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stationnement

  • Paris en Selle propose un guide pour "Installer un espace vélo dans sa copropriété"

    Vous hésitez à acheter un vélo personnel faute d’un endroit sécurisé où le stationner la nuit ? Vous disposez d’un local mal aménagé, encombré par des objets de toutes sortes, le rendant inutilisable ? Dans la cour de votre immeuble, les vélos sont accrochés tant bien que mal aux gouttières et provoquent le mécontentement des voisins ?

    L'association Paris en Selle édite un guide pour répondre à tout cela,  conçu comme une réponse pratique aux problèmes rencontrés par les citadins qui ne disposent pas de local vélo sécurisé. Il détaille des solutions concrètes pour transformer un espace existant dans votre immeuble en stationnement vélo sécurisé – et pour les financer.

    Le risque de vol de vélo est, après l’absence d’aménagements cyclables sécurisés, l’un des principaux freins à la pratique du vélo. En publiant ce Guide pratique, Paris en Selle souhaite faire bouger les lignes dans le résidentiel privé pour y développer du stationnement vélo de manière massive, et permettre ainsi à de nouveaux usagers de se mettre au vélo. Louable initiative...

    Télécharger le guide

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  • Corbillard en goguette sur le bd de Rochechouart...

    Façade nord du lycée Jacques-Decour, boulevard de Rochechouart. Le stationnement du tronçon de ce boulevard sur le 9e arrondissement situé entre la rue Bochart de Saron  et le square d’Anvers est réservé à la montée et la descente des touristes ; il s’agit donc d'un stationnement très ponctuel des autocars. Ce matin-là, il faisait beau, ensoleillé même, ce qui avait eu pour conséquence de rendre gratuit le stationnement résidentiel dans les rues de Paris (22 février). Certains en profitaient. 

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    Il est rare de voir un corbillard en stationnement en ces lieux ! Au-delà du sourire que ce beau bus anthracite rutilant a suscité et de la photo que vous voyez ci-dessus, nous avons eu envie de faire marcher notre imagination. Enquête sur la présence d’un corbillard derrière plusieurs cars de tourisme…. 

    Corbillard… : présence d’une église à proximité ? Non, la plus proche est Saint-Jean de Montmartre, et le service de pompes funèbres aurait eu l’autorisation de stationner sur la place des Abbesses. 

    Corbillard… : enlèvement d’une dépouille à la morgue d’un hôpital…? Non, l’hôpital Lariboisière dispose certes d’une chambre froide mais également d’un stationnement dans l’enceinte de l’hôpital, accessible par le boulevard de La Chapelle. Donc, non.

    En revanche, le défunt peut être encore à son domicile en attendant les services funéraires et le voyage vers sa dernière demeure. Sauf que là, nous sommes derrière le lycée Jacques-Decour, pas de résident, et pas d’accès de ce côté-ci.

    Corbillard…. On ne peut pas imaginer raisonnablement que le défunt ait eu envie de faire un tour à Montmartre avant de rejoindre sa destination ultime, quelle qu'elle soit dans un des trois cimetières montmartrois (Le cimetière du Calvaire ou autre, Saint-Vincent et de Montmartre ou au Père Lachaise).

    Corbillard… Un employé de la Maison Borniol (Pompes funèbres Henri de Borniol http) qui profiterait d’un creux dans son emploi du temps pour faire un tour sur la Butte ? Pourquoi pas ? Ou bien convaincu que la famille du défunt, venue d’une lointaine province française, avait besoin de se changer les idées, il l’aura convaincue de profiter de l’occasion pour une visite dans la capitale… 

    Une heure plus tard, ils visitaient encore. 

     

     

     

  • Réaménagement de la rue de Clignancourt: bientôt une réunion publique

    Dans un précédent article, en avril, nous vous avions fait part de l'avancement du projet de réaménagement de la rue de Clignancourt entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani.
    Une récente réunion organisée fin janvier 2018 à la Mairie du 18e, à laquelle nous participions, a permis de faire le point. Notons qu'en raison des nombreux projets du Budget participatif, le calendrier initialement envisagé lors de la réunion de mars 2017 (concertation prévue en septembre 2017) a été décalé.

    La mairie a confirmé que le projet, inscrit dans les engagements de la mandature, serait bien réalisé avant 2020. Il a ainsi été inscrit avec une enveloppe d'environ 600 000€ au budget 2018, voté en décembre 2017. Les travaux estimés à 4 mois devraient se terminer fin 2018-début 2019 : c'est l'objectif. 

    La mairie envisage d'organiser une réunion publique en avril 2018 pour présenter le projet et recueillir l'avis des riverains. Afin de tenir le calendrier, la mairie devrait présenter une proposition relativement poussée, avec uniquement quelques adaptations possibles ou ponctuelles. Cette présentation s’inscrirait dans le cycle de réunions relatives aux projets d'aménagements de l'arrondissement : place jules Joffrin en début d'année et aménagement de la rue Marcadet, au printemps.

    Une réunion en avril prochain devrait offrir l'occasion aux habitants de donner leur avis, car, à ce stade, les propositions présentées seront plus affinées, et ne supporteront vraisemblablement que des adaptations à la marge. On est là dans le cycle des concertations sur les aménagements de l'arrondissement, telle la place Jules Joffrin en début d'année, et la rue Marcadet dès le printemps. 

     

    Quel aménagement pour la rue de Clignancourt?

    Sur les deux solutions pressenties (avec ou sans séparateur physique pour le couloir de bus), l’approfondissement des études a conduit les services de la voirie à privilégier la solution sans séparateur (seul un marquage au sol pour matérialiser le couloir de bus ouvert aux vélos). Cette solution a pour avantage de permettre d'élargir au maximum le trottoir Ouest, d'aménager côté Est une semi-zone de livraison devant le magasin Leader Price (dont l'accès serait plus compliqué avec séparateur) et d'avoir un bilan de places de stationnement plus favorable, comprenant notamment un grand nombre d'aires de livraison. Soulignons en effet que la solution avec séparateur entrainait côté Ouest des réductions de trottoir par rapport à la situation actuelle.

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    De notre point de vue, un des points qui pouvait nous conduire à militer pour un séparateur physique était l'irrespect fréquent du couloir de bus et le stationnement illégal quasiment permanent sur ce tronçon de rue. Nous avons l'espoir que les choses changent avec la mise en œuvre récente de la réforme du statut de la Ville de Paris, et le transfert à cette dernière du contrôle et de la verbalisation du stationnement gênant (lire notre article sur le sujet).

    Lors de la réunion, il est apparu essentiel d'approfondir certains points :
    - traitement en plateau piétonnier des rues perpendiculaires qui débouchent dans la rue de Clignancourt. A minima, au débouché de la rue André del Sarte où se trouve l'école maternelle.
    - végétalisation. Comme il n'est pas possible de planter des arbres, il est prévu des jardinières avec arbres ou arbustes. Afin d'assurer la qualité dans le temps de ces plantations, nous demandons à la Direction des espaces verts son engagement au niveau de l'installation et de l'entretien, comme pour les jardinières de la placette Charbonnière. 
    - potelets. Pour le trottoir est (qui ne sera pas agrandi), une solution pour augmenter la place disponible pour les piétons serait de supprimer les potelets. De son expérience, la mairie du 18e est peu favorable à une telle proposition. 
    - possibilité de limiter la vitesse à 30 Km/h, en lien avec les exigences du commissariat du 18e de ne pas avoir de difficultés à rejoindre ses locaux situés au 79 rue de Clignancourt (en particulier refus du commissariat de réaliser un aménagement de type zone 30)


    La réunion à venir devrait ainsi présenter principalement le projet d'aménagement sans séparateur physique de la voie de bus. Nous essaierons bien évidemment d'y être !

  • Voitures, non , mais autocars, oui ???

    " Plan vélo, piétonisation, restrictions des voies… les travaux entamés pour chasser les automobilistes rendent la ville impraticable."  C'était le gros titre d'un article du Figaro le week end dernier. De la part du Figaro, on ne peut s'étonner que le parti des automobilistes soit bien défendu, et que les décisions de la Maire de Paris soient, disons... pourfendues. 

    Le Figaro, ce jour-là, entérinait avec amertume la décision du préfet de police de Paris, Michel Delpuech, de valider la fermeture définitive des voies sur berge, une décision de la maire de Paris pour promouvoir les circulations douces, d'une part, et lutter contre la pollution, de l'autre, dans la continuité du Plan Climat de Paris. 

     
     

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  • Enlèvement d'une voiture ventouse dans le faubourg Poissonnière

    La semaine dernière, nous étions en réunion avec le responsable du dispositif Barbès Respire, oui, nous faisons le point régulièrement. 
     
    Le point ? De notre côté, c’est dire comment nous percevons la situation dans nos quartiers, les imperfections des opérations en cours, les améliorations visibles, les moins visibles, les ratés, les nouveaux problèmes… etc. etc. Et bien sûr, de rendre compte de l'avis des habitants.
    Parmi tant d’autres problèmes, nous avions été interpelés en direct par une habitante du 9e, dont l’attention avait été attirée par le retour d’un véhicule en triste état, garé tout en haut du faubourg Poissonnière côté 10e. Le véhicule se dégradait jour après jour. L’état intérieur des banquettes, pour ce qu’on en voyait au travers de vitres peu transparentes et un pare-brise en étoiles, inquiétait.
    Nous avons donc transmis le signalement. 
     
    Et nous avons reçu dès le lendemain des nouvelles du véhicule et de son devenir. Les voici : 
    Les policiers de la Brigade spécialisée de terrain (BST) avaient déjà repéré le véhicule WV Golf à hauteur du 170 du faubourg Poissonnière. Ils ont même interpelé quatre mineurs isolés étrangers (MIE), très jeunes (entre 10 et 14 ans), se disant Algériens ou Marocains. Les deux plus «  âgés »  sont actuellement déférés et nous espérons qu’ils seront pris en charge par les services sociaux… tout comme les plus jeunes, à condition qu’ils acceptent. A d'autres occasions, le commissaire nous a expliqué que les jeunes étrangers remis à des foyers d'accueil parisiens en ressortent souvent dès le lendemain. Non pas qu'on ne veuille pas les y garder, mais eux ne souhaitent pas y rester. Nous n'avons pas les moyens juridiques de les y maintenir. 
    Nous connaissions la présence de mineurs isolés par la presse (article du Parisien)  et par les témoignages de nos adhérents de la Goutte d’or et des rues proches de la station de métro, des lieux de prédilection pour eux, de grand passage et de possibles rapines. De fait, les policiers les ont trouvés en possession d’objets provenant de vols à l’arraché de sac à main, ainsi que de vol à la tire de smartphone commis à la station de métro Barbés.
     
    Encore un détail que seule la police peut fournir et vérifier : le véhicule âgé de 22 ans n’est pas volé, mais a été abandonné par son propriétaire. L'enlèvement du véhicule était programmé pour le vendredi 28 avril mais il est encore là aujourd'hui.