Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • A tous ceux qui s'inquiètent du chantier de la brasserie de Barbès

    Oui, vous avez raison ! Le chantier des ex-magasins Vano ne bouge pas beaucoup depuis cet été. 

    Inquiets que le projet de brasserie ne voie pas le jour, vous êtes nombreux à nous interpeller sur les réseaux sociaux, sur le blog et dans la rue pour savoir ce qui se passe. Nous sommes allés chercher l'information à la source, à plusieurs sources même. 

    En juin 2011, l'incendie de Vano a ravagé une construction sise sur deux parcelles : celle située à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle appartient à un propriétaire qui a fait affaire avec le futur restaurateur ou cafetier, Monsieur Moussié; l'autre parcelle qui enserre la première, car elle a une ouverture sur chacun des boulevards, est la propriété d'un investisseur bailleur, qui a conclu un bail de location avec Foot Locker pour l'ouverture d'un magasin de chaussures de sports.

    La reconstruction des bâtiments devait avoir lieu à l'identique, puisque son coût était pris en charge par les compagnies d'assurance. (nous le disions déjà le 8 septembre ici même) Toutefois une demande modificatrice du permis de construire a été faite au cours de l'été, pour la parcelle d'angle, celle de la brasserie donc, et le délai court depuis lors jusqu'à la réponse de l'administration. 6 mois est le délai minimum. Cela nous amène à la mi-janvier. 

    Pourquoi dans ce cas, ne pas poursuivre le reste du chantier ?

    La réponse nous vient de l'élue du 18e qui a toujours été notre interlocutrice attentive : les deux propriétaires se sont entendus pour confier la reconstruction à la même entreprise, qui pour des raisons de simplification et de cohérence économique préfère mener les deux chantiers concomitamment. 

    Ne nous inquiétons pas. Tout devrait reprendre bientôt. Sauf intempéries... bien sûr.

    Pour patienter et rêver de beaux établissements servant cafés et rafraichissements, nous vous proposons l'article très documenté du site des Amis du Louxor mis en ligne en mars 2012.

  • De la propreté du boulevard de La Chapelle face à la station Barbès

    Nous recevons de temps en temps des remarques sur la situation de malpropreté qui règne autour de la station de métro à Barbès, et particulièrement au pied des immeubles proches du chantier de la future brasserie. On ne peut le nier : à certaines heures, les trottoirs font peine à voir. Ou plutôt ils nous font honte, car chacun prend sa part du regard que les étrangers, assez nombreux à quitter le réseau pour se rendre à Montmartre, par exemple, portent sur cet environnement. Paris, la ville la plus visitée au monde, a aussi des côtés moins "paillettes" ! 

    En revanche, à certaines heures, tout est nickel. Les petits hommes verts de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) viennent de passer. Sachez donc vous-aussi quelles sont les fréquences de leurs passages pour apprécier le travail fourni, qui se voit si peu, à d'autres heures. 

    La partie du boulevard de la Chapelle comprise entre le boulevard Barbès et la rue des Islettes, côté immeubles, est balayée chaque matin du lundi au dimanche inclus de 6h30 à 9h30. Le lavage intervient deux fois par semaine dans le même créneau horaire.

    L’après-midi ce site est balayé du lundi au samedi inclus, entre 16h30 et 19h30.

    Matin et après-midi passage des engins porters et jumpers, ainsi que la benne police, pour le retrait du vrac, des objets encombrants et le vidage des réceptacles de propreté (en complément de la collecte des réceptacles de propreté effectuée par le prestataire privé).

    Les déchets des vendeurs à la sauvette du plateau Lariboisière sont traités les lendemains de marché, le jeudi et le dimanche matin dès 6h30. Les agents utilisent un petit engin équipé d’une lame, une aspiratrice de chaussée et une benne pour le ramassage des déchets en fin de travail.

    Comme le dit une récente campagne de communication de la DPE, on ne peut pas mettre un agent derrière chaque Parisien, chaque visiteur... pour ramasser ce que ceux-ci jettent à terre.  

  • Vendredi, le défi de l'Histoire de France en 1 heure!

    Nous les avions malheureusement ratés, les comédiens de la compagnie La Gargouille, lors de leur passage en septembre dernier au Forum des Associations Forum Dix Sur Dix dans le 10e. Ce week-end là, ils avaient alors joué leur spectacle à deux reprises : dans le kiosque du square Villemin, puis le lendemain dans la Chapelle des Récollets; Retour sur ces moments en images sur leur site.

    histoire-de-france,spectacle

    Les voici à nouveau pour ce spectacle "L'Histoire de France en Une Heure" qui promet d'être léger, original et drôle, et qui aura lieu ce vendredi 17 janvier à l'Espace Château Landon dans le 10e. Le prix est libre, c'est à dire que vous payez ce que vous voulez; vous pouvez soit appeler au préalable l'Espace Château Landon au 01 46 07 84 12 pour réserver, soit vous présenter le soir même pour le spectacle à 19h.

    histoire-de-france,spectacle

  • Notre présentation de la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad

    Quelques projets importants tiennent particulièrement à cœur à Action Barbès. L’un d’eux est la rénovation de l’espace sous le viaduc du métro le long du boulevard de La Chapelle entre Barbès et Stalingrad.

    Réalisée voilà déjà plusieurs années, la rénovation des boulevards entre la place de Clichy et celle dite d'Anvers, en fait jusqu'à la trémie du métro, d'une part — jusqu'au carrefour Barbès, on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une promenade, même si la chaussée a été aménagée —  entre Belleville et Stalingrad d’autre part, reste incomplète pour le tronçon entre Barbès et Stalingrad via la place de La Chapelle. Un projet de modernisation avait bien été évoqué il y a quelques années pour le boulevard de La Chapelle mais les contraintes budgétaires en ont eu hélas raison. Il est désormais temps d’y penser sérieusement et Action Barbès a travaillé sur le sujet en constituant une commission ad hoc parmi ses adhérents. Formée de personnes compétentes et habitant le quartier, cette commission a établi un constat et énuméré un certain nombre de propositions dans un document de 22 pages intitulé "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad".

    Trois sections ont été délimitées :

    - du carrefour Barbès à la rue de Maubeuge,
    - de la rue de Maubeuge à la place de La Chapelle,
    - de la place de La Chapelle à la station Stalingrad.

    afin de tenir compte des particularités de chacune de ces sections.

    Après un rapide rappel historique de l’endroit, quelques propositions simples émergent de ce document :

    - créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro,
    - relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années,
    - prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,

    - favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en en conservant les caractéristiques très urbaines.

    Inutile ici de détailler plus avant la question, la lecture du dossier vous donnera toutes les informations.
      

    Fort de son travail, Action Barbès a présenté le projet aux candidats aux élections municipales des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu’aux candidats à la maire de Paris en leur remettant une copie du dossier. Voici leurs réactions.

    Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris :

    « Pour la promenade, je pense que c’est la bonne option. On n’est pas dans un espace où on peut "végétaliser". On est dans un espace très minéral, très urbain, où il faut sans doute accentuer ce caractère-là en y apportant des éléments de culture urbaine et notamment de street art qui permettront de requalifier le lieu et la création de nouveaux usages. Là-dessus je pense qu’il faut qu’on parte de ces travaux-là (ceux d’Action Barbès ndlr).
    Dans le budget d’investissement sur la mandature – 8.5 milliards- il y a 1.5 M consacrés aux transports, déplacements, aménagements de voirie et 1.8 M pour des équipements (places, jardins, équipements de proximité,…) et il y a 5% du budget d’investissement – donc des sommes assez importantes 71 millions / an – qui seront laissés au soin des habitants, sur des projets portés par des habitants. Il est donc possible de porter un projet comme celui-là avec une association qui travaille sur plusieurs arrondissements à partir de ce budget d’investissement qui sera décidé par les habitants.
    En termes de rétro-planning et de calendrier dans la globalité, comment on traite les dessous du viaduc, comment on traite la chaussée, comment on reconquiert de l’espace sur les voitures, comment on protège les vélos et comment on organise toutes ces traversées pour que ces lieux, qui aujourd’hui ne sont pas des lieux de rencontres et que les gens fuient plutôt soient demain des espaces où l’on puisse se retrouver ? Pour ma part, ce que je proposerais sur ce sujet-là, si vous continuez à travailler avec les maires d’arrondissement concernés en tant qu’association, c’est qu’il puisse y avoir une rencontre avec Alexandre Labace au pavillon de l’Arsenal, il est le Directeur du Pavillon de l’Arsenal. Cela peut même se faire avant les élections, il n’y a aucune difficulté à le rencontrer, et voir avec lui quelles sont les idées qu’il pourrait avoir en terme d’ingénierie du projet parce qu’il a beaucoup travaillé là-dessus sur d’autres secteurs, il a beaucoup travaillé sur des expériences qui ont été conduites à Berlin, aux Pays-Bas sur des initiatives partant de collectifs d’habitat, donc il a une très bonne expertise de ce qui a pu se faire ailleurs et c’est le pavillon de l’architecture à Paris, lui-même un architecte qui est très pointu, sur la question des usages et particulièrement sur la question des usages urbains, donc on peut organiser assez rapidement un RV avec lui pour réfléchir à la méthode. Je pense qu’il faut poursuivre le travail, c’est une mission qui peut, en lien avec vous, être confiée au pavillon de l’Arsenal, une mission qui soit dans un processus de concertation avec une budgétisation de ce travail. On peut ne pas perdre de temps et démarrer avec l’appui des maires, ensemble. Par ailleurs l’intérêt de travailler avec le pavillon de l’Arsenal c’est qu’on peut travailler à différents niveaux  c'est-à-dire la micro-échelle de chaque partie du quartier et une échelle plus large dans laquelle on englobe toute la problématique des circulations, et, pour reprendre ce que vous disiez sur les plans de circulation qui concernaient plus le 18e, je pense qu’il faut l’appréhender de cette façon-là, c'est-à-dire à partir du secteur sur lequel Action Barbès opère vers l’ensemble de ce secteur-là et que soit apporté, en complément de votre expertise d’usagers et de citoyens, une expertise à laquelle vous travaillerez aussi avec le Pavillon de l’Arsenal afin de pouvoir valider ce que vous dites sur les plans de circulation…... Donc, je serais d’avis que, pour le territoire sur lequel vous apportez une expertise qui reste une approche globale, aménagement de l’espace public, circulation, espace de mobilités, cela soit traité ensemble ».
     

    Déborah Pawlik, candidate UMP à la marie du 10e :

    « Cela fait partie du réaménagement global du quartier. Sous le métro aérien, j’aimerais qu’on ait de l’ambition et qu’on puisse s’inspirer de ce qui a été fait ailleurs. On a la chance dans le 10e d’être un arrondissement de foisonnement notamment du point de vue culturel, je trouve qu’il n’y a pas assez de choses. C’est un arrondissement un peu d’avant-garde le 10e. J’aimerais qu’on propose avec une large et réelle concertation des riverains d’y installer des arcades comme ce qui a été fait avenue Daumesnil. On en fait un lieu de vie culturelle. Expos éphémères. L’artisanat était dans la proposition initiale. J’ai rencontré des artisans du 10e, installés depuis longtemps. Ils m’ont dit que ce n’était pas une idée pour eux parce que ça ne fonctionnait pas. Les artisans ont déjà du mal à vivre, ils ne peuvent pas avoir des lieux éphémères. Il leur faut de la durée et de l’identification.
    Donc culture. Mixité. Les cultures urbaines sont présentes dans le 10e. Elles doivent s’exprimer mais pas au dépend des autres habitants. On peut le faire en plusieurs phases à cause du financement ».
     

    Anne Souyris, candidate EELV à la mairie du 10e :

    « On n’a pas un projet précis construit là-dessus. En revanche, ce qui est sûr et ce qui manque pour l’instant, c’est une concertation dans le quartier pour voir quels sont les aménagements qui pourraient être faits pour que ça redevienne un espace convivial. C’est un endroit toujours plein de voitures, c’est un endroit où on n’a pas envie d’être. Il y a eu des tentatives qui ont toutes échouées. C’est la difficulté de travailler sur plusieurs arrondissements. C’est compliqué de faire quelque chose de bien à cet endroit. On ne peut pas planter d’arbres. On est obligé de partir sur un projet plutôt minéral et c’est compliqué de faire quelque chose sous le métro aérien. Il faut libérer les imaginations. Puis chercher les budgets qui vont avec. Faire travailler des architectes, des artistes comme pour le tramway. Ils ont réussi à faire d’un endroit qui était un peu glauque quelque chose de vivable ».
     

    Rémi Féraud, candidat PS à la mairie du 10e :

    « Je suis favorable à la création d’une Commission Extra Municipales des Déplacements. J’en ai parlé avec Eric Lejoindre (candidat PS à la mairie du 18e ndlr) et il m’a dit qu’il était volontaire. Dans le cadre de la campagne, on devrait mener une action ensemble, soit un document, soit sur le Boulevard de La Chapelle lui même. Les deux arrondissements doivent être moteur ainsi que le maire de Paris et c’est bien que vous ayez cette rencontre avec Anne Hidalgo. Ce mur des Fermiers Généraux est resté une frontière dans les têtes. Le métro y contribue. Il est un peu comme un noman’sland il faut qu’on arrive à transformer le boulevard. Ce ne sera pas facile.
    Pour le projet de la Nuit Blanche sur le boulevard, je pense que c’est une bonne idée.Ca installe de nouvelles façons de voir le paysage urbain ».
     

    Pascal Julien, candidat EELV, à la mairie du 18e :

    « Je suis pour une promenade. S’il ne l’est pas encore, on va demander le classement de cet ouvrage (le viaduc du métro ndlr). Je n’ai pas de solutions toutes faites. Je mettrai des idées dans ce débat. Mais il faut une vraie concertation avec un plan, quelque chose qui dure, pas une concertation bâclée en deux séances comme ils font (ils = la municipalité actuelle ndlr) pour faire avaliser la décision des élus. Il faut une promenade qui valorise cet ouvrage. On pourrait revoir le plan de circulation ».
     

    Eric Lejoindre, candidat PS à la mairie du 18e :
     
    De notre entretien avec le candidat et quelques uns de ses collaborateurs sur le sujet, il ressort les points suivants qui sont, sans conteste, les plus détaillés sur la question.
    Eric Lejoindre ne semble pas étonné de notre demande et déclare tout de go qu'il a eu des échanges positifs sur le sujet avec Rémi Féraud (cf. supra) et que les feux sont au vert du côté de la ville. Il ne faut pas sous-estimer les problèmes de circulation, toutefois, il faut revoir les flux. Faire des différences selon les tronçons, tenir compte de la présence du marché, notamment pour le sujet du street art, il ne pourra pas être le même sur toute la zone. Et il ne faudra pas s'interdire la végétalisation là où elle est possible. Rendre le viaduc moins anxiogène là où il est mal éclairé, sombre, il faudra l'isoler phoniquement si l'on veut faire des animations. On peut penser aussi à des activités artisanales. "Mais, oui ! On va travailler le sujet".

    Eric Lejoindre souhaite que cet axe soit un lieu de passage, qu'on se l'approprie de façon pérenne et qu'on puisse y déambuler en toute sécurité, sinon d'autres occupations plus « sauvages » regagneront le terrain.

    Dominique Lamy — qui pendant deux mandatures s'est investi dans les problèmes d'espaces publics et de voirie dans le 18e — pense qu'il ne faut pas s'interdire non plus les réductions de voies de circulation, en prenant l'exemple de Clichy et Rochechouart. Se souvenir des rêves de "remblas" de Jacques Bravo, maire du 9e, à l'époque...
     
    Eric Lejoindre rappelle l'entonnoir que sont les rues de la Chapelle et Marx-Dormoy, dans un sens, et dans l'autre, les véhicules se heurtent à un mur une fois arrivés au sens interdit de la rue du faubourg Saint-Denis, ils doivent tourner à droite ou à gauche, d'où l'embouteillage récurrent.
    Il ne semble pas que les élus présents considèrent la réduction drastique des flux entrant par la porte de la Chapelle comme une des solutions possibles ; mais les esprits sont ouverts à la réflexion. Action Barbès rappelle la gestion mixte, Ville + Préfecture de Police, de cet axe entre porte et place de la Chapelle... Daniel Vaillant considère que ce n'est plus un frein pour trouver ensemble un compromis. "Il va falloir confier la problématique des tournant-à-gauche à des spécialistes !" dit-il.
     
    Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris en charge de la sécurité, suggère qu'il sera possible d'affecter des agents de la ville pour fluidifier la circulation, puisque la nouvelle gestion du stationnement va libérer des personnels. 300 personnes seront orientées vers d'autres activités.
     
    Eric Lejoindre estime que le flux vient de la porte de La Chapelle, et qu'on aura du mal à réduire le nombre des voitures qui entrent. A cet instant, Action Barbès trouve dommage qu'on parle ici de fluidifier la circulation et non de la réduire.
     
    Action Barbès insiste sur la nécessité de créer une commission extra-municipale des déplacements (CEMD) pour initier une large concertation autour du projet.
    Daniel Vaillant approuve cette demande et rappelle que la concertation pour la requalification de la place de Clichy a été faite ainsi en créant une dynamique inter-arrondissements (4 maires dont 2 d'opposition!).

     

    paris,barbès-stalingrad,promenage-urbaine

  • A noter la date du conseil de quartier rue de Belzunce

    C'est devenu un rendez-vous régulier et l'équipe du conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul sera heureuse de vous accueillir vendredi prochain, le 19 octobre à 19h dans les locaux de l'école de la rue de Belzunce. Le thème de la réunion portera sur la sécurité dans le quartier en présence du commissaire principal du 10e, Gilbert Grinstein. Voici l'ordre du jour complet de la réunion : 

    Actualité

    - quelques mots sur le compte rendu de mandat de B.Delanoë le 12 décembre en mairie du Xème sur le thème "Sécurité et prévention"

    - Fresque rue du Maubeuge (photos sur notre blog... et encore ! )

    - Suivi des Pots de plantes (Rue Patin)

    - Vanoprix > Brasserie

    - Louxor > printemps 2013

    - Réparation escalier Alsace réalisée cet été

    Thème principal, Sécurité et Prévention : et maintenant ?

    Vos questions, vos propositions,

    Venez dialoguer et faites vos propositions,

    avec la participation du Commissaire principal du Xème Gilbert Grinstein et les élus Rémi Féraud si confirmé, Stéphane Bribard, Alexandra Cordebard

    Introduction par le Commissaire (quelques chiffres, ses priorités, à sa convenance)

    Le mot du Maire si présent / compte rendu de la réunion du 10 octobre sur la toxicomanie

    La parole aux habitants

  • Conseil de quartier ce soir rue de Belzunce à 19h

    Pour mémoire, ce soir,

    conseil de quartier Lariboisisère-Saint-Vincent-de-Paul

    Logement dans le 10e

    Quels constats, quel enjeux ?

    Ecole élémentarie, 3, rue de Belzunce, Paris 10e

    de 19h à 21 h.

    Les comptes rendus des réunions des conseils de quartier sont sur leur site DéMocraTIC du 10e.

  • Réunion publique sur le futur centre de réfugiés porte de La Chapelle

    La mairie du 18e organise une réunion publique d'information sur le centre de 1er accueil pour les réfugiés qui doit ouvrir bientôt Porte de La Chapelle.

    Ce sera demain, mardi 13 septembre à 19h30 à la mairie de l'arrondissement. Il y aura sans nul doute beaucoup de monde.

  • Un nouveau magasin bio rue de Dunkerque : Coeur de nature

    Nous vous en parlions le 25 juin ici même. Nous avions repéré l'implantation d'un magasin à la place du Dia de la rue de Dunkerque, fermé depuis des mois. Les travaux importants qui y étaient entrepris ne laissaient aucun doute, mais pas d'info sur le nom de l'enseigne future. Ca y est ! Depuis quelques jours COEUR DE NATURE s'affiche. L'inauguration a eu lieu jeudi dernier, le magasin vous attend dès 9h du matin. 

    Nous étions là le jour de l'ouverture et nous vous proposons quelques photos pour vous faire partager l'enthousiasme de l'équipe qui désormais sera aux manettes pour vous accueillir. 

    paris,9e,commerce,coeur-de-nature,bio,alimentation,rue-de-dunkerque

    Un effort de verdure bien venu pour accueillir les premiers clients. 

    Pour en savoir un peu plus sur cette enseigne à établissements multiples, nous sommes allés voir sur leur site. On y découvre que l'enseigne a ouvert son premier établissement en 2012 à Brétigny sur Orge (Essonne), une commune de 25 000 habitants à l'Est d'Arpajon, sur un vaste emplacement plutôt destiné à une clientèle venue en voiture. On est assez loin des conditions de la rue de Dunkerque, d'un côté 1000 m2 face à 250 de l'autre, mais puisque le bio a le vent en poupe et que les Parisiens s'y intéressent de plus en plus, saluons cette initiative de venir s'installer au pied de nos immeubles. Bien que le nom d'Auchan n'apparaisse nulle part — ou bien de façon très discrète au point qu'il nous a échappé — nous avons compris que ce concept de magasin bio est la version propre au géant de la distribution qu'est Auchan. (voir dans Linéaires du 15 mai 2012 ou ici dans un article plus fouillé de eMarketting.fr du 25 octobre 2012). Il semble que cette discrétion soit tout à fait volontaire et destinée à ce que la clientèle du quartier n'y voit pas un magasin Auchan, mais au contraire, le considère comme un spécialiste du bio.

    paris,9e,commerce,coeur-de-nature,bio,alimentation,rue-de-dunkerque

    Au niveau des prix, qu'en est-il ? car c'est souvent là que le bât blesse, le bio est cher. L'effet d'échelle et la puissance de frappe du distributeur, ses nombreux lieux de vente, devraient favoriser des prix raisonnables. Restent les coopératives installées depuis peu dans la Goutte d'or ou ailleurs qu'on n'oubliera pas et qui ne devront pas souffrir d'une concurrence trop brutale. Souhaitons que la proximité joue tout son rôle. On ne traverse pas Paris pour acheter une botte de carottes, fussent-elles bio ! 

    Pour apprécier l'offre des produits que nous pourrons désormais acheter, nous sommes allés observer les prix sur la page intitulée "Panier Bon Plan". C'est assez performant, avouons-le, une plaquette de beurre doux bio à 1,99€ et une boite de 10 oeufs bio à 2,99€, ça le fait ! Passons à l'épicerie : un bocal de sauce tomate au basilic de 200gr à 99 centimes, ou 500gr de coquillettes (pour accompagner la sauce) également à 99 centimes, comme la boite de haricots verts extra-fins de 220gr, tous ces produits issus de l'agriculture biologique avec le fameux logo "AB" (regardez vos-mêmes).

    L'offre de produits en vrac chère aux magasins bio est présente là aussi.

    paris,9e,commerce,coeur-de-nature,bio,alimentation,rue-de-dunkerque

    Notons qu'elle se développe aussi dans les hyper et les supermarchés traditionnels, et qu'elle parvient à convaincre certains consommateurs que la réduction des emballages a du bon. Le chemin est encore long toutefois vers une réduction drastique et acceptée (notamment par les producteurs) de ces tonnes de papier d'emballage, qui encombrent nos poubelles. 

    A noter les produits d'entretien en version vrac aussi : 

    paris,9e,commerce,coeur-de-nature,bio,alimentation,rue-de-dunkerque

    Un dernier point assez sympathique du site de Coeur de nature, ce sont les recettes très nombreuses et faciles à réaliser tout en constituant des menus équilibrés. Nous avons testé le wrap de brousse de brebis, oseille et petits pois.... (vous pouvez aussi les imprimer, mais attention, imprimer c'est du gâchis de papier aussi ! )

    Une page Facebook existe également, mais pour l'instant elle ne traite que de Brétigny sur Orge.... Et Dunkerque alors ? 

  • Conseil de quartier Lariboisière le 27 juin: plan de circulation au menu

    Ce sera le dernier conseil de le quartier de la saison avec un thème qui devrait attirer les foules: la circulation. Les boulevards de Magenta et de la Chapelle seront évoqués et aussi les abords des gares de l'est et du nord. 

    Le conseil de quartier se tiendra à l'école élémentaire rue de Belzunce de 19h30 à 21h30 le 27 juin.

    paris,paris 10e,gare du nord,magenta,circulation

  • Phonomuseum : concert de soutien de Jean-Jacques Debout

    Le Phonomuseum propose un nouveau concert de soutien. Après Jacky Terrasson qui s'est produit le 22 février, Jean-Jacques Debout donnera un concert exceptionnel le 8 mars à 20h00. Il s'agit pour ces artistes de soutenir ce bel établissement culturel situé au 53 boulevard de Rochechouart. Si vous ne le connaissez pas encore, voilà une belle occasion.

    paris,paris 9e,phono-museum,musique,jean-jacques debout

    Pour plus d'informations, c'est ici.

  • --Les couleurs de Van Dongen réchauffent le musée de Montmartre

    Van Dongen (1877-1968), un peintre dont la notoriété est loin d'approcher celle d'un Picasso (1881-1973), bien que leurs vies artistiques aient fréquenté un même lieu à leurs débuts et que leurs longévités n'aient rien à se jalouser, 91 ans pour l'un et 92 pour l'autre, pas mal pour l'époque. Ils étaient contemporains et même voisins (coloc' on dirait aujourd'hui !) à l'époque du Bateau-Lavoir. Venus de Hollande, ou d'Espagne, ils ont appartenu à l'Ecole de Paris et à la légende du Montmartre bohème des années folles.

    Kees van Dongen est né dans la banlieue de Rotterdam, et vient à Paris en 1897 pour la toute première fois. Il s'installera deux ans plus tard, avec celle qui deviendra rapidement sa femme, une jeune Hollandaise (Augusta Preitinger), elle aussi artiste, rue Ordener puis rue Girardon. On la découvre lisant dans l'atelier du peintre parmi les œuvres exposées. Certains titres d'article ont qualifié Kees van Dongen d'artiste anarchiste... Certes, encore en Hollande, il a illustré l'ouvrage du communiste libertaire Pierre Propotkine et s'est manifesté par une certaine radicalité, mais il semble que son engagement politique ne soit pas allé très loin, ou plutôt n'ait pas duré très longtemps. Sa rencontre avec les milieux anarchistes parisiens et sa collaboration avec L'Assiette au beurre — très engagée dans les années 1905-1909 contre le colonialisme — sont davantage des témoignages de son insoumission aux normes surranées d'une société liberticide de la fin du 19e siècle.

    Van-Dongen, assiette-au-beurre

    Il participe à L'Assiette au beurre dès 1901, ne peint pratiquement pas entre 1896 et 1903, préférant à la peinture « l'art démocratique de l'imprimé », qu'il s'agisse de L'Assiette ou d'autres publications auxquelles il donne des contributions plus édulcorées, comme Le Frou-FrouLe Rab'laisLe Rire ou L'Indiscret. Ainsi, il écrit à un ami en 1901 : « À quoi cela sert-il de produire des tableaux qui ne servent qu'au luxe, quand nous sommes entourés partout de pauvreté ? Je préfère travailler autant que possible pour le bien commun, plutôt que pour quelques fripons délibérés ou involontaires. C'est pourquoi je dessine pour des magazines et j'ai abandonné la peinture ; je n'en fais qu'un peu, de temps en temps, et pour moi-même. »

    Cité par Jean-Michel Bouhours, Nathalie Bondil, Martine d'Astier et Anita Hopmans, Van Dongen, Hazan,   p112.

    On note son passage au Salon des indépendants où il expose en 1904 et rencontre Henri Matisse et Maurice de Vlaminck, puis l'année suivante, c'est le Salon d'automne où éclate littéralement le fauvisme. Il fait partie de ce mouvement nouveau qui révolutionne la peinture et débute par un scandale puisque le président de la République refuse d'inaugurer le Salon d'automne de 1905 au Grand Palais. 

    Les premières peintures réalisées aux Pays-Bas étaient inspirées des bas-fonds du port, le quartier De Wallen, quartier rouge, où se retrouvaient les matelots et les prostituées. Personnages hauts en couleur, postures singulières, cadre passionnant. De ces années-là, il lui restera certainement le goût pour les couleurs, la provocation et les femmes. La sensualité, la liberté, la spontanéité.

    Van Dongen Autoportrait

    Une des œuvres exposées au musée date de cette époque : Autoportrait en bleu 1895 (ci-dessus). Il a 18 ans. C'est le bleu qui domine. Le personnage est à contre-jour, sombre, massif, puissant. Presque provoquant. On sent déjà que cette toile et son auteur ont quelque chose à dire. Songez que nous sommes encore au 19e siècle.... Ce portrait pouvait surprendre et ne pas plaire.

    Nombre des toiles exposées viennent de collections privées ou de musées en région, et révèlent le travail minutieux réalisé par le musée de Montmartre pour s'inscrire dans l'hommage rendu à la culture néerlandaise en 2018.

     

    L'ombre sur le tableau de la postérité viendra peut-être de l'évolution de l'homme, d'abord pendant la Seconde Guerre mondiale où il ne prendra pas assez de distance avec l'occupant, puis de son goût pour une clientèle bourgeoise qui le fera vivre, bien vivre, et se retirer dans un cadre confortable sur le rocher... de Monaco. On lui reproche alors de faire de l'argent, en peignant, sur commande, des femmes riches ou célèbres. Ce sont plutôt ces décennies-là qui feront sa célébrité, mais dans le domaine des Beaux Arts les mondanités sont rarement synonymes de reconnaissance. A quelques exceptions près. 

    Malgré tout, certaines critiques que nous avons lues pour approfondir notre sujet après la visite de l'exposition au Musée de Montmartre la semaine dernière nous ont paru bien sévères. On peut lire parfois que le peintre en préférant la belle vie aux beaux arts se serait fourvoyé... notamment dans Les Echos en 2011, sous la plume de Judith Benhamou-Huet (mais l'article est réservé aux seuls abonnés). L'exposition de 2011 au musée d'Art moderne de Paris était-elle décevante ? Peut-être, nous préférons nous souvenir d'une exposition antérieure, en 2004 à Lodève (dans un musée de l'Hérault à ne pas rater dès sa réouverture l'été prochain !), expo riche de nombreuses œuvres, pas les mêmes qu'au musée de Montmartre cette année, ce qui démontre la grande diversité de l'artiste et laisse supposer que nous n'avons pas fini de redécouvrir dessins, illustrations et peintures. Pour notre part, avec un grand plaisir. 

    20180216_124205_2.jpg

    Couverture du catalogue de l'exposition de Lodève en 2004

    A défaut de vous montrer nos propres photos (elles sont interdites dans le cadre de cette expo), nous vous proposons de lire le blog de Montmartre-Addict qui vous ouvre les portes de l'exposition pour mieux vous donner envie : jetez-y un œil, peut-être un regard noir et charbonneux comme ceux des femmes de Kees van Dongen !

    paris,18e,montmartre,van-dongen,musée-de-montmartre

    Van Dongen et le Bateau-Lavoir

    Du 16 février au 26 août 2018 au Musée de Montmartre

    Ouvert tous les jours de 10h à 18h

    12 rue Cortot, 75018 Paris

  • Apéritif de quartier: une occasion pour les adhérents de se retrouver

    Habituellement, Action Barbès organisait, pour ses adhérents, un apéritif de quartier avant les vacances d'été. Mais certains membres du bureau s'étaient déjà envolés... Cette année, ce sera donc fin septembre et on a de la chance, il fait encore beau.

    Une belle occasion pour les anciens de se retrouver mais aussi de faire connaissance avec les nouveaux adhérents qu'on ne connait parfois que par échanges de mails. Comme à l'habitude, cet évènement est ouvert aux habitants du quartier qui souhaitent rejoindre l'association.

    Ce sera jeudi 29 septembre à partir de 19h au Café L'Ambroise Paré, rue Paré face à l'entrée de l'hôpital Lariboisière.

    dessin.cocktail.post_.png