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Rechercher : conseils de quartier

  • Un avis sur la brigade de lutte contre les incivilités

    Nous avons déjà évoqué à de nombreuses reprises dans nos colonnes la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités. Elle est en place dans le 18e depuis plusieurs mois mais ce n'est pas encore le cas partout notamment dans le 10e. Il est donc trop tôt pour dresser un bilan.

    Un de nos adhérents habitant de la Goutte d'or nous a demandé de publier un texte où il s'exprime sur la nouvelle brigade de lutte contre les incivilités issue de la direction de la prévention de la sécurité et de la protection. Ce que nous faisons volontiers même si nous ne partageons pas l'ensemble de ses propos. Nul doute qu'il provoquera des commentaires! Il a choisi de l'intituler : La brigade "anti-civilités" dans ses oeuvres.

    " La Mairie de Paris l'avait annoncé, elle l'a fait : la DPSP (Direction Prévention-Sécurité-Protection), dite brigade anti-incivilités, est à l'oeuvre dans nos rues. Cette police de l'urbanité, issue d'une réforme ayant officiellement coûté 10 millions d'euros, doit compter 1800 agents, en partie prélevés dans les effectifs existants (dont ceux de la surveillance des parcs et jardins, ce qui pose quelques problèmes, et explique en partie la déliquescence de certains squares comme le jardin Alain Bashung qui ne sont plus surveillés  ) voir article du 21 juin sur le blog d'Action Barbès.
     
    On peut observer actuellement l'action de la DPSP "in-vivo" dans les rues de Montmartre, en particulier rue des Trois-Frères à l'heure de l'apéritif. Des agents en civil distribuent nombre de contraventions, qui visent principalement les fumeurs qui jettent leur mégot dans le caniveau devant les bars. Les "brigadiers" ressemblent à des policiers de la BAC, tant par leur allure particulièrement anodine que par leurs méthodes. On peut même les voir "planquer", guettant un fumeur "suspect" et lui "sautant sur le poil" quand l'infraction est commise (comme les policiers en civil ils sont censés arborer un brassard au moment où ils interviennent, mais je ne les ai jamais vu le faire). Il n'y a pas d'information, pas d'avertissement (on aurait pu imaginer par exemple une campagne préalable d'affichettes prévenant que le jet de mégots ne serait plus toléré), juste une répression "aveugle". Cela n'a pas grand chose à voir avec ce que nous avait annoncé l'année dernière la mairie de Paris, par la voix de Colombe Brossel, adjointe à la Sécurité, qui déclarait : « La verbalisation n’est pas la mission prioritaire de cette nouvelle brigade », « l’objectif de cette réforme est de renforcer la présence visible des agents sur le terrain » (Le Parisien, 12/9/2016). Les très nombreuses personnes qui se font verbaliser réagissent avec tristesse : d'abord elles sont sidérées, car en général elles ne connaissent même pas l'existence de cette "police" en civil ; amères car elles ont le sentiment d'être victimes d'une injustice ; blessées souvent car l'amende est d'un montant très élevé : 68 euros - soit l'équivalent d'une journée de salaire d'un parisien "moyen" -, pour une incivilité modeste par rapport à d'innombrables autres. Même réaction de la part de commerçants sanctionnés pour peu de chose, par exemple la présence d'un panonceau présentant le menu devant un restaurant, d'autant plus que cela était jusqu'ici tout à fait admis dans la petite bulle de liberté qui est (ou était) typique de Montmartre. Le plus souvent il s'agit de commerces extrêmement modestes, par exemple une petite boutique de souvenirs, punie parce qu'elle a mis devant sa porte un simple tourniquet de cartes postales. En d'autres termes, cette répression "aveugle" est peut-être un bon moyen d'atteindre le but recherché, mais elle est tout sauf pédagogique, alors que la prévention est, officiellement, la première mission de cette brigade. De même, seuls les commerçants déclarés et les citoyens honnêtes ou naïfs sont, en réalité, sanctionnés : cette brigade n'ayant pas de pouvoirs de police, rien n'est plus simple que de donner un faux nom et une fausse adresse pour échapper au paiement de la contravention.  

    Mais quand on remonte la même rue après le passage de la BSPP, ou a fortiori quand on parcourt, juste à côté, la rue des Abbesses, on est un peu surpris : devant certains commerces il y a toujours des objets non autorisés sur le trottoir, les terrasses de nombreux restaurants débordent allègrement les limites autorisées (tant mieux d'ailleurs, dès lors que cela ne dérange personne, car cela donne beaucoup de charme et de vie à ces rues), etc. Il est difficile de comprendre cette différence de traitement. De même, je n'ai jamais vu ou entendu parler, par exemple, d'actions contre les "graffeurs" qui souillent les murs de Montmartre, certains, bien connus, de manière quasi-quotidienne ; aucune action non plus, à ma connaissance, contre les petits groupes qui mènent grand train et grand bruit toutes les nuits place des Abbesses. Enfin, je n'ai jamais vu la BSPP verbaliser un fumeur ailleurs que devant un bar (cela existe peut-être mais n'a pas l'air très courant) : il faut croire que le mégot abandonné sur le trottoir par un passant est moins incivil et moins polluant que celui jeté devant un bar (alors que ces derniers sont généralement ramassés par les propriétaires après la fermeture).

    paris,paris 18e,dpsp,incivilités

     
    Vu de Barbès ou de la Goutte d'Or, à 300 mètres de là, la situation est assez exotique, voire hallucinante. Dans nos quartiers, n'importe qui peut déverser n'importe quoi dans la rue, y compris ses propres déjections, y compris des déchets alimentaires (certains commerces n'ont même pas de poubelles...), des artisans peuvent jeter des monceaux de gravats, etc., sans risquer, en pratique, quelque contrôle ou contravention que ce soit. Certes il y a un début de début d'essai de retour à la légalité, en sanctionnant des cas extrêmes (commerces non-déclarés, ou insalubres, ou participant au trafic d'objets volés), mais le jour est bien loin où des agents de la Ville de Paris y sèmeront l'effroi chez les jeteurs de mégots... (si vous voyez cela arriver, prévenez tout de suite Le Parisien, il pourrait en faire sa "Une", mais prévenez aussi le GIPN, cela pourrait être utile !). Pour le moment, on en est plutôt à constater que des aliments "frais" (ou périmés) sont vendus en toute illégalité mais librement dans la rue, que des commerces installés dans des locaux appartenant à la Ville de Paris se livrent au su et au vu de tous à des activités parfaitement illégales (par exemple faire de la restauration sans aucune autorisation ni respect des normes d'hygiène), que la police refuse de se déplacer en cas de tapage nocturne, etc. (voir par exemple l'édifiante tribune d'un habitant de la Goutte d'Or, publiée récemment par Le Monde le 14 juin). On sait aussi qu'à la Goutte d'Or l'un des grands fauteurs de trouble est... la Ville de Paris elle-même, car la gestion des poubelles des immeubles de Paris Habitat ne respecte pas les règlements (si votre copropriété a déjà été sanctionnée pour avoir laissé dans la rue les conteneurs verts un peu au-delà de l'heure légale, sachez que cette règle s'applique de manière "différenciée" selon les propriétaires et les adresses). Bref, inutile d'épiloguer, chacun d'entre nous, vivant dans ces quartiers, pourrait dresser une très longue liste des activités illégales ou inciviques dont il est témoin à chaque fois qu'il met un pied dehors. Car il est aujourd'hui, en pratique, beaucoup plus risqué, et beaucoup moins toléré par les autorités, de jeter un mégot rue des Trois-Frères que de dealer rue de la Goutte d'Or, à 30 mètres du poste de police et sous le regard des caméras de surveillance.

    Quant à la dimension "Protection" de la BSPP, une expérience vécue ces jours-ci me laisse dubitatif : j'ai vu une agression très violente se produire non loin d'un groupe de la BSPP qui stationnait à un carrefour (quatre agents en uniforme et un véhicule). Ils n'ont pas réagi, il a fallu que des passants crient pour qu'ils daignent s'interesser à la scène. Finalement deux agents ont accompagné des victimes à la pharmacie la plus proche (elles ne voyaient plus rien, ayant reçu des jets de bombe lacrymogène à bout portant dans les yeux, ce qui peut rendre définitivement aveugle) ; les deux autres agents, comme pour se donner une contenance, ont choisi de... contrôler un vendeur de fruits installé près d'un kiosque à journaux (ce sont des militaires de la mission Sentinelle passant là par hasard qui ont décidé de remonter la rue empruntée par l'agresseur, alors que ce n'est évidemment pas leur mission). Certes la BSPP n'a pas vocation à remplacer la police, mais on peut se demander si les victimes n'auraient pas été fondées à déposer plainte pour non-assistance à personne en danger, de la part d'agents dépositaires de l'autorité publique.
     
    En conclusion, il paraît évident que l'action de la DPSP, à ce jour, se concentre sur les cibles les plus faciles, les plus vulnérables, alors qu'on aurait pu imaginer qu'elle débute son activité par la répression des infractions ou délits les plus graves,  et "descende" ensuite vers des incivilités plus anodines. Et si le projet est en réalité celui de la "tolérance zéro", qu'il s'applique à tout et à tous. L'action de la DPSP obéit aussi, manifestement, à des pressions : dans le cas de la rue des Trois-Frères, de celle d'un collectif de riverains (essentiellement composé de deux personnes) qui se plaignent de nuisances causées par les bars et restaurants traditionnellement implantés dans cette rue, et harcèlent en permanence, depuis deux ans, les autorités policières et municipales (comme quoi cela peut marcher, mais il n'est pas sûr que vous obteniez le même résultat si vous habitez boulevard Barbès, rue Dejean, rue de la Goutte d'Or ou boulevard de La Chapelle !). Le "petit" problème est qu'une loi ou une règle n'est digne de ce nom que lorsqu'elle s'applique de manière indifférenciée à tous et partout. Or ici ce n'est manifestement pas le cas (on sait d'ailleurs que cette différence de traitement a même été reconnue et sanctionnée par la justice, qui, sur plainte de l'association La Vie Dejean, a condamné la ville et l'Etat pour la rupture d'égalité que constitue la défaillance des autorités à Château-Rouge). Une loi ou une règle dont l'application est "modulée" selon les lieux ou les individus, contrevient aux principes mêmes de la République, de la démocratie et des Droits de l'homme. Quand elle ne bénéficie qu'à quelques-uns, ce n'est plus une loi, mais plutôt un privilège (étymologiquement une "loi privée"), comme aux temps féodaux. De ce point de vue, il est à craindre que l'action de la DPSP n'aboutisse pas à un certain rétablissement de l'ordre républicain, mais contribue plutôt à renforcer l'arbitraire et l'injustice, ainsi que la différence de traitement en fonction de la richesse des quartiers et de l'origine de leurs habitants : selon que vous serez à l'Ouest ou à l'Est du boulevard Barbès, un même acte sera considéré comme illégal ou comme normal... "

  • Théâtre : Les Coulisses de l’Âme au LMP

    Du 20 au 24 février, le Lavoir Moderne Parisien (LMP) met à l'affiche la pièce Les Coulisses de l'Âme. Il s'agit d'une courte pièce peu connue, écrite par Nicolas Evreivnov au début du XXème siècle. La première mise en scène de la 2 Moi et Demi et Cie, en vous invitant à découvrir ce texte plein d’humour et de poésie, est l’occasion de s’aventurer dans ce qu’on pourrait appeler, tout simplement, une âme. L’occasion d’aller à la rencontre de ce qui s’y trouve et surtout de ceux qui s’y trouvent, de ceux qui l’habitent et de ceux qui la hantent.

    Cette pièce est une plongée au cœur de l’hésitation, du conflit intérieur d’un homme qui se débat contre lui-même, déchiré entre deux femmes : celle avec qui il a un enfant et celle qui l’enchante et le charme. Mais sont-elles réellement comme il les imagine ? Quelle image est vraie, et quel amour le plus fort ?
    Ainsi déchiré entre passion et raison, en suspension, cet homme étudié sous nos yeux est en proie à une véritable lutte intérieure. Son cœur à vif devient un chœur qui le regarde, ému et mû par l’action.
    Mais d’ailleurs, qui est cette ombre qui dort au fond de la scène ? Est-il celui qui subit ou qui orchestre la symphonie chaotique d’un homme désespéré ?

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    Visuel © Emma Karanov



    Un spectacle écrit par Nicolas Evreivnov
    Mise en scène Morgane Bonfini
    Interprètes Emma Karanov, Dimitri Bretheau, Arnaud Bocquet, Rémi Boissou, Esther Whahl, Lola Saint-Gilles, Morgane Bonfini, Hannah Maillard, Val Schoesetters, Tian Yuan Li et Romane Lecroq
    Création Lumière Ronan Huriez



    C'est Où ?

    Lavoir Moderne Parisien, 34 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 20 AU 24 février 2019 (du mercredi au samedi à 19h et le dimanche à 15h)

  • Soirée ”Jazz et Beaujolais nouveau” au Chien de la lune

    Jeudi 21 novembre, le restaurant Le Chien de la lune propose une soirée "Jazz et Beaujolais nouveau". Avec en concert, Jérôme Etcheberry et son Cancan Orchestra.
    La soirée débutera à partir de 19 h 30.
    Il est préférable de réserver, en téléphonant au : 01 42 62 40 60.

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    C'est où ?

    Le Chien de la Lune, 22 rue Jessaint, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 21 novembre, à partir de 19 h 30

  • Une semaine du jeu au square Louise de Marillac

    L'association Quartierlud organise la semaine du jeu de l’Oasis urbaine au square Louise de Marillac, place de La Chapelle.

    Au programme de cette semaine ludique :

    - du 21 au 25 octobre, jeux de société et surdimensionnés ;

    - lundi 21, tournois et challenge mölky ;

    - mercredi 23, Jeu valide grandeur nature ;

    - jeudi 24, fabrication de pétanque soft ;

    - vendredi 25, personnalisation de jeu de société.

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    C'est où ?
    Square louise de Marillac, Paris 18e
    C'est quand ?
    Du 21 au 25 octobre 2019
     
     
     
     
     
     
     
  • Nouvelle réunion de concertation pour les Fermiers généreux

    Attention ! : changement d'horaire : de 14 h 30 à 17 h 30
     
    L'équipe de Vergers Urbains et des Fermiers Généreux organise un nouvel atelier de conception du projet des Fermiers généreux, ce mercredi 30 octobre sur le terre plein  du pont de La Chapelle (celui au-dessus des voies de chemin de fer de l'Est, NDLR).
     
    L'objectif sera de se projeter dans le lieu grâce à la réalisation d'un tracé au sol grandeur nature et in situ
     
    Tout le monde est invité, associations, collectifs et habitants, à y participer et à s'exprimer pour concevoir cet espace de végétalisation sur la Promenade urbaine.

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    C'est où ?
    Pont de La Chapelle, boulevard de La Chapelle, Paris 10e et 18e
    C'est quand ?
    Mercredi 30 octobre 2019, à 18 h 30 Attention ! : changement d'horaire : de 14 h 30 à 17 h 30
  • Woods Trinidad Legend en concert au Chien de la Lune

    Ce vendredi 6 décembre, Le Chien de la Lune, sympathique restaurant situé à l'angle des rues de Jessaint et Pierre l'Ermite, accueille un nouveau concert avec Woods Trinidad Legend. Les réjouissances s'annoncent à partir de 19 h 30, pensez à réserver ! (téléphone : 01 42 62 40 60) 

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    C'est où ?
    Le chien de la lune, 22 rue Jessaint, Paris 18e
    C'est quand ?
    Vendredi 6 décembre, à 19 h 30
  • Vous prendrez bien un peu de culture locale ?

    culture,bibliotheque,theatre,librairie,concertPour les écoliers et certains d'entre-vous c'est les vacances, pour les autres, peut-être ferez-vous le pont en fin de semaine. Voilà une bonne occasion de découvrir, ou redécouvrir, les multiples lieux culturels dans nos quartiers. Car on l'oublie parfois, nos quartiers regorgent de lieux de culture. Théâtres, bibliothèques, salles de concert, galeries, disquaires, libraires, sans compter les ateliers d'artistes, les acteurs culturels ne manquent pas ici, et il serait bien difficile d'en faire le tour.

    Nous vous offrons ici une sélection de lieux culturels, certains très connus, d'autres beaucoup moins, mais ils permettent de montrer la richesse et la diversité de l'offre culturelle dans nos quartiers des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris, de quoi se divertir, réfléchir et se cultiver à deux pas de chez soi.

     

    Bibliothèques

    Dans le 9e 

    • Bibliothèque Valeyre : Bibliothèque adultes, jeunesse, discothèque, pôle de langues. 24 rue de Rochechouart, horaires d'ouverture sur le site de la ville de Paris

    Dans le 10e

    •  Médiathèque Françoise Sagan :  Superbe médiathèque avec une collection de plus de 100.000 documents à disposition du public. 8 rue Léon Schwartzenberghoraires d'ouverture sur le site de la médiathèque

    Dans le 18e

    • Bibliothèque de la Goutte d'Or : Collections adultes, jeunesse, discothèque, vidéo (DVD séries TV).  2 rue Fleury, horaires sur  le site de la ville de Paris
    • Bibliothèque Vaclav Havel : Collections adultes, jeunesse & vidéo, jeux vidéo et jeux de société. 26 esplanade Nathalie Sarraute, horaires d'ouverture sur le site de la ville de Paris

     

    Cinémas

    Dans le 10e

    • Le Brady : Un petit cinéma parisien inauguré en 1956, que fréquentait François Truffaut. 39 boulevard de Strasbourg, affiche et horaires sur  leur site
    • Le Louxor : Faut-il encore présenter ce magnifique cinéma d'art et essais, situé au carrefour Barbès ? 170 boulevard de Magenta, affiche et horaires sur  leur site 

     

    Concerts

    Dans le 18e

    • FGO - Barbara : Un établissement culturel de la ville de Paris bouillonnant de vie, avec des concerts mais aussi des spectacles, des expositions, un café... 1 rue Fleury, affiche et horaires sur  leur site
    • L'Élysée Montmartre : La célèbre salle de spectacle a retrouvé son lustre après une belle réhabilitation suite à un incendie en 2011. 72 boulevard de Rochechouart, affiche et horaires sur  leur site
    • Le Lavoir Moderne Parisien : Un salle intimiste dans un ancien lavoir, salle de concert et galerie d'exposition expérimentale et créative. 35 rue Léon, affiche et horaire sur  leur site
    • Olympic Café : Un lieu réouvert récemment et qui une variété de concerts et une cuisine aux accents du monde. 20 rue Léon, affiche et horaires sur leur site

     

    Disquaires

    Dans le 9e 

    • La Fabrique Balades sonores : Disquaire et galerie, offre éclectique de qualité. 1-3 avenue Trudaine, ouvert du lundi au samedi, de 12h à 20h (et le plus souvent possible, le premier dimanche du mois, de 14 à 19h)Site internet

    Dans le 10e

    • Debs Music : Un disquaire spécialisé dans les musiques antillaise et haïtienne. 170 Rue du Faubourg Poissonnière, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h
    • Walrus : Un concept original, un disquaire-bar ! Un lieu trop peu connu tout à côté de la gare du Nord. 34 ter rue de Dunkerque, ouvert les mardi, mercredi et vendredi, de 13h à 22h, le jeudi, de 14h à 20h, le samedi, de 11h à 22h et le dimanche, de 12h à 20hSite internet

    Dans le 18e

    • Le Rideau de fer : Un disquaire spécialisé dans les vinyles et les bandes dessinées. 12 rue André Del Sarte, ouvert  du mardi au samedi, de 12h30 à 19h00Site internet
    • Sauviat Musique: Le disquaire historique de la musique arabe à Paris. 124 boulevard de la Chapelle.
    • Soul Ableta Disquaire : Un spécialiste nouvellement arrivé dans la Goutte d'or. 47 rue Marcadet, ouvert du mardi au samedi, de 13h à 20h. Page facebook

     

     

    Librairies

    Dans le 9e 

    • La Libreria : Librairie franco-italienne. Au rez-de-chaussée les livres en français, et au sous-sol les livres en italien. 89 rue du Faubourg-Poissonnière, ouvert le lundi, de 14h à 19h, et du mardi au samedi, de 10h à 19h. Site internet
    • Libellule et coccinelle : Une librairie-ateliers pour le plus grand plaisir des enfants. 2 rue Turgot, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h. Page facebook
    • Fantasmak : Ici c'est bandes dessinées, cinéma et polars. 17 rue de Belzunce, ouvert du mardi au samedi de 15h à 19h. Site internet

    Dans le 10e

    • La balustrade : Une librairie qui surplombe la gare de l'Est, spécialisée dans les sciences humaines. 25 rue d'Alsace, ouvert les mercredi et samedi de 12h30 à 19h30, et les jeudi et vendredi de 10h à 19h30. Site internet
    • Le 29, librairie photographique : Comme son nom l'indique, cette librairie est spécialisée dans la photo et la photographie, très belle sélection sur le sujet. 25 rue des Recollets, ouvert le lundi de 12h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h. Site internet
    • Librairie Nordest : Très bel accueil dans cette librairie généraliste, avec un joli rayon jeunesse. 34 bis rue de Dunkerque, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h30. Page facebook

    Dans le 18e

    • Gibert Joseph Barbès : Le libraire historique de la rive gauche propose ici une grande offre généraliste et scolaire, avec un personnel très compétant. 15-17 boulevard Barbès, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 20h. Site internet
    • La Régulière : Jeune librairie dynamique au coeur de la Goutte d'Or, propose un salon de thé avec un espace de travail. 43 rue Myrha, ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h, et le  dimanche de 14h à 19h. Site internet
    • Les Libraires associés : Un lieu magnifique, caché tout à côté de l'église Saint-Bernard, spécialisée dans les livres animés, cette librairie offre également un beau choix de livres anciens. 3 rue Pierre l'Ermite, ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h. Site internet
    • Le Rideau rouge : La librairie incontournable du coté de Marx Dormoy. 42 rue de Torcy, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h30, et le dimanche de 10h30 à 13h30.  Site internet

     

    Musées - Galeries

    Dans le 9e 

    • Galerie Allen : Galerie d'art contemporain. 59 rue de Dunkerque, ouvert de mercredi à samedi, de 14h à 19h. Site internet
    • Musée de la franc-maçonnerie : Un musée consacré à l'histoire de la franc-maçonnerie, situé au siège du Grand Orient de France. 16 rue Cadet, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18hSite internet
    • Phono Museum : Une très belle collection de phonographes et de gramophones notamment, et des concerts. Un petit musée à découvrir ! 53 boulevard Rochechouart, ouvert du jeudi au dimanche, de 14h à 18hSite internet

    Dans le 18e

    • Échomusée de la Goutte d'Or : Une galerie associative ouverte depuis 1992, un lieu incontournable du quartier de la Goutte d'Or. 21 rue Cavé, horaires sur  leur page facebook
    • Espace Canopy : Une galerie d'art contemporain, un espace culturel et un café en un même endroit. 19 rue Pajol, horaires sur le site de la galerie
    • Halle Saint-Pierre : Un musée dans une ancienne halle, consacré à l'art brut, singulier et "outsider". 2 Rue Ronsard, ouvert du lundi au vendredi, de 11h à 18h, le samedi de 11h à 19h, et le dimanche de 12h à 18h. Site internet
    • Institut des Culture d'Islam : Ce très bel établissement culturel propose de nombreuses expositions et différentes activités (ateliers de calligraphie, cours de langues...). 56 rue Stephenson, ouvert du mardi au mercredi, de 13h à 20h, le vendredi de 16h à 20h, et le samedi et le dimanche, de 10h à 20hSite internet 

     

    Théâtres 

    Dans le 9e 

    • Théâtre Le Bout : Une petite scène, ouverte aux humoristes. 6 rue Frochot, affiche et horaires sur leur site

    Dans le 10e

    • Théâtre des Bouffes-du-Nord : Le célèbre théâtre de Peter Brook poursuit sa belle aventure. 37 bis, boulevard de la Chapelle, affiche et horaires sur leur site
    • Théâtre La Boussole : Un petit théâtre méconnu tout à côté de la gare du Nord.  29 Rue de Dunkerque, affiche et horaires sur leur site

    Dans le 18e

    • Théâtre La Reine Blanche Scène des Arts et des Sciences : Un tremplin pour le théâtre, la danse et la musique dans une grande salle boisée. 2 bis passage Ruelle, affiche et horaires sur leur site 

      

     

  • Gare du Nord 2024 : réunion publique de synthèse

    Vendredi 12 avril, la société d’économie mixte à opération unique "SEMOP Gare du Nord 2024" organise une réunion publique de synthèse de la dernière phase concertation. Une concertation réouverte début mars car jugée insuffisante, reste à savoir si cette fois celle-ci le sera.

    Ce temps d’échanges sera l’occasion de faire le bilan des sujets qui ont été exprimés lors des visites de la gare du Nord, des réunions et ateliers thématiques ou encore sur la plateforme contributive en ligne. La SEMOP Gare du Nord 2024 partagera l'ensemble des expressions qui ont émergé pendant cette étape essentielle du projet et indiquera quelles sont les suites qui seront données au projet.

    Les attentes des riverains sont grandes, espérons que ce projet saura y répondre, au moins en partie. Mais rappelons que ce projet s'inscrit dans un processus d'exception, le permis de construire étant ici délivré directement par l'État dans le cadre de la loi sur les jeux olympiques 2024, il échappe donc à la règle commune et à la ville de Paris. Dans ce cadre, la voix des riverains - et même celle des élus locaux - n'a que peu de poids, comme on peut le voir pour le projet CDG-Express qui se réalise dans le même cadre ; nous verrons ce qu'il en est pour ce projet pharaonique de 600 millions d'euros.

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    Réunion thématique de concertation "Conception architecturale" – 20 mars 2019 (photo : SEMOP Gare du Nord 2024)

     

    C'est où ?

    SNCF Réseau, Étoile du Nord, Salle de l'Atrium, cour des taxis (plan d'accès ici), 8 rue de Dunkerque, Paris 10e

    C'est quand ?

    Vendredi 12 avril 2019 à partir de 19h

  • ”Corps et âmes”, Dorignac au musée de Montmartre

    Le musée de Montmartre sait faire une place à des peintres moins connus, ou un peu oubliés, dont les réalisations sont trop rarement exposées aux yeux d'un public curieux. Cette fois, c'est Georges Dorignac, avec une exposition intitulée "Corps et âmes". L'œuvre est pourtant singulière, originale, belle, racée. Saluons la Piscine de Roubaix et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux qui ont initié l'hommage à Georges Dorignac en 2017.

    Les œuvres exposées peuvent surprendre par leur diversité. Il faut dire que le cheminement du peintre est complexe. On peine à trouver une ligne commune à travers les portraits de femme dans sa période des Noirs, qui firent sa renommée, ses représentations de la maternité, ses paysages proches des pointillistes, ses portraits de paysannes ou d'ouvriers saisis dans l'effort ou ses projets décoratifs, empreints d'orientalisme. Pourtant son œuvre est puissante, sincère, touchante.

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    Il faut se souvenir que c'est un jeune homme qui en 1898 arrive à Paris et intègre l'école des Beaux Arts. Il a alors 19 ans. Au bout de six mois il préfère néanmoins prendre sa liberté et se consacrer à une carrière de peintre indépendant. La jeunesse, la fougue, la technique maitrisée, une vie de famille bien remplie peuvent expliquer quelques tâtonnements. De 13 ans à 18 ans, il fréquentait l'école des Beaux-Arts de Bordeaux où il avait obtenu des prix qui le confirmèrent dans sa vocation et le conduisirent à Paris. Il a déjà acquis là la maitrise de son art qu'il n'aura de cesse d'améliorer avec rigueur et passion, sans compromis. Toutefois il veut lui donner un surplus d'âme, et il y réussira pleinement, comme on peut le constater en parcourant les salles du musée.

    C'est pas moins de 85 œuvres, peintures, aquarelles, sanguines et fusains, réalisées entre 1901 et 1924 qui sont présentées dans cette exposition. Le musée de Montmartre est ouvert tous les jours de 10h à 19h d'avril à septembre et de 10h à 18h d'octobre à mars

    Quelques dates dans le parcours du peintre :

    1879 naissance de Georges Dorignac à Bordeaux

    1998 arrivée à Paris.

    1900 il s'installe au 22 rue du Chevallier de La Barre, naissance de ses filles.

    1900 à 1904 il s'associe à l'École de Bilbao.

    1906 il représente la maternité, sa femme, ses filles ; peintures douces et tendres. Il rencontre Signac et Derain

    1908 il s'installe à Verneuil-sur-Seine

    1910 vol de ses œuvres, ruine, il trouve refuge à La Ruche, École de Paris. Il rencontre Modigliani, Soutine. Questionnement intense ; il peint des paysages pointillistes. Puis abandonne la couleur.

    1912 début de la période noire ; plusieurs expositions et acquisitions de l'État.

    1914 séjour d'un an à Bordeaux puis retour à Paris à l'été 2015.

    À partir de 1915 plusieurs acquisitions de l'État et l'intérêt des amateurs le soulagent des préoccupations matérielles.

    1918 il se consacre à des sujets de décoration, dessins, cartons pour la tapisserie, la céramique, la mosaïque, commande pour un plafond de théâtre, paravent, affiche... notamment celle du Salon d'Automne de 1922.

    21 décembre 1925 il meurt des suites d'une opération de l'estomac à Paris.

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    C'est où ?

    Musée de Montmartre 12 rue Cortot, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jusqu'au 8 septembre 2019 

  • Incompréhensible changement à la tête de la ZSP

    Nous venons d'apprendre le changement de direction de la "Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) 10-18". Désormais ce sera la commissaire Emmanuelle Oster, arrivée récemment à la tête du commissariat central du 18e arrondissement, qui dirigera les opérations en lieu et place du chef district, le commissaire Jacques Rigon, qui menait cette mission jusque là. Nous croyons savoir que la Préfecture - et donc le ministère de l'Intérieur - reprocherait au commissaire Rigon son insuffisance de résultats, mettant en cause ses méthodes.

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    Pour avoir suivi la ZSP dès sa mise en place, en septembre 2012 pour sa première version, en étant associés aux différentes formes de comité de suivi, nous avons pu suivre finement les évolutions de ce dispositif, et nous avons vu défiler bien des ministres de l'Intérieur, préfets et commissaires. D'ailleurs, ce changement est sans doute lié à l'arrivée du nouveau préfet Didier Lallement, qui vient lui-même de remplacer Michel Delpuech à la fin du mois de mars dernier.

    De notre point de vue, celui de riverains "avertis" et impliqués de très longue date, nous ne comprenons pas cette décision qui nous paraît bien injuste. En effet, si les résultats en matière de sécurité sont certes insuffisants dans le secteur, à notre avis ce n'est pas tant une question de méthode que de moyens qui n'ont jamais été à la hauteur des enjeux locaux. D'ailleurs, lors de la dernière réunion de la cellule d'écoute de la ZSP, nous avions précisément pointé ce problème d'effectifs insuffisants.

    En effet, il nous paraît bien fallacieux de la part de la Préfecture de reprocher une insuffisance de résultats sur la ZSP alors que, dès qu'un événement s'annonce ailleurs à Paris, cette même Préfecture vide les effectifs de police du secteur. Nous pouvons le constater dans nos rues depuis plus de six mois, tous les samedis — jours où se cumulent le plus de problèmes sur nos quartiers — où la Préfecture enlève systématiquement tous les effectifs disponibles dans la ZSP au profit des zones de manifestation des "Gilets jaunes". Ce choix est bien celui de la Préfecture. Une Préfecture qui malgré le changement de tête récent ne semble hélas pas avoir encore pris la mesure de la gravité de ce qu'il se passe dans nos quartiers (et ne dit-on pas qu'on ne change pas de capitaine en pleine tempête ?). Car des changements de méthodes, nous en avons vus plus d'un ici, mais la seule chose qu'on ait vu avoir une influence réelle sur la situation délictuelle dans nos quartiers c'est précisément l'augmentation d'effectifs avec une présence effective et durable sur le terrain. Ce fût le cas lors de la création de la brigade "anti-sauvette" qui a réussi à les faire baisser nettement sur le secteur de Château Rouge, mais c'était avant la période des manifestations du mouvement des Gilets jaunes, depuis les ventes à la sauvette sont réapparues... surtout le samedi.

    Dans le cadre du dispositif ZSP, nous perdons donc non seulement un commissaire dont l'implication sans faille et la connaissance très fine du terrain manquera très certainement (Jacques Rigon avait été commissaire du 10e auparavant), mais nous perdons aussi du temps, c'est à dire les mois nécessaires à ce qu'une nouvelle direction s'installe, comme à chaque fois que ce fut le cas, lors d'un changement à la tête de la ZSP ou de celle des commissariats d'arrondissements.

    Malgré ces circonstances, nous souhaitons évidemment un plein succès à la commissaire Oster dans sa nouvelle mission. Et quant à la forme que prendra le suivi de la ZSP et l'implication des riverains, si elle est prolongée, nous n'avons aucune indication pour l'instant. Nous ne manquerons pas de vous en informer quand nous en aurons connaissance.

  • Un été de travaux : un point sur la Promenade urbaine

    L'été est traditionnellement une période intense de travaux dans l'espace public parisien, et l'été 2019 aura été particulièrement chargé en travaux, dans nos quartiers notamment. Nous vous proposons à travers une série d'articles de faire un point sur les principaux chantiers de l'été dans nos quartiers. Nous commençons avec un point sur l'avancée des travaux de la Promenade urbaine avec un reportage photo.

     

    Renouveau des boulevards de La Chapelle et de La Villette

    Si les travaux  de voirie ne sont pas encore achevés sur les boulevards de La Chapelle et de la Villette, on commence tout de même à voir prendre forme la nouvelle configuration de ces artères, avec une circulation piétonne particulièrement facilitée. Par contre, côté viaduc, la RATP a d'ores et déjà terminé son chantier de rénovation. Notons que la prochaine rénovation de cette envergure se fera dans les années 2040 !

    travaux,voirie,18e,étéLe revêtement de la chaussée a été entièrement renouvelé sur le tronçon Barbès-Maubeuge durant le mois de juillet 2019

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    Re-calibrage du trottoir et de la chaussée sur le boulevard de la Chapelle entre Chapelle et Stalingrad, août 2019

     

    Le mobilier urbain arrive

    Suivant les travaux de voirie, le mobilier urbain commence à (re)prendre place, comme le kiosque à journaux de la place de La Chapelle qui est réimplanté comme annoncé du coté 10e arrondissement. 

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    Kiosque à journaux, place de La Chapelle, 12 août 2019

    Là c'est un kiosque nouvelle génération qui est implanté, par contre, côté Stalingrad c'est le retour des kiosques traditionnels, mais qui eux abriteront d'autres activités que la vente de journaux. Nous nous réjouissons d'avoir été entendu, avec bien d'autres, quant à notre désir de voir un mobilier urbain parisien "classique" implanté sur le parcours de la Promenade urbaine, et le choix de ces édicules de style néo-haussmannien nous satisfait pleinement.

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    Édicules commerciaux sur boulevard de la Villette, 24 août 2019

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    Les futurs demi-terrains de basket sous la station Stalingrad boulevard de la Villette, 24 août 2019

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    Parcours d'apprentissage de vélo boulevard de La Chapelle à l'intersection avec la rue Philippe de Girard, 12 août 2019

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    Mise en place des nouveaux modèles de corbeille de rue sur le boulevard de la Chapelle à l'intersection avec la rue de Maubeuge, 12 août 2019 

     

    Lumière !

    Le déploiement du nouvel éclairage, qui sera sans doute un marqueur fort de ce territoire, suit sont train, et nous pouvons déjà apprécier les nouvelles suspensions qui ne dépareillent pas avec le style du viaduc. On a hâte de voir l'éclairage fonctionner dans sa totalité (à la fin de l'automne), un éclairage qui non seulement va contribuer à sécuriser le cheminement sous le viaduc mais surtout qui va mettre en valeur en l'illuminant ce magnifique ouvrage d'art qu'est le viaduc du métro.

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    Mise en place des suspensions sur le pont de La Chapelle, 12 août 2019

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    Alignement de suspensions sur le pont Saint-Ange, 21 juillet 2019

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    Une suspension sur le pont Saint-Ange, 21 juillet 2019

     

    Oasis urbaine

    Ce projet issu du Budget participatif et connexe à la Promenade urbaine a été livré au début de l'été et le square Louise de Marillac a réouvert ses portes au public.

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    Vue du coté Est du square Louise de Marillac réaménagé, 12 août 2019

     

    Un peu de culture...

    Finissons cette promenade - non exhaustive -  avec un peu de culture, d'abord avec l'espace d'exposition photos sur le pont Saint-Ange, une proposition d'Action Barbès, qui accueille une première exposition assez réussie sur l'histoire des quartiers environnant la Promenade urbaine.

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    Et enfin, vous pouvez aussi découvrir la série de photos de Randa Maroufi "Les Intruses" (en collaboration avec l'Institut des Cultures d'Islam), projet lauréat de l'opération Embellir Paris que l'on peut découvrir sur le boulevard de la Chapelle entre Barbès et l'intersection Maubeuge-Tombouctou.

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    Accrochage des photos de la série "Les Intruses" boulevard de La Chapelle, 19 août 2019

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  • Rue Richomme : le projet de nouveau sur les rails

    Nous désespérions de voir se réaliser le projet élu du Budget participatif 2017 : une Rue-jardin-Richomme ; ce dernier semblant reporté sine die. Aussi, nous avons récemment écrit à l'Hôtel de ville pour avoir quelques explications sur cet abandon dont nous ne pouvions nous satisfaire.

    Mais contre toute attente, nous avons appris que finalement la Rue-Jardin-Richomme allait voir le jour plus rapidement que nous le pensions. En effet, à la faveur de l'opération des "Rues-scolaires", qui verra la piétonnisation totale ou partielle de quelques rues parisiennes desservant des établissements scolaires. Dans le 18e ce sont trois rues qui sont concernées, dont le rue Richomme ! Et très vite (dans quelques jours seulement) la circulation sera coupée de manière permanente pour une expérimentation de plusieurs mois sans voitures. La végétalisation, d'abord en bacs, suivra, et plus tard, les aménagements définitifs de la rue Richomme seront élaborés en concertation avec les associations, les habitants, les écoles et les parents d'élèves, enfin.

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    Un compteur de voitures a été installé au début de la rue Richomme

    Une réunion de présentation de l'expérimentation du projet "rues scolaires" est organisée ce vendredi à l'école élémentaire rue Richomme. Ici, le projet "Rues scolaires" consiste donc en la piétonnisation d'un tronçon de la rue Richomme afin de permettre plus de sécurité aux abords de l'école notamment. Cette réunion publique, ouverte à toutes et tous, sera l'occasion pour la mairie du 18e de présenter le projet et de répondre aux interrogations.

    Rues scolaires - Richomme - copie.jpg

    C'est où ?

    École élémentaire, 9 rue Richomme, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 15 novembre 2019, à 18 h 15