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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Promenade urbaine : l'inquiétant silence de la ville

    Mais que se passe-t-il avec la promenade urbaine ? Va-t-on finalement savoir à quoi vont ressembler les boulevards de la Chapelle et de la Villette à la fin des travaux ?

    Les travaux de voirie ont bien commencé, mais ils ont débuté avec une première mauvaise surprise. Contrairement à ce qu'il avait été annoncé, la circulation n'est pas réduite à une voie sur le boulevard de la Chapelle le long de l'hôpital Lariboisière, mais pire encore, la piste cyclable disparait et le trottoir n'est pas élargi. Officiellement la deuxième voie ajoutée au projet, qui n'en prévoyait q'une, est une piste cyclable que les véhicules de secours peuvent emprunter en cas d'affluence pour desservir l'hôpital, sans rire. Mais de qui se moque-t-on ? Cet aménagement est bien une suppression pure et simple de la piste cyclable protégée au profit d'une seconde voie de circulation automobile. Et il est à parier que bien d'autres véhicules que ceux de secours prendront cette voie, les deux-roues motorisés assurément. Sur cette portion, c'est en définitive un recul énorme pour les circulations douces. On aimerait que la ville mette autant d'énergie pour faire reculer la voiture ici, qu'elle en met pour piétonniser les berges de Seine. On ne saurait comprendre ce Paris à deux vitesses, avec un centre privilégié et une périphérie sacrifiée.

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    Les travaux de la promenade urbaine le long de l'hôpital Lariboisière (28 septembre)

    Mais pour les reste, la question des usages, l'organisation du marché et de l'espace de convivialité, l'aménagement de la place de la Chapelle, la ferme urbaine entre La Chapelle et Stalingrad et surtout le projet d'éclairage qu'on nous a bien fait miroiter pour mieux nous dire ensuite qu'il n'y avait pas d'argent pour le financer, pour tout cela nous n'avons plus aucune information. Non seulement nous ne savons pas ce qui nous attend, mais nous ne savons pas non plus quand nous pourrons en savoir plus. En effet, depuis la dernière réunion publique au printemps dernier, plus aucune nouvelle de l'hôtel de ville, et aucune réunion n'est annoncée.

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    Piste cyclable coté 18e sur le boulevard de la Chapelle un jour de marché (24 octobre)

    Ce silence n'est pas sans nous inquiéter. Après la disparition inopinée de la piste cyclable nous craignons que d'autres mauvaises nouvelles n'arrivent. Car pour l'instant, la promenade urbaine se résume à l'aménagement de quelques passages piétons, rien d'autre.

    Ce n'est pas le tout de se vanter dans les médias que les services de la ville sont "tous mobilisés" pour les quartiers populaires, encore faut-il pouvoir le constater sur le terrain, et là, on en est loin. 

  • Conseil de quartier – 4ème partie et conclusions

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Provence Opéra s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 54 personnes. La réunion de Septembre où l’on traitait des questions de propreté est celle qui a eu le plus de succès (20 personnes). Si la fréquentation de ce Conseil peut paraître faible, il faut bien considérer ses particularités. Ce petit îlot au cœur de la zone des grands magasins et des bureaux est très peu habité comparé aux autres quartiers. Suivant certaines sources, il aurait même une des densités de population résidante les plus faibles de la capitale tout comme celle du fameux « Triangle d’Or » de l’avenue Montaigne. La faible quantité de résidants mais la très grande quantité de personnes y travaillant ou étant en transit (145 millions par an affirme le rapport) lui posent des problèmes spécifiques. Dans ce contexte, il est normal que les questions de propreté et de circulation soient les priorités. Plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens notamment par la création de zones de stationnement pour les deux roues. A noter que ce quartier bénéficie d’une association de commerçants très active (rue Vignon), force d’animations et de propositions.

     

    L’investissement principal de ce Conseil a été en 2004 l’installation d’une jardinière au carrefour Haussmann Auber ne représentant néanmoins que 24% de son budget d’investissement. Il n’a quasiment rien dépensé en fonctionnement sur les deux dernières années.

     

    Que conclure de tout cela ?

     

    Sans y revenir particulièrement, la première conclusion est la relativement faible participation des citoyens aux Conseil de quartier. Le temps nous dira si cela est du aux modifications de comportement longues à se mettre en place ou si ces Conseils sont perçus de manière négative, c'est-à-dire sans influence réelle sur le cours des choses. Le Maire a beau nous dire que les décisions des Conseils de quartier tiennent une place importante au moment où une décision est prise, soit dans le 9ème, soit au niveau de l’Hôtel de Ville, reste à prouver que ces Conseils ont un réel pouvoir d’infléchir les choses. Ceci n’est pas encore démontré. De cette efficacité tient sans doute une plus grande participation aux réunions.

     

    La question de la faible utilisation des budgets, pourtant modestes, mis à disposition des Conseils demeure. Les participants n’ont-ils pas d’idées, ce qui est peu probable, ou est il difficile de faire émerger des idées qui reçoivent l’assentiment d’une majorité ? On touche là au fonctionnement même des Conseils dans notre arrondissement. Encore faudra t-il vérifier cette hypothèse en regardant comment d’autres Conseils dans d’autres arrondissements se sont comportés. Sans faire trop d’éloges à la Mairie, ce travail fait dans une transparence réelle dans le 9ème sera difficile à mener si on en juge par le comportement de certains autres Maires d’arrondissement.

     

    Arrondissement très urbain, le 9ème se concentre sur les questions liées au bien être (espaces verts, circulation, …) mais les animations, la vie de quartier, le lien social demeurent une préoccupation dans un arrondissement où les habitants (55 000) sont quotidiennement confrontés aux flux de personnes venant y travailler ou faire des achats (plusieurs centaines de milliers chaque jour). Les délibérations des Conseils traduisent bien ces deux faits.

     

    Disons pour conclure que la création de ces Conseils de quartier représente une réelle opportunité pour chaque citoyen de s’exprimer et d’influencer les décisions à prendre. Cela reste très relatif, certes, mais cet « outil » de la démocratie existe, peut être est il temps de s’en saisir.

  • Comment communiquer sur la propreté dans le 10e ?

    Une première réunion sur la présentation du plan d'action de propreté dans l'arrondissement avait eu lieu en juin 2014, peu après l'élection de la nouvelle équipe municipale.

    La seconde prévue en septembre n'a pas été programmée. Mais Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de cette délégation, a organisé des marches exploratoires auxquelles nous avons participé dans le quartier Barbès et dans le quartier Gare de l'Est au mois d'octobre.

    Les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e étaient invitées le 29 janvier dernier à réfléchir sur les outils de  communication à développer pour inciter le concitoyen à respecter son environnement.

    Jusque là, flyers, affiches, cartes postales, panneaux mobiles, dépliants ont été largement utilisés. Tout cela a un coût forcément et plusieurs participants se sont étonnés qu'on ne mesure jamais les effets des actions menées.

     

    Quoi de neuf alors ?

    L'amende actuelle de 38 € qu'encourt le "salisseur" va passer rapidement à 68€. Mais le nombre d'agents verbalisateurs, quant à lui, n'augmentera pas : ils sont deux pour le 10e ! Par ailleurs, on attend les fameuses "brigades vertes" qui iront informer les passants et à l'occasion les verbaliser.

    Cette année, une campagne sur les mégots décidée par l'Hôtel de ville, baptisée "Paris fais-toi belle", va bientôt recouvrir des panneaux JCDecaux, entre autres, pendant quelques mois. Puis, les fumeurs récalcitrants qui continueront à ignorer que les mégots sont un déchet, certes petit mais terriblement résistant, s'exposeront à des sanctions. Quand ? A l'horizon de... la fin de l'année 2015, de bonne source. Tout le monde convient que les éteignoirs présents sur les nouveaux réceptacles de propreté ne sont pas très visibles. Dans la salle, certains ont même suggéré d'y apposer un autocollant voyant... Quid de l'esthétique et de l'harmonie des couleurs dans l'espace public dans ce cas ? Pourtant, E. Fajgeles maintient que les éteignoirs sont de plus en plus utilisés. 

    paris,mégots,Le-Parisien

    Infographie dans Le Parisien du 31 octobre 2012

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir et voir les légendes)

     

    Pourquoi ne pas informer largement l'opinion publique du coût du recyclage des mégots et de ses conséquences sur l'environnement ?

     

    Des habitants " ambassadeurs" de la propreté ?

    Dans le 10e, les clean up days, des journées dédiées au nettoyage d'espaces définis, par exemple le long du canal, ont été efficaces d'après les volontaires qui allaient au devant des promeneurs pour expliquer les effets de la pollution. Les gens étaient réceptifs, ont-ils rapporté. Il faudrait renouveler l'opération et l'étendre à d'autres quartiers comme Louis-Blanc et rue du Faubourg Saint-Denis.

    Quelques idées ont fusé lors de cette réunion, mais la tâche est immense. On n'attend pas de miracle!

     

  • Placette Paré-Patin: la suite...

    Que s'est-il dit à la réunion du 10 mai annoncée dans notre article du 8 ?

    Autour de la table, des représentants de l'équipe d'animation du Conseil de Quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et Action Barbès, et côté mairie, William Todeschini et Véronique Cohen du cabinet du maire, et enfin Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie.

    Feu ou pas feu ?

    Souvenez-vous que la dernière réunion sur site avait fait une belle place à cette question.
    Contacté quelques jours auparavant, un responsable de l'hôpital Lariboisière nous avait fait part de son grand étonnement. L'idée du feu tricolore lui semblait, comme à nous, curieuse et sans intérêt. Pas question de risquer un nouvel engorgement de la rue Paré qui nuirait à l'entrée et la sortie des ambulances! Unanimement, une vingtaine d'habitants du quartier avaient répondu à l'appel lancé par le CQ: "oui, pour végétaliser ce quartier très minéral". Quant au feu, on y lisait l'étonnement et l'opposition en très grande majorité. La préfecture, qui s'est manifestée auprès de la mairie, n'est  pas  favorable à l'implantation de ce feu qui, selon elle, aggraverait la circulation déjà dense dans cette partie du Magenta. Il nous a semblé par ailleurs que la mairie n'y tenait pas particulièrement. Nous avons donc bon espoir, dès lors, que cette idée de la STV (section territotiale de voirie) reste au chaud dans les cartons.

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    Les aménagements verts

    Ils feront l'objet d'un point du prochain conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul (à noter dès maintenant dans les agendas la date du 26 juin).

    Sur la placette Paré-Patin, l'idée serait de "confidentialiser" le passage pour les ambulances afin de dissuader les automobilistes de l'emprunter. Quelques idées ont été émises : installer plusieurs bacs dun mètre de hauteur avec des orangers du Mexique vers la colonne à verre notamment, réduire la largeur du passage, implanter un nouvel arbre. Il faudra toutefois attendre les études techniques de la STV.

    La réflexion a porté également sur d'autres lieux "défavorisés" comme la place Franz-Liszt Toutes les suggestions des habitants ne pourront malheureusement pas aboutir. En effet, certains lieux proposés sont trop étroits pour permettre une végétalisation.

    Les aménagements seront bien entretenus par la Régie de quartier, c'est confirmé, mais "le but reste que les habitants s'approprient les plantations et aient envie de les entretenir" a conclu William Todeschini.

    Appel aux volontaires donc. Sur un espace aussi passager et anomyme que le boulevard de Magenta, ce n'est pas gagné d'avance. On est loin de la cour des Petites écuries ou d'une placette de village...

  • La boîte à idées du conseil de quartier

    Dans le 18e, la démocratie locale qui dispose de deux chargés de mission entièrement dédiés à l'organisation des Conseils de quartier (CQ) et à l'aide aux équipes d'animation, a lancé une consultation pour renouveler le stock d'idées des équipes récemment tirées au sort (en avril). Après « Madame la Maire j'ai une idée », pour des projets éligibles dans le cadre du budget participatif, après les espaces verts de « Du vert près de chez moi », nous n'avons qu'un conseil à vous donner : n'hésitez pas à interpeler votre conseil de quartier en lui suggérant vos meilleures idées.

    Nous vous proposons ici le formulaire que vous pourrez envoyer à la mairie du 18e, à condition bien entendu d'être un habitant ou un usager de ces territoires. Celui-ci est fait pour le CQ Goutte d'Or Château rouge mais la procédure peut être appliquée à tous les autres de l'arrondissement.

     

    L'équipe d'animation souhaite aujourd'hui recueillir vos idées, demandes, souhaits pour votre quartier ! Les réponses que vous apporterez aux questions qui vous sont posées ci-après aideront les membres de la nouvelle équipe d'animation à poser les jalons des projets qui pourraient être menés prochainement.

    Quel est votre nom ?

    Quel est votre prénom ?

    Merci de nous indiquer votre adresse email *

    Quels sont pour vous les sujets essentiels pour le quartier Goutte d'Or - Château Rouge ? (En quelques mots clés)

    Quels sont pour vous les enjeux auxquels se doit de répondre le conseil de quartier ? (En quelques mots clés)

    Avez-vous des idées d'actions à mener au sein du conseil de quartier ?

    Avez-vous des projets à soumettre à l'équipe d'animation ?

    Participeriez-vous à des groupes de travail pilotés par l'équipe d'animation ?

    Oui / Non

    Comment souhaiteriez-vous vous engagez dans votre conseil de quartier ?

    Avez-vous des remarques à communiquer à l'équipe d'animation ?

    Merci beaucoup pour vos retours. Vos réponses vont être analysées et l'équipe d'animation reviendra vers vous très prochainement. N'hésitez pas à contacter le service démocratie locale veronique.lecomte1@paris.fr ou 01 53 41 17 88 pour tout complément d'information.

     Les conseils de quartier disposent de budget plus limité que ceux alloués dans le cadre du "Budget participatif" mais toutes les bonnes idées ne sont pas forcément onéreuses. A vous ! 

     

  • Studio 360° va s’installer à la Goutte d’Or

    Sudio 360.JPGAu coin des rues Léon et Myrha se trouve aujourd’hui un petit espace que les habitants se sont appropriés pour en faire un jeu de boules. Il y avait là, dans le temps, un café restaurant et même une mercerie. Il nous reste en mémoire la photo du petit immeuble avant sa démolition avec Monsieur Chat de Thomas Vuile, qui dominait alors la situation. (voir ici sur notre blog en 2011).

    L’endroit, à un pâté de maisons du square Léon et à quelques courtes encablures de l’église Saint Bernard, est au cœur de la Goutte d’Or. La parcelle ne fait l’objet d’aucune recommandation particulière dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Paris, si ce n’est une "incitation a la mixité habitat-emploi".

    Chargée de l'aménagement de tout ce quartier et particulièrement de l'éradication de l'habitat insalubre, depuis presque 20 ans, la Semavip s'est vu confiée le sort de la parcelle début 2011 et la mise en place d'un appel d'offre afin de désigner  un "groupement  d'opérateurs gestionnaires chargé de concevoir, réaliser et gérer un centre culturel privé". N’ayant reçu qu’une proposition solide — deux autres mal abouties ne sont pas vraiment entrées en compétition —, c’est celle-ci-qui a été adoptée par la SEMAVIP et qui a fait l’objet d’une présentation mardi 19 novembre au centre Barbara. Action Barbès y assistait.

    Sudio 360 2.JPGLe projet retenu se nomme Studio 360° et il est porté par Accords Croisés. Détaillons-le en fonction des informations qui nous ont été fournies mardi soir.

    Le projet consiste en l’installation au coin des rues Léon et Myrha d’un bâtiment qui accueillera des musiciens du monde entier. Ils pourront y travailler, répéter, enregistrer, présenter un spectacle et aussi y loger pour certains, en résidence. Nul doute que l’appellation Studio 360° fait référence à la grande ouverture internationale pour l’accueil des artistes.

    Accords Croisés est une société de production privée, membre du réseau des musiques du monde. Cette structure produit des artistes, des spectacles et des disques. L’équipe en charge de ce projet est diverse et se présente comme expérimentée. On y trouve notamment le directeur d’Accords Croisés, Said Assadi, qui anime le Festival Au fil des voix dont il présentera la 7e édition en janvier prochain. (Cliquez ici pour découvrir et même écouter une playlist de musiques du monde de plus de 5 heures...). Présente également Anna Alexandre, la directrice de Quai des Voix, association culturelle fondée il y a plus de 10 ans à Ivry sur Seine, à l'origine dans les friches industrielles en voie de réhabilitation. Le projet qui est présenté comme un pôle d’entreprises et d’associations culturelles comprendra aussi un café restaurant géré par une association dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.

    Le cabinet d’architectes qu'ils ont choisi pour concevoir et réaliser le bâtiment est l’agence Engasser et Associés. Le projet est présenté sur leur site web. Pour l'anecdote, les architectes ont prévu un potager sur le toit, juste de quoi fournir les légumes au restaurant, ont-ils assuré.

    Pour être tout à fait complet, le projet a un coût total proche des 4 millions d’Euros, financé pour 25% par un apport privé et 75% par un emprunt auprès d'un pool bancaire emmené par la Caisse des Dépôts et Consignations. La participation de la Ville de Paris est marginale, consistant en deux subventions d’investissement de 50 000 € chacune au titre de l’aide au développement économique. Aucune subvention de fonctionnement ne sera attribuée par la suite. La Ville a vendu la parcelle au promoteur du projet.

    Enfin, notons que le projet devrait ouvrir ses portes en octobre 2015 et, qu’en attendant, Accords Croisés va s’installer au 28 rue Stephenson.

    Le projet tel qu’il nous été présenté a, comme tout projet, des avantages et des inconvénients.

    Au titre des avantages, il faut se réjouir de l’installation d’un projet culturel au cœur de la Goutte d’Or. Néanmoins il faut aussi noter que contrairement à ce qui avait été annoncé — la crise aura-t-elle fait fondre les budgets alloués à la culture plus que prévu ? —, il ne s’agit pas là d’un centre où les habitants du quartier pourraient venir pratiquer des activités culturelles mais bien d’un projet privé gérer par un producteur. On ne parle pas ici de délégation de service public. Il y aura certes une salle de spectacles dédiée aux musiques du monde, mais l’activité du lieu reste déconnectée de la vie du quartier même si des demandes pressantes d’associations locales pour développer des projets communs à l’instar de ce que fait le centre Barbara ont été exprimées au cours de la réunion de présentation. Ces demandes ont laissé un temps les intervenants sans voix. On peut penser néanmoins que la programmation saura trouver son public dans ce coin de Paris connu pour sa mixité. Par ailleurs, les critiques anticipant une concurrence au Centre Barbara restent non fondées : il s'agit d'un projet bien différent. 

    Au titre des inconvénients, le projet architectural ne semble pas tenir compte de la zone de protection patrimoniale liée au classement de l’église Saint Bernard. L’association Cavé Goutte d’Or se bat avec constance pour faire respecter cette zone auprès de l’Architecte des Bâtiments de France.

  • Du jardin partagé à la disparition de bonnes terres de cultures en Ile-de-France

    Le titre n'est pas clair, mais la position de la Ville de Paris non plus. 

    Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que Paris soutient le projet EuropaCity sur le territoire de Gonesse au nord de Paris ! Ce sont des terres cultivables et cultivées dont les exploitants sont expulsés pour laisser la place à un grand complexe commercial et de loisirs ... On marche sur la tête, là, non ? 

    Ecoutez ce court reportage diffusé sur France Culture : 

     

    En effet, la maire de Paris s'est montrée à maintes reprises comme la cheffe de file d'un mouvement militant pour la lutte contre le réchauffement climatique. Grâce à une communication massive, les mesures que l'on connaît depuis le début de la mandature d'Anne Hidalgo sont les constructions à haute qualité environnementale, les toits végétalisés, la création de jardins partagés là où ils sont possibles, la végétalisation tous azimuts (souvenez vous du "Madame le maire je veux du Vert"...ou quelque chose d'approchant !), le réaménagement des places parisiennes  en privilégiant la nature, la refonte des voies de circulation en réduisant la place de la voiture au profit des piétons et cyclistes, jusqu'à la reconquête des voies sur berges. Des projets louables. 

    Dans la même orientation politique de la Ville, Anne Hidalgo a souhaité le retour à un approvisionnement de proximité pour ce qui est de notre alimentation, idéalement via l'agriculture biologique, au moins l'agriculture raisonnée et de proximité. 

    Mais, Madame la Maire, nous vous interpelons sur le sujet : Paris n'est pas une île au milieu de rien ! Ce n'est pas juste quelques voies de circulation neutralisées qui vont fondamentalement modifier l'air que nous respirons, ni quelques pauvres parcelles entre deux immeubles laissées aux herbes folles qui vont améliorer l'air et nettoyer nos poumons encrassés ! Ces actions vont dans le bon sens, mais à condition  de ne pas être contredites par d'autres. Comment pouvez-vous soutenir un projet comme l'EuropaCity — et même, selon certains, participer financièrement à son élaboration, peut-être en cédant les terres que la Ville possèdent dans le triangle de Gonesse ? Les jardins partagés et les fermes urbaines promises ne vont en aucune façon nourrir la population parisienne... Quant à la proximité des approvisionnements, quoi de mieux que les terres agricoles d'Ile de France ? 

    Nous comprenons l'opposition des habitants de ce territoire, déjà très encombré d'équipements bruyants, aéroport compris, qui s'arcboutent contre ce projet destructeur et multiplient les recours. 

    Pour connaître les tenants et les aboutissants de ce dossier, nous vous proposons la lecture de quelques articles de journaux, de toutes tendances, pour vous forger votre propre opinion. 

    Petite revue de presse sur le sujet :  

    - d'abord le site du projet avec beaucoup d'infos mais émanant des promoteurs, donc forcément un peu orientées : ici

    - le 5 novembre 2014 : Le Figaro Immo Un autre grand projet contesté 

    - Le 26 décembre 2015 : La Tribune Un projet privé accélérateur du GRAND PARIS ?

    - le 13 septembre 2016: L'Express Le projet fou de mégacomplexe commercial près de Paris (en images)

    - le 12 janvier 2017 : Les Echos : Europacity modifie son projet 

    - le 21 mai 2017 Mobilisation contre le megaprojet Europacity dans le Val d’Oise

     

    L'argument décisif, comme toujours ce sont les emplois... mais leur chiffre varie et reste au bout du compte à l'état de promesse, or, comme on sait, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. On trouve dans les blogs publiés par Mediapart en juin 2016 un bilan détaillé de ces déclarations relatives à l'emploi, revues à la baisse, mais qui selon l'auteur J.LORTHIOIS restent en grande partie excessives. C'est ici, à lire absolument. Toutes les références figurent en annexe du document. 

     

    Pour quelques images, vous pouvez aussi regarder le reportage vidéo de France Info sur sa page FaceBook : La fin de la terre ?? 

     

  • Budget participatif 2018

    La première phase du Budget participatif 2018 vient de s'achever avec la clôture des dépôts de propositions le 4 février dernier. Le budget participatif entre à présent dans sa deuxième phase, celle de l'étude de faisabilité et d'estimation par les services de la ville.

    Fort du succès remporté par le projet "Une Rue-jardin Richomme" qui a été retenu par les Parisiennes et les Parisiens en 2017, Action Barbès lance de nouvelles propositions pour ce budget participatif. Revue des projets :

     

    Éclairage de l'église St Bernard de la Chapelle

    Ce n'est pas là une idée nouvelle car nous l'avions présentée l'année dernière déjà. Mais ce projet ayant rencontré un bel écho auprès des habitants et d'autres associations et n'ayant échoué qu'à quelques dizaines de voix, il nous semble opportun de le présenter de nouveau : 

    "L'église Saint-Bernard de la Chapelle est l'unique monument historique du quartier de la Goutte d'Or. Connue pour son occupation en faveur des Sans-papiers en 1996, elle abrita également le Club de la Révolution de Louise Michel pendant la Commune de Paris. Cette église néo-gothique de l'architecte Magne, bâtie de 1858 à 1861, est une fierté et un repère central pour tous les habitant-es du quartier, et de plus en plus de touristes et de Parisiens font un détour sur le chemin de Montmartre pour venir l'admirer. Cependant, cet édifice est plongé dans le noir une fois la nuit venue. L'idée d'un éclairage LED pour mettre en valeur sa flèche, ses arc-boutants et autres gargouilles permettrait de mieux apprécier ce monument la nuit venue, d’en faire un repère urbain nocturne et également de valoriser le quartier de la Goutte d'Or."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Des jeux d'eau au square Léon

    Un nouveau projet dans la perspective des chaudes journées d'été à la Goutte d'Or : 

    "Le square Léon est un lieu central dans la vie de la Goutte d'Or, une parenthèse verte pour beaucoup d'habitants et un espace de jeux pour les nombreux enfants du quartier, or ce square ne possède qu'un simple point d'eau. Le projet consiste en l'aménagement de jeux d'eau (brumisateurs, fontaines, miroir d'eau) qui fonctionneraient lors des beaux jours. Ces équipements permettraient de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et offriraient un espace ludique pour les enfants du quartier, dont beaucoup ne peuvent pas partir en vacances l'été. Dans une moindre mesure, ces jeux d'eau offriraient une alternative aux ouvertures intempestives de bouches d'incendie lors des fortes chaleur."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Fresques temporaires sur les murs d'enceinte de lariboisière

    Coté 10e, c'est un peu d'art que nous proposons :

    "L'APHP prévoit dès cette année des travaux de restructuration de Lariboisière. Le mur nord, boulevard de La Chapelle, reste très dégradé et les abords sales. De même le mur à l'angle des rues Paré et Patin (maternité) visible depuis le boulevard Magenta présente une surface qui mérite une belle fresque. Etant donné les destructions prévues (dans les 2 ou 3 prochaines années), nous préconisons des fresques temporaires dans des budgets modestes avec une carte blanche aux artistes."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Mise en lumière du viaduc ligne 2 de Barbès à Jaurès

    Ce projet qui s'inscrit dans le prolongement de la promenade urbaine a été élaboré conjointement avec les associations Demain La Chapelle et SOS La Chapelle :

    "Ce viaduc, situé sur la voie d’accès nord de la capitale, est méconnu et délaissé alors qu’il figure parmi les ouvrages remarquables de Paris, ce d’autant plus que l’absence d’éclairage génère une ambiance inhospitalière qui n’incite pas à la promenade. Le projet consiste en une mise en lumière artistique et poétique du viaduc, sur chacun de ses éléments constitutifs : Les arches métalliques, Les voûtes, Les piliers en pierre et leurs blasons, Les stations, Les surfaces au sol du terre-plein central. Ce projet s’inscrit dans le projet de Promenade Urbaine. Cela permettrait de revaloriser un ouvrage d’art structurant et emblématique du nord de Paris, de mettre en valeur l’ouvrage d’art de type Eiffel qui relie les stations de Barbès à Jaurès, d'éclairer la surface sous le viaduc, afin de rendre cet espace agréable et plus sûr, et de créer un trait d’union lumineux entre les 3 arrondissements (10e, 18e et 19e), d’est en ouest et du nord au sud."

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  • Un corbeau a encore fait une chute

    Cette fois on ne peut plus traiter le sujet à la légère. Nos balcons parisiens sont dangereux, quand ils sont mal entretenus, et particulièrement les corbeaux qui soutiennent les avancées de pierre, balcons plus ou moins grands, de nos immeubles haussmanniens ou non. Nous en parlions ici même il y a peu de temps (voir notre article très complet du dimanche 8 juin).

    Ce vendredi matin, c'est au 164 rue du faubourg Poissonnière que le corbeau a fait un vol plané aux alentours de 7h30 du matin. L'activité de la rue n'est pas encore intense mais le boulanger venait d'ouvrir et les premiers croissants n'allaient pas tarder à tremper dans le café du petit déj'. 

    Voici quelques images prises sur place alors que les forces de police avaient neutralisé la rue et sécurisé les trottoirs. 

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    Le gardien de l'immeuble qui aime à fumer sa cigarette sur le pas de la porte était tout remué d'être passé si près d'un accident sans doute fatal, à quelques minutes près.

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    Un peu plus tard des filets seront posés pour éviter toute autre chute dangereuse, en attendant une inspection plus rigoureuse de l'état des pierres. 

    Certaines copropriétés ont opté pour une protection des balcons en pierre avec un revêtement en zinc, qui prévient des infiltrations d'eau, celles de la pluie ou des arrosages réguliers. Certes c'est une solution un peu chère, mais bien moins que la vie d'un passant assommé par la chute d'un demi-corbeau... 

  • Salle de consommation à moindre risque

    L'Académie Nationale de Pharmacie a donc publié un avis négatif à propos de l'expérimentation de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) tel qu'il est envisagé au 39, boulevard de La Chapelle.

    Comme beaucoup d'opposants à ce type de projet, l'Académie fait preuve de beaucoup de mauvaise foi dans les raisons qui motivent son avis négatif.

    Les opposants au projet de SCMR n'ont pas tardé à s'emparer de cet avis pour en faire un argument supplémentaire à leur refus de l'installation de cette structure. C'est ce qui a motivé notre décision de publier dimanche dernier notre lettre ouverte à Déborah Pawlik, candidate UMP à la mairie du 10e.

    Mais fort heureusement, nous n'avons pas été les seuls à réagir et il faut bien reconnaitre que l'Académie de Pharmacie a pris une volée de bois vert de la part des médecins spécialistes et des associations suivant la question de la prévention des risques.

    C'est néanmoins par un communiqué au ton très diplomatique que l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) a rappelé les raisons pour lesquelles ce type de structure a un intérêt.

    La déclaration très argumentée de SOS Addictions n'en est pas moins très explicite quant à son opinion sur les travaux de l'Académie.

    Dans une tribune publiée sur le blog "Un monde 100 drogues" et intitulée "Salle de shoot : l'Académie de Pharmacie candidate aux élections municipales" , Pierre Chappard, président de Psychoactif et Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien polémiquent avec l'Académie avec des arguments bien choisis.

    Enfin notons que lagazette.fr, site d'information des collectivités locales, a publié un avis favorable à ce type d'établissement.

    Action Barbès a rencontré il y a quelques jours Anne Hidalgo, candidate du Parti Socialiste à la mairie de Paris. Nous lui avons bien entendu fait part de nos inquiétudes quant au devenir de ce projet. Elle nous a affirmé qu'en cas de victoire, elle ferait tout ce qui est dans le pouvoir du maire de Paris pour le relancer sans tarder. Elle pense que l'obstacle juridique pourra être rapidement levé car une majorité existe au sein de la gauche parlementaire pour faire avancer les choses. Nous ne nous faisons cependant pas trop d'illusions. Nous continuons calmement notre route sur le sujet.

  • Retour sur le Conseil de Quartier Louis Blanc - Aqueduc

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement pour échanger principalement sur des projets de réaménagement de voirie, certains attendus depuis longtemps dans le quartier Louis Blanc -Aqueduc.

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    Le Réseau Express Vélo (REV)

    Dans le cadre du Plan vélo développé par la ville, il s'agit de permettre des déplacements plus aisés, avec des pistes bi-directionnlelles d'est en ouest et du sud au nord. Le quartier est concerné par le passage de l'axe nord-sud (voir plan vélo 10e). Rappelons qu'il s'agit aussi de réduire les conflits avec les piétons tout en protégeant les cyclistes. Deux variantes sont proposées par la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) qui concernent les rues Philippe de Girard, Aqueduc et Château-Landon. "On tranchera dans les jours prochains" a précisé Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie. Les travaux devraient commencer à la fin de l'année.

     

    Place T/10 - future place Jan Karski - et place Dulcie September

    On parle de la place T/10 depuis plusieurs années ! Un réaménagement souhaité mais jusque-là pas financé. Désormais, on peut compter sur une enveloppe de 700 000 €. Pour quels objectifs ? Gagner de l'espace sur la chaussée pour en redonner aux piétons et réduire ainsi les traversées largement inconfortables sur cette place. On n'oubliera pas la végétalisation. Si ces objectifs font consensus, il n'en est pas de même pour l'aménagement lui-même. Conseil de quartier et associations ont regretté qu'on n'ait pas tenu compte du travail de réflexion déjà réalisé plus particulièrement sur les trajets de circulation des voitures. Tout n'est pas encore ficelé. Présentation en juin prochain avec concertation à l'automne pour une réalisation en 2017.

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    Place T/10

     

    Autre place (placette) qui sera réaménagée, la place Dulcie September située au carrefour des rues  Château-Landon et La Fayette.

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    Place Dulcie September

     

    Un peu plus à l'est encore, le carrefour La Fayette-quai de Valmy sera amplement repensé. Il est vrai que les traversées sont peu aisées quand on veut par exemple passer du 10e au 19e. Pour ce projet, on prévoit une concertation en septembre pour des travaux à l'été 2017, période plus calme côté circulation. Compter au moins 4 mois de travaux pour un budget de 1,1 millions €.

    La Promenade Urbaine

    Et pour ce projet qui nous tient à cœur depuis plusieurs années, une réunion publique 10e-18e a été annoncée par Rémi Féraud pour la deuxième quinzaine de mai. Elle permettra de lancer la phase de concertation. Il s'agira de faire des propositions sur les aménagements mais aussi sur les usages. Le maire de l'arrondissement a rappelé les multiples difficultés à traiter : le marché Barbès, les campements de migrants, la place de La Chapelle — et ses encombrements fameux — et la circulation. On est bien sur un budget de 8 millions € pour une réalisation en 2017-18. Une certaine cohérence avec les projets déjà cités pour le nord de l'arrondissement.

    Nous ne manquerons pas ce rendez-vous et Action Barbès réunira ensuite sa commission "Promenade Urbaine" (mise en sommeil depuis plusieurs mois) pour réfléchir sur les propositions de la Ville que nous espérons ambitieuses et innovantes.

     

  • Municipales 2008 : les infos du week-end

    Trois rendez-vous incontournables dans notre arrondissement nous ont permis de glaner quelques informations que voici.

    D’abord, vendredi au marché du square d’Anvers et à l’occasion du vin chaud offert par le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart sous le kiosque à musique, les candidats arpentaient le pavé.

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     Vin chaud et chansons au square d'Anvers vendredi soir

     

    Côté UMP et sur le marché, Delphine Burkli et Pierre Lellouche diffusaient des tracts. Delphine Burkli confirme que sa liste est prête mais ne peut pas être publiée tant que toutes les listes pour Paris ne sont pas finalisées, ce qui semble le cas. Par contre, son site web qui utilise la plateforme UMP.net est désormais ouvert.

    Côté PS, Jacques Bravo et 2 de ses colistiers non encore officiels, Pauline Veron et Laurent Chabas,  étaient également là. L’actuel Maire de notre arrondissement confirme qu’il y aura bien un candidat communiste et un candidat radical de gauche sur sa liste, les deux en position éligible, c'est-à-dire dans les 11 premiers sur une liste de 14.

    Côté MoDem, Gregory Perrin et la section du 9ème étaient aussi présents. Le MoDem se met en ordre de bataille et tiendra une réunion interne de coordination mardi 22 comme l’indique son blog qui, au passage, a changé d’adresse. Le MoDem confirme par la voix de sa deuxième de liste Nathalie Cariou que Marie Christine Godart qui faisait partie de sa section lors des législatives mais qui est aujourd’hui sur la liste emmenée par Jacques Bravo a pris une décision personnelle « mais ce n'est certainement pas au titre du Modem puisque le Modem présente une liste indépendante aux municipales ». Ce que Jacques Bravo, interrogé sur le sujet, confirme. Cette anecdote illustre bien les difficultés existentielles du MoDem.

    Le dimanche s’ouvre par un article consacré au 9ème dans le supplément Paris du Journal du Dimanche (JDD). L’article, curieusement intitulé « L’inconnue face au frileux », est une bonne analyse de la situation dans notre arrondissement.

    Rue Cadet dimanche matin, l’ambiance était assez calme et seuls Jacques Bravo accompagné de Philippe Torreton diffusaient leurs tracts. Le Maire dit préférer cette ambiance, ces tête à tête, au rassemblement de la rue des Martyrs où les contacts sont moins personnalisés.

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    Philippe Torreton et Jacques Bravo rue Cadet 

    Rue des Martyrs justement, au coin de la rue Hyppolite Lebas, c’est presque le trop plein ! Ils sont tous là, sur à peine 200m². Les candidats PS, MoDem et UMP avec les militants discutent avec les passants dans une ambiance décontractée sous l’œil d’une journaliste du quotidien Le Parisien qui devrait publier un article « d’ambiance ».

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     Delphine Burkli (UMP) et Denis Baupin (Les Verts), décontractés, rue des Martyrs

    Les Verts sont venus en force car Denis Baupin, candidat à la Mairie de Paris, est là. Voilà ce qu’il nous a dit :