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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Du côté de La Chapelle ce soir

    Réunion publique d’information

    et de concertation

    Mercredi 10 octobre 2012 à 19h
    dans les locaux de l’AFRPC * 
    * Association Familiale du Rond Point de la Chapelle

    24, rue Raymond Queneau – 75018 Paris

     

    La réunion abordera l’état d’avancement de la 1ère opération urbaine de Paris Nord Est dans le 18e arrondissement.

     

    Les élus, l’aménageur, l’architecte-urbaniste, acteurs de ce projet, répondront aux questions des habitants.

     

    La réunion et le débat sont organisés par nos amis de ASA PNE 18, qui vous attendent nombreux. 

    ASA PARIS NORD-EST 18 - Contact : Olivier ANSART - Tél. 06.21.89.91.97.

    @mail : asa.pne18@laposte.net   Bloghttp://asa-pne.over-blog.com/


    En faisant des recherches pour vous présenter cette réunion sous un autre angle, nous avons trouvé une conférence donnée au Pavillon de l'Arsenal le 30 mai 2010 par l'architecte et historien Henri BRESLER, intitulée Rendez-vous avec la ville du Nord-Est parisien. Vous y découvrirez une intéressante étude historique sur l'immense vaisseau que représente le "Macdonald", sachant qu'il a donné une autre allure au quartier après la disparition des usines à gaz qui s'élevaient sur ces lieux, avant lui. Ecoutez, Henri Bresler est passionnant.



    Histoire du Nord-Est parisien et de l'entrepôt... par Pavillon-Arsenal


  • À l'ombre des tilleuls centenaires, la cour Saint Lazare

    paris,10e,arbres,médiathèque,cour-saint-lazarenaain-pierre-peyraud,alexandra-cordebard,rémi-feraud,alain-lhostisOn aurait pu aussi titrer : Des palmiers qui font de l'ombre à la démocratie participative ! Nous vous expliquons l'affaire qui a fait débat lors du conseil d'arrondissement du 12 juin à la mairie du 10e. Comme il est de coutume dans le 10e, le conseil commence par la lecture des voeux ou questions présentés par les conseils de quartier ou les associations, auxquels répondent les élus interpellés. C'est le conseil de quartier Saint-Denis Paradis qui en a été la vedette ce mardi 12 juin, en présentant une protestation argumentée sur l'abattage des arbres de la cour du Pari's des Faubourgs (espace St Lazare). Les membres du conseil de quartier étaient venus nombreux, sans doute déterminés à obtenir sinon gain de cause  au moins des réponses satisfaisantes.

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    « L'équipe d'animation du conseil de quartier St Denis-Paradis a appris qu'il était prévu d'abattre les 6 tilleuls du jardin intérieur de la future médiathèque, et de les remplacer par des palmiers.

    Ces arbres, centenaires paraît-il, resplendissants, donnent une ombre et une ambiance tout à fait propice à la convivialité, et font l'agrément du lieu.

    Pourquoi les abattre? Pour faciliter la circulation des engins nécessaires aux travaux? Pour satisfaire un caprice architectural d'exotisme ou de nostalgie historique?

    Non seulement cette coupe, la replantation et l'entretien qui suivrait représentent un coût non négligeable, mais ils ne garantissent pas une reprise végétale satisfaisante si l'on se réfère à la taille minuscule des deux palmiers déjà sur place.

    Ce lieu est quand même bien parisien et , au-delà d'un souci écologique que nous savons partagé, nous pensons que l'abattage de ces arbres seraient un gâchis pour le charme de ce lieu au profit d'une alternative qui serait perçue comme une aberration technocratique, complètement artificielle et incongrue.

    Nous souhaitons donc que ces arbres soeint sauvés et demandond à l'équiep municipale et à al mairie de Paris d'agir au plus vite dans ce sens.

    Nous soulignons également que si une présentation du projet avait été faite comme nous l'avons plusieurs fois sollicitée sans qu'à chaque fois, elle soit « bottée en touche », nous n'aurions probablement pas à exprimer un tel souhait encore uen fois, hélas, dans l'urgence. »

    De nombreux élus se sont exprimés et le débat a duré..

    Alexandra Cordebard, première adjointe, a rappelé que l'aménagement de cette cour fait partie du projet de la médiathèque. « Deux arbres sont malades et condamnés, les autres ne seraient pas dans une forme exceptionnelle. Ils sont implantés sur une dalle qu'il faut casser et refaire. Voilà pour l'aspect technique. Par ailleurs, ces arbres très hauts assombriraient considérablement des salles de la médiathèque dans lesquelles il serait nécessaire de maintenir un éclairage.

    Pour l'aspect information, les élus ont demandé que le projet leur soit présenté dans son intégralité.

    • On peut s'étonner que cela n'ait pas été fait plus tôt. C'est ce qu'a fait remarquer un membre de l'équipe d'animation trouvant surprenant que les élus aient été obligés d'aller à la pêche aux informations . Depuis 3 ans, rien sur ce projet alors qu'on a organisé des concertations pour la Place de la République et d'autres projets de voirie.

    images?q=tbn:ANd9GcT9A4lAchjWKM_HwEztFAOyz8COOJHEDZ-E-XwsbnGNUM6H3vMqrgA suivi un long exposé historique d'Alain Pierre Peyraud, chargé des espaces verts, notamment sur les espèces tropicales importées au 19e siècle. Certes, intéressant, mais peut-être pas ce qu'attendaient les membres du conseil de quartier.

     Au-delà de ce souci de préserver des arbres centenaires, on comprenait aisément que le manque de concertation ou même d'information pointait comme un reproche.

    Medhi Ghadi, élu chargé du développement durable l'a bien compris et s'est davantage attaché au manque d'information donnée aux membres du CQ, qui, il l'a rappelé à juste titre, sont au service de l'intérêt général et peuvent avoir des avis judicieux, voire des compétences. Il a demandé la tenue rapide d'une réunion.

    Rémi Féraud également s'est inscrit dans cette demande. Il a expliqué toutefois que le projet avait fait l'objet d'un concours et que, dans ce cadre, le choix du jury ne pouvait plus être contesté (loi). "Il faut donc que la concertation ait lieu au moment de l'élaboration du cahier des charges, a-t-il ajouté. J'aurais préféré qu le projet choisi soit présenté. Nous avons du rechercher les informations. On a des progrès à faire avec certaines directions. Tirons en les leçons."

    • Voilà une déclaration honnête qui fera date et que nous saurons rappeler pour d'autres occasions. Alain Lhostis, élu chargé de la politique de la ville, a justement insisté pour que lors d'aménagements futurs, on réfléchisse très en amont en associant tout le monde, citant l'exemple du futur site de Fernand Widal. « La gestion d'un dossier est à revoir, pensons y pour 2014",  a-t-il conclu.

     

  • ZSP Barbès-Chateau-Rouge : quel bilan?

    La Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) Barbès-Château-Rouge, première du genre, a été mise en place en septembre 2012. Depuis, plusieurs réunions de bilan se sont tenues à la mairie du 18e. Action Barbès a également été invitée deux fois à assister aux réunions bi-mensuelles au commissariat de l'arrondissement (dernière en date celle de janvier 2014)

    Le 10 février dernier, il s'agissait notamment de présenter l'analyse d'un questionnaire envoyé à un échantillon de 1 200 habitants et professionnels du quartier avec le même panel que pour le questionnaire 2013.

    Nous étions plusieurs dans l'association à y avoir répondu cette année-là. Or, nous avons constaté que le questionnaire distribué en septembre 2014 ne nous est pas parvenu. Un peu ennuyeux si c'est le cas pour d'autres habitants. Un retour bien faible et peu satisfaisant : 163 personnes (14%) ont répondu ! Difficile d'établir raisonnablement un quelconque bilan sur l'évolution du cadre de vie et la perception de l'insécurité. Pascal Julien, élu EELV, l'a également déploré et a insisté sur la nécessité de modifier la forme de cette consultation. Volontairement, nous ne nous attarderons donc pas sur des données peu significatives. Précisons juste que ce sont principalement des femmes, entre 30 et 60 ans, vivant en couple avec des enfants, qui ont répondu, que davantage de personnes travaillant dans le secteur de la ZSP ont participé et que la préoccupation première est bien celle de la réappropriation de l'espace public.

    Les interventions des différentes personnalités invitées étaient plus intéressantes.

    ZSP, mairie 18, sécurité, prévention

    Premier à s'exprimer, François Molins, procureur de la République.

    "Avec la ZSP, le traitement judiciaire est différent de celui d'autres arrondissements, à savoir: plus de rapidité et plus de fermeté. On est à 44% de déférés contre 18% ailleurs".

    procureur de paris, ZSP, mairie 18

    Non moins important, le volet préventif pour lequel il a donné quelques exemples : une cellule de prévention de la récidive (en cours de mise en place), une convention avec des élèves exclus définitivement de leur établissement et des stages de responsabilité parentale.

      

    ZSP, Colombe Brossel, mairie 18, prévention, sécuritéPrésente également, l'adjointe à la maire de Paris chargée de la prévention, de la sécurité et de la politique de la Ville, Colombe Brossel, que nous avions rencontrée quelques jours auparavant pour une marche dans le secteur Barbès avec quelques uns de nos adhérents. Là encore, elle n'a pas caché les difficultés rencontrées, le côté  "usant " de l'exercice, se référant même au "tonneau des danaïdes"! Pas de langue de bois donc. Les services de la Ville, Propreté, Prévention et Protection (DPP), Espaces Verts (DEVE) accompagnent le dispositif sans oublier les services sociaux. Le nouveau contrat de prévention et de sécurité est en cours de finalisation et devrait être connu le mois prochain.

    Le commissaire du 18e, Nelson Bouard, s'est ensuite longuement exprimé sur son bilan des deux dernières années. Avec beaucoup de chiffres. Tout d'abord, le nombre de policiers blessés en nette augmentation passant de 39 en 2013 à 57 en 2014, signe pour Nelson Bouard de l'engagement de ses hommes. En effet, les interpellations, toutes infractions confondues sont passées pour la même période de 6 800 à 10 275 précisément !

    La lutte contre les trafics de drogue s'est intensifiée envers les dealers mais le commissaire a tenu à  ajouter que les solutions sont d'abord sanitaires et sociales pour les toxicomanes. Il a évoqué les reports sur le 10e et le 9e (rue du Delta) qui avaient été anticipés et qui sont désormais peu visibles. 

    Bonne nouvelle (il en faut) du côté du square Léon où le climat est maintenant apaisé après une période plus problématique notamment en matière de violences et injures. De même, les vols avec violence, après leur forte augmentation en 2011-2012, ont nettement diminué.

    Pour la placette Charbonnière et alentours (Caplat, Islettes et boulevard de la Chapelle) qui préoccupe nos adhérents habitant le secteur, la reconquête de l'espace public est fragile! Pourtant, le nombre d'interpellations a doublé en un an. La foule y est très hétéroclite, badauds mais aussi sauvette, revendeurs et receleurs. Nelson Bouard fait d'ailleurs le lien entre cette augmentation et le nombre de policiers blessés. "Une caméra devrait être installée d'ici quelques semaines, la plus rentable du 18e ! " a-t-il conclu.
    Il attend comme nous avec impatience l'ouverture de la brasserie Barbès.

    Egalement évoqués comme à chaque réunion : le Marché Dejean pour lequel la situation semble évoluer positivement (un décret a interdit le stationnement des camionnettes et ainsi réduit les possibilités de stockage des marchandises revendues dans la rue), les trafics de cigarettes de contrebande qui ont évincé celles de contrefaçon (point de satisfaction, des enquêtes ont permis de trouver dans le quartier des "nourrices" où les revendeurs cachent leurs réserves), les nombreuses fermetures de commerces de bouche et débit de boissons, la lutte contre le proxénétisme, la régulation du marché de la Chapelle (qui à nos yeux n'est pas encore au summum...) par les actions de la DPP...

    Entendu dans la salle

    Les habitants présents ont tous salué le travail effectué par les services de police. C'est déjà ça! En revanche, mixité sociale et politique du logement à revoir, manque de diversité des commerces : l'exaspération de certains riverains n'a pas manqué de s'exprimer.

    Sur le dernier point, Daniel Vaillant, agacé par certaines remarques, a rappelé les règles de la liberté du commerce. "Oui, parfois, c'est l'anarchie et on a des problèmes avec certains commerçants; le projet de marché des 5 continents prend forme et il faudra les inciter à s'y installer. Mais il ne faut pas croire que ça réglera tout". C. Brossel a précisé que la ville travaillait actuellement avec la Caisse des Dépôts et Consignations pour le rachat de bas d'immeuble dans le privé. Une piste...

    Parmi les questions posées par Action Barbès, celle de la requalification des arcades de la rue de la Goutte d'or.

    Les élus ont reconnu l'erreur de conception de l'architecte de l'époque, et le manque d'éclairage satisfaisant. Le projet est en cours puisqu'on attend la sélection de l'atelier d'urbanisme qui aura la lourde tâche de trouver un aménagement satisfaisant.

    On ne peut donc pas dire qu'il ne se passe rien de Barbès à Château-Rouge comme on l'entend parfois. Il est important aussi de relayer les aspects positifs de notre quartier, ce que nous nous efforçons de faire dans notre blog. Pour autant, notre ténacité et notre vigilance ne faiblissent pas. Qu'on se le dise! 

    oOo

    A propos de cette ZSP, on peut aussi lire le reportage publié par le quotidien Libération : A Château-Rouge, l'idée que rien ne bouge

     

  • Transformation de la gare du Nord: on peut donner son avis

    Depuis plusieurs années, la gare du Nord poursuit sa transformation. Un projet (non budgété) avait été présenté en 2015 proposé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte (voir notre article du 20 octobre 2015), projet ambitieux mais coûteux.  Cette fois, il s'agit de présenter notamment les nouveaux halls d'entrée qui devraient être créés avec l'échéance des JO de 2024 en tête. Le citoyen va pouvoir donner son avis sur ces futures transformations jusqu'au 13 juillet. Pour le faire, il faudra se rendre dans la gare ou à la mairie du 10e où se trouveront des registres d'enquête ou encore par courrier (voir le dossier complet ici).

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    Le 22 juin, l'équipe du projet sera présente pour échanger de 7h à 18h30 au niveau du quai transversal des grandes lignes. Enfin, une réunion publique aura lieu le 4 juillet à 19h30 à "l'Etoile du Nord", salle Atrium, 18 rue de Dunkerque.

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  • 1er Conseil de quartier Goutte d'or - Château rouge 2018

    La prochaine réunion publique du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge se tiendra le 31 janvier prochain. Il s'inscrit dans la continuité du précédent pour faire émerger des idées et des projets dans le cadre du budget du Conseil de quartier et du Budget participatif.

    A l’ordre du jour de cette soirée :

    - Présentation et vote des habitants sur deux projets d’investissement qui sont soumis au conseil de quartier

    - Atelier de co-construction pour concrétiser les idées de projets que vous avez pour votre quartier : utilisez le budget participatif et le budget du conseil de quartier.

    Cette rencontre fait suite à celle qui a eu lieu au mois de novembre 2017. Elle vous permettra d’échanger entre habitants et structures du quartier pour continuer la dynamique et contribuer à l'amélioration du quartier en étant force de propositions pour 2018.

    Mercredi 31 Janvier 2018 

    à 19h00 

    École élémentaire Richomme – 9 rue Richomme 75018

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  • Le Palais du cinéma

    1. Louxor 1922.jpg
     

    Le Louxor, malgré sa réaffectation un temps comme boite de nuit, a gardé tout ce qui fait son originalité : ses balcons, sa fosse d'orchestre, le foyer, la terrasse, son éclairage naturel, ses décors...

    Pourquoi sauver le Louxor ?


    Il est l’un des seuls survivants de la période du cinéma muet des années 20. En matière strictement patrimoniale, il est devenu rare, et donc précieux à ce titre.  Actuellement, la salle a triste mine mais elle a un énorme potentiel patrimonial. L'écran possède un rideau de scène et un cadre de scène. Ici, la salle donne non pas sur une scène mais sur un écran. Sur les côtés, il y a un claustra, et derrière, une cage destinée au souffleur. Il y a aussi une fosse d'orchestre. Tout ceci existe encore.

    Le cinéma Le Louxor, « Palais du Cinéma », est en danger !

    Racheté en 2003 par la Ville de Paris et objet d’un projet dit de « requalification », cette salle de cinéma est une des dernières, si ce n’est la dernière à Paris, des grandes salles construites dans les années folles lors de l’essor du 7ème art.

    L’association Action Barbès a décidé de se battre pour faire en sorte que le Louxor soit préservé. Non pas par simple conservatisme mais par ce que son intérêt patrimonial est élevé.

    Ce blog a pour objectifs de vous donner toutes les informations nécessaires pour vous faire vous-mêmes une opinion sur le sujet. Et nous commencerons par l’histoire du lieu.

     

  • Sur quatre boulevards, j'en prends deux

    C’était mercredi dernier la même présentation que nous avions déjà vue le 30 mars mais plus ciblée sur le 9e, et ses boulevards, ceux qui limitent l'arrondissement au sud, les boulevards Montmartre et Poissonnière. On a seulement survolé la suite jusqu’à la place de la République.

    Il y a d’ailleurs en ligne sur le site de la mairie du 10e le travail de la DVD lien ici et une page ouverte à la concertation sur le site de la Mairie de Paris : autre lien.

    Nous avons suggéré à Pauline Véron, qui participait à la réunion au titre de sa délégation, d’en faire autant sur celui de la mairie du 9e. C'est en cours.

    Nous ne reprenons pas ici le détail du projet; nous l'avons largement commenté le 30 mars ici même.

    Vu la réduction du nombre des files de circulation dans le sens est-ouest, certains dans la salle avaient un peu peur des reports dans les rues adjacentes. Mais la DVD (Direction de la voirie) a fait des comptages, va en installer d’autres pour estimer l’augmentation probable de la circulation. Elle n’évacue pas non plus la possibilité de changements de sens, si l’avenir devait indiquer que des quartiers verts sont perturbés par des passages de véhicules en hausse, en trop grande hausse.

    double_sens_grands_boulevards_3.jpgIl semble que le projet ait attendu pour s’assurer que la rénovation urbaine de la place de la République pourrait absorber sans difficulté l’arrivée de voitures par les Grands Boulevards dans le sens O-E. Car on espère ainsi alléger le flux sur la rue du Quatre-Septembre et la rue Réaumur. 

     



    grands_boulevards_le_rex.jpg

     

    La volonté politique semble être de moderniser les Grands Boulevards, de les redynamiser du point de vue économique, et d’embellir ce qui était devenu désuet, encombré, constellé de commerces en déserrance en arrivant vers l’extrémité Est. Cela rend fou de joie le président des commerçants des Grands Boulevards, qui était là, tout comme le 30 mars, et n’a pas manqué de le dire. Ils sont très satisfaits, les commerçants!  Un regard sur leur site et la petite vidéo à droite qui met l'accent sur le commerce au son de la voix d'Yves Montand ?

    Le stationnement sera revu : celui des taxis, certaines zones sont encore en discussion, celui des résidents, qui gagneraient des places (côté 2e) à ce tarif  économique pour palier la rareté des places résidents dans le 9e au nord des Grands Boulevards. Cette création soulève des critiques : on craint les voitures ventouses, qui réduisent le nombre des places disponibles pour le rotatif (nom du stationnement payé à l'heure), cher aux commerçants. On verra sans doute à l'usage et l'on sait bien que ces modifications-là ne coûtent que du temps et de la peinture.

    Le matériel urbain sera modernisé aussi, on s’attachera à l’esthétique, et également à la cohérence.

    Les habitants dans la salle ont fait beaucoup de digressions, ainsi on a parlé de la place d’Estienne d’Orves, des changements de sens de la rue Mogador et de la rue de la Chaussée d’Antin, trop souvent embouteillée par les autocars des Galeries Lafayette, qui aux dires des élus, ne jouent pas bien le jeu. Des négociations seront nécessaires pour assainir la situation. Jacques Bravo, maire du 9e, fait alors un rapprochement avec le cas de la place Blanche et du Moulin Rouge. La place était totalement encombrée, bloquée par les cars de clients du Moulin rouge, qui tournaient autour de la place lors de la dépose des touristes ou en fin de spectacle, quand ils  repartent. Un contact entre la Ville et la direction de l'établissement a  arrangé la situation... Pauline Véron a ensuite dénoncé la tendance pénible du tourisme moderne, et plus particulièrement des touristes actuels, qui ne marchent plus mais visitent Paris en autocar. Est-ce bien raisonnable ? Et est-ce bien ainsi qu'on découvre Paris, qu'on l'apprécie ?

    Il a été fait mention aussi des flux de voitures autour de la rue Saint Cécile -  la rue Bergère et du parking de la BNP, vieille polémique au moment de sa création. Souvent les collaborateurs de la banque prennent une rue en sens interdit, pour éviter un détour… Beaucoup dans la salle ont ajouté : "et on les comprend ! " Tiens ? Je ne le comprend pas, pour ma part. Pas plus que des motos qui roulent sur les trottoirs… les vélos qui ne respectent pas les feux rouges, les piétons qui se moquent des passages protégés... Parfois ce seront les mêmes, avec une autre casquette qui dénonceront ces travers à un autre moment. Les règles sont là pour tout le monde. Et faites pour être respectées. Il faut un minimum de cohérence et de civisme pour vivre en collectivité, au moins en ville.

     

  • Conseil local du handicap dans le 10e

    Naissance d'une nouvelle instance de la démocratie locale : le "Conseil Local du Handicap du 10e" sera mis en place le vendredi 14 novembre au cours d'une réunion publique qui se tiendra de 18h à 20h à la Mairie du 10ème. Ce sera l'occasion de découvrir ce projet, les directions de la ville et les associations qui interviennent sur les différents aspects de la vie des personnes en situation de handicap. Il vous sera également proposé de participer aux travaux de ce Conseil, qui fonctionnera avec des commissions thématiques, dont celle concernant l'accessibilité, qui prendra le relais de la commission "accessibilité pour Tous" qui a fonctionné efficacement depuis de nombreuses années et a été à l'origine de la création de ce Conseil.

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    Pour participer à cette réunion, il est demandé de s'inscrire auprès de manelli.grisoni@paris.fr, mais on vous acceptera volontiers si vous vous décidez au dernier moment.

     

  • Interview de Jacques Bravo, Maire du 9ème

    Paris Neuvième (PN) : lors de vos vœux, vous avez fait un bilan en demi teinte de 2005. N’y revenons pas en détails mais pouvez vous nous dire l’événement le plus positif et le plus négatif de votre point de vue pour l’année écoulée. ?

    Jacques Bravo (JB) : Le plus négatif est le drame de la rue de Provence. Etre témoin de l’incendie d’un hôtel et voir douze gamins périr sans oublier les autres victimes, est une chose terrible. On ne l’oubliera jamais. Cela me donne la volonté très forte de développer des centres d’hébergement, des centres d’accueil.

    Des événements heureux, il y en a : les fêtes des enfants, le festival des enfants, tout ce qu’on voit émerger, sortir de terre, les projets qu’on a lancé depuis 2001. Pendant quatre ans avec mon équipe, on a programmé, on a concerté, on a discuté, on a préparé, des équipements, des écoles, des garderies, des logements, etc. … Fin 2005, mais ce sera encore plus vrai en 2006, c’est le temps des livraisons, l’année des résultats, des productions. Donc la satisfaction, et je le dis très clairement, c’est de voir les choses se réaliser. C’est le signe de la vitalité dans un village comme le 9ème.

    PN : Quelles sont les trois grandes priorités de votre action pour 2006 ?

    L’année 2006 verra chaque mois des livraisons comme celle du nouveau square d’Anvers, l’ouverture d’une nouvelle école rue de Rochechouart, du nouveau square Montholon, etc. ... ce sera une première récolte. Je dis bien une première.

    PN : l’année 2006 sera celle la citoyenneté. Qu’est ce que cela signifie pour vous ?

    Pour moi, c’est faire vivre la République dans ses valeurs les plus fondamentales. Faire en sorte que nous soyons citoyens tous ensemble. Depuis mon premier engagement politique, j’avais 20 ans, je me suis toujours dit que je ne comprenais pas pourquoi dans les élections locales, tous ceux qui payaient l’impôt n’avaient pas droit à dire leur mot dans les choses locales. Notamment, le principe de faire en sorte que tous ceux qui habitent une commune puissent avoir la capacité juridique de s’exprimer pour faire vivre la cité. C’est une chose que je porte en moi depuis 40 ans.

    Alors cette année nous allons mener des actions précises. Par exemple et de manière symbolique, en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France, nous allons enfin apposer les mots Liberté, Egalité, Fraternité dans cette Mairie qui est celle du 9ème depuis 1860 et sur laquelle la devise de la République n’apparaît pas. Nous allons le graver au sol, que tout le monde le voit. J’ai aussi en tête de mettre les 17 articles de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 dans la cour de la Mairie. De manière extrêmement concrète et en concertation avec les chefs d’établissements scolaires, faire en sorte que la journée d’appel militaire qui a lieu d’habitude dans une caserne à Daumesnil ait lieu pour les jeunes du 9ème, dans leur Mairie. J’ai en tête de remettre aux jeunes qui auront 18 ans en 2006 et de manière solennelle un fac-similé de leur carte d’électeur en leur disant que dans certains pays, on se fait tuer pour pouvoir voter. Il y aura des initiatives tous les mois. N’oublions pas le travail de mémoire. Voilà tout ce travail permanent de dire on doit vivre ensemble, on est condamné à vivre ensemble dans le meilleur sens du terme. Donc il faut réapprendre certains principes.

    PN : sur le même sujet, comment faire en sorte qu’un meilleur équilibre s’établisse entre Démocratie représentative et Démocratie participative ? Sentez vous une volonté des habitants du 9ème à plus s ‘impliquer dans les affaires de notre arrondissement ?

    Double question, double réponse. D’abord il faut que les élus tiennent pleinement leur rôle. Moi, j’ai une feuille de route. J’ai été élu en 2001 sur la base de notre programme qui comportait 62 propositions. J’ai écrit début 2001 à tous les électeurs pour leur dire garder cette feuille. J’en rendrai compte en fin de mandat. Dans cette feuille de route il y a la Démocratie participative, il y a tout ce que l’on vient de dire sur la vie citoyenne, etc. … L’élu doit respecter ses propres engagements et en rendre compte.

    Dans le même temps je suis pour une participation la plus large possible des citoyens mais je constate que le citoyen est intelligent, il faut lui faire confiance. Quand vous lui proposer une réunion sur le réaménagement du square d’Anvers, qui touche la vie des familles et des anciens qui vont s’y reposer pendant la journée, quand vous proposez une réunion de concertation sur la redéfinition du square Berlioz et de la place Aldolph Max, quand vous proposez une réunion de concertation sur le réaménagement de la circulation autour de la place Clichy, vous touchez la vie quotidienne des gens et les gens viennent à ces réunions là. Si par contre vous dites tel jour telle heure tout le monde en rangs, réunion de concertation, ne soyez pas surpris d’avoir peu de monde. Quand on propose aux citoyens des réunions de concertation où il y a du grain à moudre, où il y a des décisions à prendre, et où je peux modifier en pleine réunion mon point de vue comme ce fut par exemple le cas en 2002 pour la question du sens de circulation en haut de la rue des Martyrs et de la rue Victor Massé ou comme c’est le cas actuellement avec la restructuration du square Berlioz, la concertation fonctionne. On écoute les citoyens, il y a de vrais enjeux de réaménagement de la vie quotidienne.

    Donc je réponds, Démocratie représentative indispensable, j’engage ma responsabilité de Maire. Démocratie participative résolument oui mais en faisant en sorte que le citoyen joue vraiment le rôle qu’il veut jouer. Parfois on est heureusement surpris de voir des participations très fortes comme pour le réaménagement du square d’Anvers, deux réunions, 500 personnes. Mais parfois vous faites des réunions que vous savez très importantes pour l’avenir du quartier sur la circulation des autobus, sur l’aménagement, etc. … vous avez 20 personnes.

    PN : il a été dit au cours du dernier Conseil d’arrondissement que 41 logements sociaux ont été attribués dans le 9ème au cours de l’année 2005. La Ville dit en financer 4000 chaque année et il y aurait 100 000 demandes. Pourriez nous nous faire un bilan de la situation, comment fonctionne cette commission d’attribution dans l’arrondissement et pourquoi seulement 41 logements dans le 9ème, 1% des 4000 annoncés ?

    41 n’est pas le nombre de logements sociaux attribués dans le 9ème arrondissement. C’est le nombre de logements sociaux attribués par la commission de l’arrondissement. Ce nombre représente à peine 15% du nombre total de logements attribués. Il y en environ 250 qui ont été attribués en 2005. Cela a été fait pour un tiers par l’Etat, un tiers par la Ville de Paris, un tiers par une société d’économie mixte. Sur le tiers de la Ville de Paris, la moitié est allouée par la commission d’arrondissement.

    Quand j’ai été élu Maire, le parc social de l’arrondissement comportait 184 logements sociaux. Aujourd’hui on vient de passer la barre des 900. Le seuil des 1000 sera franchi en 2006. J’ajoute qu’on a autant attribué de logements sociaux en 2005 qu’au cours des 3 années précédentes, ce qui veut dire que tout ce qu’on a programmé et réalisé depuis 2001 commence à être réel.

    Mon prédécesseur voulait garder la totale maîtrise de l’attribution de ces logements. J’ai considéré que la sagesse était de mettre en place une commission tripartite de 12 personnes avec 4 élus toutes couleurs politiques confondues, des associations dont c’est le mandat de s’occuper de logement social et les services publics de la Préfecture comme de la Ville qui savent gérer ces situations. J’ai pris l’engagement de ne pas participer à cette commission. Aucune pression du Maire dans cette affaire. Je la laisse travailler.

    On a 2000 familles en attente dans le 9ème.

    PN : en votre position de Président de la Commission des Finances de la Ville, vous avez publié une note l’automne dernier à propos du budget, de la stabilité de la pression fiscale et du haut niveau d’investissement, particulièrement dans le 9ème. Très Bien. Certaines informations nous disent que le niveau d’endettement de la Ville aurait fait un bond substantiel. Pourriez vous commenter ?

    Paris par rapport à l’ensemble des communes françaises est une ville qui n’est pas pauvre. Que faisait l’ancienne équipe municipale ? Elle se servait de la trésorerie pour rembourser les emprunts et mener une politique financière. Ce qu’on attend d’une municipalité, c’est de contribuer à la vie quotidienne des familles, des riverains et de développer les équipements collectifs (propreté, sécurité, espaces verts, les écoles, etc. …) Donc une ville doit se servir de sa capacité financière pour investir pour l’avenir. L’exploit que l’on est en train de réussir, c’est de fonctionner avec un taux de pression fiscale constant. Mais il faut investir. L’idée c’est de se servir des droits de mutation comme ressource importante et aussi de l’emprunt. La vraie politique est de dire que l’emprunt, l’endettement, est justifié si c’est pour investir. Si je prends les plus grandes communes de France et que je les compare à la situation de Paris en ce début de février 2006, le niveau d’endettement de la Ville de Paris est nettement en dessous du niveau d’endettement, quelque soit la mesure, en nominal ou en ratios de pourcentage des recettes par exemple. Nous sommes au quart de Marseille, nous sommes à la moitié de Bordeaux, donc la question pour Paris est de se servir de cette capacité d’emprunt pour investir pour les Parisiens – le tramway par exemple. Quand on maîtrise l’évolution de l’endettement, on fait de la bonne politique. Actuellement, l’endettement de la Ville de Paris permet d’investir pour résoudre les questions des habitats insalubres, des conditions de vie indignes, des logements sociaux, des transports, etc. …Sur ce terrain là, je suis fier de que nous faisons. Alors je suis d’accord, l’endettement a augmenté car l’investissement a plus que doublé. Le remboursement de TVA fait par l’Etat à la commune deux ans plus tard reflète la réalité des investissements faits par un partenaire. Il est clair que la Ville de Paris investit aujourd’hui chaque année deux fois plus que par le passé. Pour 2006, ce sera 1,2 milliard d’€ d’investissement. Je suis un Président de la Commission des Finances satisfait.

  • Salle de conso : le débat est-il encore possible ?

    Mardi 9 février en fin d'après midi s'est tenue la première réunion que notre association a organisée avec GAIA, opérateur de la salle d'injection supervisée qui sera installée rue Ambroise Paré.

    L'idée était d'inviter par petits groupes d'immeubles les riverains pour un échange simple et pour cette première réunion, seuls les immeubles de la rue Ambroise Paré avaient été conviés. C'était sans compter sur le rapport de force que veulent absolument établir les opposants au projet qui se sont donc invités en nombre à cette réunion. Autant dire que la très grande majorité d'entre eux n'habitaient probablement pas la rue concernée même si des habitants des rues voisines étaient là.

    Un semblant de débat a néanmoins eu lieu, même si les échanges ont été plutôt tendus. Que faut-il en retenir ? On peut répertorier les demandes des opposants au projet en deux catégories : les questions qui n'auront jamais de réponse et celles qui demandent une réelle attention des pouvoirs publics.

    Les questions qui n'auront jamais de réponse

    Le choix de l'implantation de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) aurait du faire l'objet d'une concertation préalable disent les opposants. Mais quel genre de concertation au juste ? Ce type d'équipement, tout comme, pour prendre un exemple qui n'a rien à voir avec notre sujet, les éoliennes, fait partie de ceux qui font l'objet du classique syndrome NIMBY. Que ce soit ici ou là, le rejet des riverains est systématique. Par ailleurs, s'agissant d'un équipement d'intérêt général, la prépondérance des habitants dans le choix du site n'a rien d'évident.

    L'autre question qui n'aura jamais de réponse, c'est le refus entêté de la plupart des riverains de considérer les études scientifiques menées sur le sujet par les meilleurs organismes internationaux dont en France l'INSERM comme fiables et d'y préférer leurs propres affirmations qui en général ne reposent sur rien ou alors sur une expérience toute personnelle que l'on généralise sans vergogne.

    Enfin, et c'est là sans doute le plus ennuyeux, avant même d'avoir ouvert ses portes, la SCMR est vue comme un facteur supplémentaire de la dégradation des conditions de vie du quartier. Il est indéniable que sur certains points à commencer par la présence d’usagers de drogues, la situation ne s’est pas améliorée ces dernières années mais voir a priori dans l'installation de la salle d'injection supervisée un élément forcément négatif pour le quartier, c'est faire preuve d'une certaine malhonnêteté.

    Les questions qui méritent une réelle attention

    Les conditions dans lesquelles la SCMR va être implantée rue Ambroise Paré doivent faire l'objet d'une attention spéciale.

    D'abord en ce qui concerne la sécurité des riverains. Les craintes de ceux-ci à ce sujet sont tout ce qu'il y a de plus légitimes même si par les temps que nous vivons le syndrome sécuritaire est parfois un peu exagéré. La réponse est dans les mains du commissaire du 10e mais aussi et surtout dans celles de la Préfecture de police de Paris. Cette réponse devra être claire et précise, notamment, mais pas seulement, pour ce qui concerne les effectifs alloués, les horaires de surveillance du périmètre "spécial" créé autour de la salle. Des réunions de travail préalables à l'ouverture de la salle entre la Préfecture de police et les représentants des riverains sont sûrement nécessaires, en présence bien sûr d'élus.

    Ensuite, il faudra être vigilant sur le déroulement de cette expérimentation. Il a été dit à juste titre au cours de la réunion que les riverains n'ont rien demandé et surtout pas à participer à ce genre d'expérience qui, de fait, leur est imposée. C'est une manière de voir les choses particulière mais qui ne doit pas être négligée. Au-delà de l'enquête commandée à l'INSERM - organisme d'ailleurs présent dans la salle - sur l'acceptabilité de la SCMR par les riverains mais dont les rapports ne seront publiés qu'assez tard après l'ouverture de la salle - on nous parle de 18 mois - il parait indispensable que les méthodes d'évaluation de l'efficacité à court terme de l'équipement d'une part, que les critères qui permettront de piloter le projet et de prendre les mesures correctives nécessaires en cours d'avancement du projet d'autre part, le soient dans la plus grande clarté possible et évidemment préalablement à l'ouverture de la salle. Il est à cet égard assez étonnant que bon nombre d'opposants au projet ignorent la mise en place du comité de pilotage.

    Même si légèrement houleuse, la réunion a quand même permis des échanges entre les participants. La prochaine réunion organisée pour une partie des habitants de la rue Guy Patin se tiendra mardi.

     

  • À l'agenda d'Action Barbès

    Les engagements ne manquent pas pour Action Barbès et l'agenda est rarement vide. Dans les jours et semaines à venir, comme tout au long de l'année, nous avons de nombreux rendez-vous prévus.

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    La journée commence à Barbès (photo J.-R. B.)

    Pour exemple, quelques rendez-vous importants durant une même semaine :

    • 12 mars : Réunion publique de présentation des aménagements autour de la gare du Nord ; ça sera là la restitution du travail de concertation mené ces dernières semaines (ce genre de réunion dure généralement de deux à trois heures).
    • 13 mars : Comité de voisinage de la ZSP 10-18 ; un rendez-vous régulier pour faire le point sur les opérations de police et de la BPSP, et faire remonter les observations et les suggestions des associations de riverains (ici aussi, c'est deux à trois heures).
    • 13 mars : Réunion sur l'extension de la zone Paris respire à Château Rouge (encore deux heures).
    • 15 mars : Jury du concours des Parisculteurs, pour la parcelle située sur la Promenade urbaine ; Action Barbès est conviée comme membre, sans voix délibérative, du jury qui choisira le projet qui s'implantera sur le pont de La Chapelle, au dessus des voies de chemin de fer de l'Est. Un choix à faire entre de beaux projets - dont un nous séduit particulièrement, mais nous ne pouvons pas en dire plus pour l'instant - (là c'est trois heures annoncées).

    Et la tendance est à la démultiplication des réunions, comités et autres commissions, à la durée souvent excessive, qui gagneraient en efficacité avec une meilleure gestion du temps et de la prise de parole. Et la perspective des élections municipales de 2020, même si cela paraît bien loin pour beaucoup de Parisiens, est déjà une préoccupation pour les élus de tous bords et autres impétrants, et va inévitablement conduire à décupler les rencontres publiques. Le bénévolat associatif demande parfois de l'endurance !

    Nous ne vous cacherons pas que certaines semaines, voire certains jours, c'est un véritable casse-tête pour se répartir les réunions entre les membres du Conseil d'administration, toutes et tous bénévoles rappelons-le. Car il est vrai que parfois le manque de coordination entre les services, les mairies d'arrondissement, l'Hôtel de ville et la préfecture conduit à des surcharges d'agenda, et pas que pour nous, même certains élus sont confrontés à ce dilemme. Il nous faut donc prioriser selon l'importance des réunions et l'actualité des sujets.

    Mais rappelons que toutes ces rencontres montrent avant tout une vitalité citoyenne certaine, qui, même si elle demande beaucoup de temps et d'énergie, si elle prend parfois des tournures un peu virulentes et si elle ne donne pas toujours satisfaction, loin de là, il est plutôt rassurant que la vie de la cité préoccupe ses habitants et qu'ils y prennent part activement.

  • Les ”friches” de la Goutte d'Or

    La fin du programme de rénovation du quartier Château Rouge-Goutte d'Or en 2015 a laissé derrière elle quelques espaces dont la destination fait aujourd'hui question. Nous voulons parler de qu'il est convenu d'appeler "les friches" de la Goutte d'Or, celle située à l'angle des rues Affre et Myrha, celle de la rue Richomme*, celle du carrefour Poissonniers/Polonceau, là où le projet de l'annexe de l'Institut des Cultures d'Islam devait être construite et enfin celle au croisement des rues Cavé et Stephenson. C'est la situation de ce dernier emplacement qui vient dans l'actualité et nous amène à nous questionner sur le devenir de ces espaces.

    * voir le projet soumis par un de nos adhérents et soutenu par Action Barbès dans le cadre du budget participatif 2016 mais qui malheureusement n'a pas été retenu.

    Pour certains de ces endroits, la mairie du 18e a signé avec des associations de l'arrondissement des contrats d'occupation temporaire, ...

    .... à savoir que les associations peuvent prendre en charge les lieux jusqu'à ce que la mairie soit en mesure de lancer concrètement les projets destinés à ces espaces. Mais le temps passe et les dispositions prises il y 10 ans pour certaines parcelles comme la friche Cavé/Stephenson sont-elles encore d'actualité ? L'exemple du sauvetage récent du Bois Dormoy est dans toutes les têtes, la mairie du 18e ayant décidé de retirer son projet de maison pour personnes âgées pour laisser le terrain en l'état, c'est à dire un jardin géré par les locaux.

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    Espace Goutte Verte - 14 novembre 2016 (cliquer sur les images pour les agrandir)

    L'association Goutte Verte, qui gère depuis 10 ans l'espace Cavé/Stephenson s'est vue enjoindre de quitter les lieux au plus vite, un projet de construction d'un immeuble avec logements sociaux étant prêt à être réalisé. S'appuyant sur le manque d'espaces verts dans le quartier et sur la nouvelle politique de la mairie de Paris à propos de la végétalisation de la ville, Goutte Verte souhaite rester dans les lieux.

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    Espace Goutte Verte

    Alors quel avenir pour ces espaces plus ou moins laissés à l'abandon ? Un récent article très bien renseigné publié sur le blog Cavé Goutte d'Or fait le point de la situation. Sa lecture suscite pas mal de questionnements. Nous vous la conseillons.

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    Cliquer sur l'image pour accéder à l'article

    En complément, vous pouvez aussi consulter les échanges qui ont eu lieu sur la page Facebook de Cavé Goutte d'Or.

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    Coin rue Affre / rue Cavé

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    Coin Polonceau / Poissonniers