30 et 350 dont les arrêts se situent sur la partie sud de ce tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 (pour les liaisons vers l'Est et le Sud de Paris). Et sans parler d’une part des flux d’écoliers et de collégiens se rendant depuis les quartiers situés à l’Est de la gare vers les écoles de la rue de Chabrol et de la rue des Petits Hôtels, et d’autre part des flux des riverains fréquentant le marché Saint Quentin au bout de la rue du 8 mai 1945.

    Nous avons contacté Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e, chargée des transports et de l’aménagement de l’espace public, qui nous a indiqué que cette absence de réaménagements prévus pour ce tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 était apparemment un oubli. Elle a donc demandé aux Services techniques de la Ville et à la Section Territoriale de Voirie d’étudier le sujet et de réexaminer ce qui était envisageable à court terme.

    Nous espérons que cet oubli pourra être rapidement réparé, afin d’arriver à l’objectif souhaité pour toutes les traversées de la gare de l’Est : améliorer la sécurité et renforcer la visibilité des traversées des nombreux piétons dans un secteur où le trafic automobile et des bus est très dense.

    Une affaire à suivre donc…

  • De l'enlèvement des épaves

    Qu'elles soient abandonnées ou volées... les épaves de véhicules automobiles ne devraient pas restées dans nos rues des mois comme c'est le cas.

    Avez-vous déjà demandé à un agent de surveillance de la Ville de Paris (A.S.P.), en train de verbaliser les automobilistes en indélicatesse avec l'horodateur, s'il pouvait signaler la présence de telle épave au service chargé de son enlèvement ? Non. Nous, oui. La réponse est la suivante : c'est aux habitants de le signaler quand ils sont gênés par le véhicule... Il fallait y penser.

    Certains ASP continuent à glisser des P.V. sous l'essuie-glace, d'autres non, bien conscients qu'ils ne seront pas payés. Pourquoi perdre son temps.

    Nous avons donc pris contact avec les commissariats concernés pour signifier la présence de deux épaves : une située rue Guy Patin, 10e, l'autre rue du Delta, 9e.

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    Ci-contre à gauche, cette Citroën ZX, immatriculée 5573ZV93, est garée devant le numéro 16 de la rue du Delta depuis le début septembre. Elle n'a pas bougé d'un mètre. Constatation facile à faire puisque le pare-choc arrière est au sol.

    Il se peut bien sûr que le propriétaire tarde à faire les réparations nécessaires pour des raisons qui lui sont propres. Il se peut aussi que le véhicule soit simplement volé et dans ce cas il est du ressort de la police de vérifier sur le registre des déclarations de vol, si ce numéro y figure. Cela semble un peu logique. L'infraction facile à déceler en attendant est le défaut de paiement du stationnement. On peut aussi imaginer une fraude à l'assurance. Le véhicule reste tranquillement là des mois, personne ne bouge, et l'assurance rembourse, ou du moins indemnise le vol de véhicule.

    Dans notre grande naïveté, on pourrait croire qu'un nombre important de procès verbaux sur une même immatriculation déclencherait une alerte. Tiens, immatriculation à vérifier, rapprochement avec les numéros volés. Pourquoi pas ? Tout cela informatiquement. Au lieu de cela, les A.S.P. n'ont plus un regard pour le véhicule qu'ils voient tous les jours.

    paris,10e,épaves,enlèvementMême indifférence pour cet autre véhicule stationné depuis des mois le long de l'hôpital Lariboisière. Il y a bien des interlocuteurs au service des procès verbaux mais les effectifs en diminution (ou les postes à pourvoir en attente, ce qui revient au même... ) retardent toutes les démarches pour demander, et surtout obtenir, un enlèvement des véhicules. Par ailleurs, les démarches s'avèrent longues. Cerise sur le gâteau, il n'y aurait plus qu'un seul véhicule de la préfecture dédié à cette tâche. Il ne nous reste plus qu'à prier pour qu'il ne tombe pas en panne ! Pourtant, à écouter Claude Guéant sur France Inter la semaine dernière, on n'imaginait pas une situation aussi critique au niveau des moyens alloués à la police.

  • Reparlons un peu de démocratie participative !

    Reparlons un peu de démocratie participative !

    Les pétitions ont fait l’objet de discussions, voire de polémiques, et si elles sont un moyen d’attirer l’attention, elles sont rarement un outil démocratique efficace.

    En effet, on observe deux cas, pour simplifier :

    • soit le problème soulevé ne concerne qu’un nombre limité de sujets, disons de citoyens, et dès lors le nombre de signatures collectées ne dépasse pas les quelques centaines. Si les initiateurs de la protestation sont des personnalités connues de la sphère médiatique, on peut espérer quelques milliers de plus. On n’atteint pas les scores de Facebook pour des images ou des vidéos qui font le buzz….
    • soit le problème touche à l’intérêt collectif, comme on l’a vu pour la modernisation destructrice de l’Hôtel Lambert sur les bords de Seine, et l’émotion très grande dans les milieux de la culture et du patrimoine permet à la pétition d'atteindre son but. Bien qu’un autre exemple très parlant, celui des serres de Roland Garros, démontre juste le contraire dans un contexte pourtant assez comparable. Là aussi les milieux de la culture et du patrimoine se sont mobilisés, mais cette fois sans succès.

    Pour donner la parole aux citoyens dans le cadre de la pétition, la mairie de Paris avait promis de moderniser le processus et de mettre en place sur son site en ligne un dispositif qui facilite la collecte des signatures. L’engagement consistait à débattre en conseil de Paris du problème objet de la pétition, si celle-ci réunissait l’adhésion d’1% des Parisiens majeurs (plus de 18 ans, domiciliés à Paris, toute nationalité) et naturellement après s’être assuré que le problème en question relevait bien de la compétence de la Ville de Paris.

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    Les choses sont bien en place, mais les signataires n’ont pas pris l’habitude du net, ou bien les sujets ne les intéressent pas. Notre étonnement a été grand de constater que la protestation la plus suivie n’a recueilli que 44 signatures au bout de 6 mois, alors qu’on y réclame une navette de quartier à Belleville… 

    Que pensez-vous de lancer une pétition sur le site de la mairie de Paris, en faveur de la construction d’un équipement municipal (logements sociaux mixtes, hébergements étudiants, ou personnels spécifiques, par exemple, infirmières – proximité Lariboisière) avec une affectation spécifique en pied d’immeuble, par exemple une belle brasserie cafeteria, à l’emplacement de Vanoprix, détruit par un incendie en juin 2011 et actuellement inoccupé, voire en ruine. 

    Puisque les visites des responsables de l'Etat, Claude Guéant en 25 mars 2011, du préfet de police Michel Gaudin le 22 décembre et de la ville ne font pas avancer le dossier, essayons d'autres voies... pour qu'au jour de l'inauguration du Louxor, les futurs spectateurs et cinéphiles aient une autre vue que des pans de murs calcinés, un autre lieu de rendez vous que les dessous du viaduc battus par les vents et occupés par toutes les ventes possibles. Il ne faudrait pas non plus que le site reparte avec une énième boutique de vêtements de cérémonie ou un fast food de plus... Et qu'on ne nous dise pas que la liberté du commerce est inscrite dans la constitution. On le sait ! Ce que nous savons aussi, c'est qu'un règlement de copropriété peut entraver bien des appétits, et limiter certaines activités.