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Action Barbès - Page 142

  • Sous le viaduc, entre Barbès et Tombouctou

    paris,Barbès,boulevard-de-la-Chapelle,marché-de-BarbèsAu doux son des tronçonneuses, nous avons effectué un aller retour sous le viaduc pour en constater l'état en compagnie du maire du 10e, Rémi Féraud, son directeur de cabinet, Xavier Simonin, et du responsable de la Section territoriale de voirie du 18e, Jean-Jacques Erlichman. 
     
    Rendez-vous devant le Louxor, 9 heures, lundi 27 avril : endroit stratégique pour observer, en perspective, le boulevard de la Chapelle, sa piste cyclable, sa voie de circulation, sa voie de stationnement, ses épingles pour stationnement de cycles et .... sa station de métro. 
     
    Nous nous préoccupions ce matin-là du côté 10e. Quand le trottoir le long de la station a été élargi il y a deux ans, les services et les édiles avaient laissé entendre qu'il serait toujours temps de faire un bilan plus tard et de changer le stationnement de côté, si cet aménagement ne donnait pas entière satisfaction. Il est un fait que l'aire de livraison côté station de métro n'est pas très utilisée par les commerçants, en particulier par le boucher, car les livreurs doivent traverser la voie de circulation. Nous l'avions signalé à l'époque. Rien n'est changé et plusieurs fois par semaine, un camion frigorifique de gros tonnage stationne à cheval sur la piste cyclable. Il n'est pas le seul, et le séparateur peut témoigner de ces chevauchements qui décalent et descellent régulièrement les blocs de granit. Monsieur Erlichman a convenu que dès les premières semaines après la réfection de la piste (peu après l'ouverture du Louxor) le séparateur en granit se disloquait déjà à plusieurs endroits. 
     
    Malheureusement, on ne nous dit pas tout du premier coup ! 
     
    Il s'avère que mettre la file de stationnement côté immeubles, soit le long de la piste cyclable, n'est possible qu'à condition de disposer d'un séparateur de 70 cm de large (au lieu de 30 cm actuellement), ce qui évite les portières ouvertes inopinément devant le nez d'un cycliste passant au même moment... Ça, nous le savions. Mais deux écueils de plus viennent contrarier notre raisonnement : 1- les pompiers doivent pouvoir déployer la grande échelle et la poser sur les façades des immeubles (comment la Voirie s'est-elle donc dégagée de cette contrainte de l'autre côté du boulevard, dans le 18e ?); 2- il manque 40 cm sur la largeur totale de la voie (entre immeubles et grilles du métro) pour respecter les normes (piste 1,50m + séparateur 0,70 m +voie circulée 3,50m, etc). Cerise sur le gâteau : on ne serait pas dans l'alignement. Le fameux alignement qui revient sans cesse et se réfère aux Architectes des Bâtiments de France (ABF) qui font très peur à la Direction de la voirie. En effet, à partir du barreau Patin le stationnement est le long du terre plein central et non du côté de Lariboisière. Mais juste avant, boulevard de Rochechouart la file de stationnement n'existe pas du tout, c'est la voie de bus qui longe les immeubles. Les ABF sont-ils vraiment un obstacle ou simplement un prétexte ? 
     
    Malgré des efforts et le souci de ne pas dépenser les deniers de la Ville mal à propos, nous avons du mal à comprendre les principes de la Voirie, qui ne tiennent pas compte des observations citoyennes, et des contraintes locales : nous avons donc des commerces sans aire de livraison adaptée, des stationnements deux-roues inoccupés parce que les cyclistes préfèrent attacher leur vélo de l'autre côté, aux barrières près du Louxor, et une piste cyclable souvent encombrée par des camions avec un séparateur à réparer trop souvent. A part cela, tout va bien !  
     
    Laissons ce tronçon... et notre déception, et continuons avec l'idée que, dès maintenant, nous devons penser à ce qui pourrait se faire dans le cadre de la "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad", quand le tronçon Barbès-Tombouctou viendra à l'ordre du jour. Notre but est de réfléchir en amont, de repérer les failles, les dysfonctionnements récurrents, les appropriations de l'espace public non souhaitées... 
     
    Avec nos interlocuteurs, nous ne sommes pas revenus sur l'attroupement du soir sur la place Charbonnière, ni sur les campements de migrants un peu plus loin, le terre plein restant un territoire 18e et ces problèmes relevant de la Préfecture. En revanche, la gestion du marché et ses lacunes sont bien du ressort de la ville. La délégation de la ville au gestionnaire de marché doit être revue en fin d'année. L'actuelle société ne donne pas satisfaction. Sa gestion est trop laxiste, le marché en pâtit. Nous avons dénoncé à plusieurs reprises l'extension des stands vers le carrefour Tombouctou, et la présence de "volants", voire de vendeurs à la sauvette un peu partout, y compris dans l'allée centrale élargie. Nous avons aussi signalé le mauvais entretien des barrières (croix de Saint-André), rarement fermées après la tenue des marchés, et permettant ainsi le stationnement de voitures particulières sous le viaduc, de même que le vandalisme que subissent les armoires électriques, devenues dangereuses actuellement. Nous avons également rappelé notre demande d'un lieu convivial au centre du marché, qui permettrait, par ailleurs, de traverser la longue bande serrée de stands avec une poussette ou des enfants, sans devoir jouer des coudes.

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    Comme nous, le maire a constaté que ce territoire n'était pas propre un lundi matin comme on pouvait s'y attendre à 9h. Certes, le vent ce matin-là  avait tendance à disperser les détritus, mais les cuvettes au pied des arbres conservaient jalousement qui sa canette de Coca, qui ses débris de palette... Pas vraiment la faute du vent.
     
    Pour finir sur une touche positive, nous avons appris que le trottoir qui longe Lariboisière serait rénové en juin. Il est très dégradé, notamment à cause de la présence deux fois par semaine des camions des marchands qui sont tolérés à cheval sur la piste cyclable... faute de stationnement suffisant. Quand on vous dit qu'il faut réduire la taille du marché ! C'est d'ailleurs la même démarche qu'a entrepris le conseil de quartier Belleville Saint-Maur avec un courrier à l'adjointe chargée du Commerce, Olivia Polski. Nous suivons de près les réponses qui seront données. 
     
  • Un autre genre de Street Art

    Le street art n'est pas exclusivement du graphisme ou du tag peint à la bombe. Voyez vous-même ce mobile géant, qu'un de nos lecteurs et adhérents nous a adressé, une trouvaille récente, croisée rue de Clignancourt au cours d'une promenade : 

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    Photo Jean-Raphaël Bourge

     

  • L'atelier de Ange & Dam

    Sous le règne de la bourse-plate, les artistes rencontrent des problèmes croissants pour vivre, eux qui dépendent du bon vouloir de leurs contemporains, quand ceux-ci réservent leur dépenses à l'utile et au nécessaire. On peut le comprendre. Même si cette vision est discutable... Nous n'entrerons pas ici dans le débat.

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     le Rêve de la Manchote, peinture de Dominique Jaffré.

     

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    Une rencontre à l'automne chez les Xérographes ou à l'Echomusée, un bon moment à échanger sur leur travail, une envie d'acheter des « recyclettes », puis en début d'année les vœux à l'asso avec le « Rêve de la Manchote », pas une oeuvre de Ange & Dam, mais bien jolie ! en somme, tout un faisceau de circonstances vraiment encourageantes pour aller voir ces deux dames, vives et directes, dans leur atelier du 50 de la rue Labat, dans le 18e.

    Elles sont actuellement dans la préparation du prochain vernissage qui aura lieu le mercredi 6 mai (sur place à partir de 18 heures), suivi par l'ouverture de leur atelier les jours suivants, les 7, 8 et 9 mai de 14h à 21h. Les œuvres sont présentes sur tous les espaces disponibles de cet atelier modeste, niché dans ce que les agences immobilières aiment nommer « le village Ramey », encore qu'ici nous descendions déjà vers la rue de Clignancourt. Le 18e est fait de micro-quartiers que seuls les initiés savent repérer !

    L'accueil est très sympathique, tasse de thé à l'appui. On pousse quelques outils sur la table du fond, on s’assoit et on papote.

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    Nous partons au cœur de l'Afrique. ....

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  • Projet Hôpital Paris Nord et restructuration Lariboisière

    paris,lariboisière,hôpitalUne première réunion d'information et de concertation organisée par l'AP-HP à propos du projet d'Hôpital Universitaire Paris Nord a eu lieu mercredi 15 avril à l'hôpital Bretonneau. Nous y sommes allés pour avoir une idée plus claire de l'impact de ce projet sur la restructuration programmée de Lariboisière.

    Un projet encore à définir

    Au stade actuel, le projet d'hôpital Paris Nord reste encore à définir. Certes des options ont été retenues. D'abord celle qu'il faut construire un hôpital neuf. La rénovation de Bichat et celle de Beaujon, outre que le coût serait supérieur à celui d'une construction neuve, présente trop de contraintes techniques et médicales. Ensuite ce projet entre dans le nécessaire rééquilibrage de l'offre de soins dans le Nord de Paris qui a été un peu délaissé ces dernières années. L'implantation exacte du nouvel établissement, qui sera un hôpital "ouvert" a dit Martin Hirsch, Directeur Général de l'AP-HP, n'est pas encore décidée. Deux sites ont été sélectionnés, l'un à Clichy, l'autre à Saint-Ouen, ce dernier ayant les faveurs de la mairie de Paris. Le projet médical lui-même n'est pas encore arrêté. L'AP-HP veut en faire un lieu d'excellence en matière de soins, de recherche et d'enseignement. Il y aura une annexe, plate forme hospitalière de santé et aussi de proximité, à Claude Bernard. Le projet, qui coûtera environ 900 millions €, sera entièrement financé sur fonds publics, un tiers venant d'une dotation de l'Etat, le reste sur fonds propres de l'AP-HP (Martin Hirsch dit qu'il investit actuellement 400 millions € par an) et par emprunt. Il n'y aura pas de partenariat public/privé, a répété plusieurs fois le Directeur Général.

    Voir la présentation faite par le Directeur Général de l'AP-HP.

    Télécharger la brochure de présentation de l'hôpital Paris Nord (ficher PDF).

    Des sujets qui fâchent

    L'auditoire était très nombreux car il s'agissait d'une toute première présentation publique et officielle du projet. Pas mal de médecins et de soignants avec en renfort des syndicalistes CGT et FO qui n'ont pas manqué de manifester un certain mécontentement.

    D'abord sur le nombre de lits. C'est un sujet classique et récurrent que le nombre de lits. Martin Hirsch affirme que les progrès de la médecine et de la technologie font que la qualité des soins n'est pas liée au nombre de lits d'un hôpital et que le développement de l'ambulatoire est une nécessité. Les syndicats répliquent que cela est un trompe-l’œil pour en fait réaliser une politique d'économies.

    Le sort de certains services comme la maternité ou les urgences (gros problème) n'est pas réglé, tout comme celui du personnel dont Martin Hirsch semble dire que sa quantité n'est en fait pas liée au nombre de lits.

    Le sujet de la proximité de l'offre de soins pour les habitants du Nord Est de Paris et du 18e arrondissement en particulier a été également abordée. Eric Lejoindre, maire du 18e, a dit qu'il serait très soucieux de cet aspect des choses en réponse à un élu communiste du 18e qui, lui, voit dans la fermeture à terme de Bichat la mort d'un hôpital de proximité.

    Disons que d'une manière générale, les syndicats ne voient pas ce projet d'un très bon œil. Certes, ils admettent la nécessité d'une modernisation mais ils constatent aussi une baisse des moyens alloués aux hôpitaux et se demandent comment un tel projet peut se faire dans ce contexte. Ils auraient préféré une rénovation des hôpitaux existants.

    Impact sur le projet Lariboisière

    Les deux projets sont à des stades bien différents. Celui de l'hôpital Paris Nord n'en est qu'à ses débuts (à en croire Martin Hirsch), alors que celui de Lariboisière semble à peu près ficelé. Le Directeur Général a fourni deux chiffres intéressants concernant ce dernier : le coût sera de 290 millions d'euros et il y aura 19% de lits en moins. Pour le reste, il est évident que Lariboisière et le nouvel hôpital Paris Nord seront organisés en fonction l'un de l'autre, ce qui ne parait pas illogique, mais il semble aussi que ces deux projets ne soient pas directement liés l'un à l'autre.

     

  • Sacs-poubelle RATP s'éternisant sur les trottoirs : le ras le bol total !

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    Photo prise le 15 avril 2015, terre-plein boulevard de Strasbourg devant la Gare de l'Est

    La mairie à juste titre cherche à sensibiliser les Parisiens pour qu'ils cessent de déposer leurs sacs d'ordures ménagères dans les corbeilles de rue ou simplement au pied des arbres ou du matériel urbain. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, beaucoup le font.... 

    Le même traitement ne pourrait-il pas s'appliquer au prestataire de service de la RATP chargé du nettoiement de ses stations ? En effet, nous avons observé en plusieurs lieux et plusieurs occasions, récurrentes, répétées, que le prestataire de la RATP ne respecte pas les horaires de collecte des ordures ménagères et que ses sacs jonchent le sol de l'espace public des heures durant. Sans verbalisation, sans sanction, impunément. Y a-t-il seulement un avertissement fait aux responsables de la gestion de lignes ? 

    Nous interpellons ici les élus chargés de la propreté pour que des consignes ou des rappels soient transmis à la RATP afin que l'organisation de la collecte des détritus collectés dans l'ensemble de ses stations soit revue, que les horaires de collecte en surface soient respectés, que les sacs noirs (bien reconnaissables de surcroît !)  ne traînent pas sur  l'espace public et n'en attirent pas d'autres. 

     oOo

    Voici, en image, des exemples répétés de sacs-poubelle déposés par le prestataire de la RATP sur les trottoirs et laissés pendant de longues heures avant qu'ils ne soient récupérés par les camions poubelles (ici, du prestataire privé de la Ville de Paris sur le 10e, Pizzorno Environnement) :

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    Photos prises les 30 mars, 9, 13 et 14 avril 2015

    (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

     

    Un de nos lecteurs nous a également envoyé une série de photos des sacs-poubelle laissés par le prestataire de la RATP à la sortie du M° Louis-Blanc, et restant plusieurs heures sur le trottoir avant leur collecte :

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    A la vue de ces photos, et au regard des longues heures séparant la dépose et la collecte de ces sacs-poubelle, nous nous disons que ce "Manu" du Service Client de la RATP, répondant à l'interpellation de notre lecteur sur ce sujet, est un peu trop optimiste et "décalé" par rapport à la réalité : 

      

  • Balade dans la Goutte d'Or

    paris goutte d'orProposée par l'équipe d'animation du conseil de quartier Goutte d'or, c'est Jacky Libaud de l'association Balades aux jardins qui mènera la balade samedi 25 à 10h30, une heure raisonnable.

    Pour les amateurs de tous âges, rendez-vous devant le LCL au métro Barbès (voir photo ci-dessous) pour une visite qui se terminera au marché Dejean à Château-Rouge.

    paris goutte d'or

     

  • Nouveau tournoi de pétanque au square Villemin

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    Nous relayons volontiers cette invitation de l'association Quartier Partagé en souhaitant que le soleil soit de la partie.

    Affiche Quartier Partagé 25 04 2015.jpg

     

  • Amateurs de livres : appel à volontaires pour tester la nouvelle appli "Booxup"

    Vous connaissez certainement Circul'Livre : nous évoquons régulièrement cette initiative "pour partager gratuitement vos livres et vos passions". Voilà que le partage de livres fait son apparition sur la Toile, avec une nouvelle application mobile : Booxup qui s'est déjà fait remarquer par plusieurs médias (LCI, Le Point, Le Huffington Post, RTLOuest France, etc.).
     
    Nous avons en effet reçu cet appel à volontaires pour la tester. Son développeur, et notre lecteur habitant le quartier Ramey - Clignancourt, souhaite faire du 18e arrondissement un des lieux d'expérimentation de cette application. Voyons sa proposition :
     
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    Un nouveau projet collaboratif voit le jour dans le 18e arrondissement.
     
    Booxup est une application mobile qui permet d’afficher les livres que l’on souhaite partager avec les autres membres de la communauté de façon très simple et rapide parce que l’application sait lire les codes barres présents sur les couvertures des livres. C’est pour les lecteurs une nouvelle façon de découvrir des livres et des auteurs, mais aussi d’autres fans de livres à côté de chez eux ou à l’autre bout du monde. Lorsqu'on trouve un livre qui nous plaît, il suffit d'entrer en contact via l'application avec la personne qui le détient, et de convenir d'un rendez-vous pour se le remettre.
     
    Cette application gratuite, qui donne envie d’ouvrir les livres des autres est aujourd’hui disponible pour les téléphones Apple. Une version android est en cours de développement.
      
    L’ambition de Booxup est de créer un modèle alternatif de diffusion des livres. L’idée est venue d’un constat simple: 95 % des livres que l’on possède ne sont jamais réutilisés. En mutualisant les livres de chacun, Booxup est en passe de devenir la plus grande bibliothèque du monde. En attendant d'y arriver, ses créateurs, dont l'un d'entre eux habite rue Ramey, ont réservé au 18e arrondissement la primeur de sa communication.
     
    N'hésitez pas à imprimer et afficher dans l'entrée de votre immeuble l'affiche ci-dessous pour pouvoir prêter et emprunter encore plus de livres.

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    Cliquez sur l'affiche pour la télécharger

     

    oOo

     
    Booxup est également présent sur Facebook et Twitter. Pour télécharger et tester cette application, cliquez sur le logo ci-dessous :

    booxup,appli,livres

    Aussi intéressante et sympathique que soit cette initiative, n’oubliez pas qu’un des meilleurs modes de diffusion des livres reste les librairies, et il y en de a de très bonnes dans nos quartiers. C'est l'occasion pour nous de vous rappeler notre article évoquant le site "Paris Librairies" pour vous permettre d'identifier une librairie ayant le livre que vous cherchez !

     

  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

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  • "Art Liberté - du Mur de Berlin au Street Art" c'est à la Gare de l'Est

    Pour fêter les 25 ans de la chute du mur de Berlin, la gare de l'Est propose une exposition sur son parvis, à l'intérieur de la gare et rue d'Alsace. Nous avions publié quelques photos prises alors que des artistes mettaient la touche finale au mur de la rue d'Alsace (voir ici). Et pas n'importe quels artistes puisqu'ils avaient participé aux fresques du Mur de Berlin en 1984 (Christophe-Emmanuel Bouchet, Kiddy Citny et Thierry Noir). 

    Sur le parvis, ce sont pas moins d'une trentaine d'artistes qui se sont exprimés sur des fragments de béton du mur, conservés jusque-là par Sylvestre Verger, commissaire de l'exposition.

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    Une partie de l'exposition vue depuis la terrasse des salons de la gare de l'Est

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    La Trabant, tout un symbole, ici peinte par Thierry Noir

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     Autres voitures de Christophe-Emmanuel Bouchet et de Kiddy Citny

    N'hésitez pas à entrer dans le hall de la gare où sont exposées des photos d’œuvres réalisées sur le Mur de Berlin dans les années 80. 

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    Des vidéos seront également projetées dans cet espace.

    A l'occasion du vernissage de l'exposition, Patrick Roppert, directeur général de Gares et Connexions a annoncé une autre exposition de street art à venir gare du Nord Quai 36. On ne peut que s'en réjouir.

     

  • Renouvellement au sein des conseils de quartier du 18e

    La mairie du 18e avait bien fait les choses. Salle des fêtes bien remplie, urnes alignées comme à la parade, élus vigilants, citoyens motivés. Mais de quoi s'agit-il au juste ? Les conseils de quartier (CQs) du 18e (8 au total) renouvellaient leurs équipes d'animation.

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    Comme tous les 122 CQs de Paris, ceux du 18e sont pilotés par ce qu'on appelle ici des équipes d'animation (on les nomme également ainsi dans le 10e alors qu'on les appelle bureaux dans le 9e mais la fonction reste la même). Dans cet arrondissement, ces équipes sont composées de 13 personnes, 4 femmes, 4 hommes et 5 représentants d'association. Tout le monde est choisi par tirage au sort et la durée du mandat est de 2 ans.

    Donc, en cette fin d'après midi du 13 avril, c'était la séance de tirage au sort, très sévèrement contrôlé par le Directeur des Services de la mairie du 18e. Le 18e arrondissement est l'un des plus peuplés de Paris (environ 200 000 habitants) aussi n'était-il pas anormal que les candidatures soient assez nombreuses (environ 450). A noter, signe des temps, que 90% de ces candidatures avaient été déposées par Internet via la site de la mairie du 18e.

    Action Barbès, au titre des associations, avait fait acte de candidature pour intégrer l'équipe d'animation du quartier Goutte d'or-Château Rouge. La chance était avec nous en ce lundi puisque nous avons été tirés au sort. Notre association sera donc présente dans cette équipe d'animation et représentée par un adhérent habitant à deux pas de l'église Saint-Bernard, très bon connaisseur de son quartier, que ce soit de son passé comme de son présent. C'est pour nous une présence très importante car il est clair que le projet de promenade urbaine que nous défendons et qui est désormais bien sur ses rails intéresse au premier chef les habitants de la Goutte d'or. Leur participation à la concertation dans le cadre de l'élaboration de ce projet est absolument nécessaire.

    Pour être complet, sachez que deux de nos adhérentes ont également intégré ces équipes d'animation à titre individuel : une dans le quartier La Chapelle-Marx-Dormoy et l'autre dans le quartier Goutte d'or-Château Rouge.

    Ce tirage au sort nous a permis de découvrir une petite faille dans le règlement des conseils de quartier du 18e. Nous voulions être candidats dans les CQs Goutte d'or-Château Rouge et Montmartre, dans ce dernier pour continuer le gros travail que notre représentant y a fait depuis plus d'un an. Notre double candidature a été rejetée par la mairie du 18e car une association ne peut pas être présente dans plusieurs CQs à la fois suivant le règlement. Mais être candidat, vu le mode de désignation par tirage au sort, ne signifie pas être présent ! C'est le sort qui décide. Il semble que la mairie du 18e a vu le problème et un petit toilettage du règlement pourrait être envisagé pour palier cet inconvénient.

    Alors maintenant, au travail !

  • Salle de conso : une intervention salutaire

    Jean Pierre Couteron est psychologue clinicien et Président de la Fédération Addiction. Nous vous avons déjà parlé de lui lors de la présentation de son livre écrit avec Pierre Chappard Salle de shoot. Il est incontestablement l'un des meilleurs spécialistes de la réduction des risques liés à la consommation de drogues et a été très en pointe lors du débat sur le projet de la loi Santé à l'Assemblée Nationale en ce début d'avril.

    Jean Pierre Couteron est intervenu sur Europe1 le 8 avril, juste le lendemain du vote de l'article 9 du projet de loi. Parmi toutes les outrances entendues à cette occasion, c'est cette parole là qu'il faut écouter.

     

    Dans le même veine, vous pouvez vous référer à un article écrit également par Jean Pierre Couteron et publié sur un blog du monde.fr : Salle de shoot dans la loi santé : 6 ans de débat

    Enfin, l'INSERM a publié un article récapitulatif très intéressant : Réduction des risques chez les usagers de drogues - amendement voté par l'Assemblée Nationale