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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Rencontre avec la direction de l'hôpital Lariboisière

    Les travaux du nouveau Lariboisière ont commencé depuis plusieurs mois ou plus exactement la phase de démolition. Nous avions assisté à la présentation du projet  en mars de l'an dernier (voir notre article du 30 mars 2017). 

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    Les premiers coups de pelleteuse ont été pour le bâtiment Morax, à l'angle des rues Ambroise-Paré et Maubeuge. Un nouveau bâtiment sera bientôt érigé et il accueillera les services techniques, informatiques et de communication, ainsi que le laboratoire d'anatomo-pathologie. Au rez-de-chaussée, un espace de restauration est prévu.

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    Bâtiment Morax

    Le calendrier des travaux est à peu près respecté, à trois mois près, un retard dû à des raisons d'appels d'offre. La construction du "Nouveau Morax" est prévue début 2019 pour une durée d'un an. Ensuite, les bâtiments qui accueillent actuellement diverses activités dont les services techniques, les laboratoires, et sont situés vers le boulevard de la Chapelle, au bout de la rue de Maubeuge, seront à leur tour détruits.

    L'ouverture du nouveau Lariboisière est prévue pour 2023. Il faudra alors transférer les activités d'hospitalisation et le plateau technique dans le nouveau bâtiment. Après la réhabilitation du bâtiment Galien, les activités d'addictologie, psychiatrie et médecine physique de Fernand-Widal rejoindront Lariboisière. La parcelle située le long de la rue Guy-Patin sera ensuite vendue (2024-2025) et devrait accueillir très probablement des logements.

    L'entrée principale des piétons se fera boulevard de la Chapelle avec une dépose-minute prévue. Pour les urgences, ce sera rue de Maubeuge.

    Nous avons aussi évoqué la modification de la piste cyclable du boulevard de la Chapelle dans le cadre de la Promenade urbaine. Initialement, les trottoirs devaient être élargis le long de l'hôpital, la piste cyclable étant conservée, pour ne laisser qu'une seule voie de circulation. L'hôpital a demandé qu'il soit tenu compte des impératifs d'accès des véhicules de secours. Les trottoirs resteront donc inchangés, au moins jusqu'à 2023. La piste cyclable protégée disparaît et Action Barbès le regrette. Les cyclistes devront désormais cohabiter avec les véhicules d'urgence dans un couloir élargi. Espérons que cette voie ne servira pas aux automobilistes et deux-roues motorisés pressés. On ne garantit rien!

  • Inauguration de la Coopaparis le 12 mars, c'est samedi prochain !

    La Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or, la CoopaParis pour les intimes, vous invite !!

    La CoopaParis (que nous avons évoquée dans notre article du 24 janvier 2015) fêtera l’entrée dans ses nouveaux locaux,

    situés au 59, rue Stephenson

    samedi 12 mars après-midi, de 14 à 18 heures.

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    Retrouvez les avancées des travaux et l'installation dans ces nouveaux locaux sur la page Facebook de la Coopérative Alimentaire de la Goutte d'Or.

    Au programme : ateliers (maquillage pour les enfants, jeux, recyclage de vieux tee-shirts en sacs à provisions), musique et bonne chair, made in Coopaparis et venant de La Table Ouverte. Nous espérons aussi que des producteurs seront présents pour parler de leurs produits. Tous les habitants du quartier sont invités à rejoindre toute l'équipe !

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  • On peut encore s'amuser avant la rentrée des classes

     Si vous ne savez pas quoi faire avec vos enfants dimanche, la Maison du Canal organise une nouvelle fois un rallye à partir de 14h quai de Valmy (rdv devant le Jardin Villemin)

    Rallye

    On vous proposera des jeux, des quizz, avec des lots à gagner et vous pourrez terminer la journée à la guinguette.

    Un aperçu des activités organisées:

    • fabriquer vos sacs entièrement recyclés,
    • découvrir diverses facettes de l’eau avec notre bar à eaux,
    • tester vos connaissances avec un quizz sur le quartier,
    • évaluer votre culture avec le blind-test musical,
    • conduire votre bateau à travers les écluses,
    • trouver les bons gestes de tri,
    • guincher au kiosque du jardin Villemin, etc.

    Le soleil devrait être encore de la partie. N'hésitez pas à en profiter.

     

  • Une annonce publicitaire, une fois n 'est pas coutume

    paris,18e,Tati,publicitéC'est la première fois que nous recevons une annonce publicitaire sur notre adresse associative de la part de Tati. Ont-ils intensifié leur action commerciale via le net, ou bien ont-ils découvert notre existence ? C'est la question. En attendant, nous vous faisons cadeau de ce I love TATI relooké...

     

    Si vous avez envie d'en profiter, c'est du 28 mars au 7 avril 2012.

    Sachant que le Louxor ouvrira ses portes au printemps 2013, que TATI partage tout aussi emblématiquement ce lieu parisien avec le Louxor depuis des décennies, la MCVP ne pourrait-elle tenter un partenariat pour communiquer sur l'ouverture de son cinéma ? Des sacs représentant le bâtiment peut-être ?

  • Le code de la rue dans le Neuvième à Paris

    La présentation faite au cours du dernier Conseil de quartier Trudaine Rochechouart à propos du code de la rue a fait réagir un de nos lecteurs qui nous a envoyé le texte ci-après. Il s'agit en fait d'une reflexion élargie sur la vie urbaine quotidienne en commun. Les avis qui y sont exprimés n'engagent que leur auteur mais alimentent le débat qui a bien besoin d'être pris en mains par les citoyens eux-mêmes.

    oOo

     

     

    J'ai participé au dernier conseil de quartier Rochechouart - Trudaine et Lise Thély Muller de l'association "Action Barbès" a présenté un projet de travail pour la création d'un "Code de la Rue". La présentation a été convaincante et le projet m'a paru particulièrement intéressant à plusieurs égards.


    La première raison pour laquelle j'adhère à ce projet c'est qu'il va contribuer à améliorer la  façon de vivre ensemble au quotidien  et cela me parait une mission importante  pour un conseil de quartier. Au passage je pense que dans les conseils de quartier on passe trop de temps  sur des points de détail qui pourraient être réglés plus efficacement par des contacts directs entre citoyens et élus, ce qui dans notre mairie (courriel aidant) est possible et efficace. Je comprends que des personnes se sentant isolées sentent le besoin d'une tribune pour se faire entendre et reconnaître mais cela se produirait plus positivement par la participation active à des projets collectifs.

    Le projet "Code de la Rue" m'intéresse également car il aborde par le biais de la rue un problème plus général auquel nous sommes confrontés : la coexistence d'individus et de populations avec des rythmes différents, des préoccupations différentes, des stress différents, des cultures différentes...
    L'acceptation de cette diversité s'appelle tolérance et elle est une des bases de la société en démocratie.
    Cette tolérance passe, il me semble, d'abord par la considération de l'autre comme une personne et non comme un "faisant partie d'une catégorie" éventuellement ennemie : en d'autres termes la tolérance passe par le refus de la logique "Eux et Nous".
    Si un motocycliste descend la rue des Martyrs en sens interdit sur le trottoir, je ne dirai pas "les motards envahissent le trottoir" mais "cette personne est en train de faire une infraction au code de la route et elle met en danger..."
    Si une mobylette tunée remonte la rue de Rochechouart en m'empêchant de continuer ma conversation avec mon voisin, je ne dis pas "les jeunes n'ont plus de respect pour rien" mais "cette personne..."
    Si un chauffeur de bus envoie une gerbe d'eau sale sue le trottoir je ne pense pas "les chauffeurs de bus n'ont plus aucune considération pour les piétons" mais "ce chauffeur...".
    Nous pourrions énumérer des dizaines d'exemples qui polluent notre pensée et amoindrissent notre capacité de vie ensemble : les commerçants qui envahissent le trottoir, les automobilistes qui ne donnent pas la priorité aux piétons, les piétons qui traversent en dehors des clous, les livreurs qui s'arrêtent en double file, les cyclistes qui roulent côte à côte en bloquant la chaussée, les vieux qui mettent une éternité à traverser la rue, les lycéens qui couvrent le trottoir de chewing-gum...
    Sortir de la logique des catégories et des étiquettes, se libérer de la logique "Eux et Nous" nous permet de quantifier le problème, de sortir de l'impression angoissante d'être confrontés à des problèmes insolubles.
    Cela nous permettrait éventuellement de comprendre les raisons de certains comportements (comprendre ne signifie pas accepter mais se donner les moyens d'intervenir efficacement).

    En fait il s'agit d'un vaste travail de communication pour faire évoluer les mentalités de ceux qui gênent et de ceux qui sont gênés :ce serait bien de ne pas oublier que la même personne peut être gênée et a son tour gêner dans des situations différentes.
    Je me souviens d'avoir klaxonné violemment en catastrophe un cycliste qui venait de faire un écart et que j'ai failli heurter : il enlevait sa veste en même temps qu'il doublait un bus à l'arrêt. Il m'a crié "il faut apprendre à accepter les vélos" sans se rendre compte que je venais de lui éviter un accident.

    Qui dit travail de communication pour faire évoluer les mentalités, dit automatiquement travail de longue haleine, utilisant des leviers et des supports variés.

    Je vois des analogies dans le travail fait par la mairie sur la propreté : en associant le rappel des amendes, en suggérant que salir est "ringard", en faisant appel au sens civique, en martelant le message par des campagnes successives et évolutives elle a obtenu des avancées observables.

    Dans ce travail de communication c'est bien de tenir compte d'un autre élément : les avancées ne sont jamais définitives, du moins sur le court et moyen terme. Je me souviens d'un chauffeur de taxi turinois qui dirigeait une petite entreprise de sous-traitance pour Fiat dans la colline piémontaise. Il m'a dit tout simplement sans l'ombre d'un ressentiment : "la mauvaise qualité se fait toute seule : si je veux obtenir de la bonne qualité, c'est un travail de tous les jours". pour lui ce n'était un reproche mais une simple constatation.

    Si nous nous engageons dans ce projet, le travail fait au niveau de notre quartier peut devenir une espèce de laboratoire et fournir du matériel à des campagnes plus vastes gérées par la ville (et plus si affinités).

     

  • Jours de marché à Barbès...

    ... utiliser un ticket de métro ou pas ?

    Depuis des mois, voire des années, l'accès à la station Barbès-Rochechouart par l'escalier monumental est rendu pénible par le nombre très important de revendeurs de cigarettes, substances illicites et tickets de métro, mais également par l'aspect peu attractif des lieux. Certes pas à 8h du matin pour les premiers usagers. Les recoins ont été bien lavés : on évite les mauvaises odeurs après le café du petit déjeuner.

    800px-Ligne-2-Barbes-Rochechouart.jpgSe sont ajoutés à cela les vendeurs côté Guy Patin les mercredis et samedis, jours de marché. Ils sont désormais tellement nombreux devant cette entrée à partir de 10h du matin jusqu'aux environs de 14h, qu'il faut vraiment jouer des coudes et forcer le passage pour entrer ou sortir de la station. Nombre de nos adhérents s’en sont plaint. Quant à glisser son ticket dans la fente avant le portillon, il faut vouloir rester un citoyen au dessus de tout soupçon. Pour utiliser le métro, il ne reste alors qu’une unique entrée, celle face à Tati.

    A l'image d’usagers de lignes de TGV et de RER  qui ont décidé la grève des billets, parmi d’autres protestations,  suite aux retards trop fréquents des trains, serait-on un mauvais citoyen si l'on décidait la grève du ticket de métro les jours de marché ? Pas sûr ! Certains prônent la désobéissance civique pour faire avancer les choses…

    Non respect du contrat : En effet, comme pour la SNCF,  le contrat qui lie l'usager à  la RATP par l'intermédiaire d'un paiement (ticket, carte d'abonnement) est rompu ces jours-là : pas d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (PMR) par exemple. Il faut s avoir que le terme de PMR ne désigne pas forcément les personnes souffrant d’un handicap moteur. S’y ajoute toute personne accompagnée d’un jeune enfant, par exemple, toute personne en voyage avec une lourde valise, mais aussi toute personne âgée inquiétée par la foule…

    On pourrait parallèlement déplorer encore les nombreux incidents, souvent techniques, qui empêchent la ligne 4 de fonctionner correctement. C’est une ligne très fréquentée, on pourrait dire très chargée même, qui dessert des gares (Nord – Est – Les Halles - Montparnasse) et qui, peut-être - oserons-nous le dire ?- souffre d’un manque de personnel… Il fut un temps où les stations comme les quais bénéficiaient de la présence d’agents. Essayez donc d’acheter un billet en soirée, et parfois même en journée, dans certaine station désertée par le personnel !

    C'est un autre sujet, certes, mais on ne peut s'empêcher de le relier à la dégradation des services publics en général. Un choix politique.

     

  • Le changement de sens de la rue Chabrol : quelle conséquence ?

    Il était question depuis un certain temps dans les réflexions de la direction de la voirie de tenter le changement de sens dans la rue Chabrol. La partie située entre la rue La Fayette et la rue d'Hauteville était déjà interdite à la circulation de passage, n'autorisant que les riverains. Mais le respect de ces subtilités circulatoires n'est pas le fort des automobilistes parisiens. Pour être efficace en terme de réduction de flux, il faut trancher dans le vif et interdire radicalement ou inverser le sens de circulation.

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    Le but est de trouver des solutions pour réduire les embouteillages récurrents qui ralentissent à la fois la circulation générale sur le boulevard de Magenta et les circulations douces (bus et taxis) sur les voies qui le traversent. Pour illustrer la situation, et nous rendre compte de ce que vivent les usagers des lignes de bus qui empruntent la rue La Fayette vers la Gare du Nord, par exemple, nous avons pris le 43 entre la place d'Estienne d'Orves et la Gare du Nord à 18 heures, lundi 4 juillet.

    Le lundi n'est pas connu pour être le jour le plus chargé de la semaine, et le mois de juillet... disons que certains sont déjà en vacances. Malgré ces données favorables, il a fallu plus de 20 minutes au 43 pour aller du square Montholon à son terminus, la Gare du Nord. Le chauffeur, interrogé, a déclaré que la voie en site propre, protégé derrière son séparateur en granit, n'empêchait pas la vitesse d'escargot tous les soirs à la même heure ! A 16h, la rue était déjà très encombrée. Même constat le jour suivant à 17h30.

    De plus, il est navrant de constater que la piste cyclable très pratique est utilisée par de très nombreux deux roues motorisées et parfois à grande vitesse.

    Alors ? Que pensez des déclarations récentes sur l'inauguration du Mobilien 26, fêtée en fanfare par les élus du 9e et du 10e, de la Ville et de la Région, rassemblés, et les instances de la RATP ?

    L'inversion du sens de la rue de Chabrol, nous y revenons, aurait pour but de supprimer une entrée de véhicules sur le Magenta et donc de le fluidifier. Le Magenta plus fluide, moins d'embouteillage aux carrefours, moins de ralentissement des bus qui le traversent... vous saississez ? Dans le même ordre d'idée, le changement d'itinéraire du 26, en abandonnant sa sortie par le boulevard de Denain pour prendre la rue La Fayette à contre sens, avant les travaux, avait également permis de supprimer un cycle de feu. En effet, tout se joue sur des secondes grapillées à droite et à gauche.

    Mais tout cela est-il suffisant pour obtenir une circulation fluide - et réduite !- au coeur de Paris, tant que des boulevards, voire des autoroutes, laissent pénétrer en ville des milliers de véhicules par les entrées ouest notamment. Se souvenir de la largeur de l'avenue de la Grande Armée et de l'avenue du bois, qui déversent leurs flots quotidiens de voitures qui ne s'arrêtent certes pas aux Champs Elysées.

  • Le métal dans la ville

    Jeudi 14 Juin à 19h au Pavillon de l'Arsenal.

     ** attention, il faut s'inscrire **

    Nous recevons régulièrement des invitations à assister aux Petites Leçons de ville, des cycles de conférences organisées par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la ville de Paris (CAUE) qui ont lieu au Pavillon de l'Arsenal.

    Il s'agit ici de la quatrième soirée sur le thème Emploi et réemploi des matériaux de construction parisiens. Fer, fonte ou acier, le métal s'est transformé au fil des évolutions scientifiques et techniques. Né à l'âge industriel et associé aux expositions universelles et aux infrastructures ferroviaires, aujourd'hui ce matériau suscite toujours autant d'intérêt chez les Parisiens.

    Les intervenants se proposent de répondre aux questions que l'on est en droit de se poser tant sur la longévité de ces matériaux que sur leur utilisation actuelle : à quelles exigences nouvelles le métal doit-il répondre en termes d'écologie et de durabilité ? Quelles sont les propriétés propres de chaque métal ? Comment le métal peut-il également trouver une seconde vie ?

    Barbès le viaduc du métro

    Nous sommes ici, à Barbès, baigné dans la structure métallique, nous pensons bien sûr à la présence du viaduc de notre métro aérien. Plus d'un siècle déjà qu'il est là ! Régulièrement, la RATP œuvre à l'entretenir avec soin. C'est d'ailleurs l'objet des travaux actuels qui imposent leur présence — un tout petit peu envahissante — dans notre environnement. Il n'est toutefois pas question d'ôter au viaduc des parties si minimes soient-elle de sa structure métallique pour un ré-emploi quelconque. Non, nous vous rassurons. Toutefois, les intervenants lors de la petite leçon nous en diront plus sur ce qui se fait en architecture, actuellement, en matière de ré-emploi des métaux, ce qu'ils en pensent et les dernières nouveautés dans cette discipline.

    carrefour Chapelle Tombouctou le viaduc

    Les intervenants 

    La leçon : 

    Marc LE CŒUR, historien de l’art, enseignant à l’Ecole spéciale d’architecture

    L’étude de cas  

    Le gymnase Poissonniers par Anne PEZZONI, Archi5

    Le témoignage :

    Pascal BONAUD, directeur de Projets Innovation au CTICM - Contraintes et perspectives du réemploi du métal 

    Informations pratiques 

    Jeudi 14 juin de 19h à 21h, Pavillon de l'Arsenal, 21, bd Morland, Paris 4e.

    CAUE de Paris, 7, rue Agrippa d'Aubigné, Paris 4e. tel.:0148877056

    contact@caue75.fr                                   S'INSCRIRE

  • Les lignes de bus se réorganisent !

    paris,transport,busLe STIF (Syndicat des Transports de l'Ile-de-France), la Mairie de Paris et la RATP viennent de lancer une grande concertation sur le projet de réorganisation des lignes de bus dans le Grand Paris ce qui inclut la ville de Paris intra muros.

    Cette concertation concernant Paris se tient depuis le 19 septembre et se termine le 30 novembre. Elle se fait via un site web commun aux trois institutions dont il faut tout d'abord souligner l'excellente qualité.

    Que contient ce site ?

    Le site Grand Paris des Bus se compose de deux sections : une dédiée aux projets franciliens pour lesquels la concertation sera ouverte le 5 octobre et close le 5 novembre (donc site pas encore ouvert) et une dédiée exclusivement à Paris (donc site ouvert jusqu'au 30 novembre). C'est bien sûr cette section qui nous intéresse au premier chef.

    Les choses ont été bien faites. Au-delà de la présentation des changements soumis à concertation, le site contient nombre d'informations très intéressantes. Passons-les en revue très rapidement.

    Avec l'onglet "Le projet", vous trouverez des informations sur l'histoire du réseau, son évolution et tout ce qui motive et explique les changements programmés.

    Avec l'onglet "Les informations pratiques", on a une bonne vue de par qui et comment le réseau de bus est utilisé, le tout accompagné de quelques chiffres-clés.

    Les commentaires de chacun sont publiés dans l'onglet "Les avis" et on peut télécharger quelques documents.

    Tout cela est clair, simple, fonctionnel. Depuis quelque temps la Mairie de Paris nous a habitués à des outils informatiques bien faits, en voilà un de plus.

    Mais le plus intéressant reste la carte interactive.

    La carte interactive

    C'est bien sûr la partie où les visiteurs vont sans doute se pencher le plus. La page d'accueil nous présente deux cartes, l'une avant, l'autre après les changements. Cette présentation n'est pas des plus pratiques ni des plus claires mais par contre la colonne de gauche en deux sections, lignes en projet et lignes inchangées, permet d'affiner sa recherche en cliquant sur le numéro de la ligne à étudier. Et là, cela devient très clair : outre l'ancien et le nouveau trajet, des explications sur le pourquoi de ces changements sont données.

    Et on peut trouver de nombreuses surprises ! Nous avons découvert par exemple que le trajet de la ligne 67 est considérablement modifié tout comme celui de la ligne 30 qui devrait désormais s'arrêter à Pigalle au lieu d'aller jusqu'à la gare de l'Est.

    Bref, chacun peut regarder ce qui l'intéresse tout particulièrement. Vous pouvez — vous devez ? — bien entendu commenter directement sur le site dédié mais vos commentaires sur ce blog seraient les bienvenus pour que nous puissions en faire une synthèse. Au fond, faire ici un copier-coller de ce que vous écrirez.

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  • Une idée pour la place Caplat-Charbonnière

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    Le plan de la placette à l'angle des rues Caplat et de la Charbonnière.

     

    Nous avons remarqué parmi les commentaires de nos derniers articles parus sur les bilans des opérations que mène la Police depuis janvier de cette année, que les avis sont partagés : certains sont dubitatifs sur leurs effets et leurs immédiates conséquences positives sur l'environnement, d'autres admettent qu'un mieux est irréfutable.

    Nous sommes également partagés et nous l'exprimons le plus clairement possible à nos interlocuteurs quand nous les rencontrons pour faire des points réguliers — qui paraissent ici tout aussi régulièrement ! — ou lors de marches exploratoires qui nous conduisent au plus près des points noirs.

    Lors d'un dernier passage sur la placette (un point noir dûment répertorié !), à l'intersection des rues Caplat et de la Charbonnière, nous avons pu constater que les pots de fleurs occupaient certes l'espace public de façon colorée, mais qu'ils servaient aussi de réceptacles aux canettes et autres détritus que l'on retrouve habituellement au sol. Les rassemblements se font en soirée, majoritairement composés de jeunes hommes qui ne respectent pas scrupuleusement l'environnement.... Doux euphémisme. Des habitants dont les fenêtres donnent sur ce lieu se sont exprimés en ce sens dans le blog.

    Nous l'avons fait remarquer à notre interlocuteur qui a fait suivre cette observation en mairie. Depuis notre visite, la cuvette au pied de chaque arbuste ou arbre planté dans ces pots a été comblé par un matériau composite, dont nous imaginons qu'il laisse passer l'eau de pluie ! L'intéressant est que cette surface bombée ne permet plus d'y déposer des objets quels qu'ils soient. Bien vu !

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    Une autre promenade — plus personnelle — nous a conduit vers le boulevard des Batignolles, du côté de la station Rome (Ligne 2). Autre réseau de voies ferrées, celui de la gare Saint-Lazare, mais autre quartier aussi, entre 17e et 8e arrondissements, et donc un environnement plus agréable, plus policé, plus propre surtout ! Le terre-plein central du boulevard est à découvert et cela change aussi l'aspect des choses. Les plantes poussent bien. On ne pourra sans doute pas obtenir les mêmes massifs sous le viaduc, mais sur la placette Caplat-Charbonnière, certainement... Alors gardons en mémoire ces plates bandes réhaussées — voir les photos ci-dessous, il en existe à deux hauteurs — plantées de sauges odorantes et de feuillages ondulant sous le vent. La Promenade Urbaine mérite ce type d'attention si l'on veut qu'elle démarre sur de bonnes bases dès la station de métro Barbès-Rochechouart.

     

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    La présence du vélo est là pour donner une idée de la hauteur de la plate-bande.

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    La densité des végétaux ici ne laisse pas de place aux détritus !

    D'autres solutions avaient été envisagées, notamment la remise en circulation de la partie de la rue de la Charbonnière vers l'Ouest, devant les locaux commerciaux de la placette et le garage de la RATP (partie grisée sur la carte ci-dessus). Mais, il semble que cette perspective ne soit pas retenue par la Mairie. Toutefois, ce tronçon de rue doit être conservé comme "circulable" car de son accès dépend l'intervention des pompiers en cas de sinistre. 

     

  • Place du vélo et doubles-sens cyclables au conseil de quartier Lariboisière-St-Vincent-de-Paul

    Une assemblée clairsemée... le 30 mars, à l'école de la rue de Belzunce, 10e.

    Comme toujours, piétons et cyclistes s'opposent parce que sur le boulevard de Magenta, les pistes cyclables sont sur les trottoirs. Qui a donc la priorité? On n'a pas fini d'en débattre !

    piste cyclable bd de Magenta impairs.JPG

    Les piétons protestent contre la vitesse des cyclistes, le non respect des feux ; les usagers des bus se plaignent de devoir franchir la piste cyclable, lorsqu'ils descendent aux arrêts... Toujours la même rengaine. Oui, les piétons ont bien la priorité sur les trottoirs. Mais l'enjeu, ce n'est pas la « guerre » entre piétons et vélos, c'est le partage de l'espace public, le vivre ensemble, comme il est souvent dit et rarement vécu. Ce n'est pas chose facile. Chacun a raison, chacun voit midi à sa porte. Comment progresser dans ces circonstances ?

    On met en avant, parfois, le taux d'accidentologie. Est-il significatif ? Tous les accidentés ne font pas état de leur accident... Pas de statistiques fiables dès lors.

    En revanche, dans le cas précis des doubles-sens cyclables, l'expérience d'autres villes montrent que ces aménagements sont sûrs. Dans le jargon des municipalités et de la prévention routière, ils ne sont pas « accidentogènes ».

    Alexandra Cordebard, première adjointe au maire du 10e, rappelle que chacun se doit de respecter les règles. « L'espace a été regagné pour les piétons, mais il fut un temps pas si lointain, où ces derniers trouvaient difficilement leur chemin au cœur d'embouteillages monstrueux. Il faut maintenant rationaliser les parcours cyclistes pour leur faire économiser les détours et ainsi leur éviter des conflits avec les autres usagers de la voirie. La volonté assumée de la Ville est bien de favoriser les circulations douces. »

    rue de Maubeuge vers Bd Chapelle - future zone 30.JPGL'un des thèmes de la réunion était le double-sens cyclable, qui devra faire son apparition dans toutes les voies où la vitesse de circulation des automobiles est limitée à 30 km à l'heure. Dans notre quartier, pas de zone 30, donc pas de double-sens cyclable en vue. Du moins pour le moment. On pourrait imaginer une zone 30 autour de Lariboisière, par exemple, comme l'a suggéré Action Barbès, qui met toute son énergie à pacifier la circulation aux abords de l'hôpital et notamment sur le boulevard de La Chapelle.

    L'équipe d'animation avait aussi convié un responsable de la société Decaux en charge de Vélib' pour faire un point. Celui-ci n'est jamais arrivé, malgré une présence promise. Chacun y donnera le sens qu'il veut...

    Les habitants non plus n'étaient pas au rendez-vous. Seulement une petite trentaine, dont toute l'équipe d'animation qui appelait, ce soir-là, au renforcement des troupes... Une seule personne s'est proposée pour intégrer l'équipe : un jeune homme, habitant de la rue de Rocroy, curieux des affaires du quartier, prêt à s'impliquer dans la vie de ses habitants.  Elu dans l'instant, bien sûr.

    De quoi interpeller... Il est vrai qu'il faut se rendre disponible, avoir du temps libre, pour s'impliquer dans une action. Pas simple pour de jeunes parents, pas simple non plus lorsqu'on a des activités professionnelles qui exigent toujours plus, et que l'on rentre tard.

    Côté motivation :  plus de grands réaménagements dans notre quartier, plus de grands projets en cours, des projets qui tardent, pas vraiment de concertation non plus sur les aménagements courants, on se contente de dispenser de l'information et on garde en tête des questions ... sans réponse. Les maires d'arrondissement ont peu de pouvoir et les décisions sont prises à l'Hôtel de ville. Un cocktail démobilisateur?

    Y aurait-il également un manque de visibilité sur les pouvoirs du conseil de quartier ? Autant de raisons qui n'aident pas à la vitalité démocratique.

    Espace public, espace partagé, vivre ensemble.... beaucoup de travail de sensibilisation en perspective !!!

    partage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta.JPGpartage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta 2.JPG

     

     

     

    Ci-contre, deux vues des trottoirs au carrefour du  boulevard de Magenta et de la rue de Rocroy... un samedi, mais quand même.

     

     

  • Terrasses et étalages : réunion publique en mairie du 9e

    Il y a un peu plus d’un an, un réseau d’associations parisiennes s’est constitué à l’initiative dAccomplir, dont le terrain d’activités est situé au cœur du quartier des Halles. Ce réseau entendait participer activement à l’actualisation du règlement parisien des étalages et terrasses, qui tendent à disposer à leur guise de l’espace public dans les quartiers les plus animés de la capitale, comme chacun aura pu le constater. La loi sur l’interdiction de fumer à l’intérieur des cafés et restaurants a été souvent mise en cause, à juste titre mais elle n’est pas la seule responsable. Le problème est plus complexe.

    A l’heure de la démocratie participative, si largement mise en avant par nos édiles municipaux, la révision d’un règlement qui influence vraiment notre vie de citoyens au quotidien ne pouvait s’écrire sans que lesdits citoyens soient écoutés. Entendus ? On verra. Dans les arrondissements du centre de Paris, la pression s’est exercée très tôt et dès le mois de novembre 2009, Action Barbès avait pu assister à une réunion à la mairie du 1er, où le feu des questions des participants n’avait pas épargné Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, chargée du commerce.

    Il ne s’agissait pas seulement de l’occupation abusive de l’espace public par des terrasses, mais aussi des nuisances sonores, et particulièrement nocturnes, que celles-ci engendrent. On revient ici à l’interdiction de fumer mais aussi à la pétition lancée par l’association Technopol  sur le thème « Paris : quand la nuit meurt en silence (19/10/2009), qui avec ses quelque 15 000 signatures a interpelé la Mairie de Paris. L’affaire n’est pas simple. Il faut concilier deux tendances, deux arts de vivre en ville. Le tissu urbain parisien est très dense, c’est souvent le plus fort ou le plus nombreux qui a raison des protestations de l’autre… On aimerait pourtant que l’alternative ne se résume pas à dormir dans une ville morte ou faire la fête toute la nuit quitte à ce que les habitants ne dorment plus.

    Pour répondre à l’inquiétude des uns et des autres, la Mairie de Paris a lancé une mise à jour de son règlement des étalages et terrasses et parallèlement a organisé les États généraux de la nuit, le 12 novembre dernier, mise en forme par Mao Peninou, chargé du Bureau des temps de la Ville. La vidéo est visible ci-dessous et on y pose tous les problèmes liés à la nuit (nuisances, sécurité, transports, normes). (durée : environ 2 h 30)


    Les Etats Généraux de la Nuit : débat nocturne
    envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Dès l’automne, des réunions ont donc lieu dans les mairies d’arrondissements, réclamées par les associations du réseau Vivre Paris ! qui a organisé lui-même le 15 septembre 2010 une tribune intitulée Paris : trottoir à vendre ?

    Pour notre quartier, le calendrier des réunions publiques sur ce thème : celle du 10e a eu lieu le 9 novembre, celle du 9e aura lieu demain, le 21 décembre et le 18e organisera la sienne le 10 janvier 2011.

    Autant de quartiers différents dans nos arrondissements, autant de problématiques spécifiques. Ainsi, impossible de comparer le boulevard de Magenta avec le boulevard de Rochechouart dans le secteur Blanche-Pigalle ou encore avec le canal Saint-Martin. Rien à voir non plus avec Montmartre.

    Par ailleurs, la presse s’est fait l’écho fin septembre (ce blog aussi !) du projet d’interdire le chauffage au gaz sur les terrasses à la saison froide pour des raisons environnementales évidentes.

    Pour approfondir le sujet, tout en gardant en tête que les étalages et les terrasses sont des problèmes distincts, que la vitalité de la nuit parisienne ne dépend pas de la largueur du trottoir, que l’occupation du trottoir n’entraîne pas toujours des nuisances sonores, en un mot que le toilettage de ce règlement a tiré dans son sillon d’autres problématiques distinctes et qu’il ne faut pas tout confondre ; vous pouvez néanmoins tenter la lecture du projet de la Ville, certes de 27 pages, mais instructif, pour aborder la réunion de mardi avec les idées claires.