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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Aménagement récent Rue Ramey : l'exemple d'une concertation insuffisante

    Nous vous avons fait part des échanges avec la mairie du 18e concernant le bilan des aménagements du carrefour des rues Ramey—Clignancourt—Muller et la nécessité d'avoir une approche plus globale intégrant en totalité les rues de Clignancourt et Ramey (lire notre article). Le bilan de ces aménagements sera notamment présenté lors du prochain Conseil de Quartier Montmartre qui se tiendra le jeudi 25 mars 2015 avec comme thème : "Transports publics et déplacements".

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    Avant - après

    Or, le haut de la Rue Ramey, situé entre la rue Custine et la rue de Clignancourt, vient de connaître en février 2015 un aménagement de voirie : précisément, il s'agit de la création de stationnement (stationnement 2 roues en majorité, stationnement voitures et une zone de livraison) du côté impair de la voie. Cet aménagement a été réalisé sans aucune information préalable et surtout sans aucune concertation avec les riverains du quartier. Une telle concertation aurait été logique afin de réfléchir à une requalification de la rue Ramey, s'inscrivant dans la continuité des aménagements déjà réalisés (par exemple via la création d'une zone 30 adaptée).

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    Avant - après

    Dans le cadre des actions actuellement menées par la mairie de Paris pour améliorer le cadre de vie (plan contre la pollution, promotion de la végétalisation, plan contre le bruit, etc..), une requalification qualitative de la rue Ramey, un peu ambitieuse donc, aurait pu être menée. Au lieu de cela, qu'avons-nous découvert ? Une solution minimaliste d'aménagement de stationnement sur la chaussée. Qui a le mérite de n'être pas coûteuse, certes.

    Une vraie requalification pourrait intégrer par exemple :

    - une mise en zone 30 avec des aménagements adaptés

    - la création d'un double sens vélo (inexistant dans la rue bien que la rue soit indiquée en zone 30 sur le site de la mairie) avec aménagement adapté

    - la végétalisation de la rue avec, par exemple, la plantation d'arbres d'alignement

    - un aménagement adapté pour réduire efficacement le trafic de transit, principale cause du non respect du sens interdit rue de Clignancourt. Une telle limitation aurait un effet certain sur la réduction du bruit subi par les riverains de la rue.

    De façon plus générale, il semble important que les riverains soient associés de façon plus étroite aux projets d'aménagements, même ponctuels, que la mairie prévoit de mettre en oeuvre. En particulier, nous espérons qu'une réelle concertation sera mise en place pour la prochaine phase d'aménagement du quartier Clignancourt — Ramey.

     

  • Hommage aux morts de la rue place de la République

    Alors que le conseil de Paris votait le Pacte parisien de Lutte contre la grande exclusion, mardi, un hommage émouvant était organisé par le collectif Les Morts de la Rue place de la République.

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    Les noms des morts de la rue étaient cités tout au long de l'après-midi

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    Plus de 480 personnes mortes dans la rue l'année dernière en France à 49 ans en moyenne.                                                                                                                    

    Cela se passe de commentaire !

     

  • Les rénovations de printemps

    Nous attendons bien sûr l'ouverture de la brasserie de Barbès avec impatience, mais en attendant nos pas nous conduisent aussi vers l'avenue Trudaine, surtout quand le ciel est aussi bleu et le soleil si généreux. 

    Là aussi des cafés et brasseries refont la devanture. On avait vu le très singulier Chez Bouboule à l'angle de la rue de Rochechouart et de la rue de Dunkerque, qui propose à ses clients une piste de boule sur du vrai sable au milieu de la salle. 

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    Face à lui, angle Rochechouart—Trudaine, on met une dernière main aux travaux de finition. Un ouvrier était en train de nettoyer très soigneusement les vitres de la façade de l'avenue Trudaine. Ce grand café s'appelle Dunkerque, c'est le nom que l'on lit sur les stores. Il s'est appelé précédemment Trudain's café et plus tôt encore Sole Cafè et Cucina. Ce n'est pas si vieux : 2008 ! 

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    Nous avons noté un détail, qui devrait avoir de l'importance pour les habitants proches de ces établissements. On peut lire sur la vitre de Bouboule un petit panneau (voir photo ci-dessous) qui rappelle aux clients que le bruit est une nuisance, quand on ne le fait pas soi-même.... SHUT AUCUN VERRE DEHORS ! Serait-ce le début d'un prise de conscience que les incivilités des clients, parfois involontaires - les voix portent davantage la nuit dans un relatif silence - sont aussi en partie la responsabilité des gérants de bars ou de cafés ? La Charte Je prends soin du Neuf mise en place récemment par la mairie du 9e traite cette question dans un engagement numéro 5. Elle présente certes la faiblesse de n'être pas contraignante, libre aux gérants de bars et cafés de la signer ou pas. De même, celle qui a été signée au début du mois dans le 18e pour le carrefour Clignancourt — Ramey entre la mairie et les patrons de bars, cafés et restaurants en est une autre illustration (voir notre article du 21 mars).

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  • Evolution de la physionomie urbaine à la Goutte d'or

    Nous relayons ici une information de la mairie du 18e sur le quartier Goutte d'or qui nous intéresse vivement.

    La Semavip présentera les actions menées pour la lutte contre l'habitat insalubre et les évolutions architecturales et urbaines qui ont accompagné la rénovation de ce quartier populaire. On sait qu'elles ne font pas toutes l'unanimité. Une bonne occasion d'en débattre.

    Paris, goutte d'or, semavip, urbanisme

     Rendez-vous mercredi 1er avril à 19h

    à la mairie du 18e, salle des mariages, place Jules Joffrin

     

  • Quartier Louis Blanc Aqueduc : édition 2015 du carnaval

    Cette année encore, un carnaval, soutenu par le conseil de quartier, aura lieu dans le quartier Louis-Blanc, donc à deux pas de Barbès.

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    Le rendez-vous est donné à l'angle des rues Louis-Blanc/Aqueduc

    le samedi 28 mars dès 10h

    Pour les habitants qui le souhaitent, la fête continuera par un repas de quartier devant l'espace Château-Landon dans la rue du même nom. Il faut évidemment apporter sa contribution salée ou sucrée, comme on veut.

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  • Street Art & Promenade Urbaine

    Très motivés que nous sommes pour le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad, nous avons trouvé sur YouTube cette impressionnante vidéo qui pourra donner des idées (voir aussi #street art) :

     

  • Quand la rue Pierre Sémard s'appelait encore Baudin

    En effet, la rue Pierre Sémard s'est appelée jusqu'en 1944 rue de l'Amiral Charles Louis Baudin. Au numéro 19 se trouvait le siège de la Fédération des Cheminots et c'est en mémoire du syndicaliste, héros de la résistance des cheminots pendant la dernière guerre mondiale qu'elle prit le nom de Pierre Sémard.

    La semaine dernière, le cinéma nous a fait faire un retour en arrière de plus d'un siècle, retour donc à la rue Baudin. Alertés par un habitant que des choses se passaient dans cette rue discrète, nous sommes allés traîner par là, un appareil photo à la main.

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    Du haut du pont de la rue de Bellefond en surplomb, le regard dominait une équipe de décorateurs et de techniciens en pleine effervescence. Comme toujours, le temps au cinéma plus qu'ailleurs c'est de l'argent ! On ne traîne pas, les bras ballants. Partout des sacs de terre, des tas de branchages, des charrettes, une calèche, et des petits chapeaux pointus orange et blanc pour empêcher l'arrêt des véhicules. Et des hommes et des femmes qui oeuvraient...

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    C'est le bas de la rue qui est le plus transformé. Des boutiques nouvelles sont apparues, boutiques qui avaient toute leur place vers 1900 : le tonnelier, la modéliste, le marchand de bois et charbon, qui se reconnaît déjà sous le nom de « bougnat » (par réduction de charbougnat), le bourrelier, dont certains de la jeune génération auront oublié jusqu’à savoir de quelle activité il s'agit là. Le marchand de vins, collé à l'arche du pont, de Fleurs d'Acanthe à l'origine est devenu Ets Lucien, et a déjà été vu en cette place, il y a une quinzaine d'années, lors du tournage des 102 Dalmatiens, film américain de Kevin Lima avec Glenn Close et Gérard Depardieu (fiche). 

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    C'est encore la librairie qui passerait le plus inaperçu. N'en voyons-nous pas quelques unes encore qui présentent les mêmes vitrines, à la fois sobres et efficaces, puisqu'elles montrent bien ce qui est offert à la clientèle. En ce temps-là elles ne subissaient pas la concurrence acharnée des sites en ligne qui mettent en danger jusqu'à la survie du métier de libraire. Ne les laissons pas tomber. Rien ne vaut une bonne librairie, odeur de vieux papiers comprise.

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    Le Parisien est venu voir également. Il nous apprend l'essentiel : le film du réalisateur Roschdy Zem met en scène le roman de Gérard Noiriel « Chocolat, clown noir : l'histoire oubliée du premier artiste noir de la scène française ». Ledit clown s'appelait Raphaël Padilla, dit « Chocolat », et donne son titre au film. On retrouvera Omar Sy dans la distribution. Le film devrait sortir en février 2016.

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    Une question quand même : les rues et les trottoirs étaient-ils vraiment couverts de paille et de terre vers 1900 ? Certes les services de voirie étaient plus modestement équipés, mais Paris, et précisément ce quartier, ne cachait pas un grand potager... Les clichés d'Eugène Atget et de Charles Marville ne confirment pas ce parti pris curieux. Laissons. Le cadre est magnifique, les immeubles ont été construits entre 1865 et 1869, avec une certaine harmonie, les porches sont surmontées de têtes d'homme ou de femme, sans qu'aucun soit identique au suivant. Attendons le film pour voir le rendu final. 

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  • Conseils de quartier : peut-on les revitaliser (suite)

    Dans un article publié le 2 avril dernier, nous vous parlions des problèmes rencontrés par les conseils de quartier (CQs). Nous avons eu une réunion avec Alice Guibert qui est Conseillère auprès de Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée, entre autres, de la Démocratie locale. Cette intéressante conversation nous a permis de clarifier certaines questions car, comme on vous le répète sans cesse au risque de vous lasser, la Démocratie participative est pour Action Barbès un sujet très important.

    L'Hôtel de Ville ne nie pas un problème de mobilisation des Parisiens pour assister, participer aux CQs. En même temps, la faiblesse de cette mobilisation est imputée aux mairies d'arrondissement qui sont maitresses de leur communication sur le sujet. En effet la loi de décentralisation de 2002 donne aux mairies d'arrondissement de la capitale la responsabilité de gérer les conseils de quartier, aussi bien dans leur fonctionnement que pour leur organisation via une charte spécifique. L'Hôtel de Ville reconnait ne pas avoir la main en ce domaine mais ne dit pas non plus avoir l'intention de faire bouger les choses. Quand on suggère qu'il pourrait y avoir une harmonisation de ces chartes (rappelons qu'il y a 20 chartes, une par arrondissement couvrant les 122 CQs de Paris), il nous est répondu que cela n'est pas d'actualité car il faudrait changer la loi de 2002. Alors l'exécutif ne peut que communiquer sur son souhait de ne pas voir encore et toujours des élus à la présidence des CQs, sur sa volonté de favoriser l'autonomie des équipes d'animation pour le choix des dates de réunion, des ordres du jour, des thèmes choisis. C'est dans ce sens que la Charte parisienne de la participation sera prochainement revue mais toujours dans le même cadre, c'est à dire plus incitatif que directif.

    Le mode de désignation des membres des équipes d'animation des CQs reste aussi une question à laquelle il est difficile de répondre. Le tirage au sort apparait comme le moindre mal mais on voit bien que les ardeurs des débuts s'estompent très vite et que les équipes d'animation rétrécissent comme peau de chagrin au fil du temps. Leur composition même pose problème car le lien politique n'est jamais très loin ce qui gêne beaucoup de gens qui aimeraient participer mais ne le font pas par peur d'une instrumentalisation des CQs.

    Alors quel avenir pour les conseils de quartier à Paris ? Pour être franc, nous ne sommes pas vraiment optimistes. Budgets largement insuffisants pour réaliser des projets qui ont un peu d'envergure, concurrence d'autres outils comme le budget participatif ou "Mme la Maire, j'ai une idée", réelles difficultés de fonctionnement et rapports avec les mairies pas si nets que ça, rien ne vient motiver le Parisien et d'ailleurs bon nombre d'entre eux ignorent carrément l'existence de ces conseils de quartier.

     

  • Salons de massage et prostitution

    A en croire les déclarations du ministère de l'Intérieur, la prostitution à Paris repose sur trois piliers : en première place le racolage sur la voie publique (en forte diminution), puis viennent les maisons spécialisées, en clair les salons de massage (en forte augmentation) et enfin les sites de rencontres sur Internet (également en progression). Voir aussi une intéressante publication de ce ministère Des nouvelles formes de prostitution en France.

    Les habitants du 9e ne seront pas surpris de ces informations. Si en effet la quantité des "bars à hôtesses" a considérablement baissé pour laisser place à des endroits branchés comme c'est le cas rue Frochot à Pigalle, il est incontestable que de nombreux salons de massage se sont installés dans cet arrondissement. Il suffit de se promener rue Rodier, rue Condorcet et alentour pour s'en convaincre. D'après la mairie du 9e, il y en aurait 58 à ce jour. Ici nous en parlons régulièrement depuis 2012 (#salon de massage).

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    Voici une carte de Paris publiée très récemment par l'Atelier Parisien d'Urbanisme illustrant bien la concentration des salons de massage dans le 9e (cliquer sur la carte pour l'agrandir)

     

    Cette prostitution cachée se double en fait d'un trafic de femmes, essentiellement asiatiques pour ce qui concerne les salons de massage, semble t-il. Les autorités ont pris conscience du phénomène et la lutte contre cette prostitution et le trafic humain qui va avec a été engagée il y a plusieurs années, sans grand résultat en vérité à ce jour, quoiqu'en dise la préfecture de police.

    Dans le cadre de cette lutte anti-prostitution, la maire du 9e, Delphine Bürkli (UMP), a déposé lors de la dernière séance du conseil de Paris mi-mars, un voeu préconisant la mise en place d'un label, en clair une façon de trier parmi les salons de massage ceux qui se concentrent sur une vraie relaxation des clients et ceux qui pratiquent la prostitution. C'est là une initiative justifiée quant à l'objectif mais qui pose pas mal de problèmes dans sa mise en place.

    Nous nous sommes procurés le script du débat qui a eu lieu lors du conseil de Paris au cours duquel la maire du 9e, Delphine Bürkli, puis l'adjointe à la maire de Paris chargée de l'égalité Hommes-Femmes, de la lutte contre les discriminations et des Droits de l'Homme, Hélène Bidard, et enfin le représentant du préfet de police se sont exprimés sur le sujet. Assez court, ce texte de délibération est intéressant à lire, expliquant l'approche du problème par les uns et les autres. Vous pouvez le consulter en le téléchargeant le fichier PDF. Le vœu présenté par la maire du 9e a été rejeté par le conseil de Paris.

    La lutte contre la prostitution en salons de massage et le trafic humain associé est-elle assez active aujourd'hui ? On a bien peur que la réponse soit non, hélas ! Pour quelques salons fermés, d'autres réapparaissent presque aussitôt. Disons-le crûment, il faut taper là où ça fait mal, c'est à dire au portefeuille. Intensifier les contrôles fiscaux devrait être une piste privilégiée, toutefois on pourrait aussi faire comprendre aux propriétaires des murs de ces salons que l'appât du gain lié à la location de leur boutique les rend complices de proxénétisme, ça pourrait les faire réfléchir, non ?

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    Une annonce publiée sur un site web pour un salon situé près de la place de Clichy.

    C'est assez explicite - Français approximatif

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  • Et si, avec les beaux jours, nous profitions d'une buvette dans le square Villemin ?

    Nous recevons un billet enthousiaste en faveur du jardin Villemin. Son auteur, et notre lecteur, vante toutes ses qualités mais aussi souhaite l'enrichir d"un lieu convivial en aménageant le kiosque en bois.

    Voyons donc l'alléchante proposition de notre lecteur :

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    Le jardin Villemin avec ses 19610 m2 et son emplacement en plein coeur du 10e est un véritable poumon pour l’arrondissement. Les familles du quartier s’y retrouvent autour des différentes aires de jeux avec les enfants, les promeneurs se reposent un moment sur la grande pelouse, les mains vertes font pousser de jolies fleurs dans le jardin partagé, les sportifs se retrouvent pour un match, pendant que des spectacles sont offerts dans le kiosque. Ainsi tous les âges et toutes les passions se croisent dans notre jardin !

    Des habitants du quartier rêvent de créer un lieu de convivialité en exploitant le petit kiosque en bois situé entre la grande aire de jeux pour enfant et les terrains de sport. 

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    La buvette du Jardin Villemin qui proposerait des boissons, des goûters, des produits de puériculture et de premiers soins serait aussi un relais de l’information événementielle de l’arrondissement.

    Consultez le sitehttp://www.sametsophie.fr/buvette-villemin/

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    Ce projet de buvette a déjà été présenté à l'élue du 10e chargée du commerce, de l'artisanat et du commerce Hélène Duverly, qui a fait part de son souhait d'attendre pour sa mise en oeuvre...

    En fait, côté Mairie du 10e, il semble qu'il y ait une confusion entre ce kiosque en bois et les kiosques à musique qui ont fait l'objet de propositions d'aménagement culturel dans le cadre de l'appel à idées pour le Budget Participatif (voir la proposition "Kiosque en mouvement").

    Aussi, compte-tenu du fait que ce kiosque en bois ne semble pas faire partie des équipements ciblés et quoiqu'il en soit, au regard notamment du calendrier post-estival du processus de décision du budget participatif, ne pourrait-on pas envisager une installation de cette buvette pour cet été. Une telle installation pour la prochaine période estivale aurait le mérite de servir d'expérimentation. 

    Un projet donc tout à fait sympathique, que nous soutenons et que nous suivrons de près...

     

  • Amateurs de livres : appel à volontaires pour tester la nouvelle appli ”Booxup”

    Vous connaissez certainement Circul'Livre : nous évoquons régulièrement cette initiative "pour partager gratuitement vos livres et vos passions". Voilà que le partage de livres fait son apparition sur la Toile, avec une nouvelle application mobile : Booxup qui s'est déjà fait remarquer par plusieurs médias (LCI, Le Point, Le Huffington Post, RTLOuest France, etc.).
     
    Nous avons en effet reçu cet appel à volontaires pour la tester. Son développeur, et notre lecteur habitant le quartier Ramey - Clignancourt, souhaite faire du 18e arrondissement un des lieux d'expérimentation de cette application. Voyons sa proposition :
     
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    Un nouveau projet collaboratif voit le jour dans le 18e arrondissement.
     
    Booxup est une application mobile qui permet d’afficher les livres que l’on souhaite partager avec les autres membres de la communauté de façon très simple et rapide parce que l’application sait lire les codes barres présents sur les couvertures des livres. C’est pour les lecteurs une nouvelle façon de découvrir des livres et des auteurs, mais aussi d’autres fans de livres à côté de chez eux ou à l’autre bout du monde. Lorsqu'on trouve un livre qui nous plaît, il suffit d'entrer en contact via l'application avec la personne qui le détient, et de convenir d'un rendez-vous pour se le remettre.
     
    Cette application gratuite, qui donne envie d’ouvrir les livres des autres est aujourd’hui disponible pour les téléphones Apple. Une version android est en cours de développement.
      
    L’ambition de Booxup est de créer un modèle alternatif de diffusion des livres. L’idée est venue d’un constat simple: 95 % des livres que l’on possède ne sont jamais réutilisés. En mutualisant les livres de chacun, Booxup est en passe de devenir la plus grande bibliothèque du monde. En attendant d'y arriver, ses créateurs, dont l'un d'entre eux habite rue Ramey, ont réservé au 18e arrondissement la primeur de sa communication.
     
    N'hésitez pas à imprimer et afficher dans l'entrée de votre immeuble l'affiche ci-dessous pour pouvoir prêter et emprunter encore plus de livres.

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    Cliquez sur l'affiche pour la télécharger

     

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    Booxup est également présent sur Facebook et Twitter. Pour télécharger et tester cette application, cliquez sur le logo ci-dessous :

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    Aussi intéressante et sympathique que soit cette initiative, n’oubliez pas qu’un des meilleurs modes de diffusion des livres reste les librairies, et il y en de a de très bonnes dans nos quartiers. C'est l'occasion pour nous de vous rappeler notre article évoquant le site "Paris Librairies" pour vous permettre d'identifier une librairie ayant le livre que vous cherchez !

     

  • Le commerce à Paris

    paris,commerce,commerce-de-proximitéL'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) vient de publier une intéressante étude à propos de l'évolution du commerce à Paris, étude réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

    Le maintien du commerce de proximité est depuis déjà plusieurs années une des priorités de la Ville de Paris. Par différents moyens (fléchage de zones dans le Plan Local d'Urbanisme, soutien via la SEMAEST, ...), elle essaie de lutter contre un mouvement lié au changement d'habitudes les consommateurs qui semblent préférer désormais les grandes enseignes ou le e-commerce aux petites boutiques de quartier, très pénalisées au niveau des heures d'ouverture. Comment garder, en effet, le personnel ou l'unique vendeuse jusqu'à 22 heures tous les soirs ? Or les Parisiens travaillent bien souvent tard, et rentrent donc tard à la maison... dès lors, ils apprécient de prendre un plat préparé surgelé et une barquette de carottes râpées au pied de leur immeuble. L'installation galopante des enseignes type Monop' et Carrefour City, compétition rageuse entre Casino et Carrefour, montre que des places sont à prendre dans Paris intra muros et qu'elles peuvent se révéler rentables.

    L'étude de l'APUR est donc un état des lieux en 2014 avec une mise en perspective sur les années antérieures. Elle est extrêmement riche en informations.

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     Cliquer sur l'image pour télécharger la synthèse (fichier PDF)

     

    Les 9e, 10e et 18e ne sont pas les plus mal lotis de Paris en ce qui concerne le commerce. Les trois cartes ci-dessous issues de l'étude le montrent clairement (cliquer sur les cartes pour les agrandir).

    9e arrondissement

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    10e arrondissement

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    18e arrondissement

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    Notons quelques grands traits. Si la quantité de commerces et leur densité semblent stables dans le temps, il est clair qu'il y a une évolution de la nature de ces commerces.

    Comment ne pas voir que les marchands de journaux sont moins présents (moins 19% depuis 2011) ou bien les librairies (moins 10% depuis 2011) ou encore les garages (moins 12% depuis 2011), sans doute le résultat de la baisse du nombre de voitures équipant les ménages parisiens mais plus sûrement du prix du foncier à Paris. C'est le commerce de gros qui a le plus souffert : moins 23% depuis 2011.

    A l'inverse, les supérettes ont fleuri (plus 9% depuis 2011) tout comme les opticiens (plus 18%). Le commerce alimentaire traditionnel spécialisé (chocolaterie, surgelés, cavistes, ...) se tient bien (plus 3%) tout comme les cafés restaurants (plus 6%). Enfin remarquons le fort développement des boutiques pour les soins du corps parmi lesquelles les salons de massage (plus 6%).

    Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'étude complète est à disposition (fichier PDF) sur le site de l'APUR. Voici le lien L'évolution des commerces à Paris 2011-2014.