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urbanisme - Page 5

  • Derrière les grilles...

    paris, 18e, square-jeassaint, urbanisme, terrain-vague,dominique-lamy,On ne peut que déplorer l’arrêt des travaux qui devaient donner à ce coin de la Goutte d’Or une alternative verte, un espace joliment paysagé.  Voir aussi l’article dans notre journal n°19 du printemps 2009.

    En effet, cette parcelle a été libérée des anciennes bâtisses sans valeur qui l’encombraient en 2009. Une consultation des habitants a suivi, au sein du conseil de quartier Goutte d ‘Or-Château rouge et des plans ont été validés à tous les niveaux. On s'attendait à plus ou moins long terme à se promener dans ce que le schéma ci-dessous promettait :

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    Que se passe-t-il donc ? Aux questions que posait notre association lors d’un conseil de quartier, Dominique Lamy, élu référent de ce CQ, avait répondu que le chantier avait pris du retard, mais que rien n’était remis en question. On sait que la Ville a beaucoup à faire dans le quartier, où de nouveaux immeubles poussent à chaque coin de rue, mais des espaces libres et vastes comme celui-ci derrière des grilles… quel gâchis. On aurait pu profiter du printemps pour y faire quelques plantations.

    Un autre square du quartier de la Goutte d'Or, le square Léon, dispose d'un terrain de sport qui fait le bonheur des jeunes... ici, il est tôt, ils sont à l'école et Action Barbès peut prendre ses photos tranquillement.

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    On voit au loin la façade du Mont-de-Piété, rue Cavé, où Gervaise vendit tous ses biens dans le L'Assommoir d'Emile Zola.

  • Place Turgot : dénouement.

    PlanPlaceTurgot.jpgVoilà, la place sans nom (regardez sur un plan de Paris) est devenue place Turgot dans les comptes rendus officiels comme elle l'était déjà dans l'esprit des habitants du quartier. La rénovation est terminée. L'équipe municipale viendra l'inaugurer demain matin à 11h30 et offrir une collation aux habitants, dans le café "Jolis mômes" (ex Le Turgot) rénové une nouvelle fois, pour l'accasion peut-être...  Il n'y aura pas d'attroupements car les écoles du quartier n'accueillent plus les enfants le samedi matin, depuis la dernière réforme du temps scolaire.

    C'était pourtant en pensant aux enfants, très nombreux à traverser cette place située au milieu de plusieurs établissements, que des membres de la commission d'urbanisme du conseil de quartier avaient demandé la création d'une zone de rencontre, là où la rue Condorcet longe la place. Un véto est tombé rapidement : il faudrait inverser le sens de la rue Condorcet (pourquoi donc ?) Il y aurait trop de véhicules automobiles empruntant cette voie, qui double les boulevards de Rochechouard et de Clichy de l'Est vers l'Ouest... Ah? Et alors? Justement ! Les enfants et leurs familles n'ont-ils pas droit à un ralentisseur, quelle que soit sa forme,  qui oblige ce flux de voitures à mesurer sa vitesse ?

    On est bien loin des engagements en faveur d'une ville plus sûre, plus conviviale, et plus respectueuse de ses habitants. Bien loin aussi des encouragements prodigués par les mêmes élus lors de la présentation du code de la rue, par le conseil de quartier en 2007, il y a  bien longtemps ! Code de la rue resté dans les tiroirs de la mairie de Paris. Il n'y a plus de volonté politique de réduire le nombre des véhicules à l'entrée dans Paris, ni de réduire leur vitesse.

  • Et les motos s'entassent

    Voulez-vous une photo impressionnante des véhicules à deux-roues motorisés (2RM) momentanément expulsés de la place Turgot pour cause de travaux ?

    En voici une toute récente :

    des motos partout-web.JPG
    Vue sur la place à partir de la rue Turgot le vendredi 22 octobre 2010

    Les services de la voirie ont ménagé un espace devant l'immeuble d'angle (2 rue Turgot) pour que les habituels usagers de la place trouvent un emplacement pour y stationner leurs scooters et motos. Cette invraisemblable accumulation de deux-roues, en un même endroit et relativement ordonnée, montre bien qu'il est temps de repenser la voirie et le stationnement des deux-roues. Il ne suffira pas de dire qu'il est interdit, ni même de placarder des interdictions de stationner sur la place, pour que celle-ci reste libérée de cette occupation disgracieuse.

    Un groupe d'habitants a arpenté les rues aux abords de la place la semaine dernière pour observer les lieux de concentration de cycles, répertorier les aires de livraison peu utiles (absence de commerçants à proximité par exemple), imaginer des stationnements pour vélos et d'autres pour motos. En effet, le plan vélos prévoit qu'il sera de plus en plus rare de mélanger les deux catégories de cycles sur un même espace, car les besoins ne sont pas les mêmes : les cycles doivent trouver un support d'accroche, alors qu'un marquage peint au sol est suffisant pour les motos. Les propositions faites par les habitants ont été recueillies par Stéphane Gonzalez de la mairie du 9e et les services de la section de voirie en étudient maintenant la pertinence et la faisabilité.

    Il nous semble qu'une répartition entre les voies alentour plus équitable est indispensable. La rue Turgot ne doit pas à elle seule héberger tous les cycles rejetés de la place. De même, l'aire de stationnement qui est prévu le long de la place sur la rue de Rochechouart sera vite débordée, s'il reste la seule alternative. Les rues Lentonnet et Thimonnier pourraient accueillir des stationnements deux-roues. Pour l'instant elles en sont dépourvues.

    PHOTOS - 2009 01 31 motos place Turgot le long de Roch'.JPG
    Vue de l'aire de stationnement pour cycles le 31 janvier 2009....
  • Place Turgot : c'est parti pour deux mois

    Ici pour embellir-web.JPGNous vous parlons souvent des travaux dans le quartier, ceux-ci sont attendus depuis longtemps par les riverains et les usagers de la place, surtout à cause du sol glissant en hiver, après la chute des feuilles des acacias. Ajoutez à cela les racines des arbres qui soulèvent les pavés, et vous aurez toutes les conditions requises pour des glissades mal contrôlées et parfois dangereuses.

    La Mairie avait donc choisi en 2008, lors de la séance annuelle d'observation des lieux requérant une rénovation, de consacrer un budget de voirie à la place Turgot. La requalification de la rue de Rochechouart, faite tronçon par tronçon, était en cours ou venait de se terminer, quand il est apparu évident qu'on ne pouvait refaire la chaussée et les trottoirs le long de la place et au carrefour Condorcet, sans un regard bienveillant sur la placette sans nom. Et oui ! Elle n'a pas de nom... En réalité, il n'y a pas même de place. C'est la rue Turgot qui descendait à toute allure jusqu'à la rue de Rochechouart. Au centre de ce triangle, qu'y avait-il... un îlot sans doute.

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  • Paris Nord-Est : ça bouge

    Le fabuleux destin du nord-est parisien

     

     

    L'association ASA Paris Nord - Est 18
    vous convie a une  le samedi 29 mai, dans l'après-midi.

    Il s'agit d'une ballade urbaine sur le site Pajol en observant de plus près le secteur Dupuy.

    Le point de rendez-vous est fixé à la sortie du métro Marx-Dormoy à 14 heures.

     

    Il est recommandé de s'inscrire

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    L’association ASA PNE 18 s’est donnée pour but le suivi de l’aménagement du Nord-Est de Paris et propose sur son blog des informations très pointues et toujours mises à jour sur l’ensemble du projet d’urbanisation du secteur Chapelle, vaste zone de 200 hectares qui va changer l’environnement de milliers de Parisiens et d’habitants de la proche banlieue, dans les prochaines années.

    N’hésitez pas à vous offrir le détour…

     

  • Visitez l'éco-quartier Pajol

    Le 20 mai, à 19 heures,

    rendez-vous devant le portail, au 22bis rue Pajol

    pour visiter l'éco-quartier de Pajol !

     

    Déjà en mars 2009, une présentation du secteur Pajol avait été faite aux visiteurs curieux de découvrir ce que serait ce quartier en 2010. Cette année, dans le cadre de la semaine nationale des entreprises publiques, la Mairie du 18e propose une visite du site de l'éco-quartier de Pajol, avec un coup de projecteur sur le métier d'aménageur.

    La maquette de Pajol sera mise à disposition du public, ainsi que des panneaux d'exposition permettant de visualiser le projet. Des chefs de projets, ingénieurs et architectes de la SEMAEST (Société d'économie mixte d'aménagement de l'Est parisien) seront présents pour expliquer le chantier, les contraintes, les perspectives, les innovations. Regardez cette vidéo de la mairie du 18e, déjà ancienne, mais qui garde son intérêt tant que le chantier est devant nous. Idéale pour avoir une idée de l'importance du projet : moteur ! (N'oubliez pas le son...)

    • Un collège de 600 élèves
    • Un IUT de 500 étudiants
    • Une bibliothèque de 30 000 livres
    • Une auberge de jeunesse de 346 lits
    • 1 100 m² de locaux d’activités
    • Un pôle d’entreprises de 5 000 m²
    • 9 000 m² d’espaces verts
    • Une esplanade publique de 4 000 m²

    LE BLOG PARIS LA CHAPELLE 2010 donne de nombreux détails sur le dossier

    Le permis de construire de la halle Pajol a été délivré le 26 mars dernier. L’appel d’offres pour le marché de travaux de construction sera lancé en mai pour un démarrage du chantier en mars 2011. La déconstruction de la halle commencera quant à elle en septembre prochain.

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  • Les « tours » au Conseil de Paris

    Urbanisme : science et techniques de l’organisation des agglomérations, villes et villages. Larousse illustré 2007

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    Bercy PoniatowsKi - Claude VASCONI

    Les deux photos accompagnant cet article ont été publiées sur le site Libération.fr - Onze architectes présentent leurs projets pour Paris

     

     

    Il faut ramener le débat actuel sur les « tours » à Paris à ce qu’il est au juste : autoriser la construction d’immeubles d’habitation d’une hauteur de 50m (15 étages) à la place des 37 actuellement permis par le PLU, autoriser quelques projets d’immeubles plus haut (180 m pour le projet de la Porte de Versailles par exemple) pour des bureaux et ce dans la petite dizaine de zones d’aménagement urbain en bordure de la capitale, essentiellement localisées entre les boulevards des Maréchaux et le périphérique.

    C’est toute l’astuce du communicant Bertrand Delanoë d’avoir présenté ce projet comme une action d’urbanisme majeure, appuyé qu'il est en cela par une presse avide de polémiques – Sarkozy vs. Delanoë - pour vendre son papier et qui a complaisamment publié des vues de projets afin d’allécher le chaland.

    Comment le maire de Paris explique t-il sa démarche ? Le manque de places pour construire les 27 000 logements neufs dont la moitié consacrée aux logements sociaux et prévus dans son programme électoral justifie à lui seul la volonté d’utiliser la hauteur. Il ne s’en cache pas puisqu’il parle de projets, de sa volonté d’être concret, et qu’il oppose aux principes. Il justifie ses projets par le développement économique de la ville, sa place dans la compétition internationale. Il veut le faire en concertation avec les élus mais aussi les Parisiens.

    Le débat au sein du Conseil de Paris n’a pas apporté grand-chose. On y joue un jeu de rôles avec des arrière-pensées politiques évidentes, des règlements de comptes à peine voilés, le tout enrobé dans une atmosphère assez feutrée où les arguments échangés relèvent plus du catalogue des bonnes intentions – mixité sociale, développement économique, contraintes écologiques, ne pas faire de Paris une ville musée, etc. … - l’impression étant que nos élus parlent en fait d’un sujet qu’ils ne maitrisent pas bien sous des airs assurés néanmoins.

    La réalité est hélas assez triste : ni le maire ni personne au sein du Conseil de Paris n’a la moindre idée de ce que Paris pourrait être dans 20 voire 50 ans ou plus. On place les projets dans le cadre de Paris Métropole, mais qu’est ce au juste Paris Métropole aujourd’hui ? On nous dit que le concept haussmannien n’est pas une fin en soi et qu’il faut le dépasser, innover. Certes, mais le fameux baron n’est pas parti avec l’idée de faire des avenues ou des immeubles pour faire des avenues et des immeubles, il l’a fait pour mettre en oeuvre des principes d’urbanisme simples comme la recherche de la salubrité, la facilité des transports ou l’harmonie esthétique de la ville. Rien de tel aujourd’hui dans la démarche du maire et de sa majorité. Rien de tel dans les remarques faites tant par l’opposition que par les alliés Verts.

    Quelque part Bertrand Delanoë se trahit en disant qu’il cherche le nouveau « visage » de Paris. La forme plutôt que le fond ? A suivre.
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    Porte de la Chapelle - Olivier BRENAC
  • Retour sur le Code de la rue : une nouvelle façon de se comporter en ville.

    Le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart s'est penché sur la question du vivre ensemble dans la ville, d'abord par le biais des questions liées à la sécurité routière mais a élargi son approche. La présentation qui a été faite lors de la dernière réunion de ce Conseil, sans proposer réellement de solutions, pose bien la question en la remettant en perspective. C'est là un élément essentiel pour notre réflexion collective sur le sujet que nous pouvons - devons - partager avec d'autres arrondissements / Conseils de quartier qui eux aussi ont en tête le même souci. Travail de fond et de longue haleine mais que ne manque pas d'intérêt. Merci au collectif d'animation Trudaine Rochechouart de nous avoir préparé ce billet et la présentation liée.
    oOo
    La rue n’est pas la route. C’est une évidence qu’il faut savoir admettre. C'était aussi le pari du collectif du conseil de quartier Trudaine Rochechouart en présentant les grands principes du code de la rue, le 28 novembre dernier.

    Sur route, on imagine une distance plus longue qui exige un moyen de transport approprié, qui puisse vous porter d’un endroit à un autre en un minimum de temps. Le monde moderne est pressé.

    Dans la rue… DANS la rue ? Ah, oui, vous aussi, vous remarquez la préposition différente. On ne dit pas sur la rue, ni sur rue, à moins de l’opposer à sur cour, mais dans la rue. Cela tend bien à décrire un univers plus fermé, que l’on peut supposer délimité par des façades de maisons, par des boutiques, un endroit où l’on ne fait pas que passer, mais aussi où l’on vit.

    Voilà, le mot est lâché : on vit dans la rue alors qu’on se déplace sur route. Si tel est bien le cas, pourquoi devrait-on appliquer le code de la route à nos rues ?

    Il est temps de prendre le problème à bras le corps et de sensibiliser nos contemporains, disons nos voisins, pour rester concret, à l’urgence de ce code de la rue, qui nous permettra de vivre mieux en ville. En ville, mais aussi dans les villages qu’aucune déviation ou rocade ne vient préserver du passage des camions et des automobiles.

     

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  • Urbanisme et architecture au Trianon… et dernières informations sur le quartier Barbès

    ACTION BARBES était au Trianon mercredi dernier pour assister à une des rencontres à thème qu’organise Bertrand Delanoë dans le cadre de la campagne municipale. Il s’agissait d’aborder l’urbanisme. Bien sûr la polémique sur les édifices dépassant les 37 mètres réglementaires a été largement débattue.

    Dominique Alba, directrice du Pavillon de l’Arsenal, a brossé à vive allure un tableau des grands changements vécus par Paris au cours des siècles, rappelant au passage que nous étions, dans le théâtre du Trianon, en dehors de la limite de Paris quand le mur des Fermiers généraux ceinturait la ville et rejetait les lieux de plaisir à l’extérieur. Les interventions de la salle ont permis ensuite au maire de Paris d’aborder tous les sujets en rapport avec le thème du jour et bien sûr, ceux qui lui tiennent particulièrement à cœur.

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    Axonométrie de Stéphane Ricout, architeccte DPLG.

     

    L'idée d’ACTION BARBES était de croiser Daniel Vaillant, maire du 18e accueillant la réunion, et de lui remettre une proposition sur un dispositif alternatif à l’actuel échafaudage qui soutient la marquise du Louxor, mais qui est très laid et gêne grandement la circulation des piétons. Lors de la réunion inter-arrondissement du 7 novembre en mairie du 18e, il a été dit que la DRAC ne souhaitait pas la déposer.

    Dans la foule, il n’a pas été possible de remettre les précieux documents au maire, mais à son directeur de cabinet, Jean-Marie Vernat. Il a pu nous dire que le dossier d’ACTION BARBES était très utile, que les services y travaillaient à nouveau, que la réunion au Secrétariat général aurait lieu le 19 décembre et celle à laquelle A.B. serait invitée, se tiendrait en janvier. Les choses s’annoncent donc comme elles ont été promises.

     

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    ACTION BARBES a pu discuter avec Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie et des déplacements. Lui aussi a suivi toutes nos propositions. Il a confirmé que le barreau G. Patin – La Chapelle allait bien être fermé les jours de marchés ; qu’il a demandé l’ajout de deux panneaux « flèche blanche sur fond bleu » pour le côté Nord du passage ; qu’il a un gros problème avec la Propreté qui ne ferme pas souvent les barrières en croix de Saint-André, côté Tombouctou, après le nettoyage du terre plein les mercredis et samedis, ce qui favorise le stationnement illicite sous le métro ; qu’il a fait "planter" de nouveaux potelets le long de la trémie boulevard de Rochechouart pour éviter les camionnettes sur le trottoir ; que la baraque à gaufres (ou à frites ?) est revenue et dispose d’une autorisation (donc inutile de penser qu’elle va repartir) ; que la solution de stands en dur pour les deux autres marchands est sérieusement étudiée.bfae347031749144cd1ce8a292d12d1f.jpg

    Aménagements à suivre...