Le samedi 28 janvier à 10h, au cinéma Le Louxor, sera projeté le film "Soif de Culture(s)".
Cinéma LE LOUXOR
170 Boulevard Magenta
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Le samedi 28 janvier à 10h, au cinéma Le Louxor, sera projeté le film "Soif de Culture(s)".
Comme à son habitude, l'orchestre d'harmonie du Chemin de Fer du Nord sous la direction de Benoît Boutemy vous convie à son traditionnel concert pour la nouvelle année.
Ce sera le samedi 28 janvier à 16h30 dans la salle des fêtes de la mairie du 10e. Concert gratuit.
Pour un dimanche musical, l'ensemble les " Illuminations" proposera des oeuvres de Mozart et de Schubert.
Rendez vous pour les amateurs dimanche 11 décembre à 16h30, église Saint Vincent de Paul dans le 10e. La participation est libre.
Le PHONO Museum Paris basé boulevard de Rochechouart organise une exposition
à la Médiathèque Musicale de Paris
Edouard-Léon Scott de Martinville (1817-1879) est celui qui a ouvert la voie / la voix à l’enregistrement du son !
Afin de célébrer le bicentenaire de la naissance de celui qui réalisa les premiers enregistrements sonores de l’histoire de l’humanité, entre 1853 et 1860, la Médiathèque Musicale de Paris et PHONO Museum Paris, en partenariat avec la Société d’Encouragement de l’Industrie Nationale, organisent du 19 au 29 avril une exposition retraçant les 140 ans d’histoire du son enregistré : des premiers enregistrements sur feuilles « noir de fumée » aux fichiers numériques en passant par cylindres, disques 78t, disques microsillon, bandes magnétiques, cassettes, …
Les enregistrements de Scott de Martinville ont été récemment inscrits au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO. Outre l’exposition, une journée de visite-conférence sera organisée en concordance avec une manifestation similaire au Musée Edison, dans le New Jersey.
Vous trouverez toutes les informations pratiques sur la page du site Que faire à Paris : Bicentenaire d’Edouard-Léon Scott de Martinville.
Respire-t-on mieux à Barbès ou plutôt a-t-on retrouvé un espace public plus aéré depuis le début de l'opération commencée le 23 janvier ? (voir notre article du 1er mars)
Précisons que bien qu'intitulé "Barbès Respire", le périmètre actuellement concerné par les différentes interventions de la police et de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) est très large puisqu'il reprend la zone de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) jusqu'à Château-rouge et à l'Est vers la place de la Chapelle.
Nous avons donc retrouvé le commissaire Jacques Rigon, chef de district, dans le commissariat du 20e avec l'association SOS Chapelle et une représentante du collectif d'habitants du boulevard Barbès.
Quelques données chiffrées
Les chiffres qui nous ont été donnés représentent le cumul depuis le 23 janvier.
• Eviction de vendeurs à la sauvette : 11 600
• Procès verbaux simplifiés de saisie - destruction : 690 soit 7,4 tonnes de marchandise en tout genre!
• Total des arrestations : 650 dont 29 pour vente illégale de cigarettes
• Prostitution (pénalisation des clients): 94 procédures pour achat d'actes sexuels
• PV pour stationnement illicite sur le bd de La Chapelle: 2 462 (cela faisait sans doute bien longtemps qu'on n'en n'avait pas autant distribués)
• enlèvements de voitures ou camions: 78 (on constate l'impact positif de ces enlèvements les jours de marché)
On maintient le rythme d'une dizaine d'opérations par semaine tous sujets confondus (cigarette, stationnement, occupation espace public, contrôle de commerces, etc...)
Justement pour les commerces, les contrôles continuent que ce soit au niveau du respect du règlement sanitaire pour les restaurants ou pour travail dissimulé. Un de ces contrôles dans un lieu de restauration a été suivi immédiatement par une fermeture administrative avec injonction de réaliser des travaux. Pour d'autres, on a demandé des fermetures de 30 jours.
Echanges avec le commissaire
Nous sommes revenus tout d'abord sur le problème des très jeunes mineurs isolés étrangers qui errent dans le quartier. Nous avons appris l'ouverture d'un nouveau centre dans le 15e (une nécessité). Pour information, il existe déjà deux autres centres dont un dans le 11e géré par la Croix Rouge. Puis, nous avons évoqué les uns et les autres nos observations de terrain. Nous avons parfaitement conscience de l'ampleur du dispositif et des moyens qu'il nécessite. Cependant, le ressenti des habitants n'est pas forcément positif. Il faut dire qu'on part de loin et que du temps sera nécessaire pour une amélioration visible et durable.
Des progrès sont espérés les jours de marché particulièrement à l'entrée du métro rue Guy Patin ainsi que sur la placette Charbonnière quotidiennement. Pour le secteur Chapelle et rue Pajol, même souci d'occupation d'espace public avec notamment des personnes alcoolisées, ce qui génère des tensions voire des bagarres. Quant au boulevard Barbès, les habitants ne sont pas très optimistes, les tensions entre vendeurs divers ont repris de plus belle.
Nous sommes tous tombés d'accord pour reconnaitre l'efficacité des interventions de policiers en îlotage. Rien de tel que d'être visible sur l'espace public plutôt que de passer dans un véhicule. Prochaine rencontre d'ici la fin du mois de mars. Affaire à suivre.
La salle de consommation à moindre risque (SCMR) a donc ouvert ses portes il y a un peu plus de deux semaines maintenant. Il est bien sûr beaucoup trop tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit de ce début mais nous pouvons néanmoins apporter quelques informations.
Dans un entretien qu'elle nous a accordé récemment, la nouvelle directrice de l'hôpital Lariboisière se dit satisfaite de ce démarrage, aucun problème n'étant intervenu depuis l'ouverture. Selon les informations qu'elle nous a données, entre 70 et 110 passages quotidiens ont lieu dans la salle qui peut en accueillir 400 chaque jour. Petit à petit, cette quantité de passages devrait augmenter. Il faut noter que les personnels de différents services de l'hôpital, notamment celui des urgences, ont visité la salle et ont pu échanger avec l'association GAIA qui la gère. La Directrice confirme que tous les processus sont en place entre GAIA et l'hôpital en cas problème.
Nous vous avons rapporté ce qui s'est dit lors du premier Comité de Voisinage et nous participerons au deuxième qui se tiendra le 21 novembre. A noter que l'hôpital Lariboisière fait également partie de ce comité.
Depuis l'ouverture de la SCMR, il semble que le ton des articles parus dans la presse ait quelque peu changé. De sceptiques voire hostiles il y a encore quelques mois, les contacts que nous avons eus et ce qui a été écrit ces derniers jours, tout semble indiquer un changement, une vision plus équilibrée des choses. Pour preuve ce reportage fait par la RTBF, la télévision belge, qui nous a sollicités.
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Végétalisation de l'îlot du carrefour Clignancourt-Ramey : un résultat très décevant
Nous vous avions fait part dans un précédent article de la végétalisation à venir de l'îlot situé au carrefour des rues de Clignancourt et Ramey dans le cadre de l'opération "Du vert près de chez moi". Ce lieu, proposé par l'un des adhérents d'Action Barbès, fait ainsi partie des 10 implantations retenues dans le 18e arrondissement.
oOo
Suite à ce choix, notre adhérent, en association avec plusieurs riverains intéressés, a échangé avec Philippe Durand, adjoint au maire du 18e chargé des espaces verts, et la direction des Espaces Verts et de l'Eau (DEVE) afin de réfléchir à un aménagement qualitatif, qui aurait également permis de traiter le problème du stationnement sauvage des 2 roues motorisés — une occupation quasi permanente depuis l’aménagement du carrefour en 2012 et que nous dénonçons régulièrement. Or, dans le cadre de ces échanges, il s'est avéré que l'opération "Du vert près de chez moi", avec un budget extrêmement restreint, se limitait à l'installation de jardinières et d'un choix limité aux 2 types de jardinières de la Ville de Paris et, ainsi, ne permettait pas de prévoir un réel aménagement de qualité, comme cela avait été fait place d'Etienne d'Orves sur le parvis de l'église de la Trinité dans le 9e par exemple (voir photo ci-dessous).
Dernière minute sur le sujet... : la troisième potée de verdure est arrivée. La voici lors de sa descente du camion le 10 décembre.
Cette année, la Fête des lumières, organisée par le Pari's des Faubourgs, Quartier Partagé et la mairie du 10e, se déroule au square Alban-Satragne et au centre du Pari's des Faubourgs au 12 rue Léon Schwartzenberg :
Vendredi 11 décembre à 17h (et non pas 18h)
Par ailleurs, vous pouvez vous inscrire comme bénévole en contactant le Pari's des Faubourgs au 01 45 23 34 87 (Bruno Votano) ou par mail : accueil@lepfb.net.
La Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or, la CoopaParis pour les intimes, vous invite !!
La CoopaParis (que nous avons évoquée dans notre article du 24 janvier 2015) fêtera l’entrée dans ses nouveaux locaux,
situés au 59, rue Stephenson
samedi 12 mars après-midi, de 14 à 18 heures.
Retrouvez les avancées des travaux et l'installation dans ces nouveaux locaux sur la page Facebook de la Coopérative Alimentaire de la Goutte d'Or.
Au programme : ateliers (maquillage pour les enfants, jeux, recyclage de vieux tee-shirts en sacs à provisions), musique et bonne chair, made in Coopaparis et venant de La Table Ouverte. Nous espérons aussi que des producteurs seront présents pour parler de leurs produits. Tous les habitants du quartier sont invités à rejoindre toute l'équipe !
Voilà plusieurs mois que nous tentons de faire changer la situation devant le Leader Price Paris-Goutte d'or situé au 12-14 rue de la Goutte d'or. Les palettes et cartons s'entassent quotidiennement ajoutant à la saleté repoussante des arcades.
Alertés par plusieurs adhérents au sujet de la très mauvaise tenue de cette supérette, nous y avons fait un tour un lundi matin il y a une petite quinzaine de jours. Nous y avons trouvé ce jour-là une bonne quarantaine de différents produits frais périmés (en multiples exemplaires), de la charcuterie en passant par des plats cuisinés et des produits laitiers. Nous découvrions avec un certain effarement des dates de péremption dépassées pour certaines de 10 jours! Une saleté particulière dans les allées, des bacs surgelés ouverts et mal chargés, une absence de thermomètre pour vérifier la température. Un constat impressionnant. Mais, comme nous répondait alors le gérant : « ici, c'est Barbès ! ». Tout en acceptant de retirer les fameux produits.
Nous avons averti immédiatement à la fois les élus concernés, la commissaire du 18e et la Direction Départementale de la Protection de la Population (DDPP). Pour avoir déjà dans le passé signalé de tels dysfonctionnements dans des supermarchés, nous nous attendions à une réponse de l'administration rapide. Mais les temps ont changé et cette précédente expérience était antérieure à la réorganisation des services au 1er janvier 2010. Adieu la DGCCRF*, bonjour la DDPP.
* Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, défunte.
Quelques précisions sur la DDPP
Passons sur la réorganisation au niveau régional pour nous intéresser au département et plus particulièrement à Paris. Outre les services de la préfecture et des sous-préfectures, tous les départements sont dotés de directions départementales interministérielles (DDI), au nombre de deux ou trois selon l'importance démographique des départements. Elles relèvent du Premier ministre en raison de leur organisation interministérielle et sont placées sous l'autorité du préfet de département. La fameuse DDPP rassemble les compétences techniques, scientifiques, juridiques et économiques dont dispose l'État pour assurer ses fonctions d'information, de prévention et de contrôle dans le domaine de la protection des populations. Personnels de la direction départementale des services vétérinaires et de la répression des fraudes y opèrent désormais de concert. Et qui dit rapprochement dit souvent moins de personnel et probablement moins d' efficacité.
Il est intéressant d'apprendre qu'à Paris, par dérogation au droit commun s'appliquant sur le reste du territoire métropolitain, c'est le préfet de police qui a autorité sur la DDPP.
Nous avons reçu cette réponse du commissariat du 18e.
"Concernant les infractions décrites dans votre mail la Ville de Paris est dépositaire de la voie publique et forte de nombreux agents assermentés pour constater les souillures et les réprimer, notamment industrielles. Il convient donc de les saisir en direct.
Il existe également une unité spécialisée de la Préfecture de Police dépendant de la Direction des Transports et de la Protection du Public appelée Bureau des Actions Contre Les Nuisances qui diligentera un inspecteur de salubrité. Vous pouvez les saisir à l'adresse suivante : 12/14 quai de Gesvres 75195 Paris Cedex 04.
En ce qui concerne les DLC périmés, cela relève exclusivement de la Direction Départementale de la Protection des Populations ex Répression des Fraudes, composée d'agents civils et de policiers, tous habilités par le Parquet de Paris . Ils doivent être saisis directement si possible par courrier au 8 rue Froissart 75153 Paris Cedex 03."
Il existe aussi une boîte mail que nous avons utilisée, sans réponse à ce jour.
Où en sommes-nous cette semaine ?
Certes beaucoup moins de produits périmés, mais tout de même de la charcuterie qui aurait dû être retirée depuis 8 jours et de la viande hachée décongelant tranquillement sur le dessus d'un bac congélation ouvert.
Quant aux palettes, aucun espoir d'amélioration de ce côté-là quand on connaît le local d'entreposage bien trop petit pour stocker. Alors pourquoi et surtout qui a autorisé ce type de commerce avec de telles conditions ? Paris Habitat, responsable du bâtiment ? Les services de la ville ? Le gérant aurait été verbalisé, mais puisqu'il ne peut pas faire autrement, c'est donc une solution peu efficace.
En attendant mieux, passez sur le trottoir d'en face !
C'est en continuant la promenade au-delà de la Halle Pajol, vers la place Hébert qu'on a découvert une petite boutique (enfin pas si petite que çà) tout orange au milieu d'une certaine grisaille : "la Bande des cinés" au 83 rue Pajol (M° Marx Dormoy).
Pour les passionnés de bandes dessinées anciennes, il y a vraiment de quoi trouver son bonheur avec un peu de patience. La boutique est pleine à craquer !
Depuis une quinzaine d'années, le responsable du lieu sévit dans le domaine de la BD. Il était tout d'abord associé avec un passionné de cinéma (d'où le nom de la boutique : La bande des cinés), puis le manque d'espace s'est fait sentir et il s'est installé au n°83 de la rue Pajol dans un quartier qu'il connait bien. Malgré une clientèle de proximité fidèle, il réalise beaucoup de ventes en ligne. On retrouve de nombreux d'amateurs dans les pays francophones, Belgique, Luxembourg, Québec, voire plus loin encore. A coté de cela, la vente en ligne fait aussi venir les clients qui veulent toucher le papier. Pour en savoir plus, jetez un œil sur le site de la Bande des cinés.
Les habitants du coin savent que régulièrement, ils peuvent se servir gratuitement devant la boutique où sont déposés des ouvrages non proposés à la vente. Pour l'anecdote, ceux qui découvrent ce bon usage du partage, rapportent parfois les BD qu'ils pensent oubliées sur le trottoir.
Un lieu à découvrir. On vous y fera un bon accueil.
Prochaine balade dans le quartier au 12 rue des Roses pour cette fameuse boutique dédiée au cinéma.
Ancien associé du libraire de la rue Pajol (voir notre article sur la Bande des cinés), c'est un passionné de la pellicule qui a ouvert sa boutique il y a une quinzaine d'années au 12 rue des Roses dans le 18e, pas très loin du marché de l'Olive.
Ici, le fil conducteur c'est le son et l'image. Pas du 35mm, pour les connaisseurs, mais du super 8 et du 16. Des piles de bobines jusqu'au plafond, du matériel de projection et quelques objets, le tout dans un semblant de désordre et un manque d'espace. Nous avons pu poser quelques questions à l'occupant du lieu.
Comment trouver vous ces bobines ?
C'est une marchandise rare donc tous les moyens sont bons. La chine ne suffit pas.
Existe-t-il d'autres lieux comme celui-ci ?
Un collectionneur américain en aurait recensé trois dans le monde. En France, c'est le seul lieu où on peut trouver à la fois projecteurs et pellicules. Je fournis différentes cinémathèques. Et je fais des envois dans le monde entier. Il y a des francophones un peu partout et j'ai aussi des films dans toutes les langues.
Un peu d'histoire et de technique ?
Il ne faut pas oublier que si la pellicule est un support obsolète, elle n'en demeure pas moins la source pour les films de plus de 10 ans. On n'y pense pas forcément, mais pour avoir un DVD, la pellicule est indispensable.
Les laboratoires ont arrêté la fabrication totalement il y a deux ans. La pellicule 35 ne sert plus désormais qu'à l'archivage. Les gros distributeurs de film tirent une copie de leurs films en pellicule par précaution pour leurs archives.
Au début du cinéma, fabriquer la pellicule, c'était cher et compliqué mais on a toujours les premiers films des Frères Lumières alors qu'on ne trouve plus les films des années 70, faute de bonne conservation. On a perdu pas mal d'archives de l'INA pour cette raison.
Ensuite est venu le temps des cassettes vidéo qui vieillissent mal (le réfrigérateur peut être un bon conservateur !)
Vous ne vous contentez pas de vendre, j'imagine ?
Bien sûr que non. Je projette les films (au moins 10 000 déjà visionnés), je prends des photos et réalise une fiche technique pour le site. Un travail long qu'aucune cinémathèque ne fait .
Guère possible de pousser plus loin la conversation car la boutique voit passer pas mal d'amoureux de la pellicule et le téléphone n'arrête pas de sonner...
N'hésitez pas à vous promener sur le site BD-CINE.com et à regarder la courte vidéo proposée.