Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 9

  • Exposition à l'hôpital Lariboisière

    La Société Historique du 10ème, Histoire & Vies du 10e (HV10), propose une exposition déjà présentée à l'hôpital Saint-Louis "Une traversée historique du 10ème". Cette fois, elle se rapproche de notre quartier et s'installe dans l'hôpital Lariboisière.

     

    L'exposition sera visible du 21 au 31 octobre de 9h à 20h, Galerie Bleue, dans l'hôpital, 2 rue Ambroise Paré. L'entrée est libre et si vous ne souhaitez pas déambuler seul, sachez qu'André Krol, secrétaire général d'HV10, fera des visites commentées les mercredi 23 et mardi 29 octobre à 13h. RDV devant la médiathèque (sans inscription).    

    Histoire,lariboisière,Exposition,Visite,

  • Retour sur la nouvelle place de la République

    P1000763.JPG

    Si on en juge par le nombre de personnes présentes dimanche après midi sur la nouvelle place de la République inaugurée le matin même par les autorités parisiennes, c’est un succès !

    Décidé en 2008 par le Conseil de Paris, le réaménagement aura pris 5 ans pour se réaliser dont 18 mois de travaux et aura coûté la bagatelle de 24 millions d’€.

    Une longue promenade sur la place en ce dimanche ensoleillé nous a permis de bien regarder les choses et de vous donner nos impressions.

    P1000765.JPG

    La presse, notamment Le Parisien et Libération, a beaucoup insisté sur l’espace récupéré sur les voitures par les piétons, relayant en cela la communication toujours très au point de la Ville de Paris.

    Si l’argument n’est pas faux, c’est aussi limiter l’approche de ce réaménagement car donner de l’espace aux piétons est certes nécessaire mais sûrement pas suffisant, encore faut-il occuper cet espace. La restructuration de la place comporte des aménagements qui vont sans aucun doute attirer du monde, notamment les enfants : miroir d’eau / brumisateur aux jeux sans fin, fontaine autour de la statue de la République où les enfants peuvent barboter et surtout jeux divers puisque la Ville  a créé ce qu’elle appelle « L’R des jeux,  espace de loisirs pour petits et grands » nous dit la publicité. Un kiosque sera ouvert et on pourra y emprunter des jeux et ce presque tous les jours de la semaine en été – voir les informations ici. Si on y ajoute l’ouverture prochaine d’un café avec une grande terrasse, nul doute que l’espace récupéré sur les voitures sera occupé, ce dont personne ne se plaindra.

    paris,urabanisme,histoire,patrimoine

    Jeux d'enfants sur le miroir d'eau


    Lire la suite .......

    Lire la suite

  • 1er Mai 1891: la fusillade de Fourmies

    Bref retour historique grâce au site de l'histoire par l'image ici.

    Non, le 1er mai n'est pas qu'une histoire de muguet...

    tar7_perron_001i.jpgp.gif

    Fourmies. Mai 1891. Cantonnement militaire. Grand-Place.
    Louis PERRON

    Le 1er mai 1891, pour la deuxième fois, les organisations ouvrières du monde entier se préparent à agir par différents moyens dont la grève pour l'obtention de la journée de 8 heures, conformément aux directives de l'Internationale ouvrière. En France, le contexte est plus répressif qu'il ne l'était l’année précédente. A Fourmies, petite ville textile du Nord proche de la frontière belge tout juste sortie d'une longue grève, le patronat a menacé de licenciement les ouvriers qui arrêteraient le travail et obtenu du préfet qu'il mobilise un important dispositif de maintien de l'ordre. En l'absence de forces spécialisées, c'est alors, en France, à l'armée qu'incombe cette mission. Deux compagnies d'infanterie ont été mobilisées. En fin de journée, les soldats tirent sur quelques centaines de manifestants qui tentent d'obtenir la libération de grévistes interpellés dans la matinée et emprisonnés dans la mairie. Les affrontements se soldent par neuf morts, dont quatre jeunes femmes et un enfant. Ces morts, promus martyrs, vont devenir un symbole de la République répressive et de classe. « Car à Fourmies, c'est sur une gamine que le lebel fit son premier essai… » (Montéhus).

    Auteure : Danielle TARTAKOWSKY

    p.gif

    Fourmies est resté très présent dans l'histoire des mouvements ouvriers mais aussi dans l'histoire du maintien de l'ordre par l'autorité publique. Au point de retrouver son évocation dans des ouvrages plus d'un siècle plus tard. Ci-dessous, d'Odette Hardy-Hémery, L'envers d'une fusillade, Fourmies, 1er mai 1891; Un patron face à la grève. Ed. L'Harmattan, 1996.

    books?id=4DKW4xbCef4C&printsec=frontcover&img=1&zoom=1&edge=curl&imgtk=AFLRE72Ey-9Un3C_ZvNCOEm5QGSM8hX5NZ8PV3LCEgo6WnKsA-aCNAdcI0RYIrXkkE5wnTfy0U3S0T6IJ-6oByH6iwHwKoHc1UMyGWL2jK55Cfv8cdAFl38Ks8ECF4-d8fTJndgn1qiG

     

  • En souvenir du 17 octobre 1961, d'une violence à l'autre

    On lisait dans l'agenda du maire de Paris le 17 octobre dernier : 
    11h15 • Dépôt de gerbe à l’occasion de la commémoration du 17 octobre 1961
    Angle du Pont Saint-Michel et du quai du Marché Neuf (4e)

    On se souvient aussi en lisant l'article de wikipedia, ou mieux, l'interview de l'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), publié par Soren Seelow dans le Monde du 17 octobre 2011. La Goutte d'Or se souviendra aussi dans une visite guidée samedi 20 à midi, suivie d'une rencontre avec Leïla Sebbar, écrivaine et journaliste : voir le détail sur le site de l'Institut des cultures d'Islam.

    Un dernier témoignage celui de Jean-François Kahn : 1 minute et demie.

    Cette année, malgré la célébration du 50e anniversaire de la République algérienne, ou peut-être à cause..., le souvenir de cet événement douloureux est resté discret, jusqu'à ce que le président de la république l'évoque et reconnaisse sa réalité.

    Les médias, en revanche, ne se lassent pas d'observer et de commenter le phénomène terroriste. Il fait vendre. Toutefois de plus en plus, et sous l'impulsion du gouvernement actuel et de son ministre de l'interieur*, ils font preuve de précautions de langage pour bien distinguer le terrorisme islamiste radical de l'immense majorité des compatriotes mulsulmans. 

    La séparation de l'Eglise et de l'Etat, au début du 20e siècle, ne s'est pas faite sans heurts. On pourrait espérer, un siècle plus tard, que la séparation entre les cultes et les affaires de l'Etat se passe plus paisiblement. Chacun restant libre dans sa sphère privée... Mais les hommes tirent-ils un profit quelconque des leçons de l'Histoire ? Rien n'est moins sûr.

    La pensée extrême peut paraître séduisante à qui se sent mal dans sa vie, en marge, apatride sur les terres où il vit. Or cette pensée extrême qui promet non pas "des lendemains qui chantent" ici-bàs, mais les mirages d'une félicité totale, a bien des atouts.  (Et l'avantage de ne pas avoir de service de réclamation en cas de tromperie sur les effets promis.) Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui était sur France Inter mercredi matin n'échappe pas à des questions sur l'assassinat d'un avocat perpétré en Corse la veille.  Il livre son analyse. Et poursuit sur le thème d'un autre terrorisme, celui des cellules islamistes radicales.


    Manuel Valls, ministre de l'intérieur par franceinter

    * Manuel Valls, le 17 octobre, dans l'émission du matin de Patrick Cohen sur France Inter - 8h45 - 

  • Pierre Mendès France : 30 ans déjà

     

    paris,3e,pierre-mendes-france,histoire,commémoration

     

    C'était le 18 octobre 1982.

    Pierre Mendés-France laissait la République à François Mitterrand. C'était le retour d'une gauche différente de celle qu'il avait connue avec le Front Populaire et Léon Blum en 1936 et tout aussi éloignée du Président Coty qui l'avait nommé Président du Conseil en juin 1954, le forçant à abandonner Louviers (Eure), sa circonscription normande. Autre temps, autre République en effet : c'était encore les 3e et 4e Républiques !

    Pas de retour historique complet ici. Les sites consacrés à l'histoire sont assez nombreux, faciles à trouver grâce aux moteurs de recherche, sans même évoquer wikipedia qui nous aide beaucoup quand la mémoire défaille...

    Plutôt un souvenir.

    J'ai revu cet été (en streaming sur mon ordinateur) Le chagrin et la pitié (pour la liste des interviewés dans le document), de Marcel Ophüls, à qui France Inter consacrait un créneau quotidien de souvenirs. Le réalisateur de 84 ans nous a fait passer de bons moments. Dans son film documentaire de quatre heures, sorti en salle en 1971, puis programmé à la télévision en 1981, il étudie le cas de Clermont-Ferrand pendant l'occupation, de 1941 à 1944. La majorité des interviewés sont des inconnus, mais c'est la figure de Pierre Mendès France, relatant ses déboires avec le gouvernement de Vichy, son évasion de la prison de Clermont-Ferrand qui m'était restée en mémoire de la première projection. Je l'ai retrouvé avec autant de plaisir. Son humour, son humanisme.

    Essayez de revoir cet épisode peu glorieux de notre histoire : il contient des passages étonnants, quand on les entend plusieurs décennies plus tard. 


    Le Chagrin et la pitié, de Marcel Ophuls... par Telerama_BA