Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : métro barbès-stalingrad

  • Une expo gratuite du côté des Halles : nostalgie

    Doisneau, l’œil des Halles   (avec l'aimable coopération du Parisien du 22/07)


    Une jeune femme, fonçant vers le métro, s’arrête net, l’œil capté par une immense photo du trou des Halles de Robert Doisneau (1912-1994), accrochée le long d’une palissade, face à la Fnac du Forum. Surprise, elle revient en arrière, rêvasse face à ces images du Paris d’un autre temps, dans le décor même où elle se tient. 
    Alors que le Forum est en chantier, mais que toutes les boutiques restent ouvertes, l’exposition disséminée à travers les places et les allées souterraines du complexe, au vu de tous les passants, à travers d’immenses tirages de Doisneau, raconte cinquante ans du « ventre de Paris ». Ses bouchers, maraîchères, fleuristes, sourient sur ces clichés en noir et blanc. « Ils étaient amusés de voir passer Doisneau, qui mettait son réveil à 3 heures du matin, une ou deux fois par semaine, et travaillait tout seul, en poids léger », raconte Francine Deroudille, sa fille, qui gère le fonds du photographe avec sa sœur Annette.
    Doisneau vénérait ce cœur nourricier de Paris. Il l’a photographié de 1933 à 1979, jusqu’à sa destruction, le déménagement à Rungis, et la création du Forum. « Mon père s’est passionné pour la disparition des Halles, avec un côté militant qu’on ne lui connaissait pas. Il trouvait un peu criminel la destruction des pavillons Baltard. Il aimait photographier le petit peuple, des modèles laissés pour compte, ajoute sa fille. Je suis sûre qu’il aurait adoré cette exposition en plein chantier, au milieu des gens. »
    On découvre un « fort des Halles » plus vrai que nature : massif, surpuissant pour manipuler des centaines de kilos de viande. Les voitures aussi respirent l’époque : DS, R5, 4L omniprésentes, R16, 504, et des camions qui semblent dater de la guerre. « Baltard en miettes », « Démolition du dernier pavillon de Baltard » : de 1971 à 1974, les images de Doisneau, méticuleusement datées, gardent l’empreinte des ruines, après les sourires.

    « Les Halles de Robert Doisneau », jusqu’au 31 août, promenade fléchée dans le Forum des Halles (Ier), près de l’UGC Ciné Cité, sous la Rotonde, et place Carrée, sur trois niveaux, gratuit


    paris,les-halles,doisneau,exposition,gabin,duvivierLe nombre astronomique des tirages de Robert Doisneau permet des exploitations multiples, et la Ville de Paris ne s'en lasse pas. Voici une vidéo faite lors de la précédente exposition, en février-avril 2012, "Doisneau, Paris les Halles", plus exactement lors de son installation. Notez parmi les commentaires de la fille du photographe, Francine Deroudille (photo ci-contre) également commissaire de l'exposition, la présentation des glaneurs d'après marché... Un phénomène qui, s'il a pris de l'ampleur à Barbès, existait déjà largement alors. 

    Autre souvenir : pour retrouver cette ambiance des halles disparue avec les pavillons Baltard, et si vous êtes amateur de vieux films, tentez de vous procurer Voici le temps des assassins de Julien Duvivier, tourné en 1955-56, en partie en extérieurs sur place. Jean Gabin y incarne un restaurateur, disons un patron de restaurant dans le langage de l'époque, "Aux rendez-vous des Innocents", situé pour le tournage à l'angle des rues Montédour et Rambuteau (Paris 1er).

    Une fiche technique vous attend sur wikipedia.

    Et pour tomber totalement dans la nostalgie, regardez cette courte vidéo extraite du film où l'on pouvait encore commander du Chateau Eyquem de 1945... avec l'accent anglais (déjà).


    Voici Le Temps Des Assassins (1955) par bordroit


  • Place de la Chapelle - suite -

    En lisant un commentaire posté à la fin de notre précédent article du 19 juillet dernier, nous nous sommes engagés à y répondre en lançant une demande parmi nos adhérents qui demeurent tout près du square et peuvent observer la situation. Une de nos plus anciennes adhérentes du quartier Chapelle a bien voulu faire un état des lieux. Voici ce qu'elle nous écrit :

    "J'habite le quartier La Chapelle, et le square Louise de Marillac, il y a une dizaine d'années, était dans un état beaucoup plus inquiétant.
    C'est en cela que l'état est plus satisfaisant en termes d'aménagement.
    C'est vrai qu'il y a une population d'adultes. Après, vouloir chasser ces personnes fait partie d'un autre débat.
    L'aire de jeux est utilisée par les structures de petite enfance du quartier, crèche, école primaire... C'était à la base une de leurs demandes. J'y passe et je vois certains enfants jouer, ils sont jeunes, 2 à 8 ans et sont accompagnés d'adultes, ce qui donne l'occasion à plusieurs publics de se côtoyer. La fréquentation évolue en fonction des périodes scolaires et des horaires.
    Par ailleurs, les équipes des espaces verts (DEVE) font un effort particulier pour fleurir et prendre soin de la végétation selon les saisons. La terrasse du Capucin, le café qui fait l'angle, a été agrandie et est plus calme qu'auparavant (voir photo ci-dessous).

    capucin.jpg

    Concernant la rue Philippe de Girard, le sens de circulation actuellement en place satisfait de nombreux riverains dont je fais partie.
    Quant à la voie de circulation (bd de La Chapelle / rue Pajol) qui a été supprimée, elle était très dangereuse pour les piétons. En effet, il s'agissait d'un itinéraire emprunté au dernier moment : dès que le feu passait au rouge boulevard de la Chapelle, l'automobiliste à cet angle tournait à droite et accélérait pour récupérer le feu devant le Capucin. Le passage piéton était extrêmement périlleux, j'y ai vu des personnes se faire renverser. Le nouvel espace est emprunté par les piétons et les nuisances sonores y sont moins importantes.
    Certes, le problème de revente existe et se généralise, et il faut y apporter une attention particulière.
    La Place de La Chapelle mérite en effet encore des aménagements au niveau du carrefour afin que la circulation s'y passe mieux et que la tranquillité puisse y trouver toute sa place. Il serait donc intéressant que des réunions de concertation 18e/10e aient lieu afin de continuer les aménagements et obtenir des améliorations. Vous aurez ainsi la possibilité d'y participer, comme tous les habitants du quartier."

    Nous approuvons sa conclusion à deux titres.  

    1. C'est une de nos revendications les plus anciennes au sein de notre association. Elle figure depuis toujours dans nos priorités : abolir les limites entre arrondissements et favoriser la concertation "transfrontalière" pour que les aménagements faits au sud ne nuisent pas à la vie des habitants au nord, et vice versa. Cette situation nous est familière : nous la vivons des deux côtés du faubourg Poissonnière qui sépare le 9e du 10e, et déjà sur le boulevard de la Chapelle, plus à l'ouest, où le viaduc du métro sépare le 10e du 18e.

    2. Un de nos dossiers anciens, que nous le lâchons pas, est l'aménagement du boulevard de la Chapelle entre Barbès et Chapelle : une voie qui est en partie occupée par le marché deux fois par semaine et par ses "débordements" (sauvette, volants, camions mal garés, pistes cyclables impraticables, difficile accès aux urgences hospitalières, embouteillages, etc.) mais une voie qui contrairement aux trois autres boulevards de Barbès n'a pas bénéficié du relookage souhaité. Or, on sait que le flux important de véhicules qui passe par l'avenue de la Chapelle et la rue Marx-Dormoy se divise en buttant sur l'impasse qu'est la place de la Chapelle (sens interdit dans la rue du faubourg Saint-Denis). Il arrive un moment où les élus et les services vont devoir faire un effort d'imagination pour réguler cet entonnoir : soit ils réduiront l'embouchure de l'entonnoir (porte de la Chapelle) soit ils élargiront la sortie. Les habitants de la Chapelle manifestent contre l'implantation d'une salle de consommation près des voies de la gare du nord, en contrebas, côté 10e. Il serait judicieux pour la santé des enfants qui demeurent aux alentours qu'ils se mobilisent et luttent contre la pollution que générent les embouteillages de ce vaste carrefour, qui possèdent bien des atouts, un théâtre, les Bouffes du Nord, deux squares et des arbres majestueux... Sans oublier la proximité des gares et celle du bassin de la Villette !

     

  • Ce soir : voeu d'Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e

    Comme le règlement du Conseil d'arrondissement le permet dans le 10e, Action Barbès présente ce soir un vœu à propos du Projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Nous avons souhaité faire la même chose au conseil d'arrondissement du 18e mais à ce jour, impossible pour une association ou un conseil de quartier de présenter un vœu. Il faut passer par les élus. Il semble que notre démarche ait été trop tardive. Nous avons bon espoir que cela soit possible pour le prochain conseil en juin. Comme à notre habitude, nous ne lâchons pas l'affaire!

    En attendant, voici le texte présenté dans le 10e:

     

    Monsieur le Maire,

    Vous-même et d'autres élus avez rencontré, à plusieurs reprises pendant la campagne des municipales des membres de l'association Action Barbès. Anne Hidalgo, élue depuis lors maire de Paris, était également présente à l'un de ces rendez-vous. Parmi les thèmes évoqués, notre association a présenté un projet de « Promenade Urbaine » entre Barbès et Stalingrad et un dossier a été remis aux candidats des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu'à la nouvelle maire de Paris. Ce projet a reçu un écho très favorable puisqu'il a été repris dans les programmes des 10e et 18e arrondissements. Nous avons obtenu alors la promesse qu'une concertation inter-arrondissements serait mise en place après les élections.

    Nous y sommes. Les équipes municipales sont désormais en place et les délégations sont attribuées.

    « Promenade Urbaine » : de quoi s'agit-il ?

    Pour rappel, il s'agit de poursuivre la rénovation des boulevards, déjà réalisés de la place de Clichy au carrefour Barbès, en la continuant jusqu'à la place de la Bataille de Stalingrad et de faire le lien avec le canal :

    • créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro aérien,
    • relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années (Louxor, centre Barbara, Cent Quatre, Point Ephémère),
    • prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la
    • propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,
    • favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en conservant les caractéristiques très urbaines de cet axe.
     
    Comme le précisait à juste titre Anne Hidalgo, « Ce territoire nécessite une approche globale, aménagement de l’espace public, circulation, espace de mobilités, problématiques qui doivent être traitées ensemble ».
     
    Ainsi un aménagement de l'axe porte de la Chapelle - place de la Chapelle est indispensable, sans oublier les quartiers proches qui peuvent être impactés. Une réflexion sur le plan de circulation doit être menée dans le cadre de la future restructuration de l'hôpital Lariboisière et du déplacement de l'entrée des urgences.

    Nous avons évoqué avec vous la nécessité de recréer une « commission extra municipales des déplacements inter-arrondissements » (CEMD).

    En effet, on voit bien que pour un tel projet, de nombreux acteurs sont concernés (loueurs de voiture, cars de tourisme, hôpital, véhicules d'urgence, taxis, mais aussi acteurs culturels...)

    Pouvez-vous nous dire à quelle échéance vous comptez mettre en place la CEMD que nous réclamons, ou une toute autre structure qui réunira les professionnels cités plus haut, les élus, les services de la ville et les acteurs de terrain que sont les représentants des habitants, les associations et les conseils de quartier ?

    Une véritable concertation est nécessaire en amont du projet. Comment envisagez-vous cette concertation ? Comment s'organisera-t-elle ? Selon quelles modalités ? Les services de la ville vont-ils faire des propositions à partir desquelles les membres de la CEMD réfléchiront ?

    Nous sommes conscients qu'un budget sera nécessaire pour réaliser ce projet. Dans combien de temps ce budget pourrait-il être soumis au vote en conseil de Paris 

     

     

    °O°()°O°O°O°()°O°
    0
    °

    Nous avons déjà proposé notre dossier ici même, après notre rencontre avec Anne Hidalgo, le re-voici pour les lecteurs curieux de leur environnement. Qu'ils n'hésitent pas à donner leur avis, des idées... dans la partie commentaires au bas de l'article. 

     

  • Château-Rouge blues (2) : Une conversation aimable

    Notre adhérente du 18e à la plume agile a décidé de décrire ses observations de terrain et de nous les offrir dans une série qu'elle a intitulée "Château-Rouge blues". Voici l'opus 2. Vous pouvez partager ou non son point de vue et engager le débat dans l'espace commentaire au bas de l'article. 

    paris,chateau-rouge,police,espace-public,sauvette,barbès-rochechouart

    Longtemps, je me suis interrogée, avant de m’indigner, sur la cohabitation pacifique et quasi indifférente entre les vendeurs à la sauvette et les forces de l’ordre postées aux stations Barbès-Rochechouart et Château-Rouge. Ma curiosité l’emportant sur ma patience, j'ai récemment eu une discussion dont je préfère m’amuser avec des CRS postés à Château-Rouge. Ayant réussi, avec peine, à me frayer un chemin hors du métro (côté escalator) entre les rabatteurs au service des coiffeurs de la rue Poulet, les marabouts, les vendeurs à la sauvette et autres fakirs, je les ai interrogés sur leur cohabitation si harmonieuse, et pacifique donc, avec la population interlope des stations Barbès et Château-Rouge, précisant, que cela se faisait au détriment de la tranquillité des riverains, bien qu’il fut superfétatoire de le préciser. On me répondit de manière fort affable et un brin taquine, que si si, bien sûr, ils étaient très actifs (aurais-je donc la berlue ?) et the proof being in the pudding*, ils désignèrent un petit homme originaire du sous-continent indien, hirsute, maigrelet et affolé comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, à qui ils venaient de confisquer son chargement de Dieu-sait-quoi, planqué au fond de son caddie. Certes, pour un vendeur à la sauvette tourmenté (le pauvre homme aurait bien voulu récupérer sa précieuse marchandise), il y en avait cinq ou six qui faisaient obstruction devant les escalators. Mais visiblement, les gérer tous eut été mission impossible. Il aurait sans doute fallu plus de quatre CRS — nos officiers des Compagnies Républicaines de sécurité étaient au nombre de quatre ce jour-là, en tout cas, quatre étaient visibles au moment où je me trouvais devant la station — peut-être même aurait-il fallu doubler les effectifs. Quant à l'épineuse question des vendeurs de cigarettes contrefaites à Barbès, autrement plus problématique, ils m'ont assuré sans faillir qu'ils agissaient. Diantre ! Les CRS seraient-ils formés à la même école de la langue de bois que les politiciens ? Car il me semble bien que ceux qui sont postés à Barbès bronzent l'été dans leur camionnette, et s'y tiennent au chaud en hiver. Bientôt, ils feront des dessins sur les vitres embuées de leur véhicule pour se distraire. Si Marguerite Duras était encore de ce monde, elle en aurait fait un film, qu’elle aurait intitulé La camionnette, avec Gérard Depardieu, dans le rôle du chef d’escadron. Bref, cette conversation charmante, tout aussi instructive que stérile, a plongé la citoyenne naïve, et néanmoins exaspérée que je suis dans la confusion. Quelque chose m’échappe. Les agents postés en quasi-permanence aux dites stations disent agir même si tout porte à croire le contraire, car les vendeurs à la sauvette, notamment de cigarettes contrefaites, ne semblent pas inquiétés et mènent leur florissant business au nez et à la barbe des forces de l’ordre. La présence de ces derniers n’est donc pas dissuasive, pire encore, le signal envoyé aux fauteurs de trouble est clair : la voie est libre. La passivité — ou devrait-on dire l’impuissance ? l’inefficacité ? — des forces de l’ordre est-elle la conséquence de consignes dictées par leurs supérieurs ? Si c’est le cas, pourquoi ne leur donne-t-on les moyens d’agir, mais d’agir vraiment ? Parmi la panoplie d’actions possibles pour faire cesser ces trafics, pourquoi ne pas confisquer systématiquement les marchandises, notamment les cigarettes contrefaites, encore plus toxiques que les vraies ? Pourquoi mobiliser chaque jour un personnel aussi important, avec les coûts que cela induit, pour des résultats aussi contestables ? N’y a-t-il pas un problème de méthode ? Non, vraiment, quelque chose m’échappe. Je veux bien qu’on m’explique. 

     

    * Non, ça ne veut pas dire La preuve est dans le pudding. 

  • 2013

    Non, ce n'est pas le nombre de milliards auquel s'est hissée notre dette ! Vous êtes tous - comme les médias d'ailleurs - obsédés par les milliards et par les falaises fiscales, les gouffres financiers, les pics du chômage.... Le vocabulaire martial qui tendait à dominer la lutte contre les dysfonctionnements de l'économie a laissé place à la géologie pour décrire les désordres financiers et sociaux. C'est vrai que les chiffres seuls ne suffisent plus. Une fois atteints les sommets (encore un !) de notre déficit, le lecteur moyen ne se représente que très mal quelques milliards de plus ou de moins. En revanche les quelques pour-cents supplémentaires sur la facture d'électricité, sur le prix des billets de métro ou de train sont tout à fait compréhensibles.

    Enterrée 2012,  bonjour 2013 !

    Les hurluberlus qui attendaient la fin du monde dans l'Aude en ont été pour leurs frais. Les médias qui ont donné leur folie en spectacle ont-ils réussi à couvrir leurs propres frais ? Rien n'est moins sûr. Pendant ce temps on oublie un peu la morosité de l'époque.

    Qu'allons-nous découvrir dans notre quartier en "l'an de grâce" qui débute ce mardi ? Et bien, nous ne sommes pas les plus mal lotis, avouons-le.

    Nous avons l'espoir que l'ouverture de notre Louxor transforme ses abords en des lieux agréables, moins souillés par les passages nombreux, par les foules trop peu respectueuses de l'environnement. Nous n'avons pas encore connaissance de la date exacte d'ouverture du cinéma et encore moins de la date d'inauguration. Une chose est certaine : l'une de nos adhérentes les plus actives, fine observatrice de l'actualité "barbésienne" a vu l'écran descendre d'un camion à la mi-décembre. Les quatre gros-bras qui le maniaient n'ont pas fait mystère de l'objet de leur délicatesse : il faut des soins attentifs pour manipuler l'écran.

    Nous bénéficions également d'un dispositif géré par la préfecture de police, sous le nom de zone de sécurité prioritaire (ZSP). A bien y réfléchir, s'il inclut dans son libellé le terme de sécurité, il n'est pas tout orienté vers le maintien de l'ordre par une présence policière qui dans ce cas devrait être permanente. Les explications sur l'intention des autorités en place, ministère de l'Intérieur, de la Justice, et Mairie de Paris, ont été nombreuses et à plusieurs niveaux pour que l'information circule. Elle ne circule jamais assez. Aux deux extrémités de la problématique il faudrait qu'elle circule mieux : du côté des habitants du périmètre ciblé pour qu'ils prennent leur mal en patience et observent les progrès dans le meilleur des cas, et du côté des fauteurs de troubles (cela va de la vente illicite de boissons alcoolisées aux pisseurs récidivistes...) pour qu'ils enregistrent que leur comportement n'est pas le bien venu et qu'ils pourraient devoir payer la facture. Tout cela demandait des moyens, des policiers sur le terrain, efficaces, responsables, et ensuite des réponses judiciaires ou éducatives que ces derniers demandaient depuis longtemps. On s'en approche. Attendons un peu de voir ce qu'il en ressort.

    Nous réitérons nos meilleurs voeux à tous ceux qui sont inscrits à notre lettre hebdomadaire... Ah, ah, vous n'êtes pas encore inscrit ? Rien de plus simple, votre e-mail sous la pendule là, à droite, et vous cliquez sur ENVOYER. Bien, voilà qui est fait. A vous, donc, nous vous présentons nos meilleurs voeux de bonheur et de santé, que vos amis vous soient sincères et fidèles, vos enfants et vos proches affectueux, et que la vie ne soit pas trop dure. Demander plus va peut-être devenir difficile...

    Bonne année à tous

  • Pour un véritable plan d'aménagement global...

                       .... dans le quartier Clignancourt-Ramey et alentour 

    La rue de Clignancourt subit, à certaines heures, un trafic automobile très important, principalement de transit, qui ces dernières années a eu tendance à s'accroître en raison des travaux d’aménagement réalisé non loin, par exemple ceux du quartier Vert de Montmartre et ceux du boulevard Barbès. Or, les caractéristiques actuelles de la rue (voies de circulation très larges, absence de traversées piétonnes sécurisées, absence de feux tricolores, topographie, trottoirs étroits, etc..), semblent autoriser les automobilistes à rouler vite et à ne pas respecter le couloir bus, au détriment des transports en commun et surtout des circulations douces (piétons et vélos). Quiconque a tenté de traverser la rue de Clignancourt a constaté comment les automobilistes et les 2 roues motorisés ne prêtaient aucune attention aux passages piétons. En exagérant à peine, ils sont prêts à écraser le piéton téméraire sur le point de s'engager afin de ne surtout pas avoir à s'arrêter. Un comportement quelque peu sauvage... Cette vitesse excessive met ainsi en danger les piétons sur les traversées et plus particulièrement les enfants qui se rendent dans les écoles du quartier. Il est temps de prendre la mesure de cette situation.

    P1060665.JPG

    P1060669.JPG

    S'il fallait apporter des preuves pour convaincre, nous dirions que la vitesse n'est sans doute pas étrangère au terrible accident qui a causé la mort d'un conducteur de scooter le 21 janvier dernier. Depuis des années tant les associations locales que les riverains, notamment Clign'Ensemble, dénoncent la situation.

    La rue Ramey souffre des mêmes maux, une voie de circulation large, une vitesse mal adaptée, pas de voie de bus, pas de protection pour les cyclistes... 

    Devant la très forte mobilisation des riverains, particulièrement de 2008 à 2010, à l'instigation de l'association Clign'Ensemble, la mairie a finalement décidé de réaliser des aménagements de voirie en créant un plateau surélevé sur la chaussée au carrefour Cligancourt-Poulet-Myrha-Christiani (réalisé à l'été 2011), suivi par la réalisation d'un second plateau surélevé au carrefour Clignancourt-Ramey-Muller. Ce second plateau comprend un îlot central et une traversée piétonne, réalisés à l'été 2012. Force est de constater que ces aménagements — peu efficaces malgré un coût élevé de 450 000 € — n'ont pas eu l'effet escompté, puisque la réduction de la vitesse est minime et le respect des 30 km/h carrément anecdotique. Quant à l'îlot central, il est souvent occupé par des 2 roues motorisés, qui gênent le passage des piétons.

    Le plan de circulation a subi parallèlement des modifications : 

    mise en sens unique, sauf pour les bus, taxis et vélos, du tronçon de la rue Clignancourt compris entre la rue Christiani et la rue Muller

    - réduction de chaussée sur un tout petit tronçon de la rue Ramey, ses premiers numéros, avec sens interdit sauf bus, taxis et vélos, qui contraint à tourner à gauche et à redescendre par la rue de Clignancourt vers le nord, avec l'idée d'interdire "l'itinéraire malin" par la rue Muller en direction du boulevard de Rochechouart.

    paris,18e,clignancourt,circulation,trafic-routierToutefois, la signalisation reste insuffisante, uniquement verticale : elle conduit involontairement les automobilistes à s'engager dans la rue Ramey à partir de Custine (photo ci-contre) sans leur donner une réelle conscience du cul du sac, et n'empêche pas les plus hardis à passer outre les sens interdits. D'autres, en revanche, sont bien conscients qu'ils sont en infraction et accélèrent pour gagner au plus vite la descente par la rue Christiani en direction du boulevard Barbès (photo ci-dessous).

    La trop faible présence policière par ailleurs ne peut rien pour enrayer les abus. Nous avons connu d'autres cas semblables, où un changement de sens de circulation ou bien la création d'un aménagement nouveau n'est pas immédiatement respecté par les automobilistes. Pour mémoire, la mise en sens unique du barreau Patin, sous le viaduc du métro, ou la création du passage pour véhicules prioritaires entre la rue Ambroise Paré et le boulevard de Magenta ont pris du temps avant de modifier le comportement des automobilistes. 

    P1060671.JPG

    Probablement conscients de ces nombreux dysfonctionnements, les services de voirie mènent actuellement des comptages sur l'ensemble des rues situées aux alentours du carrefour Clignancourt-Ramey-Muller. Nous solliciterons bien évidemment la mairie pour obtenir les résultats de cette campagne de comptage.

    Il est à espérer que la prochaine équipe municipale réfléchira à un plan d'aménagement global du quartier, ambitieux et en concertation avec les habitants et les usagers.  Il est important de pacifier efficacement la circulation automobile, en réduisant le trafic de transit et en ré-équilibrant l'espace au profit des piétons et des circulations douces.

    Pourquoi ne pas envisager une extension de la zone 30 et du périmètre de Paris Respire ?

  • Circul'Livre : pour pérenniser le partage des livres et des passions !

    Cela fait déjà plus de 6 ans que l'initiative "Circul'Livre" existe dans le 10e. Créée dès 2004 par le Conseil de Quartier Bel-Air Sud dans le 12e, puis lancée par d'autres Conseils de Quartier, cette animation culturelle est désormais présente dans 14 arrondissements parisiens. Le principe ? Mettre gratuitement des livres, estampillés au logo de l'opération, à la disposition des habitants, comme il est rappelé sur le blog de Circul'Livre... et peu de contraintes pour les emprunteurs : on leur demande seulement de remettre les livres en circulation après lecture, soit dans un lieu public, soit en les rapportant dans l'un des points de rencontre définis.

    Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales de mars, Les Amis de Circul'Livre ont interpellé les différentes "têtes de liste" afin qu'ils expriment ou, le cas échéant, qu'ils renouvellent leur soutien à cette animation originale. Vous trouverez la liste des soutiens reçus en cliquant ici. Cette animation a le mérite de contribuer à la culture et de renforcer le lien social pour toutes les générations avec un coût minime.

    circul'livre,livres,culture,loisirs,lecture,lien-social,marché-saint-quentin

     

    Nous nous sommes donc rendus, le dimanche 2 mars, au Marché Saint-Quentin où se tient l'un de ces points de rencontre, comme chaque 1er dimanche du mois. Dans ce marché couvert, Circul'Livre est constitué d'un stand animé par une petite équipe de bénévoles et de passionnés, dont le nombre fluctue entre 5 et 10 personnes en fonction des disponibilités. 

    Circul'Livre,Livres,culture,loisirs,lecture,lien-social

    Une partie de l'équipe, de gauche à droite: François, Christiane, Marie-Christine, Camille, Bernadette.

     

    Dans le marché Saint-Quentin, le stand Circul'Livre ne bénéficie pas d'un emplacement fixe et précisément défini : l'équipe installe le stand où elle le peut, désormais face au nouvel espace de convivialité inauguré en juillet dernier. Cette localisation lui offre ainsi une belle vue d'ensemble sur l'architecture de cet espace et la structure de la grande halle Baltard abritant le marché, et lui assure une certaine visibilité. 

    Circul'Livre,Livres,culture,loisirs,lecture,lien-social

     

    Ces derniers temps, Circul'Livre a paradoxalement quelque peu souffert du renouveau commercial de ce marché couvert - redynamisation que nous avions évoqué dans nos différents articles. Ce succès — et qui s'en plaindrait ? — a attiré de nouveaux commerçants, s'installant dans les quelques stands qui n'étaient pas encore occupés et où l'équipe Circul'Livre parvenait à installer son étal temporaire, à raison de 2 heures un dimanche par mois. Désormais, depuis le début de cette année 2014, les stands sont donc tous occupés. Afin d'entreposer les livres entre chaque 1er dimanche, l'équipe réussissait, tant bien que mal, à les stocker sous l'étal libre dont elle se servait. Compte tenu de l'occupation de tous les stands, elle a donc dû composer avec l'absence d'étals disponibles, parvenant à trouver une solution de fortune pour leur stockage, improvisée dans un petit débarras et commun à plusieurs stands. Mais cette solution est, somme toute, provisoire, car sans accord explicite du gestionnaire et dépendante de son bon-vouloir et de celle des commerçants. Or, en raison du poids des livres, le stockage à proximité immédiate du lieu où se tient l'opération Circul'Livre, est évidemment l'une des clés de son succès.

    Dimanche dernier, l'équipe Circul'Livre a pu finalement, semble-t-il, identifier une solution durable de stockage, qui permettrait de pérenniser son animation : un recoin du marché, peu passant, où pourrait être installé un meuble de stockage, éventuellement financé au titre du budget d'investissement des deux Conseils de Quartier voisins (Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Denis Paradis). C'est dans ce type de situations que le soutien des élus est nécessaire et appréciable : leur soutien sur le papier, comme il est exprimé dans le cadre de la campagne, doit désormais se traduire par un appui concret. Affaire à suivre donc... 

     *    *

    Pour mémoire, vous pouvez également retrouver Circul'Livre :

    Dans le 9e : à l'angle de la rue des Martyrs et de la rue Hippolyte Lebas chaque 3e dimanche du mois, et place Adolphe Max devant le square Berlioz (côté rue de Douai) chaque 1er vendredi du mois.

    Dans le 10e : outre le rendez-vous évoqué au marché Saint-Quentin le 1er dimanche du mois, au Métro Louis Blanc chaque dernier dimanche du mois.

    Dans le 18e : il n'existe malheureusement pas encore de rendez-vous ni de point fixe - plus d'information en cliquant ici.

  • Plongez dans l'histoire de l'industrialisation de Paris et de la Goutte-d'Or !

    goutte-d-or,conférence,archives

    Peut-être avez-vous manqué cette belle exposition "Les PARIS de l'industrie, 1750-1920" organisée par le Comité d'Histoire de la Ville de Paris? Cette exposition s'est tenue en décembre 2013 au Réfectoire des Cordeliers, malheureusement pour une très courte période et sans grande publicité.

    L'entrée de la France dans l'ère industrielle à la fin du 18e siècle s'est traduite par un bouleversement de grande envergure: une révolution technique mais aussi politique et culturelle. L'exposition retraçait donc les grandes étapes de cette industrialisation et montrait comment l'industrie s'est insérée dans l'espace parisien, parfois de manière conflictuelle avec son environnement.

    En lien avec cette exposition, plusieurs conférences ont été organisées pour approfondir les enjeux et les formes de cette transformation urbaine, économique et sociale. Vous pouvez les réécouter en cliquant ici.

    Un ouvrage d'histoire, rédigé par Thomas Le Roux, commissaire de l'exposition, et contenant diverses contributions de spécialistes, a également été publié aux éditions Créaphis (pour les références cliquez ici).

    Vous pourrez aussi rencontrer cet historien au cours d'une prochaine conférence: jeudi 13 mars prochain à 19h à la Librairie Henri IV, 15 boulevard Henri IV, Paris 4ème (cf. actualités des éditions Créaphis).    

     *    *

    Sur ce thème historique des rapports que Paris entretient avec l'industrie et sur la manière dont l'implantation de l'industrie a modifié son paysage, ce même jeudi 13 mars prochain, à 17h, vous pourrez assister à une autre présentation, dans le cadre du cycle des conférences des Archives de Paris. Mais ce sujet de l'industrialisation sera alors évoqué à l'échelle d'un quartier - un quartier que nous connaissons bien: la Goutte-d'Or

    goutte-d-or,conférence,archives

    La conférencière et historienne de Paris, Dominique Delord, présentera l'industrialisation et l'urbanisation, vers 1830, de ce hameau, qui deviendra un quartier parisien lors de l'agrandissement de Paris en 1860.

    Cette conférence, gratuite, ouverte à tous et sans réservation, aura lieu dans la salle polyvalente "Paul Verlaine" dans le hall d'accueil des Archives de Paris, au 18 boulevard Sérurier, Paris 19e (Métro: Porte des Lilas, ligne 11 et 3bis).

    Tout au long de l'année, cette Direction des services d'Archives de Paris organise des conférences, animées par des historiens, des chercheurs ou des écrivains: vous retrouverez le programme complet sur leur page via paris.fr ou sur l'agenda culturel de la Ville "Que Faire à Paris".

    *    *

    Ainsi, jeudi prochain, avec ces 2 interventions, vous pourrez appréhender les problématiques historiques liées à l'insertion de l'industrie dans Paris et le bouleversement concomitant de ses quartiers et de son tissu urbain, avec l'exemple de la Goutte-d'Or.

  • Les tarifs des équipements sportifs municipaux diversement appréciés

    La Ville va quadrupler le tarifs d'accès aux équipements sportifs, jusqu'ici très bas, pour les associations locales. Une mesure critiquée, censée permettre de rationaliser les subventions.

    "La Ville de Paris veut rentabiliser ses équipements sportifs." On peut le dire ainsi, c'est ce qu'écrivait Métro à la suite du conseil de Paris de juillet qui a entériné cette décision de l'éxécutif parisien. La municipalité va présenter une nouvelle grille tarifaire qui multiplie par quatre les tarifs d'accès assumés par les 2.200 associations locales, relativement bas. Pour s'en donner une idée, il suffit de noter les tarifs pratiqués jusque là : court de tennis à 0,90 euro de l'heure, terrain de football à 0,80 euro, piscine petit bassin à 1 euro, etc. En effet, les tarifs étaient restés très bas. Une façon d'encourager le sport.

    L'adjoint au sport a expliqué le point de vue de la mairie : les équipements sportifs de la ville ne sont pas utilisés rationnellement, parfois ils sont loués et non occupés, parfois... en fait, trop souvent de l'avis de la municipalité. Les clubs bien installés avaient tendance à réserver au-delà du strict nécessaire, histoire de n'être pas pris au dépourvu, parce que l'effort financier n'était pas dissuasif. Ainsi, en augmentant les tarifs, la mairie souhaite créer un sentiment de responsabilité de la part des dirigeants de clubs, en les saisissant au porte-monnaie. On ne louera plus sans la ferme intention d'occuper.

    paris,conseil-de-paris,sports,équipements,budget,subventionsEt les petits clubs pas très argentés ? La Mairie dit qu'elle va redistribuer les nouvelles recettes en direction des secteurs de la ville qui en ont le plus besoin, déjà répertoriés sous le terme de "quartier politique de la Ville". L'opposition municipale, en tête de laquelle Jean-François Lamour, ne s'est pas privée d'accuser l'adjoint aux sports, Jean Vuillermoz, de vouloir traiter les problèmes à la "tête du client", si les subventions sont censées ré-équilibrer l'activité des clubs et la pratique du sport à Paris, et d'incriminer également l'adjoint aux finances, Bernard Gaudillère, de vouloir renflouer les caisses de la Ville. Mais après tout n'est ce pas sa mission de veiller à ce qu'elles ne soient pas vides?

    Les ressources nouvelles issues des tarifs revisités fourniront 3,18 millions d'euros qui se répartiront entre l'aide aux clubs des quartiers populaires et le budget de la Ville. On pourrait appeler cela une péréquation de l'utilisation des équipements sportifs, à rapprocher de la gestion de la restauration scolaire. Les tarifs de cantine selon le niveau de ressources des familles ne pose plus de problème, a priori. On assiste ici à une forme de solidarité du même style. Les clubs sportifs non aidés par la Ville devront augmenter leurs tarifs. Quand on sait que les équipements sportifs les plus gourmands en surface sont situés dans les arrondissements périphériques, y compris dans les très aisés 15e, 16e et 17e, on comprend que M Lamour se soit un peu fâché contre cette décision. 

    note : Déjà évoquée dans un artice la semaine dernière, l'équipe de France féminine de foot qui rencontrait jeudi dernier le Japon, les championnes du Monde,  a gagné 2-0 ! Je sais que certains ne seront pas satisfaits de ce retour sur le foot... mais les résultats sont les résultats, et ils appartiennent à l'information. En revanche, elles sont tombées sur un os avec les "States" hier à Glasgow. Le match avait bien commencé, elles menaient au score à la 13e minute. Pourtant elles ont du s'incliner 4-2. A suivre la Corée du Nord et la Colombie. Allez les Bleues !!

  • Vélo ou pas vélo sur le trottoir devant le Louxor

    Nous avons toujours proné la réflexion bien en amont des problèmes quand il s'agit de voirie. Or, certaines dates sont maintenant confirmées : les palissades du Louxor tomberont bientôt : vers la fin de l'année, selon les informations transmises par la mairie. Comment gérer les circulations sur le trottoir après la dépose des palissades ? 

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluence

    Il y a plusieurs mois déjà, nous nous sommes rapprochés des responsables de la voirie pour faire part de nos craintes : des conflits entre les piétons et les cyclistes risquent de se produire en haut du boulevard de Magenta, si la piste cyclable regagne son tracé d'origine, à savoir sur le trottoir. Les jours de marché, la situation est très tendue, car beaucoup d'habitants du 18e sont clients du marché de Barbès et regagnent leur domicile, chargés, avec un caddie ou des sacs, en prenant le bus 30, juste devant le Louxor. La sortie du métro fournit également, à chaque feu rouge, son flux de piétons sur ce coin de rue, où en soirée, particulièrement, les vélos sont nombreux dans le sens sud-nord. Il faut donc anticiper les affluences et ménager un peu d'espace pour les clients du cinéma qu'on espère nombreux.... 

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluenceAprès de nombreux échanges entre l'élue du 10e chargée de l'espace public, la Section territoriale de Voirie (STV), la RATP, et d'autres acteurs de terrain, comme les associations de cyclistes et les professionnels de taxi, le projet final prend forme. Il manque encore une validation par la Préfecture de police. 

    Début octobre, on apprend que l'insertion des cyclistes dans la voie pour bus pourrait se faire au niveau du 164 boulevard de Magenta, en amont du passage pour piétons le plus proche du faubourg Poissonnière. La section de voirie a donné le détail de son projet que nous a transmis Elise Fajgeles (voir ci-dessous) qui ajoute 

    "L'ensemble de ces travaux vous le verrez, et même si le chiffrage n'est pas encore définitif, justifie pleinement une inscription budgétaire. Cette opération ne doit pas être réalisée en urgence et au rabais mais dans des conditions de sécurité optimales pour tous les usagers."

    De quoi s'agit-il précisément :
    La STV présente son projet de suppression de la piste cyclable entre le 164 et le 170 bd de Magenta et l'insertion des cyclistes sur la chaussée au niveau du 164 du bd de Magenta en amont du passage piéton.

    Pour réaliser ce projet les travaux à programmer sont les suivants :

    -En aval (ndlr: il semble que ce soit plutôt l'amont) du passage piéton, création d'environ 10m de piste cyclable pour permettre l'insertion des cyclistes sur la chaussée soit dépose des dalles granit existantes, pose de bordurettes granit pour délimiter la piste cyclable, rechargement de la fondation en béton, asphalte sur 15 m²  et pose de 2 panneaux "cédez le passage" pour les vélos en fin de piste cyclable. Également à réaliser l'abaissement des bordures en fin de piste cyclable pour permettre l'insertion des vélos sur la chaussée.

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluence

    - Entre le 164 et le 170 Magenta, suppression de la piste cyclable : dépose des bordurettes granit et de l'asphalte, reprise de la fondation et pose d'asphalte (on ne peut pas garder l'existant pour des raisons de nivellement).

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluence

    - Dépose de feux vélos et déprogrammation définitive dans l'armoire SLT de la ligne de feux spécifiques vélos.

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluence

    - Pour la partie en aval (ndlr: il semble que ce soit toujours l'amont) du passage piéton du 164 Magenta (Faubourg Poissonnière ) : suppression du séparateur bus sur 20 ml environ, reprise partielle de la chaussée et réalisation du marquage du couloir bus.

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluence

    - Pour la partie située entre le 164 et le 170 (Chapelle) le couloir bus a déjà été supprimé il restera cependant à reprendre de manière ponctuelle (notamment la suppression de l'ancien socle de la borne haute) la chaussée et surtout tout le marquage (couloir bus, zig-zag bus, les mots bus, la raquette de séparation des voies axiales ).

    Bien, tout cela est un peu "jargonneux", mais nous sommes habitués à Action Barbès de débattre des questions de voirie. En revanche, nous avons fait un bond en découvrant le coût de notre demande, qui par ailleurs reste judicieuse et légitime. "Les travaux" sont estimés entre 30 et 40 000 euros pour descendre la piste cyclable dans le couloir de bus !
     
    Après réflexion et discussion au sein du CA, nous avons décidé d'abandonner notre demande, qui, selon les élus, nécessite une inscription budgétaire pour 2014... soit environ un an après l'ouverture du Louxor. Nous avons pensé que les 30 à 40 000 euros que pourraient coûter ces aménagements (fourchette transmise par la DVD) étaient disproportionnés par rapport à la demande. La rigueur budgétaire à laquelle tout le monde est astreint peut parfois aussi toucher la voirie. Nous attendrons des temps meilleurs, en faisant bien attention à ne pas écraser les piétons. Il ne semble pas que les accidents soient venus assombrir la situation en haut du Magenta depuis l'ouverture du chantier... Plus tard, et à l'usage, nous verrons si cyclistes et cinéphiles font bon ménage.
     
    Et vous-même, qu'en pensez-vous ??? 
     
  • Quand on reparle de Barbès sur les ondes...

     ...C’est bien sûr pour évoquer la vente de cigarettes de contrefaçon.

    Hier sur France Inter, dès 7h30, vous avez pu entendre les vendeurs en faction autour de la station de métro Barbès-Rochechouart évoquer les Marlboro et les Legend, la provenance du tabac, la Chine, et celle des emballages, la Hollande… emballage qui serait authentique d’après eux. Cela reste à démontrer.

    Une annonce du ministère du Budget par la voix de Valérie Pecresse a motivé ce court reportage sur place. De quoi s’agit-il ?

    Les ventes illégales de tabac représentent un manque à gagner impressionnant pour l’état et pour les buralistes. On parle de plusieurs milliards pour l’un et de centaines de millions pour les autres. En effet pourquoi payer une licence et un local quand il suffit de s’installer au coin de la rue avec les cartouches, s’impatientait un buraliste interrogé par la journaliste.

    pict_131738.jpgL’information nous vient du Nord, précisément de Lesquin, où la ministre du Budget tenait à féliciter les douaniers d’une saisie importance de cigarettes de contrebande réalisée grâce au scanner mobile qu’ils possèdent. Valérie Pecresse donne les grandes lignes de son plan de lutte contre la contrebande de cigarettes et annonce une mutiplication des opérations coup de poing…

     

    Extrait de la Voix du Nord de lundi 12 septembre

    « Je vais annoncer un plan d'action renforcé. La première mesure consiste en de nouveaux moyens matériels. Nous allons déployer vingt lecteurs automatisés de plaques d'immatriculation. Cela permet de détecter des véhicules suspects - véhicules qui franchiraient les frontières avec des fréquences trop grandes ou qui auraient été signalés de l'autre côté de la frontière. Le deuxième volet est la collaboration transfrontalière. Nous développerons les équipes communes avec les autres douanes, notamment belges et espagnoles. Nous renforcerons aussi, par des opérations conjointes simultanées entre douanes européennes, les contrôles du trafic par voie ferroviaire. Nous intensifierons les opérations sur Internet par le biais du service Cyberdouane et les contrôles dans les centres de tri postal. Nous multiplierons les opérations coup de poing dans la rue contre les revendeurs. Enfin, les GIR (groupes d'intervention régionaux) seront associés afin qu'ils puissent récolter des informations sur l'économie souterraine. »

    Quelques chiffres glanés dans la presse d'hier lundi :

    ·         En 2010, près de 350 tonnes de tabac et de cigarettes de contrebande (+30% sur un an) ont été saisies par les douaniers pour une valeur de 81 millions d'euros, un record.

    ·         54,8 milliards de cigarettes ont été vendues par les buralistes de l'Hexagone en 2010, soit une baisse de 0,3% des volumes.

    ·         En valeur, le marché représente 14,8 milliards d'euros, dont 80% va dans les caisses de l'Etat sous forme de taxes (dont TVA), 12% aux fabricants et 8% aux buralistes.

    ·         La prochaine hausse des prix, de 6%, est programmée le 3 octobre et une deuxième de 6% dans le milieu de l'année 2012, dans le cadre du plan de lutte contre le tabagisme et du plan anti-déficit français.

    L'aspect sanitaire de ces cigarettes n'a pas été évoqué au cours des déclarations. On sait pourtant, grâce aux études dont elles ont fait l'objet, que ces cigarettes contrefaites sont beaucoup plus dangereuses pour la santé que le tabac dit légal, qui fait déjà de trop nombreux morts chaque année. Il est vrai que Valérie Pécresse est ministre du Budget et non de la santé...

  • Seuls les plus de 50 ans peuvent comprendre...

    Amusons-nous un peu...

    A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats.
    La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit:
        - Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.
    Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !
      
    La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :
     -  Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.
    supermarche.jpg
       Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :
     -  Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
    C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps !

    Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin.
    Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    avatars_mamie_01.jpgElle ajoute :
    - De mon temps, on montait l'escalier à pied: on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d’ascenseurs.
    On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu'à l'épicerie du coin.
    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

      On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge, pas dans un machine de 3 000 watts. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements.
    On ravaudait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une sœur à l'autre.
    -   Mais, vous avez raison, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    On n'avait qu'une TV (quand on en avait…) ou une radio dans la maison ; pas une dans chaque chambre.
    Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Texas.
    On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.
    Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du images?q=tbn:ANd9GcTeqzzjjFHj4c3UVcvCTiusexqg1dUbRPBqDSAJIu4Sbd2N27eUegpapier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
    On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon.
    On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité.
    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif.
    On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter.
    On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo.
    On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.
    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 heures sur 24.
    Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée.
    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.
    colère

    ALORS VIENS PAS ME FAIRE CH... AVEC TON MOUVEMENT ÉCOLOGISTE !
     


    Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l’environnement. Mais ne vous privez pas de le faire partager !