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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Promenade urbaine : de Barbès à Stalingrad en passant par New York et Chicago

    Nous attendons avec impatience l'inscription du projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad au plan d'investissement de la Ville de Paris. Ce devrait être chose faite en novembre et permettre ainsi à la maire de Paris de saisir l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) du projet afin de lancer le travail, c'est à dire les premières études, concrètement.

    Cela n'empêche pas Action Barbès de continuer à travailler sur le projet. Notre modestie naturelle dût-elle en souffrir, nous avons organisé une visite in situ avec Susan Chin, la directrice de  Design Trust for Public Space de New York, venue à Paris à l'occasion d'une conférence internationale d'architectes. Les professionnels qui l'accompagnaient et elle-même ont reconnu le cadre presque familier et ses similitudes avec les projets qu'ils initient à New York.

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    The Design Trust for Public Space est une "nonprofit organization", une association, dont le but est de coordonner les actions des différents acteurs new-yorkais (public et privé) afin d'améliorer la vie des habitants de la grosse pomme. Les valeurs défendues par cette association sont extrêmement proches de celles d'Action Barbès, à savoir, des espaces publics de qualité pour une vie démocratique et culturelle elle aussi de qualité, souci de la justice sociale et de l'environnement mais diffère en ce qu'elle a de typiquement américain, le partenariat public/privé comme moyen privilégié de ses actions.

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    Le projet "Under the elevated" a rapproché nos deux associations. Nous avons fait visiter à Susan Chin, Executive Direcor de Design Trust, la partie sous viaduc entre Barbès et La Chapelle en lui exposant la problématique particulière de l'endroit. Nous nous sommes rapidement rendu compte que les questions à Paris ressemblaient beaucoup à celles de New York : sécurité, propreté, bruit, circulation, valorisation de l'endroit, "connecting communities" .... Cela a été pour nous un échange très riche, un point de vue extérieur sur un problème très voisin, chacun gardant néanmoins ses spécificités comme la valeur patrimoniale du viaduc de Paris, souci patrimonial qui reste assez éloigné des préoccupations new-yorkaises. 

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    Cette réunion nous a permis aussi de rencontrer une architecte de Chicago qui va nous fournir des contacts dans cette ville au sujet de projets assez proches du nôtre.

    Voilà bien la magie d'Internet ! Qui eut dit il y a encore 15 ans que notre petite association se verrait un jour aidée et supportée par une des ses très grandes soeurs de New York ?

     

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  • 7e COPIL Barbès : l'espace public

    L'actualité a été très fournie ces dernières semaines avec l'inauguration du Louxor et son ouverture au public dans la foulée. Nous avons voulu rester très près de ce sujet pour encourager le maximum de personnes à y aller voir par eux-mêmes, et en conséquence nous avons laissé de côté les résultats du comité de pilotage qui a eu lieu le 11 avril, le 7e de son histoire. Nous allons donc y revenir par petites touches en traitant chacun des sujets qui sont régulièrement passés en revue par le Secrétariat général de l'Hôtel de Ville et les services de la Ville, en présence des trois maires d'arrondissements limitrophes du carrefour. Nous avons commencé par la station de métro (voir notre article du 30 avril), aujourd'hui regardons ce qui s'est dit sur l'espace public.

    Pendant les quinze jours qui ont précédé l'ouverture du Louxor, les services de voirie ont aménagé le trottoir le long de la station de métro côté 10e. Nous avons regretté que la file de stationnement automobiles demeure de ce côté-ci plutôt qu'en face, pour protéger la piste cyclable  nécessitant l'implantation de potelets pour éviter le stationnement sauvage sur le trottoir. Mais il semble que les services de voirie après avoir fait une grande utilisation de ces potelets tout au long des trottoirs de la capitale en réduisent leur consommation. Certes, leur coût n'est pas négligeable. Pourtant, nous faisons nôtre le commentaire de Daniel Vaillant : "Après la folie des potelets, évitons la phobie des potelets !" 

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    Nous avons formulé quelques doutes sur la discipline des automobilistes locaux ou de passage quant au respect de la piste cyclable (voir ci-dessus le stationnement sur piste et trottoir). Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans quelques mois : si la piste est régulièrement chevauchée par des voitures qui stationnent, la section de voirie reverra sa copie, en inversant la file de stationnement. On aimerait éviter cette solution qui sera forcément coûteuse aussi. 

    L'espace public, ce n'est pas que la voirie et le stationnement. Particulièrement dans notre quartier où deux jours par semaine, les vendeurs à la sauvette — qu'on ne peut plus appeler des biffins, tant leur nombre a augmenté et les marchandises qu'ils tentent de vendre ne s'apparentent plus vraiment à de la seule récupération — occupent des pans entiers de l'espace dit public : le sous-viaduc après le marché, les trottoirs des rues avoisinantes, en particulier la rue Guy Patin, plus rarement la rue Ambroise-Paré, le boulevard de la chapelle et l'intérieur de la station de métro quand ils sont dérangés par les forces de l'ordre. Le maire du 18e connaît bien le phénomène qui a commencé vers le mail Binet et la porte Montmartre. La création d'un carré aux biffins géré par une association avait laissé quelque espoir de solution mais ce périmètre est régulièrement débordé, lui aussi.

    Le maire du 10e, Rémi Féraud, s'inquiète maintenant de ces débordements sur les marges de son arrondissement, report inévitable du traitement qui en est fait dans la zone de sécurité prioritaire du 18e, où les moyens policiers engagés sont conséquents. Les commissaires qui participaient au comité de pilotage ont décrit la situation sans langue de bois, mais n'ont pas proposé de solutions autres que la gêne et les mesures de dispersion, la saisie régulière des denrées et les contrôles d'identité répétés. Ils ont souligné qu'ils font la différence entre les plus précaires et les trafiquants, car il y a bien des trafics aussi.

    Rémi Féraud a insisté pour que ce quartier ne soit pas laissé à l'abandon, comme une sorte d'angle mort de l'action publique qui serait resté en dehors de la ZSP... Parallèlement, il craint les réactions des habitants, dont l'accès aux immeubles est parfois  rendu impossible par la présence très dense des vendeurs. Ce sont des situations inacceptables, a-t-il martelé. La violence peut apparaître à tout moment, car l'exaspération monte chez les riverains. 

    Autre espace public occupé illégalement, la placette Charbonnière, sur le 18e, qui abrite un rassemblement type "marché aux voleurs", qui va des smart-phones dernière génération aux vêtements sous cellophane d'origine. Les vendeurs ont vite fait de s'éparpiller dès qu'apparaissent les forces de l'ordre. On ne comprend pas toujours les missions des uns et des autres. Sans doute, la police préfère-t-elle remonter les filières que d'arrêter les lampistes. 

    C'est ce que nous avons compris pour le marché des Marlboro devant la station et sur le boulevard Barbès. Grâce aux caméras de vidéo-surveillance et à la présence d'un douanier, la police réussit à repérer ceux qui distribuent les cartouches et "relèvent les compteurs". Des actions qui ne sont pas visibles pour les habitants. Le commissaire Bouard qui coordonne la ZSP a regretté que l'arsenal juridique soit peu efficace alors que ce trafic de cigarettes est assez lucratif. En attendant, chacun vaque à ses occupations assez tranquillement, au moins aux yeux du passant et de l'habitant non informés...

     

  • 7e COPIL Barbès : retombées... sur la station de métro

    Nous avons choisi de ne pas vous donner un compte rendu long et austère de notre dernière réunion du comité de pilotage Barbès (11 avril) à l'hôtel de ville, mais plutôt de vous livrer les informations qui nous ont été transmises, sujet par sujet. Aujourd'hui la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Notre interlocutrice habituelle, Isabelle Bellanger, nous avait fait savoir qu'elle serait remplacée à l'agence de développement de Paris par Didier Perret. Nous avons pris contact et déjà échangé pour réclamer le nettoiement des piliers de la station qui sont actuellement couverts de tags peu esthétiques. Notre message demandait aussi la réparation des filets anti-pigeons qui sont déchirés sous le viaduc, côté 9e, et ne protègent plus les vélib' des fientes de ces volatiles. 

    La RATP avait-elle été avertie de la tenue de la réunion du COPIL Barbès ? Le fait est qu'elle n'était pas représentée. Résultat, nous n'avons pas pu réitérer nos demandes. 

    Comme nous, Daniel Vaillant, maire du 18e, estime que la RATP peut encore faire des progrès du côté de Barbès. De plusieurs sortes : bien sûr, en matière de propreté, comme nous le réclamons pour les tags, mais aussi au niveau de l'occupation illicite de son espace intérieur au rez de chaussée de la station, les jours de marché en particulier, une action nécessaire pour libérer les accès aux portillons et la sortie des usagers.

    Sur proposition d'Action Barbès, le Secrétariat général et la Mission cinéma de la Ville se sont déclarés favorables à la création d'une exposition relatant l'histoire du Louxor, ou sa rénovation, tout comme une exposition avait été présentée à la fin de la rénovation de la station par la RATP elle-même. De grandes  photos d'artistes représentant des figures ou des lieux singuliers du quartier avaient été suspendues dans l'immense espace intérieur du sous-viaduc. Renouveler une telle exposition serait le bienvenu pour marquer la réouverture du Louxor. Rien n'est fait pour l'instant, nous n'en sommes qu'à lancer des idées, il faudra penser au montage financier et convaincre la RATP, première concernée par le projet. 

    Une information confirmée pour finir : la réfection des verrières de la station aérienne est prévue pour cet été. La Ligne 2, en conséquence, passera la station Barbès-Rochechouart sans s'arrêter, comme ce fut le cas l'été dernier pour la station La Chapelle. On réfléchit encore où mettre les bases de vie du futur chantier (algéco) : sur le nouveau trottoir élargi côté 10e, ou plutôt rue Guy Patin à la suite de la station Autolib'. Les dates exactes du chantier seront communiquées ultérieurement. Cette interruption de service ne causera qu'une gêne passagère aux habitants du quartier qui, en revanche, se réjouiront de retrouver leur verrière sans ses trous.  Avouons qu'après une bonne averse, les quais  de la station aérienne prenaient des allures de pataugeoire !

  • Du 24 juin au 30 août pas d'arrêt à Barbès

    images?q=tbn:ANd9GcTkhygwvcufjv7k_QQo8M5cprWJI8jubkim5kX-aSYuUbhAaeB2Nous vous rappelons que les travaux de rénovation de la verrière de la station de métro Barbès Rochechouart entraineront la suspension de la desserte de ladite station.

     

    Fermeture des quais sur la ligne 2 du 24 juin au 30 août 

    Motif : Rénovation des verrières


    Mais Action Barbès continue...

    Vous voulez voir les échafaudages ? ils sont impressionnants, on a l'impression que toute la station va bénéficier d'un toilettage complet. Pour les photos, il va falloir attendre une éclaircie, le photographe n'aime pas la pluie... 

  • Tout savoir sur la zone de sécurité prioritaire Barbès - Château rouge

    Une plaquette de 40 pages est désormais disponible pour trouver toutes les mesures et les premiers bilans, tels ceux qui nous ont été présentés à la mairie du 18e le 2 juillet dernier. 

    Vous pouvez la consulter également en ligne en téléchargeant le document ici.  

    Au sommaire, vous trouverez 

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  • De Barbès à Stalingrad : 1er arrêt, le centre Fleury Barbara

    Nous nous intéressons de plus en plus au street art, les manifestations urbaines de l'art, au graffiti, etc. Notre projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad (voir notre article du 17 mars 2014), présentée à des élus de nos trois arrondissements limitrophes et à la Maire de Paris, fin février, n'y est pas étranger. Nous sommes bien conscients que la promenade sous le viaduc du métro aérien, de sa sortie de terre juste avant le carrefour Barbès jusqu'au magnifique serpentin qui longe la Rotonde de Ledoux entre Stalingrad et Jean-Jaurès, ne pourra jamais se couvrir d'herbes folles ! 

    C'est pourquoi nous nous tournons vers une autre forme d'embellissement, plus en phase avec le lieu, plus conforme à la tradition de ces faubourgs populaires, et plus susceptible de durer dans un environnement urbain dense. Toutes les contraintes de ce parcours ne doivent pas pour autant s'élever comme autant d'obstacles. Il faudra les lever une à une : à coeur vaillant rien d'impossible ! Et depuis peu, en fait depuis le conseil d'arrondissement du 10e du 12 mai, nous savons que l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) va plancher sur la question et consulter les habitants ainsi que tous les acteurs locaux. 

    Le parcours en question est déjà jalonné d'équipements municipaux, récents, appréciés, qui ont fait leurs preuves, et qu'il ne faudrait pas oublier. Ils représentent déjà des étapes sur lesquels pourra s'appuyer le projet.

    Premier arrêt : le centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara situé au n°1, rue Fleury dans le 18e (à peu près au 70 bd de La Chapelle) Une visite s'impose --> visite virtuelle avant de vous rendre compte sur place par vous-même. 

    Le street art ne trouve-t-il pas déjà présent dans ces représentations géantes de femmes africaines qui surveillent la ponctualité des rames de métro qui passent sous leurs yeux ? 

     

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    Photo Vladimir Dubus

  • La brasserie de Barbès ? Armons-nous de patience...

    Nous avons la chance d'avoir dans nos rangs une personne qui suit de près l'évolution du chantier et qui n'hésite pas depuis quelques mois à aller chercher les nouvelles directement auprès du chef de chantier. Comment pourrait-on mieux faire ? Il se trouve que ledit chef de chantier est un homme affable et patient, disponible pour répondre aux questions de notre envoyée très spéciale !

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    Avant de voir cette belle façade toute blanche, il s'en est passé des choses.... à savoir :

    - le 20 décembre, à la suite d'une visite sur site de notre "reporter", nous apprenions que les travaux avaient bien repris et que le responsable des travaux était plutôt satisfait. Responsable des deux chantiers — la brasserie et l'enseigne de chaussures Foot Locker — il nous laissait espérer une ouverture pour juin.

    - le 5 mars, les choses avancent mais lentement laisse entendre notre interlocuteur. Le désamiantage est bien fini, mais le chantier de la brasserie est délicat. La grande verrière de 8 tonnes, dont l'arrivée devrait être assez spectaculaire, n'arrivera qu'à la toute fin des travaux, c'est à dire dans plusieurs mois...

    - le 9 avril, nous apprenons toujours de la bouche du responsable du chantier (qui n'a jamais refusé de nous informer et nous le remercions ici pour sa gentillesse) que le magasin de chaussures de sport est bien avancé et qu'il pourrait ouvrir en juin. Pour la brasserie, il s'avance pour fin septembre. De notre côté, nous avons hâte d'y boire notre premier café... Pas de date pour l'arrivée de la fameuse verrière de plusieurs tonnes que nous nous sommes promis de prendre en photos.

    A ce propos, si vous avez des photos à nous faire suivre, des scoops, ou des curiosités concernant la belle brasserie qui tarde à nous accueillir, faites-les parvenir à l'adresse de l'association : actionbarbes@gmail.com 

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    - le 14 mai : patatrac ! La verrière n'arrivera pas avant fin septembre. Entre temps, il a fallu reconstruire et renforcer une partie de plancher qui s'était écroulé, certaines zones ont pris l'eau faute sans doute d'avoir été en phase avec la programmation des étapes du chantier. Le chef de chantier ne perd pas son optimiste pour autant, les choses avancent à un bon rythme, même s'il ne nous cache pas que le mois d'août marquera certainement un temps d'arrêt. Donc, d'ores et déjà, sachez-le et ne vous inquiétez pas si rien de bouge sur les échafaudages et derrière les baies vitrées.

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  • Incendie d'un algéco du Louxor à Barbès

    Vers 20h hier soir, un algeco du chantier du Louxor stationné le long de la station de métro Barbès-Rochechouart, sur le boulevard de la Chapelle, a pris feu. Les pompiers sont intervenus rapidement, bloquant la circulation et interdisant l'accès également aux piétons après extinction du feu. Des précautions dues à la présence d'une bonbonne de gaz dans l'algéco. La zone est restée un bon moment sous surveillance policière. Un incendie surprenant à une heure où personne du chantier n'est plus sur place. 

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    A plusieurs reprises, les vendeurs à la sauvette avaient été empêchés de s'installer sous le viaduc, là où se tient le marché dans la matinée, et refoulés également de la rue Guy Patin dans l'après-midi. Se peut-il qu'il s'agisse d'un geste de protestation, ou simplement d'un acte de malveillance d'une toute autre origine ? Nous saurons rapidement si une enquête est diligentée. La police scientifique dépêchera t-elle ses experts ? Espérons en attendant qu'il n'y ait pas eu de matériel trop précieux pour les ouvriers du chantier.

  • Un résultat spectaculaire dans la Zone de Sécurité Prioritaire Barbès Château Rouge

    Nous vous transmettons, sans changer une virgule, le communiqué de la Préfecture de police qui est apparu ce mercredi à 9h sur nos écrans. Il illustre les efforts que font la police et les enquêteurs de la police judiciaire depuis quelques mois dans le cadre du dispositif de sécurité prioritaire. 

    "Démantèlement d'un réseau présumé de proxénétisme nigérian à Paris

    Daniel VAILLANT, Maire du 18e, Député de Paris, et Myriam El KHOMRI, Adjointe au Maire de Paris chargée de la prévention et de la sécurité ont été informés, de source judiciaire,  du démantèlement d’un réseau de proxénètes présumés à Paris avec l'interpellation de sept personnes soupçonnées d'organiser la prostitution de femmes nigérianes dans toute la France.

     

    L'enquête ouverte en octobre 2011 a permis l'arrestation de cinq hommes et deux femmes, l'un des hommes étant soupçonné d'être la tête de ce réseau organisé depuis le XVIIIe arrondissement de Paris et qui lui permettait de récupérer 90.000 euros par mois, a-t-on précisé.

     

    Cet homme était basé boulevard Barbès, où il recevait les femmes que sa compagne recrutait au Nigeria pour les contraindre à se prostituer dans toute la France, selon cette source.

    Parmi les cinq autres personnes interpellées figure la soeur du chef présumé de ce réseau de proxénétisme et son conjoint, ainsi que trois autres proches de l'organisateur.

    Ces sept personnes étaient présentées vendredi à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen dans cette enquête ouverte pour "traite des être humains" et "proxénétisme aggravé". Le parquet a requis le placement en détention provisoire de ces sept personnes.

  • A tous ceux qui s'inquiètent du chantier de la brasserie de Barbès

    Oui, vous avez raison ! Le chantier des ex-magasins Vano ne bouge pas beaucoup depuis cet été. 

    Inquiets que le projet de brasserie ne voie pas le jour, vous êtes nombreux à nous interpeller sur les réseaux sociaux, sur le blog et dans la rue pour savoir ce qui se passe. Nous sommes allés chercher l'information à la source, à plusieurs sources même. 

    En juin 2011, l'incendie de Vano a ravagé une construction sise sur deux parcelles : celle située à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle appartient à un propriétaire qui a fait affaire avec le futur restaurateur ou cafetier, Monsieur Moussié; l'autre parcelle qui enserre la première, car elle a une ouverture sur chacun des boulevards, est la propriété d'un investisseur bailleur, qui a conclu un bail de location avec Foot Locker pour l'ouverture d'un magasin de chaussures de sports.

    La reconstruction des bâtiments devait avoir lieu à l'identique, puisque son coût était pris en charge par les compagnies d'assurance. (nous le disions déjà le 8 septembre ici même) Toutefois une demande modificatrice du permis de construire a été faite au cours de l'été, pour la parcelle d'angle, celle de la brasserie donc, et le délai court depuis lors jusqu'à la réponse de l'administration. 6 mois est le délai minimum. Cela nous amène à la mi-janvier. 

    Pourquoi dans ce cas, ne pas poursuivre le reste du chantier ?

    La réponse nous vient de l'élue du 18e qui a toujours été notre interlocutrice attentive : les deux propriétaires se sont entendus pour confier la reconstruction à la même entreprise, qui pour des raisons de simplification et de cohérence économique préfère mener les deux chantiers concomitamment. 

    Ne nous inquiétons pas. Tout devrait reprendre bientôt. Sauf intempéries... bien sûr.

    Pour patienter et rêver de beaux établissements servant cafés et rafraichissements, nous vous proposons l'article très documenté du site des Amis du Louxor mis en ligne en mars 2012.

  • A l'attention des membres d'Action Barbès - suite -

    Annonce destinée aux adhérents d'Action Barbès membres de la commission qui tiendra sa 2e session

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  • De la propreté du boulevard de La Chapelle face à la station Barbès

    Nous recevons de temps en temps des remarques sur la situation de malpropreté qui règne autour de la station de métro à Barbès, et particulièrement au pied des immeubles proches du chantier de la future brasserie. On ne peut le nier : à certaines heures, les trottoirs font peine à voir. Ou plutôt ils nous font honte, car chacun prend sa part du regard que les étrangers, assez nombreux à quitter le réseau pour se rendre à Montmartre, par exemple, portent sur cet environnement. Paris, la ville la plus visitée au monde, a aussi des côtés moins "paillettes" ! 

    En revanche, à certaines heures, tout est nickel. Les petits hommes verts de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) viennent de passer. Sachez donc vous-aussi quelles sont les fréquences de leurs passages pour apprécier le travail fourni, qui se voit si peu, à d'autres heures. 

    La partie du boulevard de la Chapelle comprise entre le boulevard Barbès et la rue des Islettes, côté immeubles, est balayée chaque matin du lundi au dimanche inclus de 6h30 à 9h30. Le lavage intervient deux fois par semaine dans le même créneau horaire.

    L’après-midi ce site est balayé du lundi au samedi inclus, entre 16h30 et 19h30.

    Matin et après-midi passage des engins porters et jumpers, ainsi que la benne police, pour le retrait du vrac, des objets encombrants et le vidage des réceptacles de propreté (en complément de la collecte des réceptacles de propreté effectuée par le prestataire privé).

    Les déchets des vendeurs à la sauvette du plateau Lariboisière sont traités les lendemains de marché, le jeudi et le dimanche matin dès 6h30. Les agents utilisent un petit engin équipé d’une lame, une aspiratrice de chaussée et une benne pour le ramassage des déchets en fin de travail.

    Comme le dit une récente campagne de communication de la DPE, on ne peut pas mettre un agent derrière chaque Parisien, chaque visiteur... pour ramasser ce que ceux-ci jettent à terre.