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Action Barbès - Page 139

  • Opération autocars à Paris : Chapelle-Clignancourt-Barbès oubliés ?

    A grand renfort de communication, la ville de Paris a annoncé des actions importantes de verbalisation pour les autocars de tourisme polluants ainsi que pour le stationnement illicite de nombre d'entre eux. Cas fréquents dans notre quartier entre La Chapelle et Pigalle.

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    Pont Saint-Ange le 24 mai dans l'après-midi - situation identique coté 18e

    Nous attendions légitimement des changements dans le secteur de la Chapelle au niveau du Pont Saint-Ange; plus proche de Montmartre, rue de Clignancourt et boulevard de Rochechouart ainsi que devant la gare de l'Est.

    Que nenni !

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                                              Rue de Clignancourt le 24 mai vers 11h30

    Incitée via Twitter par Christophe Najdovski, Action Barbès a depuis plusieurs semaines et quasi quotidiennement pris des photos d'autocars garés sur des secteurs interdits et les a envoyés à l'adjoint chargé de la circulation et des transports avec copie au préfet. Aucun résultat visible à ce jour. La ville a-t-elle les moyens de son ambition ? Aura-t-elle la volonté politique de froisser les autocaristes ? Signalons tout de même, l'appui de Julien Miniconi, commissaire du 10e, à qui nous signalons également en temps réel la situation. Pour le moment, pas d'écho dans le 18e. Nous savons que le commissaire de cet arrondissement, Nelson Bouard, a quitté récemment ses fonctions et qu'une femme devrait prendre la direction des services de police de l'arrondissement.

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    8 boulevard de Clichy dimanche 24 mai. Ça coince...

    La ville de Paris a fait le choix d'augmenter le tarif de stationnement des autocars (107,30€ la demi-journée et 64,50€ en cas de pré-réservation sur internet). Plan antipollution oblige, censé réduire le nombre d'autocars circulant dans la capitale. S'ajouteront à cette mesure des interdictions de circulation pour les véhicules les plus polluants, progressivement, avec l'objectif d'éradiquer le Diesel dans les rues de Paris à l'horizon 2020. Il faudra pour cela que la cadre légal existe.

    Une réflexion, nous a-t-on dit, serait lancée à la recherche de lieux de stationnements possibles. Des discussions avec les associations et les conseils de quartier dans les arrondissements concernés par ce problème devaient se mettre en place. Elle tarde à venir.

    En attendant, la valse des autocars continue...

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                                              Pont Saint-Ange le 21 mai dans l'après-midi

    Ajoutons que nombre de chauffeurs laissent les moteurs tourner. Nous avons réussi toutefois à en faire arrêter quelques-uns, mais tous les conducteurs ne sont pas sensibilisés à cette question, loin de là. Une campagne de communication pourrait peut-être faire évoluer les mentalités, y compris auprès des agents de police habilités à verbaliser ?

     

  • Les raccourcis de la Goutte

    Vous connaissez tous l'encombrement quotidien de la place de la Chapelle à certaines heures, le matin, dans le sens Nord Sud, le soir dans le sens Sud Nord. Imaginez maintenant que vous veniez de la place Clichy, disons du boulevard de Rochechouart et que vous souhaitiez regagner l'autoroute du Nord, l'A1. Prendre la rue de Clignancourt dans la soirée... ? Même pas en rêve ! De là où vous êtes, disons.. place du Delta, vous apercevez de haut l'embouteillage tout au long de Lariboisière, parfois même jusqu'au Louxor. D'où vient cette accumulation de véhicules ? De la place de la Chapelle, où l'on ne circule pas à certaines heures. (Ce sera un gros morceau à traiter à l'heure de mettre en application le projet de promenade urbaine qui nous est si cher).

    Il y a bien une solution... que des petits malins empruntent quotidiennement, au grand dam des habitants de la Goutte d'or, là où les rues sont étroites, tranquilles, peuplées d'enfants...

    Suivez-nous. Au lieu de vous agglutiner aux autres automobilistes boulevard de la Chapelle, vous tournez sous le viaduc à gauche vers le boulevard Barbès. Ce n'est pas toujours très fluide, mais vous tournerez à la deuxième à droite, rue des Poissonniers (voir sur la carte), puis la première à droite encore, rue Polonceau, jusqu'à la rue Saint-Luc après le square Léon, ensuite rue Saint-Bruno qui longe l'église Saint-Bernard (ne vous mélangez pas dans les saints !) et vous êtes arrivé rue Stéphenson en un rien de temps. Selon les goûts et les besoins, vous allez au bout, vers la rue Ordener qui vous rapproche considérablement de la porte de la Chapelle et de votre A1, ou bien en traversant les voies au-dessus du réseau ferré de la gare du nord, vous retrouverez le carrefour Marx-Dormoy.

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    Sens Est-Ouest : vert et violet - Sens Ouest-Est : bleu et rouge.

     

    Sauf que c'est typiquement ce que le député de Paris, Denis Baupin avait baptisé « itinéraire malin » au début du siècle (2001-2002 ^_^ ) quand il était adjoint de Bertrand Delanoë chargé des transports. On lui doit de nombreuses inversions du sens de circulation pour protéger les quartiers d'habitation — nous ne disons pas résidentiel, ce qui leur donnerait plus d'éclat qu'ils n'en ont souvent — et pour contenir la circulation de passage (et non d'accès) dans les voies majeures. Bien sûr celles-ci sont encombrées par contre coup, mais le but n'est-il pas de réduire le nombre de véhicules à moteurs dans les rues de Paris ?

    Cet itinéraire malin nous a été signalé par un habitant de la Goutte d'Or, qui souligne aussi que cet itinéraire passant par la rue Saint-Luc est bordé par deux squares (Léon et Saint-Bernard-S. Bouziri), par trois écoles (Saint-Luc, Saint-Bernard-Sainte-Marie et Jean-François Lépine), un gymnase/terrain de basket, sans oublier la salle Saint-Bruno.. Que cette circulation de passage entre en conflit de facto avec autant d'équipements accueillant des enfants n'est pas franchement sécurisante.

    Quelques dos d'âne supplémentaires et une zone à 30 élargie (avec des contrôles efficaces évidemment) seraient les bienvenus. Voyons si nous serons entendus ?

    En attendant, on traverse la Goutte, c'est tellement plus simple !

     

  • Un Conseil de Quartier sur les Toxicomanies & la SCMR !

    Le sujet est d'actualité : la salle de consommation à moindre risque ("SCMR"), que nous avons encore évoquée mardi 26 mai ("Salle de conso : ce sera à Lariboisière") et mercredi 3 juin ("Salles de conso : Lariboisière, une bonne idée ?").

    Vous pourrez donc poser vos questions sur le sujet lors du prochain Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul (dont la page Facebook est ici) :

    le mardi 9 juin de 19h à 21h

    à l'école élémentaire située au

    3 rue de Belzunce, Paris 10e

     

    Les intervenants comprendront notamment :

    • Frédéric Ségura, Commissaire de Police et Adjoint du Commissaire Central du 10e
    • Marie Jauffret-Roustide, dont nous vous avions parlé en février dernier pour son excellent article "Les salles de consommation à moindre risque : de l'épidémiologie à la politique"
    • Elisabeth Avril et Céline Debaulieu de l'association Gaïa Paris.  

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le tract correspondant

     

  • La boîte à idées du conseil de quartier

    Dans le 18e, la démocratie locale qui dispose de deux chargés de mission entièrement dédiés à l'organisation des Conseils de quartier (CQ) et à l'aide aux équipes d'animation, a lancé une consultation pour renouveler le stock d'idées des équipes récemment tirées au sort (en avril). Après « Madame la Maire j'ai une idée », pour des projets éligibles dans le cadre du budget participatif, après les espaces verts de « Du vert près de chez moi », nous n'avons qu'un conseil à vous donner : n'hésitez pas à interpeler votre conseil de quartier en lui suggérant vos meilleures idées.

    Nous vous proposons ici le formulaire que vous pourrez envoyer à la mairie du 18e, à condition bien entendu d'être un habitant ou un usager de ces territoires. Celui-ci est fait pour le CQ Goutte d'Or Château rouge mais la procédure peut être appliquée à tous les autres de l'arrondissement.

     

    L'équipe d'animation souhaite aujourd'hui recueillir vos idées, demandes, souhaits pour votre quartier ! Les réponses que vous apporterez aux questions qui vous sont posées ci-après aideront les membres de la nouvelle équipe d'animation à poser les jalons des projets qui pourraient être menés prochainement.

    Quel est votre nom ?

    Quel est votre prénom ?

    Merci de nous indiquer votre adresse email *

    Quels sont pour vous les sujets essentiels pour le quartier Goutte d'Or - Château Rouge ? (En quelques mots clés)

    Quels sont pour vous les enjeux auxquels se doit de répondre le conseil de quartier ? (En quelques mots clés)

    Avez-vous des idées d'actions à mener au sein du conseil de quartier ?

    Avez-vous des projets à soumettre à l'équipe d'animation ?

    Participeriez-vous à des groupes de travail pilotés par l'équipe d'animation ?

    Oui / Non

    Comment souhaiteriez-vous vous engagez dans votre conseil de quartier ?

    Avez-vous des remarques à communiquer à l'équipe d'animation ?

    Merci beaucoup pour vos retours. Vos réponses vont être analysées et l'équipe d'animation reviendra vers vous très prochainement. N'hésitez pas à contacter le service démocratie locale veronique.lecomte1@paris.fr ou 01 53 41 17 88 pour tout complément d'information.

     Les conseils de quartier disposent de budget plus limité que ceux alloués dans le cadre du "Budget participatif" mais toutes les bonnes idées ne sont pas forcément onéreuses. A vous ! 

     

  • Salle de conso : Lariboisière, une bonne idée ?

    La décision de la mairie de Paris a été reprise dans toute la presse, à la grande satisfaction des habitants du pâté de maisons autour du 39 boulevard de la Chapelle : la salle de consommation à moindre risque (SCMR) ouvrira ses portes dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière. Mais, attention, précise le maire du 10e, pas dans l'hôpital proprement dit, les toxicomanes n'entreront pas par l'entrée principale (ils ne le feraient sans doute pas, d'ailleurs, trop en indélicatesse avec l'institution médicale). Ils auront une entrée à l'écart, autonome. Où dites-vous ? j'ai mal compris... Ah, non, vous ne l'avez pas dit. Non, les autorités tant politiques que médicales ne l'ont pas dit. Ambiguïté. Flou.

    Ou malaise, peut-être ? Car, enfin, n'avions-nous pas compris que les usagers de drogue, ceux qui nous préoccupent dans le quartier entre la Gare du Nord et la station de métro Barbès, c'est à dire les plus précaires, ceux que nous voulons aider, ceux à qui la Ville de Paris veut apporter un soutien, une approche de santé publique affichée, c'est bien ce que nous avions entendu... ces usagers de drogue là, précarisés de la rue, ne sont pas à l'aise avec les services hospitaliers. Ils ne sont pas dans la démarche de sevrage, ou de recherche d'une approche médicalisée. Trop mal, trop précaires, trop dans l'urgence... Ça, Gaïa, l'association qui va gérer la SCMR nous l'avait expliqué plusieurs fois lors de nos rencontres. De même, la direction de l'hôpital s'était opposée radicalement à l'idée d'inclure la salle de consommation au sein de son établissement. Les médecins — l'Ordre est carrément opposé à l'expérimentation — ne sont pas tous convaincus par la salle de conso, et leur engagement les pousse à soigner et non à surveiller, aider des personnes qui s'injectent un poison... nous ont-ils expliqué.

    Il faut se rendre à l'évidence et dans la déclaration de Rémi Féraud, maire du 10e "c'est la meilleure solution possible" entendre "on n'avait pas vraiment le choix". Nous sommes surpris, déçus, mais on peut comprendre, d'autant que les digues de la Faculté avaient déjà craqué à Strasbourg et à Bordeaux sur le même sujet.

    Ce qu'on comprend moins, c'est le flou qui règne sur le lieu exact d'installation de cette salle qui doit faire 200 m2 environ. Nous connaissons bien les lieux et un balayage de la zone nous conduit à ces conclusions, si l'on tient compte des contraintes suivantes :
    - ne pas être près de l'entrée principale
    - ne pas être visible des visiteurs habituels de l'hôpital
    - être indépendant de l'hôpital
    - avoir un pied dedans un pied dehors, selon l'expression des professionnels qui travaillent avec la toxicomanie
    - rester au contact des plus précaires des toxicomanes, ceux qui sont dans la rue, souvent SDF.

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    Vue aérienne de l'hôpital Lariboisière

     

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    Plan de l'hôpital Lariboisière

    Lariboisière est un grand quadrilatère, bordé par les rues Ambroise-Paré au Sud (entrée principale), rue de Maubeuge à l'Est, rue Guy-Patin à l'Ouest et boulevard de la Chapelle au Nord. Le côté nord est celui qui correspond le mieux aux critères énoncés plus haut. D'Est en Ouest, l'enceinte se compose de plusieurs murs et bâtiments, plus ou moins dégradés, comme vous le verrez sur les photos ci-dessous.

    A l'angle de la rue de Maubeuge, des anciens bâtiments datant de la fin du 19e siècle servent d'accès aux livraisons des services techniques. Un peu plus loin, en avançant, vers l'Ouest sur le boulevard de La Chapelle s'élève un bâtiment plus récent, désaffecté, et dans un état peu avenant, c'est le pavillon Etienne-Jules Marey. Il est longé par une grille qui présente une porte donnant sur un carré d'herbe entre ce bâtiment tagué et le bâti sans étage qui encadre l'entrée Nord des Urgences. Plus loin on trouvera un long bâtiment en briques avec de nombreuses fenêtres sur le boulevard, c'est le pavillon Charles Perrault qui abrite entre autres la crèche des personnels de l'AP-HP avec un accès rue Guy-Patin.

    Une fois ce descriptif fait, il nous faut maintenant faire des hypothèses en tenant compte des informations en notre possession. Un grand programme de restructuration de l'hôpital Lariboisière est dans les tuyaux. Voici le plan masse qui délimite les zones où tout sera démoli et où sera construit un bâtiment ultra-moderne. Ce sont les zones entourées par le trait bleu.

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    Comme on le voit, c'est un gros quart côté Est du quadrilatère qui est concerné. Or, il est à peu près sûr que c'est dans ce périmètre que la SCMR pourrait prendre place. La partie à l'Ouest (à droite sur le plan masse) est aujourd'hui une crèche et des bâtiments de recherche de l'INSERM, très insérée dans l'hôpital et donc ne répondant pas aux critères d'installation. La partie centrale est la partie historique de Lariboisière, c'est le cœur de l'hôpital. Pas pour la SCMR. Reste la partie Est (côté gauche du plan masse) justement celle où les bâtiments sont le plus délabrés, celle où arrivent et partent les véhicules des urgences et enfin celle qui doit être démolie à terme. On ne voit pas bien d'autre possibilité. Bref, d'un projet qui devait accueillir les usagers de drogues les plus précaires dans de bonnes conditions, on est passé à des bâtiments dégradés qui seront détruits à terme. Cela pose donc la question de la pérennité de la SCMR. Rappelons que le projet de loi en cours de discussion au Parlement préconise une expérimentation de 6 ans. Au lieu d'apporter des conditions convenables d'injection, en accord avec les déclarations faites depuis deux ans, la Ville propose une relégation dans des locaux à peine sortis du 19e siècle, la vétusté pour la réduction des risques...

    Prise presque en catimini par des autorités dont on ne connait pas vraiment la nature (qui à la mairie de Paris ? qui à l'AP-HP ?), la décision d'installer la SCMR sur une emprise de terrain de l'hôpital arrange tout le monde en fait. Elle résout la question des riverains contestataires, elle évite à la Ville de Paris de mettre en place une concertation à haut risque avec les habitants. Ils n'iront pas protester. Et pour cause, il n'y en a pas !

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  • Armoires électriques : enquête en cours

    Inclure l'état des armoires électriques du sous-viaduc, boulevard de la Chapelle, dans le champ de nos préoccupations d'association de quartier est un peu osé... En cherchant bien, nous en avons déjà parlé à l'occasion d'une inspection des pieds d'arbres, ou du stationnement des voitures qui occupent l'espace tous les dimanches et jours fériés. Juste pour dire que ce n'est pas une découverte pour nous, de constater que ces armoires électriques ont subi à plusieurs reprises les effets du vandalisme.

    De quel objet s'agit-il précisément ?

    Comme dans tous les marchés de la Ville de Paris, les marchands qui s'acquittent de leurs droits et sont légalement inscrits auprès du gestionnaire de marché ont la possibilité de se brancher sur le secteur et d'alimenter qui un comptoir frigorifique qui une plaque chauffante et tous, en hiver, leur éclairage électrique. Il existe donc plusieurs armoires électriques de taille respectable (voir photo 1), fermées à clé, et des points de branchement en hauteur, plus nombreux (voir photo 2).

    Image 2.jpg

    L'état des armoires est devenu préoccupant ces derniers mois. En effet, à plusieurs reprises nous les avons découvertes éventrées, parfois les portes hors de leurs gonds, ou même cassées, des détritus entassés à l'intérieur. Or, les signalements que nous avons faits ont eu des échos variés et n'ont pas toujours été efficaces. Jusqu'à ce que nous rencontrions un responsable de la voirie du 18e, lors d'une marche exploratoire fin avril avec le maire du 10e, Rémi Féraud — un exemple de coopération inter-arrondissements si rare et pourtant bénéfique !

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    Outre l'aspect dangereux que présente un tel équipement dans l'espace public, il est clair que nous nous sommes pris au jeu de savoir qui peut bien vandaliser de la sorte ces pauvres armoires. Et d'enquêter et de faire des suppositions, et de nous perdre en conjectures...

    Première hypothèse, la plus souvent avancée, les armoires servent de caches pour les cartouches de cigarettes de contrebande. On pourrait le penser de l'armoire la plus proche de la sortie Guy Patin du métro. Mais celle-ci résisterait plutôt bien. D'autres niches situées dans le pied des feux tricolores font évidemment office de cache à cigarettes, ou d'autre chose... Tout le monde le sait, mais celles-ci sont refermées après utilisation, généralement.

    Deuxième hypothèse : du pur vandalisme ? Des portes brisées, des tags rageurs sur la peinture marron... Pas trop crédible sur le long terme. En effet, en suivant de près le cas de l'armoire située au niveau du centre Barbara, nous nous sommes aperçu que sitôt réparée (nous avons été en contact avec la DVD dès la réparation faite), elle était de nouveau fracturée. Les vandales attendraient, cachés derrière un pilier du viaduc, pour à nouveau perpétrer leur « crimes » ? Peu probable.

    Troisième hypothèse, c'est l'accès au réseau électrique qui est recherché. L'armoire dont il est question dans le paragraphe précédent a été « ouverte », en fait la serrure forcée, très rapidement après la réparation, mais, si l'on peut dire, proprement.

    Qui peut avoir besoin de se brancher sur le secteur en dehors des commerçants du marché, qui y ont un accès libre ? Qui utilise cet espace du sous-viaduc en dehors des jours et horaires de marché ? Une enquête s'impose. Car les réparations à répétition ont un coût naturellement pour la ville, autrement dit, nos deniers collectifs sont mis à contribution. On aimerait que ce soit pour d'autres missions... On aimerait aussi savoir si d'autres armoires plus solides, moins faciles à forcer existent dans le catalogue des équipements municipaux... 

     

  • Portes d'Or à la Goutte d'or

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    Chaque année Portes d'Or organise les portes ouvertes des ateliers d'artistes du quartier de la Goutte d'or dans le 18e arrondissement.

    Plus de 70 artistes (graveurs, sculpteurs, créateurs d’accessoires de mode, vidéastes, graphistes, photographes, peintres, plasticiens…) sont repartis dans une quarantaine de lieux durant deux jours. Cette année l'événement a lieu les samedi 13 et dimanche 14 Juin 2015. Un vernissage est prévu dans chaque atelier le vendredi 12 à partir de 18h.

    L'événement se déroule en même temps que le Festival de la Goutte d’or qui fête cette année ses 30 ans. Les rues du quartiers seront en fête tout le week-end.

    Plus d'information sur le site Portes d'or

    Tous les artistes sont ravis et impatients de vous accueillir chez eux... (entrée gratuite pour tous sans condition)

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  • Opération Prévention-Propreté dans le 10e: édition 2015... sans habitant

    Malgré l'information qui avait été diffusée bien en amont aux  conseils de quartier et aux associations de riverains, seule Action Barbès avait fait le déplacement pour être au lieu de rendez-vous mardi dernier, sur le parvis de l'église Saint-Vincent de Paul, point de départ de la marche exploratoire. Celle-ci était organisée par Coordination Toxicomanie avec les services de la ville concernés. Bon, 9h un jour de semaine, on peut comprendre que les habitants ne soient pas forcément disponibles. Mais en ce qui concerne les mairies, c'est plus difficile à accepter. Le 18e avait tout de même envoyé un chargé de mission. Par contre côté 10e, grande solitude. Personne de la mairie. Heureusement, Isabelle Cavillier, responsable communication de la propreté des 9e et 10e était sur le pied de guerre avec plusieurs agents ainsi que Said Agouni responsable du secteur 18e que nous connaissons bien également. Céline Debaulieu représentait l’association Gaïa. La Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) n'était pas représentée.

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    9h du matin parvis de l'église Saint Vincent de Paul

    Participaient également à cette balade qui a lieu chaque année, des responsables de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP), du Caarud Charonne-Beaurepaire (centre d'accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), le Smash (Service Municipal d'Actions de Salubrité et d'Hygiène), la société Decaux, la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risque (anciennement connue sous le nom de Mission prévention toxicomanies) ainsi dénommée car travaillant désormais avec le département 93. Le siège est d'ailleurs délocalisé à Pantin. 

    A cette heure, le square Cavaillé-Coll est plutôt propre. Habituellement, on peut y retrouver des flacons de méthadone et quelques petites seringues. C'est un lieu de repli. La balade commence rue Bossuet. Rue de Dunkerque, devant la Pointe du Groin, pas de seringues mais beaucoup de mégots dans le caniveau alors même qu'il y a une poubelle devant le restaurant. (voir ci-dessous)

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    De l'autre côté du boulevard de Magenta, rue Saint-Vincent de Paul, on ne trouvera qu'une seringue usagée. Mais la rue n'a pas encore été balayée à cette heure.

    Long entretien ensuite avec un responsable de la société JCDecaux devant la sanisette de la rue Ambroise-Paré. Les photos ci-dessous se passent aisément de commentaires.

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    Local technique attenant, les détritus sont apportés par la vague d'eau de nettoyage

     

    Signalons qu'un agent JCDecaux a mis une bonne heure pour venir à bout du nettoyage de la sanisette. Certains se piquent encore avec des seringues usagées (5 en un an), malgré les gants de protection et l'obligation d'utiliser une pince pour ramasser. Un travail très ingrat. Heureusement, les employés peuvent changer de secteur au bout d'un certain temps.

    A savoir : le taux de retour des seringues est ici le plus faible de Paris avec environ 5% de retour dans les poubelles des distributeurs de seringues prévus à cet effet. Mais ne pas faire dire à ce chiffre ce qu'il ne dit pas : 95% des seringues usagées ne se retrouvent pas dans l'espace public parisien car beaucoup de gens viennent de banlieue quelques fois lointaine pour prendre des kits d'injection.

    JCDecaux souhaite qu'on fournisse un sachet plastique dans le kit d'injection afin que tout le matériel usagé soit regroupé avant d'être jeté. A étudier avec l'association Safe  chargée de l'approvisionnement des distributeurs.

    Rue de Maubeuge, c'est plutôt clean. Rien à signaler boulevard de Magenta en remontant vers le Louxor et pas davantage rue Guy-Patin. Il est encore tôt. La marche se termine par l'espace sous-viaduc. Pas de seringues, mais on connait bien les autres problèmes. Armoire électrique cassée (avec une seringue à l'intérieur), pieds d'arbres jonchés de détritus, mobilier urbain dans un état déplorable, mauvaises odeurs. Nos lecteurs connaissent tout cela!

     

  • Paris s'est faite belle

    paris,propretéEn ce samedi 23 mai, Paris avait demandé à ses habitants de la faire belle. Plus exactement, la mairie de Paris avait organisé l'opération Paris fais toi belle.

    Pour changer un peu des éternels soucis de propreté autour du marché Barbès sous le viaduc ou à la Goutte d'or, nous avons décidé de suivre les équipes dans le 9e. On aurait bien tort de penser que le 9e n'est pas touché par le phénomène. Regardez cette magnifique photo prises à deux pas de la place Pigalle justement en ce samedi matin.

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    Promenez vous vers 9h ou 10h le matin le week-end place Pigalle même, vous comprendrez l'ampleur du désastre problème.

    Bref, plein de courage, nous sommes allés au rendez-vous fixé à 9h30 au square d'Anvers, sous le kiosque. Là nous attendaient les équipes de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) de la Ville de Paris, dont  Isabelle Cavillier de la section 9e/10e, qui est une connaissance de longue date d'Action Barbès, ainsi que des élus du 9e, dont bien sûr l'adjoint en charge de la propreté, Sébastien Dulermo.

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  • Femmes dans l'espace public : projet culturel à la Goutte dOr

    C'est avec l'artiste Katjastroph que ce projet de plusieurs mois a été lancé à partir du 20 mai au café social de la Goutte d'Or. Intitulé "FAÇADES", il s'agira d'intervenir sur des façades d'immeubles du quartier avec les habitants et les associations. Le thème choisi est "les femmes dans l'espace public". Un projet participatif puisqu’il est ouvert à toutes et tous.

    Du 20 au 30 mai, on pourra découvrir une première exposition de l'artiste dont on peut lire: « Un univers énigmatique qui s'inspire à la fois de cultes et croyances populaires et d'images vues et entendues dans la rue, à la radio, dans son quotidien. »

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    Le vernissage  a eu lieu le jeudi 21 mai de 17h30 à 21h au 1, rue Dejean.

    Si vous avez raté ce rendez-vous, pas de panique, on pourra voir son travail à l'occasion des Portes d'Or et de la fête de la Goutte d'or du 12 au 14 juin à l'angle des rues Myrha et Léon (Friche de la Table ouverte).

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    Pour les amateurs qui souhaitent participer activement : 1ère session d'ateliers les 13 et 14 juin à La Friche et finira le samedi 20 juin .

    Enfin, cette installation artistique sera visible du 3 au 11 octobre de jour comme de nuit du métro Château-Rouge à l’angle des rues Dejean et des Poissonniers, avec une inauguration le 3 octobre lors de la Nuit Blanche 2015.

    Pour en savoir plus et s'inscrire : gfr.infos@gmail.com

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  • Salle de conso : ce sera à Lariboisière

    Un article publié hier lundi par le quotidien Le Monde annonce que la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) sera finalement implantée au sein de l'hôpital Lariboisière et non au 39 boulevard de La Chapelle comme initialement prévu. Cette décision prise certainement conjointement par la mairie de Paris et l'AP-HP ne manque pas de poser des questions.

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    La SCMR va t-elle s'installer rue de Maubeuge ? Ici le mur de l'hôpital Lariboisière

     

    La première est la plus simple et aussi celle à laquelle il est difficile de répondre : est-ce une bonne idée d'implanter une telle structure dans un hôpital ? L'association GAIA qui devrait théoriquement gérer la SCMR nous a répété à plusieurs reprises que si la proximité de Lariboisière était une bonne chose, l'idée de le faire à l'hôpital n'était pas forcément très bonne. La direction de l'hôpital nous a aussi dit plusieurs fois qu'elle ne souhaitait pas l'installation de la SCMR dans ses murs. La question existe et le maire du 10e le reconnait lui-même en disant « Ce sera une entrée séparée qui mènera à une enclave au sein de l’hôpital ». On a ici l'impression que l'on cherche à ménager la chèvre et le chou. On prend une décision qui ne va pas manquer de satisfaire les opposants au projet en prenant le risque de créer les conditions pour que celui-ci ne fonctionne pas puisqu'il sera sans doute difficile de faire entrer les toxicomanes dans une structure si étroitement liée à l'hôpital. D'un projet qui initialement se voulait au plus près des problèmes, c'est à dire au plus près des toxicomanes, on fait un projet qui s'éloigne très sensiblement de son but.

    La deuxième question est celle de savoir ce que gagnent les habitants du quartier avec cette décision. Au mieux, le projet se fait et fonctionne au sein de l'hôpital. Dans ce cas, ils ne gagnent rien, que la SCMR soit là ou ailleurs, pas d'importance. Au pire, le fait d'implanter la SCMR au sein de l'hôpital crée de telles conditions que les toxicomanes n'y viendront pas. Ainsi l'espoir de voir disparaitre des seringues usagées sur la voie publique disparait.

    La troisième question est d'ordre politique. On nous a expliqué avec force arguments que le 39 boulevard de La Chapelle était l'endroit le mieux adapté pour l'implantation de la SCMR. Aujourd'hui, le lieu a tous les défauts, y compris sa proximité avec le camp des migrants. Quand on sait que la salle ne pourra pas ouvrir au mieux avant l'automne 2015 mais plus sûrement début 2016, cela signifie t-il qu'à cette date la question du camp des migrants ne sera pas résolue ? On ne veut pas le croire. Et quid de la pérennité de cette structure. On le sait, l'hôpital Lariboisière va se lancer très prochainement dans une très grande opération de restructuration. Est-ce que l'implantation de la SCMR serait temporaire ? Enfin, quelle a été l'influence de la SNCF dans cette décision. On sait les projets de réorganisation de la gare du Nord, on sait la réticence des personnels à propos du projet.

    En attendant, le minimum que l'on puisse demander à la mairie de Paris en la personne de Bernard Jomier, adjoint de la maire de Paris pour les questions de Santé et à la mairie du 10e en la personne de Rémi Féraud, maire de l'arrondissement, c'est un peu plus d'informations sur l'emplacement retenu, c'est lever le flou, pour ne pas dire l'ambiguïté, qui désormais semble entourer le projet. Nous pensons aussi qu'il est temps que le comité de suivi qui nous a été promis se mette en place.

    Enfin, il est toujours intéressant de se référer aux anciennes déclarations de la mairie du 10e, comme celles publiées sur notre blog le 23 juillet .... 2013, une éternité !

    Un chose apparait comme évidente considérant cette décision. Le bruit fait par les opposants et leur volonté de faire que le projet se rattache à une action médicale de lutte contre la toxicomanie, dénaturant ainsi ce qui devrait rester dans le cadre de la lutte contre les risques liés à cette même toxicomanie, le fait de considérer la toxicomanie comme une question médicale en priorité et pas comme une question sociale, tout cela a fait prendre aux autorités une décision bâtarde dont le risque est de créer des conditions défavorables au succès du projet.

     

  • Mois extraordinaire pour le handicap...

    Pour la 6e fois, la mairie de Paris propose un « Mois ExtraOrdinaire » ou MEO,  du 14 mai au 14 juin, pendant lequel se déroulent des manifestations très variées — festives, culturelles sportives, informatives, associatives, etc.— offrant ainsi une meilleure visibilité aux personnes en situation de handicap qui, dans les espaces de rencontres ainsi créés, pourront faire connaître leurs compétences, mais aussi leurs attentes.

    A noter, à proximité du quartier « Barbès » :

    Samedi  6 juin à 14h30, au Pari’s des Faubourgs : Moment de rencontres extra-ordinaires et voyage en duo (mal voyants/voyants) dans l’univers sans limite de l’imaginaire.

    Samedi 13 juin à 10h, au Louxor : Visite guidée et accessible du cinéma.

    Dimanche 14 juin : nuit de l’accessibilité – place de la bataille de Stalingrad.

    Pour connaître l’ensemble de la programmation du MEO, consultez le site Le Mois Extraordinaire

    Et puis… on peut rêver… rêver qu’un jour, les personnes handicapées seront si bien intégrées dans notre société qu’il n’y aura plus besoin d’un Mois Extraordinaire pour affirmer la participation active de citoyen-nes tout à fait ordinaires !