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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Un nouet.... un linge noué

    Un projet original tissé autour des chutes de  tissu qui gisent sur les trottoirs près des ateliers de création de mode telles des masses à l'abandon attendant la collecte de la benne à ordures. C'est l'aboutissement d'un long travail de collecte depuis la mi-décembre dans le quartier du Sentier, auquel l'artiste a convié tous ceux qui voulaient faire un bout de chemin avec elle. Des ateliers, dans différentes galeries, et à la mairie le jeudi après midi ont permis ensuite de donner une vie à l'oeuvre concue par Marion Baruch.

    Il s’agit de déchets ultimes, passifs et désertés, qui, réunis dans de gros tas hétérogènes, se transforment en zones d'empilement et de prolifération. L'artiste, Marion Baruch, les anime

  • Encore quelques mois pour le tram côté nord

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    Le nouveau tramway T3 a effectué son premier tour de piste le 7 février dernier. Cette nouvelle ligne sera en circulation dès décembre 2012 entre les portes d'Ivry et de La Chapelle. On peut dire que le calendrier se précise !

    Au total, 25 rames seront mises en circulation. Chaque rame transportera 300 voyageurs, dont 75 assis. Plus de 160 000 voyageurs sont attendus tous les jours sur cette nouvelle ligne, ce qui permettra de désengorger la circulation routière dans ce secteur.

    La suite, c'est à dire la prolongation jusqu'à la porte d'Asnières, c'est pour 2017.
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    Etaient présents pour le voyage de test le 7 février Annick LEPETIT, Adjointe au Maire de Paris chargée des déplacements, des transports et de l'espace public, Députée de Paris, Roger MADEC, Maire du 19e, Sénateur de Paris, Daniel VAILLANT, Maire du 18e, député de Paris, et quelques autres personnalités que vous reconnaîtrez peut-être sur la photo...

  • Soirée cinéma/jazz mercredi prochain

    mercredi 29 février

    Soirée cinéma jazz au Saraaba

     19 rue de la Goutte d'Or

    à partir de 20 heures

    Un de nos adhérents "historiques" nous informe d'une soirée avec conférence, débat et projection de film sur le thème des rapports entre le film et les sonorités du jazz. De nombreuses séquences de musique de jazz illustreront les propos des deux conférenciers, ainsi que la projection des meilleurs moments de l'histoire du cinéma vus sous cet angle. Qui n'a pas en mémoire la trompette de Miles Davis dans Ascenseur pour l'échafaud ?

     
    ascenseur pour l'echafaud - Ma-Tvideo France2
    # Réalisateur : Louis Malle
    # Date de sortie : 29 janvier 1958 (Paris)

    Pour un avant goût : pour l'écouter et le voir, cliquer ici. (avec une courte interview de Louis Malle, qui à l'époque redoute l'influence des grosses productions cinématographiques qui paralysent le réalisateur en l'éloignant de la prise de risques si propice à la création.)

    Participation par personne : 10 euros. 

  • La prostitution aujourd'hui à Paris

    Le 16 février dernier avait lieu en mairie du 10e arrondissement une conférence-débat sur "la prostitution à Paris aujourd'hui", organisée par la Fondation Scelles et son président Yves Charpenel, avocat à la Cour de Cassation.

    Yves Charpenel s'est fait connaître des médias et du grand public en soutenant le projet de loi visant à abolir la prostitution et à poursuivre les clients qui pourraient bientôt écoper d'une peine de 6 mois d'emprisonnement et d'une amende de 3000 euros.

    Nous vous proposons d'écouter l'interview qu'il a donné à Yves Calvi sur  RTL en décembre dernier.

    Derrière le mot "prostitution" se cache l'exploitation sexuelle des êtres humains, pas seulement des prostituées, des femmes comme on l'entend habituellement, mais également celle des jeunes hommes, des adolescents, étrangers ou pas, et enfin, des enfants. La priorité est de poursuivre les réseaux, qui vivent de cette exploitation, sanctionnée par des peines moins lourdes que le trafic de stupéfiants, par exemple. L'effacement progressif des frontières en Europe, ce que les textes européens appellent la libre circulation des personnes, a des effets pernitieux sur lesquels il est urgent de se pencher.

    90% des prostituées sont des étrangères. Achetées, vendues comme des produits, maltraitées.
    Le plus vieux métier du monde n'est pas une fatalité, réplique Yves Charpenel. Il connaît bien la question, en tant qu'avocat : "La réponse judiciaire n'est pas suffisante, on ne peut pas laisser des mafias faire la pluie et le beau temps chez nous."

    Le corps d'un être humain ne se vend pas, ne s'achète pas. Poursuivre le client, c'est tenter de le dissuader de contribuer à l'enrichissement des réseaux.

  • La sécurité reste le domaine de la Préfecture de Police

    Depuis longtemps notre association tente d'attirer l'attention des autorités, municipales  et/ou préfectorales, sur les problèmes d'occupation de l'espace public et de présence de ventes à la sauvette, sans que nous voyions des améliorations notables. Sauf à maintenir une présence policière qu'il est de plus en plus difficile à mobiliser sur ces problématiques, étant donné la baisse des effectifs disponibles.

    Nous avons demandé un entretien à Christophe Caresche, député de la 18e circonscritption, fin janvier. Pourquoi s'adresser au député ? Parce qu'il a été adjoint au maire de Paris chargé de la prévention et de la sécurité dans la précédente mandature et qu'il a choisi l'actuelle adjointe chargée de cette délégation, Myriam El Khomri, en tant que suppléante pour affronter les législatives en mai prochain.

    Comment s'organise la police à Paris ? Quelles solutions envisage-t-il ? La vidéo que nous vous proposons est exclusivement consacrée à la question.

     

    Il est fait mention d'un article du Monde du 29 décembre 2011, intitulé  "A Paris, des effectifs policiers inégalement répartis". Extrait :

    "Le nombre de gardiens de la paix et gradés dans les commissariats parisiens au 1er septembre s'explique pourtant, au moins en partie. Mais il témoigne aussi de la rigidité de gestion des effectifs au sein de la police. Il y a les raisons évidentes: le 1er arrondissement abrite le quartier des Halles, l'un des plus fréquentés de la capitale, le 8e (un policier pour 116 habitants) les Champs-Elysées, le palais de l'Elysée et nombre d'ambassades, le 7e (un policier pour 237 habitants) des représentations diplomatiques, également, et les ministères, etc. Mais on pourrait répliquer que le 10e arrondissement (un policier pour 314 habitants) accueille les gares du Nord et de l'Est."

    Dans le local de permanence du député, situé dans le 18e, la conversation se poursuit à bâtons rompus. Myriam El Khomri reprend la situation locale et explique quelques faits qu'il ne faut pas ignorer pour mieux comprendre.

    Au cours de la rencontre, nous avons également abordé d'autres sujets, comme l'ouverture l'année prochaine du Louxor, son impact sur l'environnement (et vice versa), le statut particulier de Paris dans le cadre de la loi PLM, entre autres. Nous vous proposerons d'autres séquences vidéo dans les jours prochains.

  • Le 18e vu par ses femmes...

    2012 03 08 journée de la femme 18e.jpg

    Le rose ? Parce qu'il s'agit de femmes, sans doute... Un peu conformiste quand même.

    Le rose est toutefois préférable au noir des grandes ombres que l'on voit parfois déambuler dans nos rues. Elles sont rares et c'est bien ainsi.

    Le 8 mars célèbre la journée internationale de la femme, et le 18e convie à 19 heures toutes celles et tous ceux qui seront libres en début de soirée (19 heures) à venir au vernissage de l'exposition "Le 18e vu par ses femmes", dans le grand hall de la mairie. La chanteuse Anggun, fait l’honneur de sa participation et sera la marraine de cet événement .

    Pour ceux qui aurait raté la récente campagne de sensibilisation du Laboratoire de l'égalité, nous vous proposons d'y jeter un regard... certains se reconnaîtront peut-être avec une certaine gêne. Lire aussi leurs 20 propositions du Pacte de l'égalité pour interpeller les candidats à l'élection présidentielle.


    Campagne d'affichage du Laboratoire de l'égalité par laboratoiredelegalite

    Nous intéressant au sujet, nous avons cherché d'autres manifestations sur la toile susceptibles de capter l'attention de nos lecteurs. Dans ce cadre, "Construire la paix dans l'esprit des photo_filles_Est_1er-fevrier-13_200.jpg;pvf38cde4388ce52cahommes et des femmes", conduit par l'Unesco, une table ronde a retenu notre attention car elle fait écho à notre article du 21 février. Elle aura lieu le 9 mars prochain de 11h à 13h, sous le titre "Trafic de femmes", avec la participation de Martina Nibbeling-Wriessnig, déléguée permanente de l'Allemagne auprès de l'Unesco, son homologue pour l'Azerbaïdjan, Eleonora Husseinova, de Maria Giammarinaro, coordinatrice de la lutte contre la traite des êtres humains à l'OSCE, et Saniye Gülser Corat, de l'Unesco, directrice de la division pour l'égalité des genres.

    Unesco : 7 place de Fontenoy, Salle IV. Contact : Anna maria Majlöf, am.majlof@unesco.org

    Plus franco-français les résultats de ce sondage dans la Dépêche du Midi (réalisé du 16 au 21 février 2012 auprès d'un échantillon de 1024 personnes de 18 à 65 ans), plus navrants aussi..

    Dans le calendrier, la Journée internationale de la femme s'impose comme un rendez-vous phare pour seulement 8% de sondés. A l'inverse, la Journée mondiale de lutte contre le cancer est plébiscitée par 22% de Français, contre 12% pour la Journée internationale contre les discriminations, et 11% pour la Journée mondiale de l'environnement.

    Au sujet de la Journée internationale de la femme, 13% des jeunes sondés âgés de 25 à 34 ans considèrent cet événement comme dégradant pour l'image du sexe féminin. Par ailleurs, 37% de l'ensemble des personnes interrogées par ce sondage disent souhaiter de nouveaux symboles forts pour faire avancer le statut des femmes dans la société.

    Ca laisse perplexe. Toutefois, autre région, autre presse. Cet article de Ouest France du 29 février où est interrogée la présidente de l'espace Simone-de-Beauvoir à Nantes, et son discours nous réconforte. Tout n'est pas perdu... Demandons comme elle le retour d'un ministère des droits des femmes.

    Il faut que la question devienne un thème de campagne, pour la présidentielle et les législatives. Le moins que l'on puisse dire, c'est que, pour l'instant, on n'en entend pas beaucoup parler... À nous d'exiger que les candidats s'engagent. Première de nos revendications : que le prochain gouvernement retrouve un ministère des Droits de la femme. C'est indispensable pour que les lois votées soient réellement appliquées. Ensuite, nous demandons une vraie égalité professionnelle (salaires, responsabilités...) entre hommes et femmes. Et aussi que l'accès à l'IVG ne soit une difficulté pour aucune femme en France et que les plus jeunes, filles et garçons, soient suffisamment informés sur la contraception. Alors qu'actuellement, les crédits alloués dans ces domaines sont en chute libre.

    L'inégalité hommes-femmes s'installe dès le plus jeune âge...

    Je suis effrayée face au sexisme « ordinaire », distillé dès la petite enfance.

    Je suis une ancienne directrice d'école maternelle, alors, quand ma petite-fille de quatre ans me dit : « A l'école, les garçons, c'est les chefs », j'ai envie de hurler !

    Et combien de fois, j'entends encore cette expression qui m'agace au plus haut point : « L'heure des mamans... »

    Aujourd'hui, même des parents qui essaient de réfléchir ont des rails face à eux, avec les filles d'un côté, les garçons de l'autre.


  • Un flash info en 22 000 exemplaires

    Ce n'est plus du flash, c'est de l'illumination ! Mais, les Grands boulevards le valent bien.

    Vous pouvez le trouver sur le site de la mairie de PAris : ici.

    Ce qu'il faut en retenir :

    Les travaux se termineront en mai 2012 et la circulation sera alors mise à double sens entre la place de la République et le boulevard de Sébastopol.

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    Et si vous voulez vous manifester auprès de quelqu'un, voici le bon interlocuteur :
    Direction de la voirie et des déplacements, 1re Section territoriale de voirie
    31, rue Mauconseil - 75001 Paris
    Tél. : 01 44 76 65 00 du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
    Subdivision relations avec les usagers : Vincent Gauthier

    et encore en écrivant à infograndsboulevards@paris.fr

  • Abords de la Gare du Nord

    Des trottoirs qui même réaménagés souffrent d'une occupation toujours plus intense. On est ci-dessous rue de Dunkerque, à quelque cent mètres à peine de la gare du Nord et de l'aire de rencontre limitée à 15 km/heure  et 30 aux extrêmités.

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    Vous souvenez-vous du réaménagement du parvis de la gare du Nord ? Ce n'est pas très vieux... Une date ?  2005-2006. La première mandature de Bertrand Delanoë a permis de nombreuses rénovations, d'autres diront qu'elle a causé beaucoup de chamboulements... Nous avons retrouvé ce flyer édité en novembre 2006. La réalité d'aujourd'hui est-elle bien le reflet des ambitions d'alors ?

    Malgré des efforts louables pour intégrer les deux-roues motorisés, leur nombre en constante progression n'a pas été correctement anticipé et l'espace qui leur est réservé est ridiculement petit.

    Certains peuvent en douter, notamment les habitants des rues alentour. En revanche, si vous levez les yeux, la façade de la gare est magnifique. Une restauration réussie.

  • Panneaux publicitaires et monuments historiques : conflit

    paris,publicité,panneau,monuments-historiques,patrimoineLes adhérents "historiques" de notre association se souviennent-ils encore du panneau publicitaire déroulant qui cachait en grande partie la façade de Louxor, pas encore propriété de la Ville ?

    Les élues du 9e et 10e associées, élues du Parti des Verts, avaient interpelé le Conseil de Paris sur la question déposant un voeu pour le déplacement dudit panneau. Elles l'obtinrent et le panneau alla "décorer" un autre angle de rue, moins chargé en histoire.

    Entre temps le Règlement local de publicité de Paris a été modifié et sa dernière mouture adoptée le 21 juin 2011. les communicants de la Mairie de Paris affirment que : "...le nouveau réglement local de publicité, des enseignes et pré-enseignes, est entré en vigueur ces derniers jours. Il devrait réduire d'environ 30% la densité publicitaire sur le territoire parisien." Ils énumèrent succintement un certain nombre d'avancées comme la disparition des panneaux les plus grands (4x3) et la limitation de la publicité lumineuse, par exemple. Désormais les établissements scolaires seront un peu mieux préservés, 50 mètres de part et d'autres devraient rester sans pub, mais qu'en est-il des abords des monuments du patrimoine classés ? Que disent les textes désormais ? Sont-ils revenus sur l'interdiction de planter un panneau déroulant dans la perspective d'un monument classé ? On peut le supposer à voir les panneaux lumineux et déroulants implantés sur les trottoirs du boulevard de Magenta, au niveau du carrefour avec la rue La Fayette. On ne peut guère lui échapper.

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    Juste au fond, derrière la forêt de panneaux, c'est bien la gare du Nord.
    Un petit éclairage pour la mettre en valeur ne serait pas de trop. 

     En attendant la résolution du problème (savoir si le RLP de Paris autorise ou non), regardez ce blog d'un "autre agacé" par les pubs qui illustre ses propos de quelques images parlantes. ICI

  • Le logement social à Paris

    Voici ce qu'on construisait dans les années d'après-guerre :

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    Vous le connaissez bien sûr. Il s'agit de l'ensemble des habitations, connu sous le nom de "La Sablière", apparentés à la SNCF. Sur la photo, nous sommes à l'angle des rues Ambroise-Paré et Saint-Vincent-de-Paul. Belle allure. Belle construction. Rénovation récente.

    Malheureusement le foncier est rare et cher à Paris. Ce qui ne laisse pas beaucoup de parcelles libres pour y élever des bâtiments destinés au logement social. Et quand la Ville en trouve, après de patientes recherches et un peu de chance - des emprises privées ou appartenant à d'es institutions type SNCF, RATP qui souhaitent s'en défaire -, ses projets déclenchent souvent des tollés de protestations. On ne veut pas de cela chez nous ! Référez-vous au projet municipal de construire des équipements sociaux, plutôt du logement étudiant, sur la parcelle délaissée par la Chambre de Commerce de Paris avenue Trudaine - angle Bochard de Saron ! Il y a des cas encore plus controversés dans les beaux quartiers, comme par exemple dans le 16e. (Le cri de la Muette ici avec tout l'humour noir qui convient.)

    On fait alors dans le discret, ou dans des quartiers moins flamboyants... comme par exemple en haut de la rue de Rochechouart, où vous n'avez pas manqué de voir des palissades de chantier qui cachent en partie les façades des immeubles du 90 et du 92. Nous nous sommes renseignés auprès de notre élue chargée du Logement et des Solidarités dans le 9e, Claire Morel. Il s'agit de la réhabilitation d'un immeuble déjà occupé par des locataires. Le conventionnement de 2006 a défini les catégories de financement, et il s'agira donc de logements de type PLS qui sont loués aux environs de 9,62€ le m² valeur juin 2006.

    Pour vous faire une idée des catégories de logements aidés existant sur Paris, et savoir ce que sont les PLS, voici le détail fourni par la mairie du 18e sur son site :

    PLA-I : Prêt Locatif Aidé d'Intégration
    Les logements de catégorie PLA-I sont destinés à des ménages aux ressources plus modestes que les locataires du PLUS :

    • en dessous de 1200 € par mois pour une personne seule.
    • ou de 2900 € pour un couple avec 2 enfants.

    > Le loyer de base des logements PLA-I créés à partir du 1er juillet 2007 s'élève à 5,42 €/m², hors-charges.

    PLUS : Prêt Locatif à Usage Social
    Les logements de type PLUS, qui ont remplacé à partir de l'année 2000 les logements PLA, constituent la catégorie de droit commun du logement social.
    Les plafonds de ressources des locataires s'élèvent à :

    • environ 2200 € par mois pour une personne seule.
    • 5300 € par mois pour un couple avec 2 enfants.

    > Le loyer de base des logements PLUS créés à partir du 1er juillet 2007 s'élève à 6,09 €/m², hors-charges.

    PLS : Prêt Locatif Social
    Les logements PLS sont des logements destinés en particulier aux classes moyennes. Le plafond de ressources est d'environ :

    • 2900 € par mois pour une personne seule
    • de près de 6800 € pour un couple avec 2 enfants

    > Le loyer de base des logements PLS créés à partir du 1er juillet 2007 s'élève à 9,14 €/m², hors-charges.

    Les tarifs ne sont pas à prendre au centime près, car ils sont mis à jour régulièrement, ils donnent une indication.

    Un supplément d'information concerne l'ancien café "Chez Camille" (l'enseigne orange), dont le bail commercial à la fin des travaux sera de nouveau proposé.

  • Elargir ou pas les zones touristiques pour le commerce ?

    Fin avril, Anne Hidalgo relançait la question du travail dominical dans certaines zones de la capitale. Un sujet qui s'est déjà invité à droite dans la pré campagne municipale. S'agirait-il de zones existantes à élargir comme à Montmartre dans le secteur des Abbesses, où les commerçants le demandent, ou bien de la création de nouvelles zones ?

    Actuellement, 7 secteurs sont déclarés « zones touristiques », certains en partie seulement : rue de Rivoli, place des Vosges et rue des Francs Bourgeois, rue d'Arcole, Champs Elysées, viaduc des arts rue Daumesnil, boulevard Saint-Germain, Butte Montmartre.

    « Je suis prête à revoir la carte des zones touristiques à Paris, à condition que l’on travaille sur le dialogue social et la création d’emplois. Si l’on va dans cette voie-là, je veux un pacte » avec les milieux professionnels, a affirmé Anne Hidalgo. Et « des riverains associés aux décisions » a ajouté B. Delanoe. Mais au delà des seuls habitants, la question n'est-elle pas de société ?

    D'un côté, nous avons des commerçants qui souhaitent travailler davantage (« travailler plus pour gagner plus » aurait-on dit en d'autres temps !) et augmenter leur chiffre d'affaires, puis des étudiants qui souhaitent trouver des petits boulots. De l'autre, des salariés (on sait que les femmes sont nombreuses dans ce secteur) dont on sait bien qu'ils n'auront pas forcément le choix. Accepter ou non les journées que propose le patron ne se fait pas en toute liberté, on le sait bien.

    Souhaite-t-on vraiment que les dimanches soient consacrés aux achats ou même au lèche-vitrine sans acte d'achat ? A-t-on envie d'une société où faire les boutiques devienne un loisir dominical pour la majorité des salariés ? C'est déjà le cas en proche et lointaine banlieue avec certains magasins de bricolage ou d'ameublement. Là, pas besoin de zones touristiques. Les classes plus aisées, en revanche, savent s'en dispenser, n'en voyant l'intérêt que dans des cas exceptionnels. Mais les plus modestes, éloignées des centres culturels où l'on peine à les attirer, sont logés au plus près des grands centres commerciaux et autres usine-centers nichés dans les banlieues, « agrémentés » de quelques restaurants fast food clignotant dans le soir. Autoriser davantage la vente le dimanche — même si l'on comprend bien ici, à Paris, qu'il ne s'agit pas des supermarchés, mais plutôt des grands magasins de la rive droite  — c'est un signe fort qui illustre le type la société que l'on construit ensemble.

    Reste l'argument auquel aucun élu, encore moins un candidat, ne peut faire la sourde oreille : c'est créateur d'emploi. Ah, alors.... Et pourquoi donc ? Ici, à Paris règne une certaine injustice entre les enseignes illuminant les Champs Elysées, par exemple, et les Grands Magasins du boulevard Haussmann. Leur clientèle est en très grande partie étrangère. Venue en groupe, coachée par un "tour operator", elle ne reste parfois qu'une seule journée à Paris et se rue vers les quartiers animés, où les commerçants les accueillent sourire aux lèvres, eux et leurs cartes de crédit. Un manque à gagner pour le Printemps et les Galeries Lafayette, pour être clair, eux qui ne peuvent ouvrir que cinq dimanche par an. Donc, grosse pression sur les candidates... même si certains au Conseil de Paris se montrent réticents, par exemple, Christian Sauter. Nous avons cherché à savoir si Anne Hidalgo lors de son récent meeting au Bataclan a renouvellé sa proposition de prolonger les plages horaires, ou bien si, prudemment, elle l'a mise en sourdine. En vain, il n y a pas eu d'écho.

    Et dans notre quartier ? Imaginons une minute que le secteur Barbès devienne zone touristique. C'est pour l'instant pure fiction. Les boutiques de vêtements de cérémonie attirent déjà une foule importante le samedi car elles sont concentrées sur un petit périmètre, mais grignotent néanmoins du terrain au détriment du commerce de proximité. Les acheteurs viennent pour leur très grande majorité en voiture de banlieue et, même de province. On l'observe aux immatriculations. Des problèmes de circulation et de stationnement en perspective...

    Après la réouverture d'un lieu culturel comme le Louxor, on imagine mal les boutiques Tati, et les nombreuses autres, ouvertes le dimanche (on échappera désormais à Vano !). A côté, n'oublions pas qu'on ferme Virgin.  Allons plutôt au cinéma. 

     

    ­_/_/_/ Pour mémoire, l'article de Libération du 17 décembre 2012 sur le travail le dimanche : Ce que dit la loi 

     

  • Une notoriété au-delà des fortifications

    Pour qui veut se documenter sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR) il est difficile d'échapper à notre blog d'Action Barbès. Surtout si vous précisez à Barbès ! Testez votre moteur de recherche.

    C'est ainsi que nous avons été contactés par deux étudiantes de l'Ecole des Hautes Études en Santé Publique de Rennes (EHESP). L'une dans le cursus des inspecteurs de l'assistance publique et la seconde dans celui des directeurs d'établissement. Le sujet était d'identifier les freins et les leviers à la mise en place des centres d'injection surveillés (CIS) — une autre expression pour nos salles de consommation à moindre risque —, les enjeux du débat, les principaux obstacles. La presse ayant relaté la position de notre association, mais aussi celle des opposants au projet, comme Vivre Gares du Nord et Est, elles sont venues se faire leur propre idée du débat. 

    Lors de la mise en place de la concertation par la mairie et des réunions informelles tenues dans des cafés du quartier, un documentariste a filmé les débats pour en faire un film de synthèse qui présenterait la situation. 

    Mais où en est-il le débat à ce propos ? Passé le temps des oppositions frontales, de la "consultation" bon enfant des 300 personnes venues déposer leur NON dans l'urne de Monsieur Federbusch le 14 avril dernier... silence radio.

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    On attend de trouver un lieu. Véritable quête du graal ! Entre le refus d'un pied d'immeuble, promesse du maire, et la proposition d'un algéco relégué sous le métro aérien... on n'en sait pas beaucoup plus. Des négociations, voire des tractations, seraient en cours entre la SNCF, un poids lourd du quartier au niveau du bâti, et le Ministère de la Santé associé à la Ville de Paris. Pire que pour l'élection d'un pape, aucune rumeur ne sort des cabinets officiels. Pas de fumées ni grises, ni blanches ne sont sorties des bureaux où se rencontrent — nous l'espérons ! — les responsables du dossier et ceux de la SNCF. Il est vrai que cette dernière a abandonné les locomotives à charbon... 

    Pour information :

    L’EHESP forme les cadres supérieurs de la santé publique au niveau national et international et propose des diplômes de master, d’ingénieur, de doctorat et d’établissement. L’École délivre ainsi des formations de haut niveau qui permettent à ses élèves et étudiants d’accéder à des fonctions de management dans le secteur de la santé, du sanitaire, du social et du médico-social. L’EHESP est aussi une plateforme pour l’enseignement et la recherche en santé publique avec 6 départements d’enseignement et de recherche, 1 laboratoire de recherche en environnement et santé, 6 centres de recherche interdisciplinaires transversaux.

    Pour plus de détails, visitez leur site --> http://www.sorbonne-paris-cite.fr/index.php/fr/formation