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18e - Page 27

  • "Accès impossible car personnes hostiles sur place"

     

    "Accès impossible car personnes hostiles sur place. Signalement transmis pour exploitation dépannage" : voilà le message laconique, et non moins inquiétant, qui accompagnait le suivi d'un signalement sur l'application "Dans ma rue".

    Mais reprenons l'histoire à son début pour mieux la comprendre.

    Depuis plusieurs jours, l'éclairage de rue ne fonctionne plus dans les rues Richomme et Erckmann-Chatrian, au cœur de la Goutte d'Or. Cette absence de lumière pose d'autant plus problème, qu'en ce moment la nuit vient tôt, et que ces petites rues accueillent pas moins de deux écoles - primaire et maternelle - et deux crèches, avec des sorties dans le noir complet. 

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    Rue Richomme, 18 décembre 2018

    Mardi 18 décembre dernier, à 18h10 précisément, nous avons signalé ce problème via l'application "Dans ma rue". Nous avons également relayé l'information via Twitter aux élus concernés.  Nous avons d'abord reçu un premier mail de réception de l'application. Et très vite, quelques heures plus tard, à 23h05, un mail de suivi nous est envoyé. Habituellement adressé pour signifier la prise en charge du problème signalé, ce genre de mail contient une phrase automatique. Mais cette fois, dans le message, une phrase se détache : "Accès impossible car personnes hostiles sur place. Signalement transmis pour exploitation dépannage".

    Notons d'abord la rapidité de la prise en charge du problème, signalé en toute fin d'après-midi, avec une intervention des services de la Ville le soir même. Mais il est à déplorer que les agents de la Ville n'aient pas pu intervenir à cause de "personnes hostiles sur place". Mais qui sont ces personnes hostiles, vous demandez-vous ? Répondons sans ambages, ce sont les mêmes qui sont à l'origine de cette absence d'éclairage. En effet, à quelques mètres du square Léon, sévit un petit groupe de grands adolescents/jeunes adultes s'adonnant ici au deal, du cannabis principalement. Nous le savons, l'éclairage public a été déployé dans les villes au cours des siècles pour assurer la tranquillité des rues, c'est toujours vrai aujourd'hui, et cet épisode le prouve. Donc, pour supprimer ce qui gêne leur commerce illégal, ces jeunes détruisent régulièrement les installations électriques du secteur pour bénéficier d'une obscurité favorable. Et ne parlons pas de leur comportement hostile avec bon nombre de passants et d'usagers du square Léon voisin. La police connaît évidemment ce "spot", il suffit de compter les caméras de surveillance que la préfecture a placées ici pour s'en rendre compte. Pourtant, il ne semble pas que le règlement de cette situation soit prioritaire, cela fait des années que cela dure.

    La mairie est souvent pointée du doigt pour ses manquements, mais que dire quand c'est l'inaction de la police, qui non seulement laisse opérer des délinquants qui s'approprient des pans entiers de rue, mais en plus mettent en danger les agents de la ville de Paris dans leur travail, le tout au centre d'une Zone de sécurité prioritaire (ZSP). Nous finirons avec une pensée pour les agents de la Ville trop souvent décriés alors qu'ils exercent parfois leur tâche dans des conditions de sécurité très relative.

     

    Addendum : l'éclairage a été remis en service dans la journée du mercredi 19 décembre.

  • Fermeture du kiosque de Barbès pour travaux

    Ce vendredi 20 décembre, le kiosque à journaux de Barbès va fermer pour un mois environ. Cette fois, la fermeture est  programmée de longue date, et c'est pour la bonne cause. En effet, l'ancien kiosque, fort vétuste, va disparaitre au profit d'un kiosque nouveau modèle, de même dimension que celui récemment installé place du Château Rouge.

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    Samir Lebcher devant son kiosque

    La réouverture devrait se faire fin janvier 2019. On retrouvera un kiosque plus grand et plus lumineux et surtout plus ergonomique pour son kiosquier, Samir Lebcher, qu'on retrouvera, lui et son employé, avec le plus grand plaisir, l'an prochain donc.

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    Le nouveau kiosque place du Château Rouge

  • Un après-midi festif place de La Chapelle

    Les animations pour les fêtes de fin d'année se multiplient dans nos quartiers, et on ne va pas s'en plaindre, bien au contraire. Et si la Goutte d'Or, forte de sa richesse associative, est plus habituée aux festivités de quartier, La Chapelle sa voisine s'y met aussi, de plus en plus. Cette fois, c'est donc place de La Chapelle, que l'Union des Commerçants Goutte d'Or - Chapelle vous donne rendez-vous pour un après-midi festif, mercredi 19 décembre. Au menu, des animations, une fanfare et un goûter de Noël, un avant-goût de vacances en perspective pour les enfants - et les parents - de La Chapelle.

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    C'est où ?

    Place de La Chapelle, Paris 18e

    C'est quand ?

    Mercredi 19 décembre 2018, de 15h à 17h

     

  • Promenade Urbaine : enfin de bonnes nouvelles !

    Le 26 octobre dernier, nous déplorions le silence de l'Hôtel de Ville à propos de la Promenade Urbaine, le fameux projet de renouvellement urbain du tronçon Barbès-Chapelle-Stalingrad. En effet, Action Barbès étant à l'origine de l'idée de Promenade Urbaine, imaginée dès 2013, et présentée aux différents candidats aux Municipales en 2014, nous avons toujours suivi de très près sa mise en oeuvre. Et les aléas n'ont pas manqué depuis cinq ans. Il suffit de taper "Promenade Urbaine" dans le moteur de recherche de ce blog, pour voir à travers les dizaines d'articles que nous lui avons consacrés, que ce projet a une histoire pour le moins chaotique. Voilà qui explique notre légitime inquiétude après un long silence de l'Hôtel de Ville sur ce projet. Et nous ne sommes pas les seuls à s'en être inquiétés, d'autres associations d'habitants, Demain La Chapelle et SOS La Chapelle pour ne pas les citer, l'ont aussi fait savoir.

     

    Des nouvelles !

    Depuis octobre, nous avions pu avoir quelques bribes d'informations sur le projet, notamment lors de nos échanges avec les maires d'arrondissement, mais également en découvrant que le site de la Promenade Urbaine avait été retenu pour l'opération Embellir Paris. Nous en avions parlé dans notre article "Paris s'embellit... et n'a pas oublié nos quartiers !"

    Et depuis, nous avons reçu une invitation du Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville nous conviant, avec les deux autres associations et le Conseil de quartier de La Chapelle, ainsi que les mairies du 10e et du 18e, à une réunion sur le suivi du projet de la Promenade Urbaine. Une invitation que nous avons bien évidemment acceptée. 

    La réunion s'est déroulée dans une ambiance cordiale, au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville, qui la supervisait. Étaient présents, le Service de la voirie et des déplacements (DVD) qui coordonne les travaux, les mairies du 10e et du 18e, le Conseil de quartier de La Chapelle, les deux associations mentionnées plus haut et bien évidemment Action Barbès. L'urbaniste Jean-Christophe Choblet, connu pour être le concepteur de Paris Plage, était là aussi, car c'est lui qui désormais pilote le projet, son prédécesseur ayant changé d'affectation. Ce changement de tête explique en partie l'absence de communication de l'Hôtel de Ville le temps de la transition.

    L'arrivée de Jean-Christophe Choblet a, semble t-il, insufflé une nouvelle dynamique au projet qui en avait bien besoin. En effet, il a su montrer durant cette réunion qu'il a vraiment "travaillé son dossier", qu'il a su s'en saisir pleinement et en faisant des propositions ambitieuses. C'est ainsi que, par exemple, la dimension artistique, que nous appelions de nos vœux, est remise au centre de la Promenade Urbaine. Voilà donc une très bonne nouvelle. Et ce n'est pas la seule, nous avons également appris que le financement de l'éclairage de mise en valeur du viaduc est finalement assuré.

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    Une réunion publique sera organisée courant janvier 2019 pour présenter les réalisations à venir sur le parcours de la Promenade Urbaine. Mais nous n'allons pas vous laisser sur votre faim, et sans tout dévoiler dans le détail, nous vous présentons les éléments principaux de cette dernière phase du projet. Et s'il y a bien quelques détails négatifs, une fois n'est pas coutume, nous les laisserons de côte aujourd'hui, voulant garder un esprit positif.

     

    Les grands principes

    La partie voirie a déjà été présentée et sa mise en oeuvre a commencé sur le tronçon Guy Patin - Tombouctou, il restait à répondre à la question des usages. Nous présentons donc ici les éléments nouveaux et les arbitrages sur les questions en suspens.

    Pour ce qui est des grands principes qui guident le projet, il est toujours question que d'une manière générale les réalisations soient qualitatives, avec l'emploi de matériaux nobles de préférence. C'est un adieu définitif aux cagettes et palettes !

    L'idée d'un cheminement piéton continu sous le viaduc, sur la totalité du parcours, est confirmée. Et l'ensemble des aménagements sera implanté de manière à ce qu'il n'y ait pas d'interruption dans ce cheminement.

    Comme nous le disions plus haut, la dimension artistique est non seulement réintégrée dans le projet, mais elle en devient véritablement le fil conducteur.

    Enfin, il a été rappelé que ces aménagements pourront être modifiés, déplacés voire abandonnés, si l'usage ne les validait pas.

    Les grands principes ainsi (ré)affirmés, faisons à présent un focus sur quelques points emblématiques de la Promenade Urbaine. 

     

    Le Marché

    Pour le marché, il faudra attendre sa transformation avec le renouvellement de la délégation du gestionnaire qui intervient début 2020, le nouveau délégataire devant prendre en charge une partie des aménagements à venir. À cette occasion, le cahier des charges sera revu, nous y seront attentifs.

    Une traversée Nord - Sud sera ouverte au niveau de la rue Fleury, face à la Bibliothèque de la Goutte d'Or, coupant ainsi le couloir sans fin qui organise actuellement le marché.

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    L'emplacement de l'espace de convivialité que nous avions imaginé à cet endroit, serait plutôt implanté à l'entrée du marché, côté Guy Patin. Cet emplacement est finalement bien pensé, permettant de dégager complètement la partie située entre les piliers et le barreau Patin, il ferait face à l'entée de la station de métro. Le marché serait déplacé de quelques dizaines de mètres vers l'Est. L'espace de convivialité pourrait reprendre l'alignement du marché, avec des structures similaires.

     

    L'éclairage

    La lumière sera donc au rendez-vous. Et c'est l'intégralité de la proposition qui avait été présentée qui sera réalisée. Il y aura donc un éclairage fonctionnel bilatéral avec des luminaires suspendus (style "Dupleix"). Le tablier sous le viaduc sera éclairé, mettant en valeur les petites voutes qui le composent. Sur les grandes traversées, c'est toute la structure du viaduc qui sera mise en valeur par la lumière.

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    Et enfin, les médaillons des piliers bénéficieront aussi de cette illumination. À n'en pas douter, cet éclairage sera un élément qui imprimera fortement l'identité de la Promenade Urbaine. 

     

    De l'art !

    Il y aura des œuvres d'art implantées de manière durable et d'autres éphémères, et des possibilités d'expositions temporaires. Plusieurs installations artistiques sont envisagées, faisant appel à des artistes de renom. Les acteurs culturels installés le long du parcours sont pleinement associés au projet.

    Des financements extérieurs au projet ont déjà été trouvés pour compléter l'ensemble artistique, d'autres pourraient l'être encore.

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    Agriculture urbaine

    Sur le Pont de La Chapelle, qui traverse les voies de chemins de fer de l'Est, il y aura bien un espace d'agriculture urbaine, confié à un professionnel. Cet espace de 665 mètres carrés sera clos, mais il pourrait être ouvert en journée, on pourrait ainsi cheminer à travers les cultures poussant ici.

    Un appel à projet à été lancé dans le cadre des Parisculteurs, "Cultivons la Promenade Barbès-Chapelle-Stalingrad"avec une livraison de la parcelle au lauréat du concours dès juin 2019.

     

    Il y aurait beaucoup d'autres points à détailler, comme l'Oasis Urbaine place de La Chapelle, ou les aménagements sportifs sur le Pont Saint-Ange et du côté de Stalingrad, rendez-vous donc à la réunion publique pour la présentation complète de la dernière phase de la Promenade Urbaine.

    Une Promenade Urbaine qui sera achevée tout début 2020, soit sept années après que, du côté d'Action Barbès, on s'imaginait qu'un nouveau visage pour le boulevard de La Chapelle et une partie du boulevard de La Villette était possible, et on rêvait de voir s'y déployer un jour une Promenade Urbaine.

     

  • Square de Noël etc

    Le Square de Noël etc revient cette année pour proposer aux familles de la Goutte d'Or des animations au square Léon, mais aussi au square Bashung, à Accueil Goutte d’Or (AGO), à l’Échomusée et à l’ICI. Le samedi 15 décembre, à partir de 15h, le quartier est en fête avec de nombreuses animations pour toute la famille, avec cette année, même une calèche !

    (programme en bas de page)

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    C'est où ?

    Samedi 15 décembre à partir de 15h 

    C'est quand ?

    Square Léon, Paris 18e

  • Braderie d'Accueil Goutte d'Or

    Mercredi 12 décembre, le Centre social Accueil Goutte d'Or (AGO) organise dans ses locaux rue Laghouat sa traditionnelle braderie de fin d'année. De quoi faire de bonnes affaires et un bon geste pour soutenir les actions d'AGO auprès des habitants de la Goutte d'Or.

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    C'est où ?

    26, rue de Laghouat, Paris 18e

    C'est quand ?

    Mercredi 12 décembre 2018

  • Les quartiers populaires peuvent aussi changer positivement

    Les quartiers populaires souffrent d'une densité humaine trop grande, disent certains, qui protestent contre la construction de logements sociaux dans les quartiers qui en possèdent déjà. Ils souffrent aussi d'une surreprésentation de commerces bon marché, pas toujours au top des normes, faiblesse du pouvoir d'achat oblige, mais bénéficient d'une grande densité de clientèle, locale ou venant spécifiquement pour profiter des prix attractifs. Ils pâtissent de trop peu d'espaces verts, et ceux qui existent souffrent à leur tour de surpopulation... Pourtant, pourtant, quand on s'en donne les moyens, que les pouvoirs publics savent reconnaître les initiatives positives et aident là et quand il le faut, on peut assister à des reconversions heureuses.

    Voici un exemple bien sympathique, avec quelques photos datant d'avril 2014, lors d'une promenade le long de la petite ceinture pour profiter d'un soleil de printemps généreux, de la Gare Ornano à la Gare de l'avenue de Saint-Ouen.

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    Action Barbès a suivi le projet de réhabilitation de la gare d'Ornano, proche de la Porte de Clignancourt, en restaurant solidaire, et même davantage (atelier, culture, agriculture, animaux), depuis son inauguration et le succès des fêtes qui s'y sont déroulées ensuite, comme chaque printemps notamment avec la "Fête de la nature" aux Jardins du Ruisseau. Le réussite est au rendez-vous aussi bien pour les fêtes qui attirent les enfants et les parents du quartier, que pour le restaurant où il est bien difficile de trouver une place pour y prendre un en-cas aux heures de repas. Notre blog en témoigne... Voir à ce sujet notre article du 10 mai 2014 et celui du 21 mai

    Ce sont ces anciennes photos de la gare de Saint-Ouen qui nous ont donné envie de revoir les lieux après le changement. La petite gare en ruine est devenue Le Hazard Ludique, une salle de spectacle et un lieu ouvert aux habitants, son parvis nous accueille en terrasse pour boire un verre, aux beaux jours, et la cantine est là pour combler une petite faim.

    Surfez sur leur page Facebook à l'occasion, pour en savoir davantage, c'est ici. Là encore c'est une réussite. À noter, le dimanche 16 décembre, un marché de Noël "Made in 18e" sur le quai de l'ancienne gare.

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    Autre projet mené à bien après des années d'efforts, dans des conditions déplorables, souvenez-vous des amas de déchets au pied des palissades qui ceinturaient l'immeuble à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle, cette fois dans notre cœur de quartier : la brasserie Barbès. Elle a remplacé Vano, parti en fumée et personne ne peut s'en plaindre. On ne peut pas dire que tout va au plus mal. Soyons justes. Il reste certes beaucoup à améliorer, bien sûr. L'association s'y attèle bravement et continuera, et ses bénévoles consacreront encore beaucoup de temps et d'énergie pour que le quartier ne soit pas oublié.

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  • Stages d’auto-défense pour les femmes

    À l'occasion de l'opération menée par la Mairie du 18e, Brisons le cercles des violences faites aux femmes, est proposé un stage d'auto-défense pour les femmes, les 8 et 9 décembre prochains. Cette activité s'inscrit dans la continuité de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre.

    auto-defense,femmes,18e

    Le but de l’autodéfense pour femmes est d’acquérir des moyens de se défendre, de prévenir les agressions, de prendre conscience de sa force et de (re)prendre confiance en soi. Le stage proposé ici met en pratique la méthode d'auto-défense RIPOSTE.

    Suivre le cours RIPOSTE c’est :

    • S’encourager à riposter lors de harcèlements ou d’agressions, qu’elles soient physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles, par des proches ou des inconnus.
    • Pratiquer des techniques physiques et verbales simples et efficaces par le biais de discussion, de mises en situation et de jeux de rôle.
    • Apprendre à se protéger dans une ambiance coopérative et chaleureuse avec d’autres femmes (une animatrice pour un groupe de 10 à 14 participantes).
    • S’affirmer au quotidien, se sentir plus libre et plus confiante.
    • Se concentrer sur ce que l’on peut faire, et non sur ce que l’on ne peut pas faire.

    Cette forme d’autodéfense est adaptée à toutes, quel que soit son âge et sa condition physique.

    Les animatrices se sont formées avec des instructrices spécialisées dans l’autodéfense pour femmes et sont diplômées de la méthode RIPOSTE, issue du programme ACTION du Centre de Prévention des Agressions de Montréal.

    Le stage Riposte d'autodéfense pour femmes (à partir de 16 ans) se déroulera dans salle polyvalente Binet, samedi 8 et dimanche 9 décembre, de 9h30 à 17h. La participation aux deux journées est nécessaire.

    Ce stage est gratuit et réservé aux habitantes du 18e arrondissement. Il est impératif de s'inscrire auprès de la mairie par mail : mairie18@paris.fr

    Des stages adaptés pour des adolescentes et pour des femmes ayant des limitations fonctionnelles physiques peuvent être proposés. De plus, si vous faites partie d’une association, d’un organisme ou autre, et que vous souhaitez organiser un stage dans ce contexte, c’est possible. N’hésitez pas à contacter la Mairie du 18e.

     

    C'est où ?

    Salle polyvalente Binet, 28 Avenue de la Porte de Montmartre, Paris 18e. 

    C'est quand ?

    Samedi 8 et dimanche 9 décembre, de 9h30 à 17h.

  • Les maîtres de l'imaginaire à Paris

    Le 15 novembre prochain, la magnifique librairie cachée de la Goutte d'Or, les Libraires associés, propose une nouvelle exposition : Les maîtres de l'imaginaire à Paris.

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    Ce sont les œuvres de pas moins de trente grands illustrateurs européens et américains que les Libraires associés ont réunies pour cette exposition. Une exposition qui fermera ses portes en janvier prochain.

     

    C'est où ?

    • Les Libraires associés, 3 rue Pierre l'Ermite , 75018 Paris

    C'est quand ?

    • du 15 novembre 2018 au 19 janvier 2019, du mardi au samedi, de 14h à 19h
  • Du cimetière au Musée... toujours à Montmartre

    Aujourd'hui, nous laissons la parole à une de nos plus fidèle adhérente et non moins fidèle lectrice du blog, pour un petit tour à Montmartre :

     

    Lectrice attentive du blog, il me semblait judicieux de ne pas rater cette opportunité, mise en avant par l'article du 1er novembre, de visiter le tout petit cimetière de l'église Saint-Pierre de Montmartre, dit cimetière du calvaire.

    Cimetière de Saint-Pierre .jpg

    Bravant la pluie de l'après midi, mais néanmoins pour éviter d'être dégoulinants d'eau avant la visite, nous nous proposions de prendre le funiculaire au pied des jardins du Sacré-Coeur. Aïe ! Paris et ses touristes.... que rien ne détourne d'arpenter les rues du vieux Montmartre, et à l'occasion d'expérimenter les joies du funiculaire. Chacun sait ici qu'on monte à environ vingt personnes dans la cabine. Or, elles étaient au bas mot une bonne centaine sous leur parapluie à attendre le monte-charge de la Régie. Après tout, une visite à un cimetière qui ne se montre à tous qu'un jour sur 365, ça se mérite. Allez, gravissons les marches avec entrain.

    Une petite pluie, bien pénétrante ici, n'arrête pas le pèlerin, dit le dicton. Nous montions donc par les côtés du jardin, là où les marches sont plus longues mais tout aussi épuisantes (!), puis nous contournions à la fois la basilique, le petit train de Montmartre, les groupes de touristes, les "tresseurs de bracelets" et les marchands du temple... La rue du Chevalier de la Barre était complètement envahie, on y peinait à circuler. Idem pour le rue du Mont-Cenis qui débouche sur le parvis bien modeste de Saint-Pierre. Et là, déception égale à celle qui nous avait saisis à l'entrée du funiculaire : entre les grilles qui séparent la rue de l'église et la belle porte en bronze du sculpteur italien Tommaso Gismondi, une foule mouillée attendait patiemment pour entrer dans le minuscule cimetière du Calvaire. Une pancarte disait "Journée du Patrimoine".... Nous attendrons l'an prochain pour voir ce patrimoine et ces tombes anciennes dont les plus récentes ont plus d'un siècle. Affaire à suivre donc.

    La porte en bronze du cimetière du calvaire.jpg

    Il était un peu plus de 16 heures et les cloches de la basilique, la Savoyarde peut-être),nous avaient presque rompu les tympans quand nos pas, quelques pas de plus à vrai dire, nous amenèrent dans la rue Cortot, au 12 exactement, devant la petite rampe où se trouve l'entrée du Musée de Montmartre. Il ne bénéficie pas de la même visibilité et le flot des visiteurs y était beaucoup plus modeste. Mieux pour nous, mais dommage pour le Musée. Et également pour les touristes qui se privent d'un moment de pure grâce, de calme et de tranquillité. Comme ils avaient bon goût les artistes qui s'installèrent là au début du siècle dernier ! On peut y voir l'atelier de Suzanne Valadon, bien conservé dans son jus, d'autres y résidèrent aussi, dont Auguste Renoir, Maurice Utrillo et André Utter, et d'autres encore. L'exposition temporaire actuelle leur rend hommage, et à tous ceux qui à la même époque avaient élu domicile dans ce vieux Montmartre. Son titre ? Artistes à Montmartre, lieux et ateliers mythiques. On pourra aussi — quand il pleuvra moins — chercher tous les ateliers qui figurent sur le plan remis gracieusement dans le musée.

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    Le Montmartre juste après la Commune de Paris était certes meurtri par les barricades et les représailles qui suivirent, mais n'avait rien de commun avec son allure actuelle, à la fois bohème et riche. Riche, il n'est qu'à jeter un regard sur les devantures des agences immobilières pour s'en convaincre. La colline était alors parsemée de parcelles non bâties, de zones en friches et du fameux Maquis, où des petites gens, ouvriers, artisans, les petits métiers de l'époque trouvaient à se loger, voire à bricoler eux-mêmes une bicoque en planches.

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    Le Second Empire, très favorable à la bourgeoisie et aux investisseurs avait chassé de nombreux parisiens des quartiers rénovés, beaucoup avaient trouvé à se loger sur ce versant de Montmartre, mais les promoteurs du début du siècle ont rapidement nettoyé le maquis et on a vu pousser en quelques années les beaux immeubles de l'avenue Junot, pour ne citer que ceux là, et de nombreux autres....

    Un petit air ancien de Vincent Scotto.... décrit bien la situation :

    Mais Montmartre semble disparaître 
    Car hélas de saison en saison 
    Des Abbesses à la Place du Tertre,
    On démolit nos vieilles maisons. 
    Sur les terrains vagues de la butte 
    De grandes banques naîtront bientôt, 
    Où ferez-vous alors vos culbutes,
    Vous, les pauvres gosses à Poulbot ? 
    En regrettant le temps jadis 
    Nous chant'rons songeant à Salis,
    Montmartre ton " De Profundis ! "

    Et chanté par Fréhel :

      

    C'est où ?

    Musée de Montmartre, 12 rue Cortot

    C'est quand ? 

    Du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019

  • Visiter un cimetière ? Une idée pas si funèbre

    En ce jour de Toussaint, il est de coutume d'aller au cimetière fleurir les tombes de ses proches. Mais ce jour est également l'occasion d'aller visiter les cimetières. Drôle d'idée nous direz-vous ? Pas tant que ça si l'on considère ces lieux de recueillement également comme des lieux d'histoire, mais aussi comme des espaces végétalisés, souvent remarquables. En effet, les cimetières parisiens ont cette particularité d'abriter bon nombre de sépultures de personnages illustres, mais aussi de se démarquer par leur caractère et l'originalité de certaines tombes, et par les nombreuses essences, parfois rares, qui y sont plantées. Et sans compter que c'est aujourd'hui le jour où les cimetières sont les plus fleuris.

    On ne présente plus les cimetières du Montparnasse et du Père Lachaise, mais connaissez-vous ceux tout près d'ici ? Si les 9e et 10e n'accueillent plus de nécropoles dans leur territoire depuis longtemps, ce n'est pas le cas du 18e arrondissement qui compte pas moins de trois cimetières sur son sol. 

     

    Sans titre 3 - copie.jpgAinsi, on pourra aller au cimetière de Montmartre, créé en 1825 et d'une superficie de 10,48 hectares. Ce cimetière arboré compte beaucoup de tombes de célébrités, comme Dalida, la Goulue, Hector Berlioz ou encore Fred Chichin (Les Ritas Mitsouko), pour ne citer qu'elles.

    Cimetière de Montmartre : 20 avenue Rachel 75018

    Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars du lundi au vendredi : 8h à 17h30, samedi : 8h30 à 17h30, dimanche et jours fériés : 9h à 17h30. Du 16 mars au 5 novembre du lundi au vendredi : 8h à 18h, samedi : 8h30 à 18h, dimanche et jours fériés : 9h à 18h

     

    Sans titre - copie.jpgUn plus petit cimetière, de 0,59 hectare se situe rue Lucien Gaulard : le cimetière de Saint-Vincent (1831). Ici se trouvent les tombes de Marcel Aimé, de Maurice Utrillo et de beaucoup de personnalités montmartroises.

    Cimetière de Saint-Vincent : 6 rue Lucien Gaulard 75018

    Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars du lundi au vendredi : 8h à 17h30, samedi : 8h30 à 17 h30, dimanche et jours fériés : 9h à 17h30. Du 16 mars au 5 novembre du lundi au vendredi : 8h à 18h, samedi : 8h30 à 18h, dimanche et jours fériés : 9h à 18h

     

    Sans titre 2 - copie.jpgLe cimetière du Calvaire est la plus petite nécropole de l'arrondissement. Avec ses 6 ares et ses 65 tombes, ce cimetière de 1688 est une curiosité qui n'ouvre ses portes d'un jour par an, et c'est précisément aujourd'hui ! 

    Cimetière du Calvaire : 2 rue du Mont Cenis 75018

    Ouverture : le 1er novembre

     

     

     

    Sans titre 4 - copie.jpgIl existe également un cimetière hors les murs, à La Plaine Saint-Denis, qui est très peu connu et pourtant attaché à une partie du 18e arrondissement. En effet, cette petite nécropole de 2,10 hectares est l'ancien cimetière du village La Chapelle Saint-Denis (actuellement quartiers La Chapelle et Goutte d'Or), c'est le cimetière parisien de La Chapelle (1850).

    Cimetière parisien de La Chapelle : 38 avenue du président Wilson, 93210 La Plaine Saint-Denis

    Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars Du lundi au vendredi : 8 h à 17 h 30, Samedi : 8 h 30 à 17 h 30, Dimanche et jours fériés : 9 h à 17 h 30. Du 16 mars au 5 novembre, Du lundi au vendredi : 8 h à 18 h, Samedi : 8 h 30 à 18 h, Dimanche et jours fériés : 9 h à 18 h

     

     

    Est-il utile de préciser que ces lieux sont des lieux de recueillement et qu'une conduite digne s'impose ici ? Le règlement parisien précise à cet égard qu'il est interdit d'y manger et boire, de s'asseoir sur les sépultures ou encore d'y faire du bruit.

  • Conseil de quartier Goutte d'Or Château Rouge

    Ce mardi 16 octobre, se tiendra une réunion publique du Conseil de quartier Goutte d'Or Château Rouge. Le rendez-vous est donné à la Cantine Le Myrha (70 rue Myrha) à 19h. Au menu de ce conseil de quartier nouvelle version : le nouveau mode de fonctionnement des conseils de quartier, suivi d'un temps libre de parole et de propositions qui seront ensuite discutées par thématique.

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    Après de nombreuses participations actives ces dernières années dans les conseils de quartier des 9e, 10e et 18e arrondissements, Action Barbès a décidé, depuis plusieurs mois déjà, de ne plus s'investir dans ce dispositif, déçue de la place qui lui a été dévolue, à savoir une instance qui au mieux sert à informer les habitants, plus rarement une instance consultative, mais délaissée par les Parisiennes et les Parisiens. C'est donc de loin que nous regarderons les travaux de cette nouvelle mouture des conseils de quartier dans le 18e.