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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Mairie du 10e: 120 ans déjà

    L'association Histoire et Vies du 10e propose une visite gratuite guidée de l'exposition "La mairie du 10e a 120 ans" jeudi 13 octobre de 18h à 19h30. Inutile de réserver. Et si vous ne pouvez vous y rendre, l'exposition sera visible jusqu'au 28 octobre.

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  • Retour sur l'inauguration du square d'Anvers

    Le square d'Anvers a réouvert ses portes depuis plusieurs mois après des travaux de réorganisation des espaces. Pour rappel, notre article du 11 mai. Le square est très fréquenté, preuve de la nécessité des espaces verts pour les petits et les grands. Nous étions à l'inauguration samedi dernier en présence de la maire du 9e Delphine Bürkli, Pénélope Komitès élue chargée des espaces verts à l'Hôtel de Ville et Allain Bougrain-Dubourg président de la Ligue de protection des oiseaux. Retour en photos sous le soleil.

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    Les allées ont été repensées. Ici, un bel exemple de pavés enherbés.

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    Rappelons que le kiosque et les jeux (agrès, babyfoot et table d'échecs) ont été installés dans le cadre du budget participatif.

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    Des cendriers ont été installés en nombre dans le square.

    Une réussite pour ce square très fréquenté. Un tel environnement, on en rêve pour les squares de la Goutte d'or. (voir notre article du 14 octobre sur le sujet ici).

  • Invitation au Loto dans le 10e

    Nouvelle édition de Loto organisé par des associations du 10e. Pour les amateurs, ce sera samedi  15 octobre à 14 h au 12 rue Bossuet. Ouvert à tous et des lots à gagner. Alors bonne chance!

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  • Salle de conso : première réunion du Comité de Voisinage

    Un comité de voisinage, c'est le nom donné à Paris pour le comité que définit le cahier des charges national relatif à l'expérimentation de salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans l'arrêté du 22 mars 2016.

    Quelle est sa fonction exacte ?

    Il a pour fonction « de favoriser la discussion, l'échange d'informations, d'assurer la coordination entre tous les acteurs, de prendre en compte les constats et préoccupations des riverains et d'examiner les éventuelles difficultés d'organisation ou de fonctionnement de la structure dans son interaction avec le quartier et les faire remonter au Comité de Pilotage parisien quand les difficultés ne peuvent être résolues à l'échelle du Comité de Voisinage. » (Extrait de la Charte du Comité de Voisinage de l'expérimentation d'une SCMR à Paris 10e).

    Pour que vous sachiez dans un premier temps ce qu'est cette instance à laquelle nous participons en tant qu'association de quartier, parmi de nombreux autres membres.

    La Mairie du 10e avait donc maintes fois dit qu'elle ne laisserait pas les habitants sans information, et malgré le mécontentement affiché sur les garde-corps dans les rues Ambroise-Paré et Guy-Patin, la salle de consommation à moindre risque a poursuivi son chemin, les travaux touchent à leur fin, l'ouverture est programmée dans quelques jours, et la réunion tant attendue a eu lieu le 3 octobre.

    Une réunion importante, la première du Comité de Voisinage, et une première tout court puisqu'ici, dans le 10e, nous expérimentons — en même temps que Strasbourg qui conduit un processus semblable de salle de consommation — une approche différente des conduites addictives et un accueil des usagers de drogues est proposé dans une structure où ils seront autorisés à consommer, contrairement à ce qui se fait dans les CAARUD existants (Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues ).

    Qui participe au Comité de Voisinage ?

    Beaucoup de monde ! On y compte cinq groupes de personnes, ou collèges.

    • Le collège des habitants et de leurs représentants associatifs ou conseils de quartier, ou de parents d'élèves des établissements scolaires du quartier

    • Le collège des institutions ou entreprises locales, qui comprend la Préfecture de Police, la Justice, l'Hôpital Lariboisière, les gérants de parkings, la RATP, la SNCF, les services de la Ville impliqués

    • Le collège des acteurs du projet SCMR, à savoir toutes les associations qui travaillent sur les situations d'addictologie dans le quartier, comme Gaïa — qui va gérer la salle —,ARC75, Aremedia, Aux Captifs la Libération, B10 Beaurepaire, Coordination Toxicologie, EGO, SAFE

    • Le collège des élus siège également de droit : le maire du 10e et les adjoints impliqués, un représentant par groupe politique présent dans le 10e, un élu des 18e et 19e délégué à la toxicomanie, et des représentants de la Maire de Paris, de l'adjoint à la Santé et de l'adjointe à la Sécurité.

    • Le collège des institutions de Santé et des conduites addictives, comme l'Agence Régionale de Santé, l'AP-HP, l'Inserm, la Mildeca, la Mission métropolitaine des conduites à risques

    Il est envisagé plus tard d'accueillir également des représentants des usagers de la salle de consommation dans un sixième collège.

    Il est prévu de réunir le Comité de Voisinage tous les 6 à 8 semaines, mais, comme l'a précisé Rémi Féraud, maire du 10e et président de ce Comité, cette fréquence est modulable en fonction de l'évolution du projet, en fonction de la demande locale, des difficultés éventuellement rencontrées.... L'ordre du jour sera communiqué aux participants, mais également ouvert à ceux-ci, sur simple transmission préalable (au moins 7 jours à l'avance) du point qu'ils voudront voir débattu. Ce qui en clair signifie, qu'un habitant x ou y, taraudé par une question concernant la salle, pourra transmettre sa question via le représentant du Conseil de Quartier, ou de l'association de son choix qui siège au Comité. A savoir également, les compte-rendus des réunions seront mis en ligne sur le site de la mairie du 10e.

    Nous ne pouvons aujourd'hui donner des détails de fonctionnement sur une expérimentation qui n'est pas encore engagée. Nous avons à plusieurs reprises déjà renseigné nos lecteurs sur la base du projet porté par l'association Gaïa et décrit par le menu par le docteur Elisabeth Avril, présidente de l'association Gaïa avec laquelle nous avons maintenu d'excellentes relations tout au long des années qui ont précédé l'ouverture de la SCMR. Nous nous félicitons de voir son ouverture imminente et dans de bonnes conditions. La qualité des débats et le climat serein qui ont présidé à cette première réunion sont certainement un gage de succès. C'était aussi le sens de l'intervention d'Anne Souyris, du groupe EELV, qui rappelait que « ce Comité est la clé de la réussite de la salle. La place des usagers est évidemment centrale, mais il faut trouver le point d'équilibre pour que la salle soit efficace, comme cela a été le cas ailleurs. »

    Les associations qui étaient hostiles à l'ouverture de la salle, n'ont pas manqué de rappeler que des précisions sur l'organisation générale de la salle seraient les bienvenues, et ont réclamé un droit d'alerte pour une réunion extraordinaire du Comité en cas d'urgence. Soutenues par l'élue Les Républicains, Deborah Pawlik, elles ont certainement apprécié que cette dernière souligne le caractère tardif de la première réunion du Comité de Voisinage, ou encore qu'elle réclame, en ouverture des réunions du Comité de Voisinage, la mise à disposition des comptes rendus des réunions du Comité de pilotage parisien — l'instance supérieure à notre Comité de Voisinage — , qui, lui, est placé sous la responsabilité de la mission ministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, comprend des représentants de la Santé, de la Justice et de l'Intérieur et assure le lien entre les comités locaux ainsi qu'un suivi régulier de la mise en place des différents projets (pour l'instant au nombre de deux).

    Nous avons été agréablement surpris du ton très respectueux des échanges. Malgré des critiques feutrées, le maire a répondu à toutes les questions des habitants présents, y compris ceux dont les fenêtres donnent sur la future salle de consommation et qui ne sont pas tranquilles. Nous pensons comme lui que les scènes ouvertes de consommation, qui ne sont pas rares, ou les injections faites entre deux sas de parking — les gérants ont accueilli avec un certain espoir l'ouverture de la salle — seront à terme, pas tout de suite, mais lentement, absorbées par le changement de comportement des usagers et par la fréquentation de la salle. Laissons-leur le temps de se l'approprier.

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    Quelques mots sur le fonctionnement à l'intérieur de la salle

    C'est Elisabeth Avril qui a décrit le fonctionnement de la salle. Le bâtiment est intégré dans l'hôpital Lariboisière mais entrée et sortie des usagers se feront directement sur la rue Ambroise-Paré. L'accès se fait par une grille qui ouvre sur une petite cour de laquelle on entre dans la salle. Au guichet d'accueil a lieu un entretien pour faire le point sur la personne (on ne prend pas l'identité des usagers mais simplement leur prénom et leur date de naissance, qui suffisent à tenir des panels santé pour Gaïa), et pour lui transmettre le règlement de fonctionnement de la salle lors de sa première visite, règlement qu’il doit accepter et signer. Une fois admis, l'usager montre le produit qu'il est venu consommer. Le Dr Avril rappelle que Gaïa ne fournit pas de substance mais seulement les matériels d'injection stériles.

    La salle est pourvue d'un bureau de l'assistant social, d'un bureau pour les activités d'insertion, d'un espace de repos, et d'un espace dédié à l'injection ; le passage ne se fait que dans un sens, toujours en marche avant, il est impossible de revenir sur ses pas pour une seconde injection, par exemple.

    Au niveau du personnel, les équipes sont recrutées et formées. Elles se composent d'une coordinatrice — que nous connaissons bien aussi, c'est Céline Debaulieu — , de 8 éducateurs, d'un demi-temps médecin (½ TP), d'un assistant social, de 3,5 TP (temps plein) infirmiers, et de 2 agents de sécurité. (en tout 4 agents sont formés pour assurer correctement le roulement.) La salle est ouverte 7 jours sur 7 de 13h30 à 20h30 et 400 passages par jour sont possibles à terme. Le planning n'a pas été facile à réaliser, mais Gaïa connaît ces problématiques de service en continu, puisqu'elle en gère depuis 1997 sans un jour de fermeture.

    Des maraudes quotidiennes viendront compléter le dispositif, le matin et deux fois par semaine en soirée, dans le quartier, au périmètre élargi pour répondre à certaines questions des habitants du côté de Saint-Vincent de Paul et du square Cavallier-Coll. Elles favoriseront la sensibilisation des usagers de drogues à l'existence de la salle. On fera tout pour les convaincre du bénéfice qu'ils peuvent y trouver, voire du confort d'une injection sans stress. L'invitation à fréquenter la salle se fera aussi par le truchement des Caarud et de toutes les associations qui travaillent dans le quartier et viennent en aide aux usagers de drogues. Par ailleurs, les maraudes seront aussi l'occasion de rencontrer les habitants, les commerçants du quartier, d'entendre leurs paroles, leurs doléances, répondre à leurs inquiétudes. Un numéro de téléphone de contact sera largement diffusé.

    Un point de fonctionnement a fait l'objet d'un échange plus long entre les opposants et les promoteurs de la salle, peut-être un écueil ou une mauvaise compréhension. Le président de l’association Vivre Gares du Nord et de l’Est a demandé l'affichage de fiches de procédure en cas d'événements non ordinaires... D'un côté, le Maire a rappelé que la Comité de Voisinage n'est pas un organe de contrôle, donc hors champ de compétences, et de l'autre, le Dr Avril a souligné que les protocoles sont bien sûr écrits, le règlement de fonctionnement aussi, mais que des fiches de procédures sont hors de question. Le traitement de chacun des usagers relève de la compétence des personnels présents et formés à ces fins.

    Et à l'extérieur, que se passera-t-il ?

    Elisabeth Avril mentionne la présence d'un agent de sécurité en permanence, comme un point supplémentaire de bon fonctionnement vis-à-vis de l'environnement. Plusieurs caméras ont été installées vers l’espace extérieur et sont reliées directement au PC de sécurité de l’hôpital Lariboisière. Par ailleurs, le commissaire adjoint du 10e, Loïc Hardy, informe le Comité que des renforts sont prévus et attendus d’ici à la fin de l’année, affectés au commissariat du 10e, et qu'en conséquence la Brigade de sécurité du territoire (BST) qui patrouille régulièrement sur ce quartier, verra ses effectifs renforcés (au-delà des 25 hommes d'origine). Quant à leur mission, le commissaire ne souhaite pas en dire plus sur le périmètre de tolérance autour de la salle, des produits et de leur quantité autorisés, pour respecter la consigne du Procureur de la République. Le Maire en fera de même, malgré une légère tension entre élus de la majorité et de l'opposition dont les avis divergent sur ce thème. Nous n'en saurons pas plus et chacun tiendra sa langue. La date de la prochaine réunion a déjà été fixée au 21 novembre.

    Encore un mot sur l'ouverture de la salle, une journée porte ouverte est prévue le 12 octobre de 13h à 20h. Ce sera l'occasion pour chacun de se faire une idée des lieux.

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  • Budget Participatif 2016 : résultats des courses

    paris,budget-participatif,démocratie localeLa mairie de Paris a mis en ligne mercredi 5 octobre le résultat des votes pour les projets soumis au choix des Parisiens dans le cadre du budget participatif. Faisons donc un petit état des lieux.

    Vue générale du budget participatif édition 2016

    On peut dire que cette année le budget participatif a atteint sa vitesse de croisière. L'édition 2014 juste après les élections municipales avait été une expérimentation, celle de 2015 a été victime de son succès puisque les Services de la Ville ont été débordés et ont eu du mal à faire les analyses techniques et financières dans les temps. L'édition 2016 remplissait toutes les conditions pour un bon déroulement, ce qui fut le cas.

    Pas moins de 624 projets étaient soumis aux votes des Parisiens au sens large du terme, c'est à dire non seulement les résidents mais aussi ceux qui travaillent à Paris. Le collège électoral était même très large puisque les enfants pouvaient voter. On peut se réjouir des 624 projets proposés qui sont en fait la synthèse de beaucoup d'autres car les Services de la Ville en ont regroupés pas mal qui se ressemblaient (3158 idées reçues dit la mairie). Ce nombre montre la réelle mobilisation de certains à différents niveaux, que celle-ci soit individuelle, associative, issue des Conseils de quartier par exemple. Il y a certainement là une dynamique à ne pas négliger.

    A l'inverse, on ne peut qu'être déçu ....

    ... par le peu de mobilisation des votants. Au total, près de 160 000 dont 93 000 adultes (58% des votants) et 67 000 enfants (42% des votants) nous dit la mairie. Pour une ville qui compte 2 millions d'habitants avec un collège électoral très ouvert, disons que le taux de participation reste quand même très faible : 7% nous dit l'Hôtel de Ville ce qui pour 160 000 votants fait un collège électoral de 2,2 millions. Ce n'est vraiment pas beaucoup d'autant que les sommes engagées sont importantes : 100 millions d'€ cette année. Pour être honnête, dédouanons la mairie de ce problème. La communication à propos du budget participatif est plutôt bien faite et les porteurs de projets sont assez aidés dans leur démarche. En clair, la Ville n'est pas responsable de cette faible mobilisation. Les Parisiens sont prompts à rouspéter mais quand on leur donne les moyens de faire quelque chose, il n'y a plus personne. On peut le regretter. La mairie de Paris semble se satisfaire de ce résultat en arguant qu'il y a cette année 40% de votants en plus par rapport à 2015 mais elle a tort. Se contenter de comparer la participation au vote entre 2015 et 2016 reste très peu satisfaisant lorsque l'on parle d'un montant de 100 millions d'€ d'investissement décidés en réalité par fort peu de gens. C'est là un certain disfonctionnement de la Démocratie.

    Projets adoptés pour tout Paris

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    11 projets ont été retenus pour tout Paris. Orientés solidarité, propreté et environnement, nul doute que ces projets auront un impact près de chez nous, notamment dans les 10e et 18e. L'idée de réinventer les places populaires de la capitale est aussi intéressante.

     

     

     

    Dans le 9e

    7 projets ont été choisis dans le 9e, essentiellement avec la thématique "cadre de vie". Le grand gagnant semble être le centre Valeyre avec pas moins de 3 projets qui le concernent. Le plus emblématique est celui de la piétonisation du bas de la rue des Martyrs qui sera rendu possible par l'arrêt du passage de la ligne  de bus 67 tel que le prévoit la RATP.

    Dans le 10e

    Le social et l'environnement sont les thèmes retenus cette année pour les 8 projets dédiés à cet arrondissement. Entre plus d'arbres dans les rues et conquête végétale, gageons que le "verdissement" du 10 est assuré.

    Dans le 18e

    Comme dans le 9e, c'est le thème cadre de vie qui se taille la part du lion des 13 projets choisis : pas moins de 8 ! Il faut aussi noter le projet d'acquisition d'outils numériques innovants pour toutes les écoles de l'arrondissement

    Et les projets soutenus par Action Barbès ?

    C'est une grande déception pour nous ! Des trois projets soutenus pas notre association, aucun n'a été retenu. Nous sommes particulièrement déçus en ce qui concerne le projet de réaménagement de la rue du Faubourg Poissonnière qui a été retenu dans le 9e, arrivé 4e et donc éligible, mais mais n'a pas obtenu le vote des habitants du 10e, or c'était là la condition sine qua non pour ce projet à cheval sur deux arrondissements, que les deux soient en phase. Il semble que l'association Paris en Selle qui défendait le projet ne désespère pas et va le retravailler pour l'édition 2017 du budget participatif.

    Tous les résultats :

    Pour être tout à fait complet

    L'Atelier Parisien de l'Urbanisme (APUR) vient de publier une très riche analyse des quelque 5000 projets soumis par les Parisiens pour la version 2015 du budget participatif. Ce document permet de mieux connaitre les attentes des Parisiens que ce soit par thèmes ou par secteurs géographiques. Voici le lien : Budget participatif : à quoi rêvent les Parisiens ? Analyse des projets soumis en 2015.

     

  • Le semi-échec du projet de rénovation du Faubourg Poissonnière

    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage - Nicolas Boileau

     

    paris,vélo,piétons,environnement,arbres,urbanisme,budget-participatifCe conseil formulé par Boileau dans L'Art poétique pourrait s'appliquer à un projet qui hélas n'a pas été retenu dans le cadre du budget participatif : Faubourg Poissonnière : place aux arbres, vélos et piétons. Nous vous l'avons présenté le 21 septembre dernier.

    Le projet était porté par l'association Paris en Selle. Inutile de revenir sur la description du projet mais voici quelques informations qui expliquent le semi-échec du projet.

    Ce dernier était commun aux 9e et 10e arrondissements qui se partageaient à parts égales l'investissement, soit 500 000€ chacun. Il était donc obligatoire que le projet soit voté dans les deux arrondissements. Or seul le 9e l'a retenu ! Voici des explications données par Paris en Selle : ...

    ... " Il (le projet ndlr) ne sera donc pas réalisé cette année. Ce qui est très frustrant, car en cumulant les votes des deux arrondissements, on obtient un total de 1 472 votes (810 dans le 9e et 662 dans le 10e). Ce qui en fait le 13e projet d'arrondissement à l'échelle de Paris en nombre de votes, sachant qu'il y avait en tout 2 575 projets d'arrondissement ! En clair, on a fait une très belle campagne, mais notre projet a souffert d'être sur une frontière.

    Qui plus est, notre projet bénéficiait du label "quartier populaire" lorsqu'il a été déposé dans le 10e, qui crée un bonus facilitant la réussite du vote. Mais ce label a finalement été retiré au cours de l'été par l'administration, considérant qu'un projet ne pouvait pas être "quartier populaire" d'un côté et pas de l'autre. Ce qui rend la chose cruelle, c'est que si le label était resté, le nombre de votes dans le 10e aurait également suffit pour que le projet soit lauréat."

    Et pour l'avenir : "nous retenons que nous avons constitué un capital de soutien très important autour de l'idée de revitaliser la rue du Faubourg Poissonnière. Un atout qui nous aidera fortement pour réussir la campagne de la prochaine session et remporter les quelques voix qui nous manquaient."

    Action Barbès continuera à soutenir ce projet.

    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage

  • Squares de la Goutte d'or: les petits attendent leurs espaces de jeux

    Agacés par l'impossibilité d'utiliser de nombreux squares dans le quartier de la Goutte d'or, des parents nous ont envoyé des remarques avec photos à l'appui. Nous avons donc relayé ce mécontentement auprès des élus du 18e. Voici ce que nous écrivions tout récemment et la réponse de Philippe Durand, adjoint chargé de ce dossier qui, nous devons le reconnaitre, n'a pas tardé. Nous le remercions ici.

     

    État des lieux : notre courrier

    "Nous souhaitons vous informer de la difficulté voire de l'impossibilité d'utiliser les squares du secteur Goutte d'or ( mis à part le square Léon) et de la place de La Chapelle. Pour des  enfants d'école élémentaire, qui peuvent marcher, il est évidemment possible d'aller au jardin d'Eole (pas toujours ouvert dans sa totalité) ou vers des squares plus éloignés mais avec des petits de maternelle, c'est déjà plus compliqué. Il faut bien reconnaitre que dans ce périmètre , il n'y a plus rien. Nous nous sommes réjouis en 2012 de l'ouverture du square Bashung mais il est dans un bien triste état et surtout il est occupé par de jeunes hommes en journée qui sont installés, qui jettent canettes et mégots sur le sol. Les toilettes sont toujours fermées et il n' y a pas de gardien. La végétation a poussé mais le jardin est très mal entretenu. Le grillage a été démonté. Le mur du fond est très dégradé ; c'est dans ce secteur que l'on peut rencontrer parfois des toxicomanes. (voir photos jointes).
    Le square devant l'église Saint Bernard dont l'aire de jeu réservé aux petits est fermée depuis plusieurs mois avec l'indication "Ici nous protégeons une zone dangereuse" devait voir les jeux pour petits changés, or il n'en est rien. On ne voit donc plus d'enfants dans cet espace. Le square Jessaint réouvrira bientôt, nous l'espérons. (voir photo)
    Quant au square Louise de Marillac, place de La Chapelle, il est ouvert depuis peu mais est très occupé par des personnes en déshérence. 

    Ce qui revient à dire :

    — que le square Alain-Bashung, dont l'espace réservé aux petits est d'à peine un tiers des 1 500 m2, est sale, dangereux et de moins en moins fréquentable ; une suggestion : repenser l'espace (quelque 500 m2 ) occupé par les pierres et considéré comme dangereux, et le rendre aux enfants ; 


    — que le square Saint-Bernard-Saïd Bouziri n'accueille pour le moment aucun enfant, puisque l'espace est fermé sans date de réouverture ;


    — et que sur ces trois espaces verts annoncés joyeusement en 2012, il n'en reste qu'un qui soit pour le moment fréquentable, le square Léon. Il suffit d'y passer quelques heures après la sortie des cours pour se rendre compte de sa fréquentation intense.


    Pourriez-vous nous préciser quelles actions la ville est susceptible de mener pour permettre aux jeunes enfants de ce quartier de bénéficier d'endroits sûrs et agréables ? Nous serions heureux de les annoncer à nos adhérents, bien sûr."

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    ici, le grillage du square Bashung

    La réponse de l'élu

    "Nous sommes bien conscients des difficultés dont vous faites état.
    Sur les différents squares cités, voici où nous en sommes :
    -          Le square Bashung ne remplissant  pas les objectifs espérés ; il nécessite une révision de son aménagement. C’est pourquoi, nous souhaitons avec la DEVE (Directions des Espaces Verts et de l’Environnement) une réflexion sur son réaménagement. Dans le cadre de notre réunion mensuelle avec  la DEVE (le 20 octobre prochain) , ce sujet sera mis à l’ordre du jour pour aboutir à des propositions que nous pourrons partager avec vous avant la fin de l'année.
    -          Le square Bouziri : l’aire de jeu a été fermée car elle est rendue impraticable par les déjections de pigeon qui logent dans les arbres au-dessus. Nous avons planifié un réaménagement du square en déplaçant l’aire de jeu. Ces travaux devaient avoir lieu prochainement, malheureusement ils ont été reportés au vu du calendrier de l’entreprise délégataire. Malgré tout, ces travaux devraient intervenir dans le courant 2017.
    -          Le square Louise de Marillac : Il vient d’être réouvert récemment, mais la présence de personnes en déshérence comme vous le dites, chasse les familles. Si ce phénomène persiste, nous risquons fort d’avoir à le fermer à nouveau. Plus globalement, dans le cadre de la réflexion sur la balade Urbaine Barbès/Stalingrad, nous espérons grâce à la concertation aboutir à un réaménagement d'ampleur.
    -          Square de Jessaint : Ce square, au vu de ses antécédents et des difficultés inhérentes à son fonctionnement, nous avons proposé d’en faire un jardin partagé et solidaire à l’image du square St-Laurent près de la Gare de l’Est dans le 10e qui, lui aussi, avait de grandes difficultés de fonctionnement et d’usages. Ce projet a été validé par l’Hôtel de Ville et confié à Emmaüs Solidarité qui a commencé à réinvestir le square avec un public SDF et migrants. Lors de la réunion publique de mai dernier rue du département, il a été convenu d’un commun accord avec Emmaüs de laisser 6 mois le temps d’organiser le square. Pour l’instant les ateliers autour du jardin partagé ont lieu trois fois par semaine. Hier j'ai pu entretenir avec la responsable d'Emmaüs, Aurélie El-Hassak, avec qui j'ai monté ce projet. J’ai laissé un message à l’encadrant pour voir dans quelles mesures, il serait possible d’y intégrer, dès maintenant, un public plus large lors de ces ateliers.

    Je reste à votre disposition pour toutes informations, ou renseignements que vous jugerez utile.
    Concernant les réflexions sur le devenir de ces squares, nous sommes ouverts à toutes collaborations."

    Les informations données ont le mérite d'être détaillées et claires. Les petits devront patienter encore avant de retrouver des espaces propres et agréables.

     

  • Rue Myrha, un nouveau lieu de convivialité : LA REGULIERE

    On nous invite à l'inauguration de la Régulière ! Dit comme ça, on ne sait pas trop de quoi il s'agit... Mais la page Facebook — que serions-nous maintenant sans Facebook et Wikipedia ? — de La Régulière nous informe qu'il s'agit d'une nouvelle librairie, d'un genre particulier, puisqu'elle proposera un café, des ateliers manuels et aussi des expositions et des événements. 

    La lecture de cet inventaire nous fait penser au projet décrit par une participante d'un conseil de quartier Goutte d'Or en avril dernier. Il n'était encore qu'à l'état de projet brut, et la recherche de soutiens, notamment financiers, était sur le tapis en priorité à l'époque. Nous n'avons pas de nouvelles de ce dossier, qui concernait une ancienne boutique de chaussures très proche de l'Institut des Cultures d'Islam. Si vous, lecteur, avez quelques informations sur ce dossier, n'hésitez pas à nous les faire parvenir.

    Revenons à la Régulière de la rue Myrha. 

     

     

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    La Régulière ouvre ses portes officiellement le mardi 18 octobre à 18h30 et tout le monde est invité.

    Imaginée par deux amies de longue date, Julia Mahler et Alice Schneider, La Régulière est pensée comme un lieu ouvert à tous les publics en plein coeur de la Goutte d'Or, Paris 18e, précisément au 43 rue Myrha.

    L'endroit pique notre curiosité. Pourquoi ne pas allez y faire un petit tour ? On s'y retrouve ? 

  • Drogues, réduction des risques et financement

    La politique de réduction des risques (RDR) liés à l'usage de drogues est depuis de nombreuses années suivie par tous les gouvernements, quelque soit leur couleur politique. Rappelons que c'est Michèle Barzach, alors ministre de la Santé dans le gouvernement Chirac, qui en 1987 a permis la vente libre de seringues. Cette politique a donné de bons résultats si  on en croit les experts en ce domaine, et il n'y a pas de raison de ne pas les croire. On peut bien sûr regretter que des salles d'injection supervisée n'aient pas été ouvertes plus tôt en France comme cela a été fait un peu partout en Europe mais nous allons sans doute rattraper notre retard avec les projets de Paris ouvert très récemment et celui de Strasbourg à venir dans un délai très court qui feront sans doute des petits.

    C'est ce moment particulier, juste là où notre pays franchit un pas important dans cette politique de réduction des risques avec l'ouverture de la salle à Paris, que la région Ile de France et Mme Pécresse sa Présidente en tête décident de limiter la subvention à l'association SAFE. Cette association est un acteur majeur de cette RDR en distribuant des seringues neuves et collectant les usagées. Dans notre quartier cela se passe boulevard de La Chapelle et rue de Maubeuge. Il est clair que ce type d'association ne peut vivre que par des subventions. Peu importe, Mme Pécresse coupe !

    Un habitant de notre quartier, par ailleurs également membre de notre association, s'est mis en colère ....

    ... et avec son accord nous publions ici la lettre d'une grande pertinence qu'il a adressée à la Présidente de la région Ile de France

     

    Bonjour,

    Je vous écris pour vous exprimer ma surprise: j'apprends dans Le Monde du week-end que le Conseil Régional d'Ile-de-France que vous présidez a décidé de réduire de 75% la subvention accordée à l'association SAFE (que je mets en copie de ce courriel). Père de deux enfants de quatre mois et deux ans, je m'étonne d'une décision qui, pour quelques économies budgétaires, mettra à nouveau en jeu la vie des usagers de drogues et des habitants du secteur Barbès-Gare du Nord.

    Résident rue de Chartres (Paris 18ème), à moins de 50 mètres d'un des principaux distributeurs/échangeurs de seringues situé le long de l'hôpital Lariboisière, je me félicite régulièrement de l'installation de ces automates depuis une dizaine d'années, qui ont permis de réduire peu à peu les nuisances dans ce quartier.
    Car oui, en plus de permettre une consommation de drogues à moindre risque (et de limiter la contamination par des maladies transmissibles par voie intraveineuse, ce dont vous semblez vous désintéresser), ces automates ont aussi largement amélioré les conditions de vie pour les habitants du quartier: même si l'on trouve encore de temps en temps des seringues dans les parcs ou dans les grilles d'arbres (sans compter les sanisettes situées dans le périmètre), la situation n'a rien à voir avec ce qu'elle était il y a plusieurs années. Car, vous l'ignoriez peut-être, mais ces distributeurs de seringues propres font aussi office de dépôt de seringues usagées, et les usagers de drogues ont ainsi pu apprendre à se débarrasser de leurs seringues dans ces automates de SAFE, ce dont se félicitent les habitants du quartier.
    Je me permets d'ailleurs de mettre en copie de ce message l'association Action Barbès, association de riverains qui savent que ces automates ont contribué, avec d'autres projets portés par des associations de réduction des risques, à améliorer les conditions de vie des riverains tout en réduisant les risques liés à la consommation de drogue.

    Je vous invite en outre à vous promener dans le quartier si jamais un de ces automates SAFE venait à être retiré par la faute de vos choix budgétaires: en comptant les seringues abandonnées dans les rues, vous comprendrez alors peut-être les conséquences concrètes de vos décisions sur la vie des Francilien-ne-s.

     

    Tout est dit !

  • La Librairie solidaire propose un atelier Brico-récup'

    La Librairie solidaire du 10e propose un atelier intergénérationnnel de brico-récup, atelier qui s'inscrit dans le cadre de la Semaine de l'économie circulaire. Ouvert à tous et gratuit.

    Rendez-vous jeudi 27 octobre de 16h à 17h ou de 17h à 18h au 27 rue du Château d'eau.

     

    librairie solidaire

    Entrée libre sur inscription au 01 42 01 46 83 / culture@lamaisonducanal.fr

  • Recrutement du Comité des Noctambules pour le conseil de la Nuit

    La 3e assemblée plénière du conseil de la nuit, le 29 juin dernier, avait été l'occasion de faire un point sur l'avancement du plan de la Ville de Paris présenté lors du précédent conseil de la nuit le 21 octobre 2015 (relire notre article du 19 juillet)

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    En particulier, il avait été annoncé la mise en place fin octobre 2016 d'un COMITE DES NOCTAMBULES. Pour la Ville de Paris, ce Comité des Noctambules a pour objectif de représenter les usagers de l’offre d’activités de loisir nocturne au sein du Conseil de la Nuit : ceux qui font la fête, mais aussi ceux qui se promènent, pique-niquent en famille ou entre amis, ceux qui pratiquent des activités culturelles ou des activités sportives. Pour ce comité, la Ville de Paris a élaboré une charte de fonctionnement (pour consulter le document cliquer ici

    Le lancement de la campagne de recrutement du Comité vient d'être annoncé par la Ville de Paris, avec clôture des inscriptions prévue le 31 octobre. 

    Elle aboutira à un tirage au sort de 15 femmes et 15 hommes, le 3 novembre 2016 au soir au Rex Club. 

    Si vous souhaitez vous impliquer et donner votre avis sur la politique de la Nuit à Paris, rendez-vous sur la page dédiée sur le site de la Ville de Paris (Noctambules, participez au conseil de la nuit !) vous pourrez vous y inscrire, ou encore consulter la page Facebook

    Il est important de rappeler que cette démarche est distincte de l'élection du "maire de la nuit", qui avait été organisée en 2013 par des organisations professionnelles, dans la continuité de la pétition "Quand la nuit meure en silence" (plus d'info ici).

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  • Une fermeture temporaire de la médiathèque Françoise Sagan

    "Mesdames et Messieurs, il vous reste quelques jours pour emprunter vos documents !" nous disent les responsables de la médiathèque François Sagan. Et de continuer ainsi : 

    Vous avez peut-être lu l’information à la médiathèque (si non, c’est qu’il faut venir nous voir plus souvent !), nous allons fermer pour trois semaines de travaux, du lundi 24 octobre au lundi 14 novembre inclus.

    Vous vous demandez certainement « mais pourquoi la médiathèque ferme pour travaux alors qu’elle a ouvert il y a seulement un an et demi ? » (c'est un fait, nous nous sommes demandé la raison d'une fermeture si peu de temps après l'ouverture !) C’est le sous-sol de la médiathèque qui va subir de gros aménagements, afin de pouvoir accueillir dans les meilleures conditions l’ensemble des collections du Fonds patrimonial jeunesse Heure Joyeuse.

    médiathèque Françoise Sagan Paris 10e

    Cela représente près de 100 000 documents (livres, affiches, objets…) pour les enfants, du 16e siècle à nos jours. Pour l’instant, ces collections sont dans un entrepôt situé en région parisienne. Vous pouvez déjà les consulter (avec la carte des bibliothèques spécialisées, qui est gratuite) et nous les faisons venir dans les plus brefs délais.

    Après les travaux, tous ces documents seront sur place, stockés dans de bonnes conditions de conservation, ce qui sera encore plus simple pour vous (pour voir tous ces trésors) et pour nous (pour vous les montrer).

    médiathèque Françoise Sagan Paris 10e

    Pour l’occasion, la durée de vos emprunts est étendue jusqu’au 22 novembre. Si vous avez réservé des documents et que vos réservations sont disponibles, n’oubliez pas de venir les retirer avant le 23 octobre.

    Nous sommes désolés pour la gêne occasionnée. En attendant, la médiathèque est encore ouverte ce weekend et la semaine prochaine, avec un programme riche autour du numérique et de la culture libre !