Il est 19h20. Un véhicule des pompiers fait retentir sa sirène, il est coincé rue Guy-Patin. Oui, mais voilà, le boulevard de La Chapelle côté 10e est comme son frère du 18e : saturé. Impossible d'avancer et de tourner à droite pour accéder à l'hôpital. Deux pompiers sortent du véhicule, sacs de secours sur le dos, pour tenter de faire avancer les voitures qui les précèdent. Bon pour eux, quatre minutes d'attente. Cela reste correct.
19h24, on change de véhicule : un Samu. Même problématique. En pire. Au bout de cinq minutes, un ambulancier se précipite au carrefour Patin-boulevard de La Chapelle pour faire lui même la circulation, aidé par un collègue surgi de nulle part. Six minutes pour tourner, enfin, soit six minutes pour faire 30 mètres ! C'est le lot quotidien de nombreux véhicules d'urgence.
Souhaitons à tous de ne pas être dans l'ambulance...