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Prévention & sécurité - Page 73

  • Salle de conso : quelques infos

    Communiquer, faire de la pédagogie à propos d'un sujet précis, c'est répéter, inlassablement répéter, non pas que les interlocuteurs (ici les lecteurs) soient stupides, mais entrer dans un sujet peu connu, voire même inconnu quand il s'agit de prévention des risques liés à la consommation de drogues, reste un apprentissage qui demande du temps.

    Revenons un instant sur les termes. "salle de shoot" ou "salle de consommation à moindre risque" ? Il est évident qu'en matière de communication, le premier terme est meilleur. Il décrit en deux mots ce que les opposants au projet souhaitent y voir mais qui n'est en rien la réalité. Personne ne peut douter que le mot "shoot" a ici une consonance péjorative. Le second terme est compliqué, chaque mot y a son importance et il a le mérite de décrire avec précision la nature même du projet. C'est cette expression que nous utilisons toujours avec sa désormais bien connue abréviation SCMR.

    Justement, qu'est-ce qu'une SCMR ? On vous l'a déjà présentée sous plusieurs formes mais nous venons de découvrir un article publié sur le site du Centre Régional d'Information et de Prévention contre le Sida (CRIPS) d'Ile de France qui décrit parfaitement bien le projet. Il s'intitule très sobrement Salle de consommation à moindre risque.

    Ceux qui voudraient approfondir le sujet pourront se référer à la revue SWAPS qui en 19 petites pages fait un point assez complet à propos de la réduction des risques. Il ne faut pas oublier de mentionner ici le grand succès de la politique française en la matière. Lancée dès 1989 et institutionnalisée en 2005 par une loi, la politique de prévention des risques en matière de consommation de drogues est hélas peu connue mais est une vraie réussite.

    Et pour en rassurer quelques uns et pour en faire bisquer d'autres, voici une petite vidéo qui nous montre que fort heureusement il y a des gens favorables au projet, et certainement plus qu'on veut bien nous le dire.

     


    Micro-trottoir : Que pensez-vous des salles de... par telessonne

  • Nuit des musées : une idée originale

    affiche.jpg10e Nuit des musées ce samedi 17 ! Nous avons une idée originale à vous proposer, notamment aux amateurs de romans policiers qui sont de plus en plus nombreux... Etes-vous du nombre ? 

    Si oui, pourquoi ne pas profiter de la réouverture du musée de la Préfecture de police ? Après plusieurs mois de fermeture pour des travaux de modernisation, il vient de rouvrir ses portes au public. Et samedi, vous y serez accueillis, exceptionnellement, de 19h à 23 h.

    Établi au 3e étage du commissariat central du 5e arrondissement, ce lieu d’exception, créé en 1909, apporte un riche témoignage de l’action de la préfecture de police au travers des siècles. Les grandes affaires criminelles, ainsi que l’histoire de la police parisienne, y sont retracées grâce aux nombreux documents, manuscrits, estampes, portraits et autres affiches…

    vehicule.jpgToute l’équipe sera mobilisée pour cette 10e nuit européenne des musées, afin de nous faire découvrir le nouveau parcours thématique,  et apporter un éclairage original sur l’histoire de la police du XVIIe siècle à nos jours. Les Experts n'ont plus qu'à bien se tenir pour rivaliser ! 
     
    Musée de la Préfecture de Police
    4 rue de la Montagne Saint-Geneviève, Paris 5e. 3e étage de l'hôtel de police.
    Tél.: 01 44 41 52 50
    Métro : Maubert-Mutualité
    Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h. 
  • Salle de conso : chez nos amis canadiens

    A Ottawa, la municipalité refuse l'ouverture d'une salle d'injection médicalisée pour les toxicomanes, alors certains manifestent !

    Verrons-nous cela à Paris ?

     

     

    Et puisque nous sommes au Canada, restons-y !

    Le site de l'Institut National de Santé du Québec nous propose une définition toute canadienne de ce qu'ils appellent "la réduction des méfaits". Ce court article intitulé L'approche de la réduction des méfaits nous propose un description assez complète de ce qu'il convient de faire pour réduire ces "méfaits".

    Enfin, ICI Radio Canada à Montréal a annoncé en décembre 2013 l'ouverture de quatre salles d'injection supervisée.

     

  • Salle de conso : quelques infos

    Nous continuons avec détermination la diffusion d'informations à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle. Notre souci n'est pas de faire la promotion d'une telle structure, les médecins et les associations sont bien plus compétents que nous à cet égard. Mais il ne faut pas non plus laisser le débat et la décision aux mains des seuls experts. Installer ou ne pas installer ce type d'établissement doit être une décision politique et donc à ce titre approuvée ou rejetée par les citoyens. Cela doit se faire en parfaite connaissance de cause aussi l'information prend-elle une importance primordiale. Nous vous avons déjà dit cela mais il n'est sans doute pas inutile de le rappeler encore une fois. En cliquant le mot/tag "SCMR" en bas de cet article, vous retrouvez en un clic tous les articles parus sur ce blog à ce sujet.

    paris,scmr,prévention,réduction-des-risques,salle-de-consommation,salle-de-consoLa revue Tout Prévoir est un magazine réservé aux professionnels de la santé. Dans sa livraison de février 2014, elle publie un article assez complet et très pédagogique à propos des projets de SCMR en France. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur la photo.

    Deux passages ont retenu notre attention car décrivant très bien les préoccupations d'Action Barbès :

    "Il est évident que les salles de consommation à moindre risque ne peuvent fonctionner que si leur implantation repose sur un consensus entre les autorités politiques et administratives, les acteurs locaux ainsi que les habitants du voisinage. De même, un accord doit pouvoir être trouvé avec la police pour définir une zone de neutralité entourant le site de la salle et permettant aux usagers de se présenter munis de leurs produits."

    "Les sociétés savantes, et le public, ont exprimé des réserves ou des mises en garde lors de réunions publiques ou d'enquêtes journalistiques. Elles reproduisent pour une part les arguments discutés lors de la mise en place des premières mesures de réduction des risques (création des CAARUD et des Centres d'Accueil et de soins ou CSAPA, vente libre des seringues, traitements de substitution par la méthadone ou le Subutex) L'expérience acquise au niveau européen a montré que ces débats se positivent en même temps qu'une information rassure les citoyens et que l'efficacité des salles devient reconnue. De fait, la diminution des contaminations par le VIH est remarquable, de même que l'amélioration de l'insertion sociale des usagers et la réduction de la fréquence des surdoses."
     
    Pour pondérer un peu ce qui est dit dans ce dernier passage, il nous semble que l'argument consistant à dire qu'une approbation de l'implantation d'une telle structure, à commencer par celle du voisinage le plus proche, viendra a posteriori lorsque l'établissement aura démontré son efficacité après son ouverture, n'est pas approprié. Un passage en force ne peut que créer des troubles tout à fait nuisibles au bon déroulement des opérations, à commencer par le refus des toxicomanes d'aller dans la salle par crainte d'un environnement hostile.
  • Rue de Clignancourt : comment améliorer le fonctionnement du bus 85 ?

    Nous avons évoqué dernièrement le problème de stationnement illégal au niveau de la rue de Clignancourt (voir notre article du  6 janvier dernier). C'est un problème que l'on rencontre principalement au niveau des couloirs de bus ou au niveau des arrêts de bus, mais il est particulièrement gênant pour les usagers de la ligne 85 qui relie la Mairie de Saint-Ouen au Luxembourg (terminus Hôtel de ville les dimanches et fêtes), en traversant notamment le 18e.

    bus85.jpg

    Sensibilisée par des riverains et des associations, la Mairie du 18e semble vouloir agir pour que cette situation inacceptable ne perdure pas. Un adhérent vient ainsi de nous faire parvenir copie d'un courrier adressé le 4 février 2014 par le Maire du 18e au directeur de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) de la Ville lui demandant d'étudier l'aménagement de "quais bus", notamment le long du parcours du bus 85 dans la rue de Clignancourt (cf. ci-dessous le courrier de Daniel Vaillant en cliquant sur l'image).

    Capture d’écran 2014-04-17 à 22.40.12.jpg

    Il reste à espérer que la nouvelle équipe municipale portera de façon efficace cette démarche d'améliorer le fonctionnement du bus 85. En effet, il est probable qu'aucune action concrète n'a été engagée par les services de la DVD pendant la campagne électorale.

    Toutefois, pour remédier aux dysfonctionnements constatés sur le parcours du 85, il nous semble nécessaire de prévoir un aménagement plus global qu'un dispositif limité aux seuls "quais bus". Il faudrait, par exemple,  créer des couloirs de bus protégés dans la rue de Clignancourt, pour ne citer qu'elle. Ce point est essentiel pour le quartier Clignancourt/ Ramey qui a déjà connu ces 3 dernières années deux aménagements très localisés avec un résultat mitigé par rapport aux objectifs (relire notre article sur le sujet).

    En outre, il est dommage que le commissariat du 18e ne mène pas d'action soutenue contre le stationnement illégal sur le parcours du bus 85. Ce manque d'action est particulièrement visible au niveau de l'arrêt  "Labat" situé en face du commissariat central du 18e, occupé en permanence par des véhicules en infraction. Le bus doit alors s'arrêter en pleine voie pour laisser monter ou descendre les usagers !  Il est à noter que, malgré les nombreuses sollicitations écrites et orales auprès du commissariat pour résoudre ce problème, aucune volonté d'améliorer la situation n'apparaît.

    Autre piste : la vidéosurveillance pourrait également être un moyen de renforcer la verbalisation des véhicules stationnés dans les couloirs de bus ou au niveau des arrêts de bus.