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Histoire - Page 8

  • De Charles-Rollin à Jacques-Decour

     

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    L'Association pour la préservation et la valorisation des richesses patrimoniales du lycée collège Jacques-Decour organise le mardi 27 mai prochain une journée de commémoration afin de célébrer le changement de nom du lycée Charles Rollin en lycée Jacques-Decour, pseudonyme de Daniel Decourdemanche.

    C'est exactement le 23 août 1944, il y a 70 ans, le jour même de l’arrivée de la 2ème DB du Maréchal Leclerc à Paris, que l'établissement a changé de nom pour prendre celui de l'écrivain et Résistant Jacques Decour en remplacement de celui de Charles Rollin qu’il portait depuis 1867. Ce changement de nom s’est fait à l’initiative spontanée d’un certain nombre d’enseignants afin de célébrer le professeur agrégé d’allemand, passionné par l’Allemagne, sa culture et l’enseignement de cette langue, Résistant, co-créateur de revues clandestines, mais aussi l'homme de lettres qu’était Jacques Decour, fusillé à l’âge de 32 ans le 30 mai 1942 au Mont Valérien.

    Cette manifestation est ouverte au public et se déroulera en présence de la fille de Jacques Decour.

    En voici le programme simplifié. Télécharger le programme détaillé

    09.30-10.00 Accueil par le proviseur
    10.00-12.00 Table ronde autour des thèmes "Qui est Jacques Decour ? » - «  La Résistance au lycée » - « La Résistance des écrivains »
    12.00-13.00 Pause apéritive avec présentation des oeuvres de Jacques Decour
    13.00-15.00 Pause déjeuner libre
    15.00-16.00 Hommage à Jacques Decour au cimetière de Montmartre

  • PARIMAGINE : une page se tourne...

    La maison d'édition Parimagine, connue aussi sous le nom de "La Photothèque des Jeunes Parisiens", cesse prochainement son activité.

    Fondée et dirigée par Jean-Louis Célati, cette maison éditait des livres sur Paris, grâce à la passion de son responsable et des quelques salariés et bénévoles. Cet éditeur est aussi connu pour son fonds photographique remarquable sur Paris, riche de 20 000 documents, cartes postales et photos de presse sur les rues du vieux Paris et celles de certaines communes de la région Ile-de-France.

    editions,livres,vieux-paris,cartes-postales,photos,patrimoine,histoire,ruesCette page se tourne. Aussi cette maison vous invite-t-elle donc à pousser sa porte, au fond d'une petite cour dans le 2e arrondissement, dans le quartier du Sentier.

    En effet, l'éditeur solde l'ensemble de ses publications à près de 60 %. Les ouvrages disponibles à la vente sont répertoriés sur cette page de leur site.

    Vous pourrez aussi feuilleter les très nombreux classeurs comprenant les 8 000 photos de rues, classées par arrondissement, et les quelques centaines de photos de presse, et vous offrir des tirages de ces photos, dans le format de votre choix, à partir de 5 € par tirage (prix en fonction de la taille du tirage).

    Les photos disponibles pour les tirages sont également consultables en ligne.

     

    La Ville devrait, en principe, acquérir ce très important patrimoine photographique, après la cessation d'activité de cet éditeur. 

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    Alors n'hésitez pas, rendez-leur visite et offrez-vous quelques unes de leurs publications ou photos.

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    Cette maison est située au:

    9 rue de Mulhouse dans le 2e

    Code d'accès de l'immeuble: A1248, puis au fond de la cour

    Métro: Sentier (ligne 3) ou Bonne Nouvelle (lignes 9 et 8)

    Horaires: 10h à 13h - 14h à 18h

     

    Le mieux est de téléphoner pour confirmer, au 01.45.08.11.97.

  • À la mémoire des victimes de l'Holocauste

    Aujourd'hui, lundi, ce 27 janvier 2014 est, comme tous les ans, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste.

    Cette date a été décidée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution intitulée "Mémoire de l'Holocauste" et adoptée le 1er novembre 2005. Rappelons que le 27 janvier 1945, le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau fut libéré par l'Armée Rouge. Cette date du 27 janvier est désormais importante et nous permet de penser à cette tragédie sans pareil, qui ne pourra jamais être effacée. Ce souvenir de la Shoah nous permet aussi de rendre aux victimes l'hommage qu'elles méritent, d'évoquer ces hommes, ces femmes et ces enfants innocents et de penser à leur calvaire. Cet Holocauste s'éloigne dans le temps. Nous devons donc continuer de penser aux persécutions, aux sévices et aux exterminations perpétrés par la barbarie nazie dont des millions de Juifs et de membres d'autres minorités ont été les victimes. Ce souvenir est un garde-fou pour l'avenir de l'Humanité et la dignité humaine.

    76 000 Juifs présents en France, dont plus de 11 400 enfants juifs, furent victimes de la Shoah et déportés de France; plus de 4 000 d'entre eux furent arrêtés à Paris par les policiers et les gendarmes français lors de la rafle du Vel d'Hiv, le 16 juillet 1942. D'autres rafles suivirent, et ce jusqu'en juillet 1944. Au total, 6 100 enfants parisiens ont été arrêtés dans Paris, avec leurs familles, et assassinés à Auschwitz parce qu'ils étaient juifs.

    Pour ceux et celles qui souhaiteraient approfondir ce douloureux sujet, ils peuvent consulter la publication "Les 11 400 enfants Juifs déportés de France", téléchargeable sur le site de la Ville de Paris, et fruit d'un important travail de mémoire effectué par l'association "Les fils et filles des déportés juifs de France" de Serge et Beate Klarsfeld. 

    Le 10e arrondissement paya un lourd tribut avec plus de 700 enfants arrêtés, dont 75 tout-petits qui n'eurent pas le temps de grandir pour fréquenter l'école (pour le 9e et le 18e, respectivement près de 150 et 700 enfants furent déportés). L'exposition organisée par l'Association Pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés du 10e (AMEJD), encore visible dans le hall de la Mairie du 10e, montre les visages de ces enfants du 10e, victimes de la Shoah, et rappelle le cas échéant le nom de leur école (e.g. Aqueduc, Louis Blanc, Chabrol etc.).   

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    Dans ce contexte, les Élus du 10e ont commencé hier, dimanche 26 janvier, à rendre hommage à ces enfants déportés du 10e et honorer leur mémoire.

    La première cérémonie se déroula à 10 heures devant la plaque commémorative du bâtiment situé au 9 rue Guy Patin, qui fut un foyer d'écoliers juifs de l'Union Générale des Israélites de France. Nous avions déjà évoqué en détail ce lieu, l'année dernière lors de la Commémoration du 70e anniversaire de la rafle du 10 février 1943 au cours de laquelle 11 enfants y furent arrêtés. Depuis l'année dernière, la plaque commémorative a été déplacée pour être apposée sur le mur extérieur donnant sur la rue, et y être plus visible.

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    Les Élus du 10e se rendirent ensuite, pour une deuxième cérémonie à 11 heures, au jardin Villemin. Une stèle y est présente, dans l'entrée principale du jardin, et rappelle la déportation des enfants du 10e, et notamment celle des 75 tout-petits enfants, trop jeunes pour être scolarisés. Ce fut un recueillement vraiment chargé d'émotion, lors de la lecture de leurs noms par deux militantes de l'AMEJD.   

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    Accompagné d'Eric Algrain (Adjoint du 10e en charge de la démocratie locale, de la vie associative et des personnes en situation de handicap) et d'Alain Lhostis (Élu du 10e en charge de la Politique de la Ville et Conseiller de Paris), le Maire du 10e, Rémi Féraud, a alors déposé une gerbe.   

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    (sur la photo, au premier plan et de droite à gauche, les Élus Rémi Féraud, Eric Algrain et Alain Lhostis)

     

    Dans le 10e, la célébration de cette Journée internationale à la mémoire des victimes de l'Holocauste est aussi dédiée aux jeunes générations, avec des visites et des témoignages de survivants dans les écoles, afin de partager ce devoir de mémoire avec les enfants et les jeunes du 10e.

    L'Holocauste fait partie de notre mémoire nationale et européenne: gardons à l'esprit le souvenir de ces moments effroyables et douloureux de notre Histoire...

  • De nouveaux noms de femmes dans le paysage du 10e

    Autrefois, les rues de Paris étaient désignées d'après leurs caractéristiques (églises ou monuments, comme la rue Saint-Denis, les métiers exercés, comme la rue des Boulangers, leurs populations, comme la rue des Lombards). Puis plus tard, à partir du 17e siècle, dès Sully mais surtout sous Louis XIV, le pouvoir décida du nom des rues de Paris, notamment pour rendre un hommage public à certains personnages. Ce furent, au gré de l'Histoire, les souverains, les héros et grands hommes du passé, les notables, les militaires, les érudits, les compositeurs. A Paris, depuis 1985, l'attribution des noms est examinée par une commission spécifique: la Commission de Dénomination des Voies, Places, Espaces Verts et Equipements Publics Municipaux, qui émet un avis sur un projet de dénomination, voté en conseil d'arrondissement. Le Conseil de Paris confirme alors cette nouvelle dénomination. 

    Le Journal du Dimanche du 7 mars 2013 nous apprenait que l'historienne Malka Marcovich, dans son livre "Parisiennes; de Marie Stuart à Simone de Beauvoir, ces femmes qui ont inspiré les rues de Paris", estimait à moins de 5 % en 2010 le nombre de voies et places parisiennes (∼ 200 sur 6 000) portant un nom de femme, même si ce nombre devait progresser de plus d'un quart d'ici 2013...

    Aussi la Ville de Paris, sous l'impulsion de son maire Bertrand Delanoë, a-t-elle souhaité récemment développer la parité (et également la diversité) dans les nouvelles propositions de dénomination des espaces publics parisiens en 2013. A ce titre, les arrondissements sur lesquels notre association Action Barbès est engagée ne sont pas en reste, comme le 10e où de nouveaux noms de femmes sont apparus dans son espace public.

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  • Le bélinographe... le grand-père de votre smart phone

    Comme cadeau de Noël, peut-être aurez-vous envie de vous offrir un téléphone plus récent, plus performant, le choix est vaste à des prix variables. Mais savez-vous à quoi ressemblaient les premières transmissions d'images ? Les MMS de l'ancien temps... Regardez : 

    Il s'agit d'une courte vidéo de 1951 découverte sur le site de l'INA. Merci l'INA ! (http://www.ina.fr/video/AFE85004007)