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Rechercher : projet Balcon vert

  • Conseil de Quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul

    Conseil de quartier Lariboisière - Saint-Vincent-de-Paul

    le 30 mars 2010, à 19 heures

    Ecole rue de Belzunce (10e)

    Vélib' : bilan après plus de deux ans de mise en service

    Signalisation, projets, doubles-sens cyclables

    A l'ordre du jour également, une réflexion sur le boulevard et la place de La Chapelle et un point sur le projet lauréat du réaménagement de la place de la République

  • Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, conseil de quartier ce soir

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    Après le remue-méninges de la réunion du 28 janvier 2013, l'équipe d'animation propose de reprendre la liste des idées et des propositions formulées par les habitants ce soir-là. 

    Les élus présents ce soir expliqueront le processus de mise en oeuvre d'un projet.

    En fonction de la faisabilité des projets, l'assemblée pourra établir une liste de priorités pour leur réalisation.

  • Propreté et nettoyage : un casse tête pour l’Hôtel de Ville ?

    D’un côté il y a le nettoyage : des rues, des trottoirs, le « dégraffitage et désaffichage », le nettoyage des déjections canines, …. De l’autre se trouve la propreté, c'est-à-dire, pour faire simple, le traitement des déchets de toutes natures, de leur tri jusqu’à leur traitement en passant pas leur collecte.

     

    A bien écouter les responsables, tant à la mairie d’arrondissement qu’à l’Hôtel de Ville, nous avons là deux activités très séparées, deux types de missions, bien qu’elles se partagent souvent le même personnel – il n’est pas rare que les éboueurs du matin se transforment en balayeurs de l’après midi.

    Le nettoyage est organisé en 14 divisions de un ou plusieurs arrondissements. Le 9e est géré par une section commune aux 9e et 10e. Dans un petit document de quatre pages, cette section nous indique qu’elle lave et balaie 21ha de trottoirs dans notre arrondissement. C’est cette section qui a pris en charge le nettoiement approfondi du quartier Trudaine Rochechouart la semaine dernière, c’est elle qui ramasse les sacs placés dans les rues, etc. … C’est ce service qui va offrir 30 000 cendriers de poche aux Parisiens !

    Même si l’information reste quasi confidentielle, il semble que le service Propreté des rues souffre d’un problème de personnel : certains affirment qu’en permanence près de 20% de ses effectifs seraient en congés de maladie mais l’information est difficile à confirmer ; d’autres disent que les arrondissements de l’Ouest parisien sont plus demandés car plus surs que ceux de l’Est, créant un déséquilibre préjudiciable à la qualité du service. Tous confirment que les agents de nettoyage font un métier difficile dans des conditions également difficiles, les Parisiens ayant malheureusement la fâcheuse tendance à rendre responsables les personnes qui nettoient du mauvais état de propreté de la capitale. Ce service d’extrême proximité avec les Parisiens doit rester sous la responsabilité directe de la Mairie de Paris même si une certaine décentralisation au profit des mairies d’arrondissement a été annoncée par Bertrand Delanoë dans son programme électoral.

    Le traitement des déchets est lui un vrai casse tête. En 2006, chaque Parisien a produit 558 kg de déchets – 790 kg pour le 9e – dont près d’un quart est constitué de papiers, journaux et magazines ! Sur un total de 1,2 million de tonnes de déchets collectés en 2006 à Paris, 82% sont des ordures ménagères et seulement 5% considérés comme déchets recyclables ! Notons néanmoins que le tri sélectif fait des progrès sur les dernières années. Toutes ces informations sont tirées du rapport 2006 « Elimination des déchets » publié par la Mairie de Paris.

     

    La collecte des déchets se fait soit en régie, c'est-à-dire par la Mairie, soit par des entreprises privées. En 2006, sur un total de 7365 personnes dédiées à ce service, les entreprises privées en employaient 886 contre 6479 pour la régie de la mairie de Paris. Quant au matériel, la Ville possède 247 bennes de ramassage et le privé 253, les autres matériels comme ceux du nettoyage étant essentiellement ceux de la Mairie. Les 10e et 18e arrondissements sont traités par la société Sita-Suez ; les 1e, 7e, 11e Nord, 13e et 15e par la société Onyx-Véolia ; les 4e et 11e Sud par la société Nicolin. Les 2e, 3e et 19e par un processus mixte régie privé, le privé fournissant le matériel et la Mairie le personnel : Onyx-Véolia dans le 2e, Nicolin dans le 3e et Sita-Suez dans le 19e. Le 9e est donc entièrement géré aujourd’hui par la Mairie de Paris tout comme les 5e, 6e, 8e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e. La Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères, la fameuse TEOM de nos impôts locaux, a financé 349 millions € des 373 qu’a couté ce service en 2006.

    Voilà quelques informations pour éclairer le débat qui ne va pas manquer de surgir suite à la décision de la mairie de Paris de « privatiser » la collecte dans certains arrondissements, dont le notre. Pour être complet et à dire vrai un peu polémique, il n’est pas inutile de rappeler ce que Bertrand Delanoë écrivait dans son programme Paris, un temps d’avance : « Nous donnerons aux maires d’arrondissement un rôle de pilotage au quotidien sur le dispositif et sur la manière d’intervenir dans chaque arrondissement. Cette évolution maintiendra intacte la bonne articulation actuelle entre collecte des déchets et nettoyage des rues, qui permet de mobiliser des moyens spécifiques sur l’ensemble du territoire parisien. » Phrase assez ambiguë au regard des annonces faites récemment. Il est vrai qu’à aucun moment ce programme n’exclut une privatisation du service de ramassage des déchets. Certains mauvais coucheurs penseront que ce non-dit est volontaire à l’inverse de ce qui se passe avec l’eau pour laquelle la « remunicipalisation » est écrite noire sur blanc dans le programme. Les mauvaises langues disent que l’Hôtel de Ville a mis 7 ans pour se rendre compte que le service de ramassage n’était pas organisé de façon optimale. D’autres disent en souriant qu’il sera toujours plus facile à l’exécutif parisien de contrôler les choses dans un rapport client/fournisseur avec le privé qu’avec les services de la Ville, en clair les fonctionnaires ! Enfin ceux qui cherchent vraiment la bagarre disent que la privatisation du ramassage des déchets dans certains arrondissements est une compensation accordée par l'Hôtel de Ville pour la municipalisation de l'eau, les sociétés concernées étant presque les mêmes.

    Ce qui est sûr, c’est que le projet pose aussi une question politique, Les Verts et le Parti communiste, partenaires de Bertrand Delanoë, ayant clairement manifesté leur opposition au projet et une question sociale, certains syndicats ayant appelé à la grève.

    A suivre.

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  • Visite dans la Goutte d'Or ... nord, entre Marcadet et Doudeauville

    Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés porter nos pas vers les rues situées dans la partie nord du quartier de la Goutte d'Or. Non pas que nous ne les connaissions pas, car nous avons été des participants assidus des conseils de quartier qui longtemps se sont tenus dans l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, et chaque fois que nous y étions invités, notre association a répondu présent à telle inauguration, ou telle problématique locale. Souvent nous en sommes alertés par des commentaires sur le blog et une missive dans notre messagerie. Là, rien de tout cela, simplement une marche exploratoire — une de plus diront les détracteurs, mais cela reste une bonne méthode pour rester en contact avec la vision et le quotidien des habitants d'une zone donnée — organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme de l'environnement (CAUE) de Paris, et accompagnée par Véronique Lecomte de la Démocratie locale du 18e. Voici l'itinéraire emprunté par un groupe d'une douzaine de personnes du quartier intéressées par la démarche.

     

    Paris,Goutte dOr

    A partir du boulevard Barbès, rue Ordoner vers l'est, rue des Poissonniers, rue Pierre Budin, rue Léon, rue Doudeauville, rue Ernestine, rue Emile Duployé, retour à l'école de la rue Pierre Budin pour un bilan de la visite et retenir les commentaires des participants. L'animatrice n'a pas manqué d'encourager les participants ayant des idées précises d'aménagements ou d'améliorations de la voirie et de l'environnement, à monter un projet via les budgets participatifs. Il se trouve très fréquemment d'autres personnes ayant peu ou prou la même idée : à plusieurs, la tâche est plus plaisante ! De plus, la Ville facilite les rapprochements citoyens, leur donne des moyens pour affiner leur dossier et pendant la période du vote des Parisiens leur donner un éclairage efficace et une visibilité. 

    En aparté, nous pouvons dire que notre projet de rue-jardin Richomme a trouvé des soutiens nombreux parmi les parents d'élèves des écoles de la rue Richomme et que leur vote a  certainement été déterminant. 

    paris,CAUE,rue Léon

    Revenons à notre promenade, la marche exploratoire ! La démarche est intéressante. Le petit groupe s'interroge sur les objets qui jonchent le sol, sur le stationnement illicite, mais aussi sur la pertinence de certains stationnements 2 roues quand ils sont vides. Il est coaché par l'animatrice de la CAUE75, qui oriente la réflexion, cadre les idées, définit le faisable et le non-réaliste.

    Prenons l'exemple de la rue Léon, face à la rue Pierre Budin, un espace cerclé de jaune est entouré de barrières à croix de saint-andré. Pourquoi ne pas en faire un espace pour vélos ou motos ? On s'aperçoit quelques mètres plus loin, en remontant vers la rue Doudeauville, qu'il en existe déjà. Donc pas nécessaire. Seule l'observation permet cette réflexion.

    Autre exemple : dans la rue Ordener, on a le net sentiment que les devantures et les enseignes ne sont pas toutes conformes. Une certaine anarchie règne, pas toujours gracieuse. Mais qui connaît bien la réglementation ? Personne semble-t-il. Or elle est en ligne et c'est à la Direction de l'urbanisme qu'il revient la rude tâche de faire respecter ses règles. (voir ici) Qui prévient-t-on en tant que citoyen ou même en tant que membre d'une copropriété ? Dans un premier temps, ce sont les inspecteurs de sécurité de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) de la Ville de Paris, qui sont chargés de verbaliser l’affichage sauvage dans la capitale, et les problèmes liés, comme les enseignes non autorisées, les débordements d'étalages... (les contacter ici ).

    C'est à cette direction que la maire de Paris a confiée la mission de réduire le nombre des incivilités qui gâchent le quotidien des habitants. Les quartiers populaires, dont la Goutte d'or et Château rouge font partie, n'échappent pas à ce souci. La Brigade des incivilités a donc du travail dans nos quartiers. Mais outre les épanchements d'urine, les dépôts sauvages et étalages non autorisés, qui sont ressentis comme autant d'atteintes directes à notre environnement familier, il y a aussi les enseignes trop grandes, trop hautes, celles qui cachent une partie du premier étage, ou celles fixées perpendiculairement au bâti.... toute chose qui exige une autorisation préalable et que dans nos quartiers on voit fleurir à la « va comme je te pousse » ! Moins prégnante que les coulures d'urine sur le trottoir, mais une pollution visuelle plus insidieuse. Sachez donc qu'il est possible de ramener à la raison tel vendeur de téléphone, ou tel quincailler qui soudain refait sa boutique en oubliant la devanture vitrée... Totalement interdit.

    Note plus sympathique, le groupe de marcheurs a plusieurs fois observé des végétalisations rencontrées au fil de la promenade. Les bacs fleuris de la rue Pierre Budin, une belle réussite destinée à lutter contre les épanchements d'urine, les revoilà... Ce n'est pas encore parfait, mais il y a un mieux, dira une des marcheuses habitante de cette voie. Tournons à droite dans la rue Léon, le mur a été traité de façon luxueuse par la Ville : des câbles d'acier permettent à une dizaine de jasmins de grimper allègrement, mais en effet — et c'était l'impression ressentie majoritairement par le groupe — ils ne couvrent pas entièrement le mur... Choix du végétal ? une vigne-vierge aurait-elle fait mieux ? Les câbles sont-ils trop espacés, au moins en partie basse ? La question sera posée à la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE), car contrairement à la rue Budin, ce n'est pas une association de riverains qui entretient ici. (voir photo ci-dessous).

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    Toujours sur le thème végétal, on a pu admirer l'initiative des habitants du 13 rue Ernestine. Dans le recoin qui hébergeait trop souvent les dépôts sauvages du quartier, les résidents ont construit plusieurs bacs en bois pour y planter des légumes ou des herbes aromatiques. Des tomates-cerises témoignaient encore de leur effort pour mûrir (les pauvres sont au nord-est, pas très ensoleillé). Qu'importe, le coin est sain, propre et agréable. Il agrémente le portail d'entrée de l'immeuble construit en 1995 par une architecte française reconnue par ses pairs, Odile Decq.

    Nous ne reprendrons pas dans le détail toutes les remarques faites au fil du parcours, elles ont été consignées méthodiquement par notre accompagnatrice, mais nous sommes assez convaincus que cette prise de contact avec le terrain permet de sortir la prise de décisions, concernant la voirie notamment, des bureaux et des tables à dessin des directions parisiennes qui ne peuvent pas tout, ni tout savoir. 

    Un conseil, n'hésitez pas, si vous êtes sollicité à participer à une telle marche, à vous y rendre. On voit l'environnement sous un jour différent, on partage avec des voisins. Chacun a une vision singulière de son environnement. Et la Ville, elle, doit faire pour le plus grand nombre... Pas toujours aisé. 

  • ZSP Barbès-Chateau-Rouge : quel bilan?

    La Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) Barbès-Château-Rouge, première du genre, a été mise en place en septembre 2012. Depuis, plusieurs réunions de bilan se sont tenues à la mairie du 18e. Action Barbès a également été invitée deux fois à assister aux réunions bi-mensuelles au commissariat de l'arrondissement (dernière en date celle de janvier 2014)

    Le 10 février dernier, il s'agissait notamment de présenter l'analyse d'un questionnaire envoyé à un échantillon de 1 200 habitants et professionnels du quartier avec le même panel que pour le questionnaire 2013.

    Nous étions plusieurs dans l'association à y avoir répondu cette année-là. Or, nous avons constaté que le questionnaire distribué en septembre 2014 ne nous est pas parvenu. Un peu ennuyeux si c'est le cas pour d'autres habitants. Un retour bien faible et peu satisfaisant : 163 personnes (14%) ont répondu ! Difficile d'établir raisonnablement un quelconque bilan sur l'évolution du cadre de vie et la perception de l'insécurité. Pascal Julien, élu EELV, l'a également déploré et a insisté sur la nécessité de modifier la forme de cette consultation. Volontairement, nous ne nous attarderons donc pas sur des données peu significatives. Précisons juste que ce sont principalement des femmes, entre 30 et 60 ans, vivant en couple avec des enfants, qui ont répondu, que davantage de personnes travaillant dans le secteur de la ZSP ont participé et que la préoccupation première est bien celle de la réappropriation de l'espace public.

    Les interventions des différentes personnalités invitées étaient plus intéressantes.

    ZSP, mairie 18, sécurité, prévention

    Premier à s'exprimer, François Molins, procureur de la République.

    "Avec la ZSP, le traitement judiciaire est différent de celui d'autres arrondissements, à savoir: plus de rapidité et plus de fermeté. On est à 44% de déférés contre 18% ailleurs".

    procureur de paris, ZSP, mairie 18

    Non moins important, le volet préventif pour lequel il a donné quelques exemples : une cellule de prévention de la récidive (en cours de mise en place), une convention avec des élèves exclus définitivement de leur établissement et des stages de responsabilité parentale.

      

    ZSP, Colombe Brossel, mairie 18, prévention, sécuritéPrésente également, l'adjointe à la maire de Paris chargée de la prévention, de la sécurité et de la politique de la Ville, Colombe Brossel, que nous avions rencontrée quelques jours auparavant pour une marche dans le secteur Barbès avec quelques uns de nos adhérents. Là encore, elle n'a pas caché les difficultés rencontrées, le côté  "usant " de l'exercice, se référant même au "tonneau des danaïdes"! Pas de langue de bois donc. Les services de la Ville, Propreté, Prévention et Protection (DPP), Espaces Verts (DEVE) accompagnent le dispositif sans oublier les services sociaux. Le nouveau contrat de prévention et de sécurité est en cours de finalisation et devrait être connu le mois prochain.

    Le commissaire du 18e, Nelson Bouard, s'est ensuite longuement exprimé sur son bilan des deux dernières années. Avec beaucoup de chiffres. Tout d'abord, le nombre de policiers blessés en nette augmentation passant de 39 en 2013 à 57 en 2014, signe pour Nelson Bouard de l'engagement de ses hommes. En effet, les interpellations, toutes infractions confondues sont passées pour la même période de 6 800 à 10 275 précisément !

    La lutte contre les trafics de drogue s'est intensifiée envers les dealers mais le commissaire a tenu à  ajouter que les solutions sont d'abord sanitaires et sociales pour les toxicomanes. Il a évoqué les reports sur le 10e et le 9e (rue du Delta) qui avaient été anticipés et qui sont désormais peu visibles. 

    Bonne nouvelle (il en faut) du côté du square Léon où le climat est maintenant apaisé après une période plus problématique notamment en matière de violences et injures. De même, les vols avec violence, après leur forte augmentation en 2011-2012, ont nettement diminué.

    Pour la placette Charbonnière et alentours (Caplat, Islettes et boulevard de la Chapelle) qui préoccupe nos adhérents habitant le secteur, la reconquête de l'espace public est fragile! Pourtant, le nombre d'interpellations a doublé en un an. La foule y est très hétéroclite, badauds mais aussi sauvette, revendeurs et receleurs. Nelson Bouard fait d'ailleurs le lien entre cette augmentation et le nombre de policiers blessés. "Une caméra devrait être installée d'ici quelques semaines, la plus rentable du 18e ! " a-t-il conclu.
    Il attend comme nous avec impatience l'ouverture de la brasserie Barbès.

    Egalement évoqués comme à chaque réunion : le Marché Dejean pour lequel la situation semble évoluer positivement (un décret a interdit le stationnement des camionnettes et ainsi réduit les possibilités de stockage des marchandises revendues dans la rue), les trafics de cigarettes de contrebande qui ont évincé celles de contrefaçon (point de satisfaction, des enquêtes ont permis de trouver dans le quartier des "nourrices" où les revendeurs cachent leurs réserves), les nombreuses fermetures de commerces de bouche et débit de boissons, la lutte contre le proxénétisme, la régulation du marché de la Chapelle (qui à nos yeux n'est pas encore au summum...) par les actions de la DPP...

    Entendu dans la salle

    Les habitants présents ont tous salué le travail effectué par les services de police. C'est déjà ça! En revanche, mixité sociale et politique du logement à revoir, manque de diversité des commerces : l'exaspération de certains riverains n'a pas manqué de s'exprimer.

    Sur le dernier point, Daniel Vaillant, agacé par certaines remarques, a rappelé les règles de la liberté du commerce. "Oui, parfois, c'est l'anarchie et on a des problèmes avec certains commerçants; le projet de marché des 5 continents prend forme et il faudra les inciter à s'y installer. Mais il ne faut pas croire que ça réglera tout". C. Brossel a précisé que la ville travaillait actuellement avec la Caisse des Dépôts et Consignations pour le rachat de bas d'immeuble dans le privé. Une piste...

    Parmi les questions posées par Action Barbès, celle de la requalification des arcades de la rue de la Goutte d'or.

    Les élus ont reconnu l'erreur de conception de l'architecte de l'époque, et le manque d'éclairage satisfaisant. Le projet est en cours puisqu'on attend la sélection de l'atelier d'urbanisme qui aura la lourde tâche de trouver un aménagement satisfaisant.

    On ne peut donc pas dire qu'il ne se passe rien de Barbès à Château-Rouge comme on l'entend parfois. Il est important aussi de relayer les aspects positifs de notre quartier, ce que nous nous efforçons de faire dans notre blog. Pour autant, notre ténacité et notre vigilance ne faiblissent pas. Qu'on se le dise! 

    oOo

    A propos de cette ZSP, on peut aussi lire le reportage publié par le quotidien Libération : A Château-Rouge, l'idée que rien ne bouge

     

  • Interview de René Dutrey

    Si lundi dernier vous avez manqué l'interview en direct de René Dutrey, Conseiller de Paris, Président du groupe Les Verts au Conseil de Paris et 1er Adjoint au Maire du 14ème arrondissement, vous pouvez regarder la vidéo sur paris14.info.


    Prochaine invitée ? Roxane Decorte, élue du XVIIIe arrondissement et candidate UMP aux législatives dans la 19e circonscription de Paris (XVIIIe et XIXe arrondissements).

  • Opinion

    Faut il que le rédacteur d’un modeste blog de quartier donne son avis à la veille d’un scrutin local ?

    L’alternative est simple : soit garder un quant-à-soi garantissant une espèce de neutralité, soit dire aux mêmes lecteurs ce que l’on pense de tout cela afin qu’ils sachent où vous situer : la neutralité est ennuyeuse si l’engagement est risqué !

    Le 9 mars je voterai pour Les Verts. Non pas que je souhaite voir Denis Baupin Maire de Paris, non pas que je sois d’accord avec toutes leurs propositions, loin s’en faut, mais simplement parce qu’il y a une urgence écologique et que seuls Les Verts sont porteurs d’un message fort, tant pour la mobilisation, dans la façon d’aborder cette question que de la traiter. J’ajoute qu’il me parait évident que cette préoccupation écologique ne sera prise en compte sérieusement  par les autres partis politiques que si, et seulement si, le rapport  de force politique entre Les Verts et les autres est tel qu’ils sont incontournables et en position de déranger. Les partis « traditionnels », PS et UMP pour ne pas les citer, affirment bien volontiers qu’ils ont intégré l’environnement dans leur programme d’actions, mais on voit bien que cela se fait sous la contrainte et, si leur sincérité n’est pas à remettre en cause, ce n’est pas leur faire un trop grand procès d’intention que d’affirmer que leur volonté de faire en la matière reste proportionnelle à l’intensité de la contrainte extérieure qu’ils subissent.

    Le défi écologique est à la fois mondial et individuel. C‘est sa difficulté. Aussi relative que soit la place de la ville de Paris sur notre terre, nous devons prendre le problème à bras le corps, changer les choses. Chacun. Les Verts peuvent nous y aider. Là est la priorité.

  • Voilà ce qui est bien autour du pied d'un jeune arbre

    Retour sur notre article du 8 janvier. Nous serons brefs et cette question s'adresse à la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts : 

    Pourquoi n'avons-nous pas ce type de structure en bois pour protéger les jeunes arbres sur le boulevard de La Chapelle ? 

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    Ces deux photos ont été prises au carrefour des rues de Maubeuge, Abbeville et Condorcet (Paris 9e).

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  • Végétalisation à la parisienne en été

    Les palmiers, c'est bien. Mais sur Paris, ça ne passe pas l"hiver, sauf si le climat se réchauffant nous n'avons plus ni gelées hivernales, ni températures négatives. Quant à l'espace nécessaire vu par le Parisien moyen, le palmier est un peu encombrant... 

    Toutefois regardez ce que l'on peut faire avec un peu d'effort et de "main verte" : 

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  • Budget participatif : c'est l'heure du vote

     

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    Que ce soit dans le cadre général de Paris ou pour les arrondissements, les projets ont été sélectionnés et présentés, ils attendent désormais le vote des Parisiens. Nous parlons ici du budget participatif !

    Le vote sera ouvert du 10 au 20 septembre. Les explications, assez claires, sont téléchargeables sur le site Budget participatif.

    Pour permettre à chaque porteur de projet de faire la promotion de celui-ci, la mairie de Paris a mis en ligne un "kit de mobilisation" téléchargeable toujours sur le même site et qui donne la possibilité de créer des affiches, des flyers .... et même des vidéos, enfin tout l'arsenal pour une bonne communication. C'est astucieux et bien fait.

    Regardons maintenant de plus près les projets qui nous concernent plus directement dans les 9e, 10e et 18e.

    Et tout d'abord les projets parisiens.

    Sur les 77 projets retenus pour Paris, deux nous concernent par leur proximité et sont liés au cadre de vie.

    Le premier intitulé "Beaux boulevards dans le Nord-Est parisien" est en fait celui que notre association a lancé en 2014 sous le nom de Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad. Son montant est de 12 millions d'€, le plus important des 77. Il est d'ailleurs curieux de le trouver là, soumis au vote, alors qu'il est d'ores et déjà inscrit dans la Plan d'Investiture de la Mandature 2014-2020.

    Le second intitulé "Promenade le long du canal Saint-Martin" se monte à 7 millions d'€.

    Un peu plus éloigné de Barbès mais dans le 9e, signalons "Repenser la place de l'opéra Garnier" (5,1 millions d'€).

    Ensuite, les projets par arrondissements.

    Voici un tableau qui résume la situation en chiffres

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    Rappelons que la règle pour les budgets par arrondissement est que le montant total alloué aux projets soumis dans le cadre du budget participatif ne dépasse pas 30% du budget total d'investissement de l'arrondissement pour l'année considérée. Les 10e et 18e ont budgété le maximum alors que le 9e n'y a alloué que 11% de son budget d'investissement.

    Voici les liens :

    Projets dans le 9e

    Projets dans le 10e

    Projets dans le 18e

     

  • Budget Participatif 2016 : résultats des courses

    paris,budget-participatif,démocratie localeLa mairie de Paris a mis en ligne mercredi 5 octobre le résultat des votes pour les projets soumis au choix des Parisiens dans le cadre du budget participatif. Faisons donc un petit état des lieux.

    Vue générale du budget participatif édition 2016

    On peut dire que cette année le budget participatif a atteint sa vitesse de croisière. L'édition 2014 juste après les élections municipales avait été une expérimentation, celle de 2015 a été victime de son succès puisque les Services de la Ville ont été débordés et ont eu du mal à faire les analyses techniques et financières dans les temps. L'édition 2016 remplissait toutes les conditions pour un bon déroulement, ce qui fut le cas.

    Pas moins de 624 projets étaient soumis aux votes des Parisiens au sens large du terme, c'est à dire non seulement les résidents mais aussi ceux qui travaillent à Paris. Le collège électoral était même très large puisque les enfants pouvaient voter. On peut se réjouir des 624 projets proposés qui sont en fait la synthèse de beaucoup d'autres car les Services de la Ville en ont regroupés pas mal qui se ressemblaient (3158 idées reçues dit la mairie). Ce nombre montre la réelle mobilisation de certains à différents niveaux, que celle-ci soit individuelle, associative, issue des Conseils de quartier par exemple. Il y a certainement là une dynamique à ne pas négliger.

    A l'inverse, on ne peut qu'être déçu ....

    ... par le peu de mobilisation des votants. Au total, près de 160 000 dont 93 000 adultes (58% des votants) et 67 000 enfants (42% des votants) nous dit la mairie. Pour une ville qui compte 2 millions d'habitants avec un collège électoral très ouvert, disons que le taux de participation reste quand même très faible : 7% nous dit l'Hôtel de Ville ce qui pour 160 000 votants fait un collège électoral de 2,2 millions. Ce n'est vraiment pas beaucoup d'autant que les sommes engagées sont importantes : 100 millions d'€ cette année. Pour être honnête, dédouanons la mairie de ce problème. La communication à propos du budget participatif est plutôt bien faite et les porteurs de projets sont assez aidés dans leur démarche. En clair, la Ville n'est pas responsable de cette faible mobilisation. Les Parisiens sont prompts à rouspéter mais quand on leur donne les moyens de faire quelque chose, il n'y a plus personne. On peut le regretter. La mairie de Paris semble se satisfaire de ce résultat en arguant qu'il y a cette année 40% de votants en plus par rapport à 2015 mais elle a tort. Se contenter de comparer la participation au vote entre 2015 et 2016 reste très peu satisfaisant lorsque l'on parle d'un montant de 100 millions d'€ d'investissement décidés en réalité par fort peu de gens. C'est là un certain disfonctionnement de la Démocratie.

    Projets adoptés pour tout Paris

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    11 projets ont été retenus pour tout Paris. Orientés solidarité, propreté et environnement, nul doute que ces projets auront un impact près de chez nous, notamment dans les 10e et 18e. L'idée de réinventer les places populaires de la capitale est aussi intéressante.

     

     

     

    Dans le 9e

    7 projets ont été choisis dans le 9e, essentiellement avec la thématique "cadre de vie". Le grand gagnant semble être le centre Valeyre avec pas moins de 3 projets qui le concernent. Le plus emblématique est celui de la piétonisation du bas de la rue des Martyrs qui sera rendu possible par l'arrêt du passage de la ligne  de bus 67 tel que le prévoit la RATP.

    Dans le 10e

    Le social et l'environnement sont les thèmes retenus cette année pour les 8 projets dédiés à cet arrondissement. Entre plus d'arbres dans les rues et conquête végétale, gageons que le "verdissement" du 10 est assuré.

    Dans le 18e

    Comme dans le 9e, c'est le thème cadre de vie qui se taille la part du lion des 13 projets choisis : pas moins de 8 ! Il faut aussi noter le projet d'acquisition d'outils numériques innovants pour toutes les écoles de l'arrondissement

    Et les projets soutenus par Action Barbès ?

    C'est une grande déception pour nous ! Des trois projets soutenus pas notre association, aucun n'a été retenu. Nous sommes particulièrement déçus en ce qui concerne le projet de réaménagement de la rue du Faubourg Poissonnière qui a été retenu dans le 9e, arrivé 4e et donc éligible, mais mais n'a pas obtenu le vote des habitants du 10e, or c'était là la condition sine qua non pour ce projet à cheval sur deux arrondissements, que les deux soient en phase. Il semble que l'association Paris en Selle qui défendait le projet ne désespère pas et va le retravailler pour l'édition 2017 du budget participatif.

    Tous les résultats :

    Pour être tout à fait complet

    L'Atelier Parisien de l'Urbanisme (APUR) vient de publier une très riche analyse des quelque 5000 projets soumis par les Parisiens pour la version 2015 du budget participatif. Ce document permet de mieux connaitre les attentes des Parisiens que ce soit par thèmes ou par secteurs géographiques. Voici le lien : Budget participatif : à quoi rêvent les Parisiens ? Analyse des projets soumis en 2015.

     

  • Salle de conso : la presse n'est pas neutre

    La loi Santé sera présentée en Conseil des ministres prochainement. Cela sera suivi d'un débat au Parlement probablement début 2015. Le projet de loi comprendra un volet autorisant, à titre expérimental, la mise en place d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les usagers de drogues. Il s'agit du projet situé au 39 boulevard de La Chapelle.

    Dans un article publié le 20 juin dernier (article payant), le quotidien Le Parisien s'est fait l'écho de cette nouvelle sous un jour particulier. Sous couvert d'une présentation qui se veut objective avec des informations néanmoins erronées (par exemple, l'article prétend que la SCMR recevra 100 à 150 toxicomanes par jour alors que le projet se limite à 80 à 100 personnes), ce journal fait la part belle aux opposants au projet, mentionnant le communiqué de presse de l'UMP et une association de quartier opposée au projet, reflet, d'après ce journal, de l'opinion des habitants du quartier.

    L'association Action Barbès ne peut que dénoncer ces informations qui font preuve d'un parti pris inconciliable avec la nécessaire neutralité de la presse. L'article fait preuve d'une très mauvaise connaissance du sujet, car, sans prétendre refléter l'avis des habitants du quartier dans leur ensemble, notre association s'est clairement déclarée favorable au projet de SCMR mais le quotidien Le Parisien ne s'en fait jamais l'écho. Connaitre le projet aurait été pour ce journal d'assister à la 90e rencontre du CRIPS lundi 16 juin au cours de laquelle le sujet a été traité de façon exhaustive. Mais de journaliste du Parisien, point ! Telle va l'information de nos jours.