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9e - Page 17

  • Samir Lebcher : "Barbès c’est fini pour moi"

    Lundi 13 mai dernier, en fin de journée, alors qu'il ferme son kiosque, Samir Lebcher est victime d'une agression violente. À l'origine de cette agression, un jeune pickpocket qui sévit habituellement à la sortie de la station de métro Barbès-Rochechouart.

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    Le kiosque de Samir Lebcher, désormais clos

    L'affaire a suscité une vive émotion et a fait grand bruit, la presse nationale s'empressant de relater "l'agression du kiosquier de Barbès" et les responsables politiques d'exprimer leur solidarité avec Samir Lebcher, comme la Maire de Paris qui s'est exprimée sur Twitter à ce propos. Il faut dire que cette agression n'est pas "juste" une agression de plus à cet endroit, elle est surtout le symbole d'une dégradation de la sécurité en ce lieu pourtant - hélas - habitué aux situations tendues. En effet, ce n'est pas anodin que ce soit précisément Samir Lebcher qui soit la victime de cet acte violent, car à travers lui c'est le dernier rempart de la "normalité" du lieu qui est attaqué. Durant les très nombreuses années où, d'abord Michel le père, et ensuite Samir le fils, les Lebcher ont tenu le kiosque de Barbès, au milieu des vendeurs de cigarettes (et autres substances) et des pickpockets, jamais ils n'avaient été agressés physiquement.

    Samir Lebcher n'a pas souhaité répondre aux très nombreuses sollicitations des médias suite à l'agression dont il a été victime, préférant se préserver de cette exposition médiatique. Cependant, il a choisi de revenir sur cet évènement sur le blog d'Action Barbès.

    Action Barbès : Bonjour Samir, tout d'abord comment vas-tu une semaine après cette agression ?

    Samir Lebcher : Bonjour, dans l’ensemble ça va. Ce qui me préoccupe et me pèse, c’est plus l’accumulation psychologique des années passées à Barbès que l’agression elle-même. Comme une impression d’y avoir fait tout sauf mon travail de kiosquier.

    AB : Peux-tu revenir sur le déroulement de ce qui s'est passé lundi dernier, et nous dire dans quel contexte s'est déroulé cet évènement ?

    SL : Ce lundi était une journée avec une ambiance marquée par une circulation encore plus dense que d’habitude, avec beaucoup de bruits, il y avait aussi beaucoup de nervosité du côté des marchands de cigarette et des pickpockets, bref une ambiance électrique. En début d’après-midi je suis intervenu pour empêcher un pickpocket de voler dans le sac d’une cliente, ce qu’il n’a visiblement pas apprécié puisqu’il a ensuite donné des coups sur le coté du kiosque. Il a ensuite rodé autour du kiosque tout l’après-midi en proférant des menaces à mon encontre. Je l’ai signalé à des agents de police passant par là. Vers 19h au moment de la fermeture, alors que je sortais du kiosque, je reçois un violent coup de poing à l’œil par le pickpocket resté en embuscade pour se faire vengeance. Il a ensuite tenté de me projeter au sol et de continuer à me frapper mais j’ai réussi à le faire fuir, l'action a duré une dizaine de minutes. Aucune force de police n’était présente à ce moment-là.

    AB : Mercredi 15 mai lors de la réunion du comité de voisinage de la ZSP, nous avons exprimé notre vive émotion suite à ton agression et interpellé les responsables policiers et politiques sur leur engagement sur le terrain au métro Barbès. Comment vois-tu le travail policier ces derniers temps, avais-tu remarqué une présence plus régulière ?

    SL : Oui en effet, il a beaucoup plus de présence policière, avec différents services mobilisés ces derniers temps. Mais leur absence, ne serait-ce que de dix minutes, laisse le terrain libre aux délinquants qui reprennent leurs affaires de plus belle. Il faudrait une présence policière permanente et continue pour que cet espace public retrouve un jour un peu de sérénité. Et plutôt que de se concentrer sur le bout de la chaine, les vendeurs de cigarettes, peut-être que le mieux serait d’enquêter efficacement sur les ramifications étrangères de ces réseaux bien implantés.

    AB : La Maire de Paris, mais également les maires d'arrondissement et de nombreux élus, et de nombreux riverains, ont exprimé leur solidarité à ton égard. Comment reçois-tu cette manifestation de soutien? 

    SL : j’ai été très touché par ces nombreux messages de soutien, en particulier celui d’Anne Hidalgo. Mais depuis le temps que j’alerte les élus sur la dégradation constante de la situation au métro Barbès, j’aimerais plus des actions que des mots. Et là je parle plus pour le quartier et les habitants que pour moi.

    AB : Tu es actuellement en arrêt suite à cette agression et ton kiosque est fermé. Comment s'annonce pour toi l'avenir à Barbès ?

    SB : Il ne s’annonce tout simplement pas. Cette agression m’a amené à m’interroger sur le rapport coût/bénéfice de mon activité à Barbès, en tenant compte des questions financières bien sûr mais également de mon bien-être au travail, et j’en ai conclu que pour mon avenir, mon bonheur et celui de ma famille il est préférable d’arrêter là. Je ne rouvrirai donc pas le kiosque à l’issue de mon arrêt maladie. Finalement, cette période est une bonne occasion pour moi de réfléchir à ma reconversion, j’ai déjà plusieurs pistes sérieuses, mais je me laisse le temps de la réflexion. Ce que je sais c’est que Barbès, c’est fini pour moi.

    Propos recueillis le 19 mai 2019

  • La Mairie du 9e célèbre le bicentenaire de Jacques Offenbach

    Ce dimanche 19 mai, la Mairie du 9e célèbre le bicentenaire de la naissance de Jacques Offenbach qui habita le 9e arrondissement de Paris durant une grande partie de sa vie.

    Une journée riche et festive en perspective si l'on en croit le programme qui s'annonce :

    11h: Vernissage de l'exposition en l'honneur de Jacques Offenbach à la Mairie du 9e, en partenariat avec la ville de Cologne, suivie d'un cocktail.

    14h: Le Charivari - Défilé costumé accompagné de la fanfare venue spécialement de Cologne, les Rote Funken, au départ de la place Saint-Georges puis rue Saint-Georges, rue Saint-Lazare, rue Bourdaloue, rue Fléchier, rue des Martyrs, rue Victor-Massé, rue Henri-Monnier, place Gustave-Toudouze, rue Notre-Dame-de-Lorette.

    14h30: Hommage à Offenbach devant le 23 rue des Martyrs:

    Delphine Bürkli, Maire du 9e arrondissement de Paris et Madame le Maire adjointe de Cologne rendront hommage à Jacques Offenbach et apposeront une plaque commémorative au 23 rue des Martyrs.

    A partir de 16h, animations et buffet gratuits sur la Place Saint-Georges

    Dès 16h, le cortège rejoindra la Place où l'attendra une série d'animations offertes par les conseils de quartier Pigalle-Martyrs et Blanche-Trinité.

    16h : Buffet participatif avec la contribution des commerçants du quartier et des habitants.

    16h30 : Démonstration de danse d'époque avec la troupe de danseurs de Carnets de bals qui remettent valse, polka, mazurka au goût du jour, tout autour de la place.

    Dans l’hôtel Dosne-Thiers :

    De 16h à 18h pour les enfants : photographie professionnelle en costume d'époque. Dans le grand salon vert, un studio photo éphémère sera installé pour un beau portrait dans l'esprit XIXe siècle.

    De 16h à 18h - Découverte des métiers d'art et du costume
    Dans le majestueux salon Thiers, venez découvrir le patrimoine artistique vivant de notre quartier en rencontrant les artisans du costume de scène

    De 16h à 19h - Concerts : Au 1er étage, dans le grand salon de réception, un concert sera donné en hommage à Offenbach.

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    C'est où ?

    Mairie du 9e / rue des Martyrs /Place Saint Georges / Hôtel Dosne-Thiers

    C'est quand ?

    Dimanche 19 mai 2019

  • Végétalisation de la rue Manuel (9e), un exemple à suivre

    Nous vous avions déjà parlé sur ce blog de la végétalisation de la rue Manuel dans le 9e arrondissement (voir notre article du 12 janvier 2017). La rue Manuel est une petite rue qui relie la rue des Martyrs à la rue Milton. Pour des raisons de sécurité, la rue Manuel a subi une restructuration importante durant l'hiver 2016-2017 : il fallait laisser de la place au passage des pompiers, ce qui n'était pas possible car les deux côtés de la rue étaient occupés par le stationnement des voitures. La mairie du 9e avais alors pris deux décisions importantes dans ce cadre : supprimer une rangée de stationnement de voitures et créer sur le trottoir des plate-bandes fleuries, au moyen de bacs enterrés et avec des finitions soignées : des bordures de granit et un solide grillage, le tout entretenu par les services de la Ville. 

    Deux ans plus tard, le résultat est pour le moins satisfaisant, l'endroit est joliment fleuri et aucune dégradation n'est à déplorer. Un réussite qu'il faut saluer.

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    Rue Manuel : un exemple de végétalisation réussi

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    Printemps fleuri rue Manuel

    La Mairie du 9e a depuis étendu cette végétalisation à la rue des Martyrs voisine. Pour l'instant les cultures sont encore jeunes, mais on imagine déjà le résultat, et d'autres portions de la rue vont bénéficier de cette végétalisation.

    Cette technique de plantation, avec des jardinières enterrées, a le grand avantage de résoudre en partie le problème des canalisations qui empêchent souvent les projets de végétalisation. Un exemple qu'on aimerait voir reproduit dans bien des endroits de nos quartiers, comme la Rue-jardin Richomme dans le 18e, par exemple.

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    Rue des Martyrs : suppression de places de stationnement au profit d'une végétalisation

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    Rue des Martyrs : détail des plantations

  • Chasse aux N'oeufs au square Montholon

    Samedi 13 avril, la Mairie du 9e arrondissement et l'association Faites le 9 proposent aux enfants une "chasse aux N'oeufs" dans le square Montholon. Cet évènement festif est organisé avec la participation des chocolatiers du 9e, À la mère de famille, Arnaud Delmontel, Cyprien, Fouquet, La Bonbonnerie, Sébastien Gaudard & Via Chocolat.

    L'évènement est ouvert aux enfants de 3 à 5 ans, venez avec vos petits paniers ! Toutefois attention, l'entrée est libre mais le nombre de participants est limité à 200 enfants, il est donc impératif de s'inscrire au plus vite (cliquer ici).

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    C'est où ?

    Square Montholon (angle des rues Mayran, Montholon et La Fayette)

    C'est quand ?

    Samedi 13 avril 2019, à 10 h

  • Rencontre : La fabrique des séries

     

    Le 27 mars prochain, la mairie du 9e arrondissement et le journal "Le 1" s'associent pour une rencontre autour des séries télévisuelles. "Fortes de leur succès populaire et critique, les séries s’imposent aujourd’hui comme un art majeur. Et la France n’est dans ce domaine pas en reste ! Le genre, naguère décrié, fait appel à des recettes calibrées pour entretenir l’addiction des téléspectateurs.
    Comment fabrique-t-on un succès ? Quelle est la spécificité des séries françaises ? Qu’est-ce qu’un « showrunner » ?"

    Lors de cette rencontre, Eric Fottorino directeur de la publication du journal "Le 1", dialoguera avec :

    Violaine Bellet, psynariste sur Dix pour cent
    Harold Valentin, producteur de Dix pour cent
    Alexandre Smia, scénariste junior sur Le Bureau des légendes
    Benjamin Dupas, scénariste sur Vernon Subutex

    L'entrée est gratuite , mais il convient de réserver (cliquer ici).

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    C'est où ?

    Mairie du 9e arrondissement, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Mercredi 27 mars 2019, à 19h