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urbanisme - Page 9

  • Sur quatre boulevards, j'en prends deux

    C’était mercredi dernier la même présentation que nous avions déjà vue le 30 mars mais plus ciblée sur le 9e, et ses boulevards, ceux qui limitent l'arrondissement au sud, les boulevards Montmartre et Poissonnière. On a seulement survolé la suite jusqu’à la place de la République.

    Il y a d’ailleurs en ligne sur le site de la mairie du 10e le travail de la DVD lien ici et une page ouverte à la concertation sur le site de la Mairie de Paris : autre lien.

    Nous avons suggéré à Pauline Véron, qui participait à la réunion au titre de sa délégation, d’en faire autant sur celui de la mairie du 9e. C'est en cours.

    Nous ne reprenons pas ici le détail du projet; nous l'avons largement commenté le 30 mars ici même.

    Vu la réduction du nombre des files de circulation dans le sens est-ouest, certains dans la salle avaient un peu peur des reports dans les rues adjacentes. Mais la DVD (Direction de la voirie) a fait des comptages, va en installer d’autres pour estimer l’augmentation probable de la circulation. Elle n’évacue pas non plus la possibilité de changements de sens, si l’avenir devait indiquer que des quartiers verts sont perturbés par des passages de véhicules en hausse, en trop grande hausse.

    double_sens_grands_boulevards_3.jpgIl semble que le projet ait attendu pour s’assurer que la rénovation urbaine de la place de la République pourrait absorber sans difficulté l’arrivée de voitures par les Grands Boulevards dans le sens O-E. Car on espère ainsi alléger le flux sur la rue du Quatre-Septembre et la rue Réaumur. 

     



    grands_boulevards_le_rex.jpg

     

    La volonté politique semble être de moderniser les Grands Boulevards, de les redynamiser du point de vue économique, et d’embellir ce qui était devenu désuet, encombré, constellé de commerces en déserrance en arrivant vers l’extrémité Est. Cela rend fou de joie le président des commerçants des Grands Boulevards, qui était là, tout comme le 30 mars, et n’a pas manqué de le dire. Ils sont très satisfaits, les commerçants!  Un regard sur leur site et la petite vidéo à droite qui met l'accent sur le commerce au son de la voix d'Yves Montand ?

    Le stationnement sera revu : celui des taxis, certaines zones sont encore en discussion, celui des résidents, qui gagneraient des places (côté 2e) à ce tarif  économique pour palier la rareté des places résidents dans le 9e au nord des Grands Boulevards. Cette création soulève des critiques : on craint les voitures ventouses, qui réduisent le nombre des places disponibles pour le rotatif (nom du stationnement payé à l'heure), cher aux commerçants. On verra sans doute à l'usage et l'on sait bien que ces modifications-là ne coûtent que du temps et de la peinture.

    Le matériel urbain sera modernisé aussi, on s’attachera à l’esthétique, et également à la cohérence.

    Les habitants dans la salle ont fait beaucoup de digressions, ainsi on a parlé de la place d’Estienne d’Orves, des changements de sens de la rue Mogador et de la rue de la Chaussée d’Antin, trop souvent embouteillée par les autocars des Galeries Lafayette, qui aux dires des élus, ne jouent pas bien le jeu. Des négociations seront nécessaires pour assainir la situation. Jacques Bravo, maire du 9e, fait alors un rapprochement avec le cas de la place Blanche et du Moulin Rouge. La place était totalement encombrée, bloquée par les cars de clients du Moulin rouge, qui tournaient autour de la place lors de la dépose des touristes ou en fin de spectacle, quand ils  repartent. Un contact entre la Ville et la direction de l'établissement a  arrangé la situation... Pauline Véron a ensuite dénoncé la tendance pénible du tourisme moderne, et plus particulièrement des touristes actuels, qui ne marchent plus mais visitent Paris en autocar. Est-ce bien raisonnable ? Et est-ce bien ainsi qu'on découvre Paris, qu'on l'apprécie ?

    Il a été fait mention aussi des flux de voitures autour de la rue Saint Cécile -  la rue Bergère et du parking de la BNP, vieille polémique au moment de sa création. Souvent les collaborateurs de la banque prennent une rue en sens interdit, pour éviter un détour… Beaucoup dans la salle ont ajouté : "et on les comprend ! " Tiens ? Je ne le comprend pas, pour ma part. Pas plus que des motos qui roulent sur les trottoirs… les vélos qui ne respectent pas les feux rouges, les piétons qui se moquent des passages protégés... Parfois ce seront les mêmes, avec une autre casquette qui dénonceront ces travers à un autre moment. Les règles sont là pour tout le monde. Et faites pour être respectées. Il faut un minimum de cohérence et de civisme pour vivre en collectivité, au moins en ville.

     

  • le double sens sur les Grands Boulevards vu du 9e

    ce soir à la mairie du 9e, Salle du Conseil, à 19 heures


    Une réunion publique de concertation concernant la mise à double sens des Grands Boulevards (depuis le carrefour Richelieu-Drouot jusqu'à la place de la République) se tiendra mercredi 8 juin à 19h à la Mairie du 9e. Vous avez des questions ? N'hésitez pas à venir vous exprimer.
    Mme Véron, adjointe au Maire du 9e, en charge de la Voirie, de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mme Huard, chef du Service des Aménagements et des Grands Projets de la Ville de Paris, ainsi que Mme Céline Richet-Martin, de l'Agence de Conduite d'Opérations, seront présentes.

    Suite de la réunion du 30 mars, dans le 10e.

  • Accueil mitigé réservé aux bâches publicitaires sur les façades d'immeuble

    Au bon temps du Grenelle II de l’environnement, quelle était donc l’intention des inspirateurs du décret qui vise à étendre l’autorisation de la publicité sur les bâches de chantier de rénovation des immeubles d’habitations en copropriété ?

    Créer une incitation forte en direction des copropriétaires en faveur de la rénovation énergétique en leur procurant une source de revenus jusque là non envisagée (la location mensuelle d’un bon emplacement peut rapporter plusieurs dizaines de milliers d’euros) ?

    Mais néanmoins

    Limiter l’impact de la pollution visuelle en n’autorisant l’affichage publicitaire que sur une surface de 12 m2 ? (plutôt que 50 % de la surface totale comme sur les monuments)

    Et permettre aux pouvoirs publics de garder un regard sur le marché en soumettant les installations à autorisation préalable ?

    On peut déjà noter des réactions négatives des deux côtés :

    Les anti-pub protestent contre cette ouverture à la publicité sur les façades, après une autorisation assez semblable pour les monuments historiques (en février ce décret avait fait l'objet d'un sondage dans Le Figaro qui laissait apparaître que 6 lecteurs sur 10 y étaient plutôt défavorables). Sans parler des zones à publicité renforcée toujours en place à Paris, comme sur la place Pigalle ou près des gares, des périphériques, aux entrées de Paris… qui ne sont pas du meilleur effet et qui déplaisent.

    dior_conciergerie.jpgLe 17 mai, le Conseil de Paris a d'ailleurs voté un voeu pour réduire la taille des surfaces publicitaires sur les bâches de chantier des monuments parisiens (pour l'instant elles ne doivent pas excéder 50% de la surface totale de la bâche). La Ville souhaite ramener la proportion à 16% et orienter les annonceurs vers des idées originales, sinon esthétiques. Une meilleure intégration dans l'environnement... Le vrai débat aura lieu au moment de la discussion sur le nouveau réglement de la publiclité en juin.

    Pour autant le décret prévu pour la mi-juillet ne satisfait pas non plus les professionnels de l’immobilier. Ils arguent que la surface autorisée n’est qu’un confetti (un timbre poste, auraient-ils dit) et qu’elle ne peut intéresser les publicitaires confrontés au coût élevé de la confection de la bâche et de l’impression publicitaire sur celle-ci.

    Alors ? S’agit-il d’une cote mal taillée ? On a cédé aux pressions, mais pas totalement. D’ailleurs, est-ce bien équitable d’offrir à travers la publicité des moyens financiers à certaines copropriétés plutôt qu’à d’autres ? Il semble acquis que les bons emplacements (fréquence de passage, perspective intéressante, retrait sur boulevard, place) seront estimés à des tarifs de location supérieurs à d’autres moins bien situés, et qu’il est tout aussi important de rénover, voire d’améliorer le bilan énergétique de ceux-ci comme de ceux-là. La majorité des façades n'intéressera pas du tout les annonceurs et les copropriétaires se débrouilleront avec leur facture.

    Côté publicité, c’est aussi une façon de siphonner les budgets publicitaires de certains secteurs d’activité, qui comprennent encore des entreprises florissantes et dont les dépenses publicitaires vont à la presse, aux médias en général, qui en ont bien besoin. Nous pensons aux entreprises de luxe et de cosmétique, à l’horlogerie, aux industries automobiles, aux banques et compagnies d’assurance, aux technologies de pointe, que l’on voit un peu partout s’étaler sur les murs dans les capitales étrangères qui ont cédé à cette demande. On devrait échapper aux  alcooliers qui sont soumis à des restrictions particulières en France.

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    Les bâtiments annexes de la SNCF, gare du Nord, à peine reconnaissables en juin 2009.

     le sujet dans la presse : Le cercle des Echos du 4 mars 2011 ; L'Expansion du 13 mai 2011, Le Moniteur du 17 mai 2011 ; rue89 du 28/05/2011

     

  • Dans la Goutte d'Or, un immeuble qui réfléchit la lumière

    paris, urbanisme, immeuble, rue de chartres, goutte-d-or, rénovation-urbaine, façade-métalliqueUn petit air de Franck Gehry... pas totalement, mais les feuilles de métal qui réfléchissent la lumière conduisent à penser au célèbre architecte qui a construit notamment le musée Gugenheim de Bilbao et à Hannovre, une tour légèrement vrillée, qui brille, elle aussi, sous les rayons du soleil.

    Et le Weisman Art Museum, à Minneapolis... voir ci-dessous

    800px-Weisman_Art_Museum.jpg

     

    Peut-être aurons-nous une légère différence dans la qualité des matériaux mis en oeuvre. Mais c'était bien d'essayer.

    Nous n'avons pas encore trouvé d'informations précises sur cette construction, qui ne figurait pas dans le palmarès de la très belle exposition, visible dans le hall d'accueil de la mairie du 18e, jusqu'a ce soir : La métamorphose urbaine. Le chantier n'est pas tout à fait terminé, nous aurons l'occasion d'y revenir.

    Une autre opportunité s'offre à vous : découvrir cette métamorphose urbaine in situ, à 10 heures, avec Régis Labourdette, au cours d'une promenade à travers l'Est du 18e arrondissement. (durée trois heures de 10h à 13h)

    Au départ de la mairie du 18e, la promenade explorera les problématiques de la lutte contre l'insalubrité et du renouveau architectural à travers les quartiers est du 18e arrondissement (Amiraux, Goutte d'or, Chapelle), particulièrement marqués par les transformations de ces dix dernières années.

    Promenade gratuite
    participation dans la limite des places disponibles.
    Durée : 3 heures

    INSCRIPTIONS : > Samedi 28 mai, de 10h à 13h

  • Budget voirie en baisse: il faut partager entre les projets

    Equipes d'animation des Conseils de quartier concernés et associations étaient invitées en mairie du 10e pour la présentation de deux aménagements de sécurité aux abords de la Gare de l'Est le 3 mai dernier :

    •          carrefour Château-Landon / rue du Faubourg Saint-Martin
    •          boulevard de Strasbourg /rue du 8 mai 1945

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    en présence de Rémi Féraud, le maire du 10e, d'Elise Fajgeles, adjointe au maire chargée des transports et de l'aménagement de l'espace public et de deux responsables de la section territoriale de voirie et de la section études et exploitation de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

    En attendant la prochaine mandature où des projets plus ambitieux devraient voir le jour, l'équipe municipale a tout de même souhaité, a minima,  sécuriser les traversées piétonnes. Des conseils de quartier avaient déjà travaillé sur ces carrefours. Il s'agissait là de montrer les propositions de la DVD.

    Pour ceux qui ne connaissent pas, le carrefour Château-Landon / rue du Faubourg Saint-Martin est en forme de Y. Les traversées piétonnes y sont dangereuses. La nouveauté essentielle consistera à créer une « oreillette » à l'angle des deux rues, espace piétons mordant sur la chaussée, et à créer une traversée piétonne allant de la rue du faubourg Saint-Martin à l'entrée de la station de métro Château-Landon. Des refuges piétons sont prévus rue du Faubourg Saint Martin.

    Rue du 8 mai 1945 et alentours : La dangerosité des traversées piétonnes devant la gare de l'Est est reconnue unanimement. Les services proposent la création de refuges rue du 8 mai 1945,  un nouveau passage piétons au niveau de la place Madeleine Braun, l'élargissement des trottoirs boulevard de Strasbourg le long de l'îlot central, la création de zones de livraison et de stationnement 2 roues motorisées, la plantation d'arbres sur la placette Braun.

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    Il y avait peu de personnes dans la salle pour débattre. Certaines ont regretté les projets  ambitieux reportés, d'autres ont salué les efforts de la mairie pour palier au plus urgent tout en convenant que la vitesse, souvent responsable dans les accidents, ne serait pas réduite par les aménagements envisagés. Pour les cyclistes, il faudra encore patienter. Rien de prévu. Une réunion mi figue mi raisin avec quelques satisfactions pour les uns, des frustrations pour d'autres comme cela est souvent le cas. " On ne pouvait pas passer d'un grand projet, celui de l'aménagement des abords de la Gare de l'Est, à rien. C'est un premier pas vers le projet définitif " a conclu Rémi Féraud.

    A savoir: les 2 projets coûteront à la collectivité 300 000€ (les aménagements de la Gare de l'est dans le grand projet initial étaient chiffrés à 12 millions). Les travaux devraient être terminés pour la fin de l’année .