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Prévention & sécurité - Page 70

  • Les nuisibles, les rongeurs, les rats d'égout ou surmulots, rattus norvegicus...

    Autant d'expressions et de qualificatifs pour désigner ces bestioles discrètes mais nombreuses qui font des ravages, sont futées et se reproduisent à vitesse V si on les laisse faire...

    Dans le quartier, notre première rencontre, c'est à dire entre Action Barbès et Monsieur Rat de Paris... ce fut pendant l'hiver 2011-2012 (lire ici ou  nos articles d'alors) dans le cadre de la fermeture du square Jessaint. En effet, celui-ci situé en contrebas du boulevard de la Chapelle et partie intégrante de la place du même nom, est régulièrement habité par la gente rongeuse. Certains mettent en cause le lieu qui accueille quotidiennement les pique-nique de groupes peu enclins à ramasser les reliefs de leurs repas (les reliefs en hommage à la fable de La Fontaine, mais pas d'ortolans toutefois). Plus prosaïquement, des détritus alimentaires laissés habituellement au sol attirent les rongeurs et favorisent leur sédentarisation dans ce square, qui par ailleurs regorge de recoins et de zones où ils sont difficiles à chasser. Ils vivent sous terre et les services aimeraient qu'ils y restent. Nous n'évoquerons même pas les âmes sensibles qui nourrissent abondamment les pigeons sur la passerelle... autre source viewmultimediadocument?multimediadocument-id=69941&role=1d'approvisionnement. Néanmoins, le Smash, service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène, s'y consacre, consacre du temps et des moyens, et a déjà fermé le square pendant de longues périodes pour que son travail ait quelque chance d'être efficace. L'est-il ? Sur le long terme, il semble que non, puisque les agents de la déchetterie installée sur le terre-plein central du boulevard chassent les rats tous les matins en arrivant sur leur lieu de travail. Accueil déplaisant, reconnaissons-le !

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  • Château-Rouge blues (2) : Une conversation aimable

    Notre adhérente du 18e à la plume agile a décidé de décrire ses observations de terrain et de nous les offrir dans une série qu'elle a intitulée "Château-Rouge blues". Voici l'opus 2. Vous pouvez partager ou non son point de vue et engager le débat dans l'espace commentaire au bas de l'article. 

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    Longtemps, je me suis interrogée, avant de m’indigner, sur la cohabitation pacifique et quasi indifférente entre les vendeurs à la sauvette et les forces de l’ordre postées aux stations Barbès-Rochechouart et Château-Rouge. Ma curiosité l’emportant sur ma patience, j'ai récemment eu une discussion dont je préfère m’amuser avec des CRS postés à Château-Rouge. Ayant réussi, avec peine, à me frayer un chemin hors du métro (côté escalator) entre les rabatteurs au service des coiffeurs de la rue Poulet, les marabouts, les vendeurs à la sauvette et autres fakirs, je les ai interrogés sur leur cohabitation si harmonieuse, et pacifique donc, avec la population interlope des stations Barbès et Château-Rouge, précisant, que cela se faisait au détriment de la tranquillité des riverains, bien qu’il fut superfétatoire de le préciser. On me répondit de manière fort affable et un brin taquine, que si si, bien sûr, ils étaient très actifs (aurais-je donc la berlue ?) et the proof being in the pudding*, ils désignèrent un petit homme originaire du sous-continent indien, hirsute, maigrelet et affolé comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, à qui ils venaient de confisquer son chargement de Dieu-sait-quoi, planqué au fond de son caddie. Certes, pour un vendeur à la sauvette tourmenté (le pauvre homme aurait bien voulu récupérer sa précieuse marchandise), il y en avait cinq ou six qui faisaient obstruction devant les escalators. Mais visiblement, les gérer tous eut été mission impossible. Il aurait sans doute fallu plus de quatre CRS — nos officiers des Compagnies Républicaines de sécurité étaient au nombre de quatre ce jour-là, en tout cas, quatre étaient visibles au moment où je me trouvais devant la station — peut-être même aurait-il fallu doubler les effectifs. Quant à l'épineuse question des vendeurs de cigarettes contrefaites à Barbès, autrement plus problématique, ils m'ont assuré sans faillir qu'ils agissaient. Diantre ! Les CRS seraient-ils formés à la même école de la langue de bois que les politiciens ? Car il me semble bien que ceux qui sont postés à Barbès bronzent l'été dans leur camionnette, et s'y tiennent au chaud en hiver. Bientôt, ils feront des dessins sur les vitres embuées de leur véhicule pour se distraire. Si Marguerite Duras était encore de ce monde, elle en aurait fait un film, qu’elle aurait intitulé La camionnette, avec Gérard Depardieu, dans le rôle du chef d’escadron. Bref, cette conversation charmante, tout aussi instructive que stérile, a plongé la citoyenne naïve, et néanmoins exaspérée que je suis dans la confusion. Quelque chose m’échappe. Les agents postés en quasi-permanence aux dites stations disent agir même si tout porte à croire le contraire, car les vendeurs à la sauvette, notamment de cigarettes contrefaites, ne semblent pas inquiétés et mènent leur florissant business au nez et à la barbe des forces de l’ordre. La présence de ces derniers n’est donc pas dissuasive, pire encore, le signal envoyé aux fauteurs de trouble est clair : la voie est libre. La passivité — ou devrait-on dire l’impuissance ? l’inefficacité ? — des forces de l’ordre est-elle la conséquence de consignes dictées par leurs supérieurs ? Si c’est le cas, pourquoi ne leur donne-t-on les moyens d’agir, mais d’agir vraiment ? Parmi la panoplie d’actions possibles pour faire cesser ces trafics, pourquoi ne pas confisquer systématiquement les marchandises, notamment les cigarettes contrefaites, encore plus toxiques que les vraies ? Pourquoi mobiliser chaque jour un personnel aussi important, avec les coûts que cela induit, pour des résultats aussi contestables ? N’y a-t-il pas un problème de méthode ? Non, vraiment, quelque chose m’échappe. Je veux bien qu’on m’explique. 

     

    * Non, ça ne veut pas dire La preuve est dans le pudding. 

  • Salle de conso : la presse n'est pas neutre

    La loi Santé sera présentée en Conseil des ministres prochainement. Cela sera suivi d'un débat au Parlement probablement début 2015. Le projet de loi comprendra un volet autorisant, à titre expérimental, la mise en place d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les usagers de drogues. Il s'agit du projet situé au 39 boulevard de La Chapelle.

    Dans un article publié le 20 juin dernier (article payant), le quotidien Le Parisien s'est fait l'écho de cette nouvelle sous un jour particulier. Sous couvert d'une présentation qui se veut objective avec des informations néanmoins erronées (par exemple, l'article prétend que la SCMR recevra 100 à 150 toxicomanes par jour alors que le projet se limite à 80 à 100 personnes), ce journal fait la part belle aux opposants au projet, mentionnant le communiqué de presse de l'UMP et une association de quartier opposée au projet, reflet, d'après ce journal, de l'opinion des habitants du quartier.

    L'association Action Barbès ne peut que dénoncer ces informations qui font preuve d'un parti pris inconciliable avec la nécessaire neutralité de la presse. L'article fait preuve d'une très mauvaise connaissance du sujet, car, sans prétendre refléter l'avis des habitants du quartier dans leur ensemble, notre association s'est clairement déclarée favorable au projet de SCMR mais le quotidien Le Parisien ne s'en fait jamais l'écho. Connaitre le projet aurait été pour ce journal d'assister à la 90e rencontre du CRIPS lundi 16 juin au cours de laquelle le sujet a été traité de façon exhaustive. Mais de journaliste du Parisien, point ! Telle va l'information de nos jours.

  • La gare du nord mise en lumière

    Au Conseil de Paris des 16 et 17 juin, les élus ont voté la "Mise en lumière de la façade de la Gare du Nord".

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    Elise Fajgeles, élue du 10e chargée de la voirie et de l'espace public, avait présenté cette délibération en faveur d'une convention de financement avec la SNCF lors du conseil d'arrondissement du 10e le 10 juin dernier. "Une décision commune SNCF-Ville qui fait écho au vœu des riverains de donner un meilleur sentiment de sécurité aux abords de la gare" avait-elle précisé. Pour un coût d'environ 60 000€ HT à 50/50 pour les deux parties concernées par le projet et en respectant le Plan Climat sur la consommation d'énergie.

    Pour en savoir plus, cliquez ici: délibération

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    Cliquez sur le plan pour agrandir les détails techniques

     

    Voici deux croquis que nous devons à Elise Fajgeles, sans doute trop petits, ici, pour qu'ils soient très lisibles mais ils montrent que le projet est bien avancé et qu'il n'y a plus à attendre que la lumière soit... ! 

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  • Un corbeau a encore fait une chute

    Cette fois on ne peut plus traiter le sujet à la légère. Nos balcons parisiens sont dangereux, quand ils sont mal entretenus, et particulièrement les corbeaux qui soutiennent les avancées de pierre, balcons plus ou moins grands, de nos immeubles haussmanniens ou non. Nous en parlions ici même il y a peu de temps (voir notre article très complet du dimanche 8 juin).

    Ce vendredi matin, c'est au 164 rue du faubourg Poissonnière que le corbeau a fait un vol plané aux alentours de 7h30 du matin. L'activité de la rue n'est pas encore intense mais le boulanger venait d'ouvrir et les premiers croissants n'allaient pas tarder à tremper dans le café du petit déj'. 

    Voici quelques images prises sur place alors que les forces de police avaient neutralisé la rue et sécurisé les trottoirs. 

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    Le gardien de l'immeuble qui aime à fumer sa cigarette sur le pas de la porte était tout remué d'être passé si près d'un accident sans doute fatal, à quelques minutes près.

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    Un peu plus tard des filets seront posés pour éviter toute autre chute dangereuse, en attendant une inspection plus rigoureuse de l'état des pierres. 

    Certaines copropriétés ont opté pour une protection des balcons en pierre avec un revêtement en zinc, qui prévient des infiltrations d'eau, celles de la pluie ou des arrosages réguliers. Certes c'est une solution un peu chère, mais bien moins que la vie d'un passant assommé par la chute d'un demi-corbeau...