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Histoire - Page 3

  • Culture confinée : "Femmes en révolution", une conférence en ligne

    La Mairie du 18e continue son cycle de conférences historiques, Les mercredis des révolutions, avec une prochaine séance (mercredi 2 décembre à 18 h 30) ayant pour sujet les "Femmes en révolution". 

    Cette séance, en ligne pour d'évidentes raisons sanitaires, permettra d'écouter les interventions de Ludivine Bantigny, historienne, et Leslie Kaplan, écrivaine. La séance sera animée par Caroline Fayolle, historienne.

    "Intitulée « Femmes en révolution, autour de mai 1968 », cette séance sera l’occasion d’aborder la place des femmes dans le mouvement de Mai 68. Cette crise politique a-t-elle transformé les rapports entre les sexes ? La libération de la parole en 68 a-t-elle permis l’expression de la parole des femmes ? Le mouvement de Mai 68 a-t-il vraiment été une « révolution sexuelle » ? Quels sont les liens entre Mai 68 et le mouvement féministe des années 70 ?"

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  • Culture confinée : Avec l'INA, redécouvrez le Paris d'hier

    Aujourd'hui, l'idée pour se cultiver confiné se trouve sur la page YouTube de l'INA. En effet, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) propose de revoir des reportages sur des sujets parisiens datant des années, 1950 aux années 1980. Une multitude de reportages sont disponibles sur des sujets très divers, pour une durée allant de quelques minutes à plusieurs dizaines : c'est la section "INA Paris Vintage".

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    Ainsi on pourra retrouver plusieurs vidéos concernant la Butte Montmartre par exemple, comme celle-ci de 1966 sur les enfants de la Butte.

    On peut aussi y découvrir des images beaucoup plus rares, comme ce reportage sur les enfants de la Goutte d'Or, diffusé originellement en 1967, où l'on y découvre une jeune institutrice très attachante.

    On pourrait facilement tomber dans la nostalgie nous direz-vous ? N'y aurait-il pas la tentation de fantasmer l'idée que Paris c'était forcément mieux avant ? Pas si sûr, car certains reportages nous montrent des images qu'on est heureux de savoir être du passé, comme celles du reportage sur les travailleuses de nuit à Paris (1967).

    Alors n'hésitez pas à aller vous perdre dans le choix qu'offre l'INA. Nostalgique ou pas, c'est toujours bon de prendre un peu de recul et de mettre en perspective nos propres vécus parisiens.

  • Culture confinée : "Modèles noirs, regards blancs", documentaire en ligne

    Dans nos quartiers très "métissés", un autre regard ne peut pas nuire pour mieux nous comprendre. En regardant ces documentaires accessibles à tous via un ordi, on peut s’approcher peut-être d’un progrès dans le fameux vivre ensemble... 

    Le premier déclencheur est l’exposition du Musée d’Orsay intitulée Corps noir, regard blanc, dont nous vous proposons ici la brève présentation sur Arte.tv en trois minutes.

    Puis vient un documentaire beaucoup plus complet avec nombre de personnalités que vous reconnaîtrez, ainsi que des universitaires et des écrivains, qui analysent, expriment leurs sentiments, racontent leur histoire. Le film Modèles noirs, regards blancs est inscrit dans la série du "Doc stupéfiant" réalisé par Aurélia Perreau et Elise Le Bivic. Ici nous sommes sur France 5 (documentaire visible en ligne jusqu'au 14 novembre 2020).

    "Alors que le mouvement américain "Black Lives Matter" résonne dans le monde entier, ce documentaire s'intéresse à la représentation des noirs dans la culture populaire française. Entre caricatures tristes et racisme, le regard sur l'homme noir est rempli de mythes, de stéréotypes et d'allégories. Des artistes pourtant font avancer les mentalités. Léa Salamé et son équipe sont allés à la rencontre de personnalités qui aident à penser ces représentations, ces clichés et ces nouveaux modèles."

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  • Ils ont détruit l'Auberge du Clou

    Entre 1875 et 1914 environ, la vie artistique et intellectuelle à Paris se déroulait essentiellement à Montmartre. Dans un périmètre assez réduit allant de la place de Clichy à Barbès et des Grands Boulevards au haut de la Butte, se côtoyaient nombre de grands artistes et intellectuels : Renoir et les Impressionnistes, Van Gogh, Toulouse Lautrec, Picasso mais aussi Verlaine, Rimbaud, Zola, Satie, Debussy, ... pour ne citer qu'eux, et bien d'autres.

    Des lieux ont marqué leur présence. Certains ont définitivement disparu comme le Bateau Lavoir sur la Butte, le bal Tabarin et le Chat Noir rue Victor Massé dans le 9e, les cafés l'Abbaye de Thélèm et La Nouvelle Athènes place Pigalle, le Paradis et l'Enfer boulevard de Clichy. D'autres ont survécu tant bien que mal jusqu'à aujourd'hui comme La Cigale boulevard de Rochechouart, le Divan rue des Martyrs, l'emblématique Moulin Rouge place Blanche, l'Auberge de la Grande Pinte, devenu en 1889 le célèbre Ane Rouge (aujourd'hui le restaurant Paprika), mitoyen de l'Auberge du Clou, etc.

    Un de ces lieux, certes moins prestigieux que ceux mentionnés, vient de disparaitre à jamais. Il s'agit de l'Auberge du Clou située 30 avenue Trudaine. C'est, à certains égards, aussi un lieu emblématique. S'y rencontrèrent dès 1883, les opposants au “Chat noir” comme Alfred Jarry mais aussi Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, les peintres et caricaturistes Henri Riviere, Willette, Caran d'Ache, Suzanne Valadon, les musiciens Erik Satie et Claude Debussy y seront pianistes, le dramaturge Georges Courteline, et Alphonse Allais dont c'était leur café préféré , puis Mistinguett et Maurice Chevalier... et bien d'autres venant en voisins du quartier. L'Auberge du Clou devient rapidement un sanctuaire littéraire et artistique renommé. Le "Clou" permettait aux artistes fauchés d'y accrocher leur œuvre en attendant de pouvoir régler leur addition.

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    L'Auberge du Clou et sa voisine l'auberge de La Grande Pinte
    qui deviendra l'Ane Rouge avenue Trudaine
    à la fin du XIXe siècle Source : gallica .fr

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    l'Auberge du Clou vers 1905, Source : cparama.com

     

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    l'Auberge du Clou en 2010. Si l'intérieur avait été assez profondément remanié, du moins la façade restait-elle inchangée

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    L'ancienne Auberge du Clou octobre 2020 en travaux

    Nous assistons impuissants à un réel effacement de la mémoire du lieu avec aujourd'hui cette nouvelle devanture moderne, banale et sans âme pour abriter une activité de restauration rapide parait-il. Tout cela se fait en parfaite connaissance de cause puisque des contacts avec la gérante pour l'informer de la qualité de l'endroit ont eu lieu au préalable. C'est donc une destruction délibérée.

    Il ne fait pas de doute que la responsabilité de ce saccage incombe directement au propriétaire, à la copropriété qui a nécessairement donné son accord pour modifier la façade du 30 avenue Trudaine comme la Loi lui impose, la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris qui ne se soucie guère de la mémoire de ces lieux historiques de notre ville en ne mentionnant même pas ceux-ci sur le Plan Local d'Urbanisme et enfin, et surtout, l'Architecte des Bâtiments de France chargé du 9e arrondissement qui n'a pas jugé, au mieux, l'endroit suffisamment important pour le laisser détruire, soit au pire, ignorant totalement la qualité de celui-ci.

    On peut trouver des informations à propos de l'Auberge du clou dans :
    La vie secrète de Montmartre de Philippe Mellet (Ed. Omnibus) ;
    Vie & Histoire du IXe arrondissement de Jocelyne Deputte (ed. Hervas) ;
    • Guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats (ed. Mairie de Paris) ;

    et sur Internet :
    Montmartre secret : avenue Trudaine côté pair ;
    CPArama cartes postales anciennes 9e arrondissement ;
    9e Histoire : Autour de la place Pigalle au temps de la Bohême montmartroise ;
    Blog Autour du Père Tanguy : l'Auberge du Clou, Zola, Mousseau, 30 avenue Trudaine ;
    et bien sûr le site de la BNF Gallica.

  • La rue du Delta à travers les âges et avant transformation

    La rue du Delta est dans l'actualité. Nous attendons tous avec impatience l'arrivée des pelleteuses qui creuseront les jardinières, voire les fosses pour planter quelques arbres (voir notre article du 3 septembre 2020). Bientôt, nous a promis la Mairie du 9e.

    La rue du Delta ne comporte pas beaucoup de commerces, du moins des commerces en boutique qui accueillent du public. Ce ne fut pas toujours le cas. Bien au contraire. Les immeubles anciens, à la fin du 19e siècle présentaient quasiment tous un portail d'entrée flanqué de boutiques de chaque côté. Dans les archives de la Ville de Paris, on relève qu'à l'angle du faubourg Poissonnière (actuel atelier floral) existait un café restaurant. Au numéro 2, une blanchisserie et un atelier de reliure. Au 4, dans un immeuble en moellons de quatre étages construit en 1862, déjà des boutiques étaient fermées. Au 6, une autre blanchisserie et un restaurant, également débit de vins. Encore une blanchisserie, ou plutôt un teinturier à gauche du portail du numéro 18, dont le propriétaire, monsieur Dufrenoy, en 1894 se plaignait que la réfection du trottoir ayant réhaussé le sol, les eaux d'écoulement entraient désormais dans sa boutique.... Il semble que l'hiver 1894-1895 ait été très pluvieux, et les gouttières, défectueuses ou inexistantes. A droite du portail il y avait aussi un plombier.

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    Affiche publicitaire de la maison F. Appel, imprimeur et lithographe, fondée en 1884 et installée au 12 rue du Delta (1887)

    Les archives nous révèlent également, dans les courriers de l'administration (Service technique de la voie publique) et des citoyens qui s'adressaient à elle, que les trottoirs étaient à la charge des propriétaires des immeubles riverains. Et bien sûr les problèmes afférents.

    Ainsi un courrier de la Société des lièges appliquées à l'industrie, située au 13, en date du 3 novembre 1894 :

    Lettre à M. le Préfet de la Seine à Paris
    Nous avons l'honneur, Monsieur le Préfet, de vous informer que par la présente, nous nous engageons à payer les frais de « déglaçage » occasionnés par l'écoulement des eaux de notre maison dont nous sommes les principaux locataires 13 rue du Delta, à Paris, durant l'hiver 1894 à 1895.
    Note au dos :
    La rue du Delta étant drainée, il n'existe plus de gargouilles.
    Il y a donc lieu d'annuler l'engagement ci-contre.
    Datée : 7 novembre
    Signée :L'Ingénieur de la 3e section

    Quelque dix années plus tôt, le maire du 9e arrondissement, Paul Strauss, se plaignait auprès de son administration d'une malpropreté récurrente à l'angle de la rue du Delta et du faubourg Poissonnière.... (note du 21 Septembre 1884). Tiens, tiens, les mauvaises habitudes perdurent.

     

    Qu'en est-il des commerces en 2020 ?

    En descendant de Rochechouart, on trouve une galerie d'art (n°26), qui régulièrement ouvre ses portes lors des 'événements « Portes d'or » ou « D'Anvers aux Abbesses ». Au 24, le très fréquenté laboratoire de biologie médicale. Le siège du Bonbon au 15 et son annexe au 10. Le Bonbon est une publication de proximité au format de poche, qui présente des articles publirédactionnels signalant les nouveautés, créations, nouveaux commerces, etc., il est disponible dans les boutiques, bars, restaurants, gratuitement, dans chacun des arrondissements parisiens. Au 11, un salon de coiffure a su se créer une clientèle fidèle, sans souffrir de l'ouverture d'un concurrent en haut de la rue, il y a quelques années. Depuis environ deux ans et après de longs travaux, notamment en sous sol, un studio de post production s'est établi au 12 : A la plage, avec salles de montage, d'étalonnage, mixage, auditorium... Au 8 se cachent un atelier d'art et un espace de coworking. Au 6 s'est installée une annexe de la Préfecture de police, chargée du renouvellement des permis de séjour des personnes étrangères. Au 4, une boutique de téléphonie, Idéal Phone, jouxte les deux tables en terrasse du second café de la rue, l'Idéal Bar — le premier étant à l'angle de la rue de Rochechouart en lieu et place de la pharmacie du Delta disparue. Viennent ensuite, au 2, deux minuscules locaux fermés qui ont abrité un salon de coiffure et un atelier de retouche, suivi d'un plombier assez éphémère. Mentionnons encore les immeubles du 9 et du 7 qui comprennent des sociétés de service et de nombreux employés.

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    A l'angle des rues Rochechouart et du Delta (septembre 2019)

    Finalement, en listant ces lieux et ces enseignes, on constate que cette rue est laborieuse, peu encline aux boutiques grand public ou aux commerces de bouche, mais elle est active et diversifiée. Souhaitons que la végétalisation dont elle va bénéficier cet automne apporte du bien être non seulement aux riverains domiciliés là mais aussi à ceux qui y travaillent. Nous vous en reparlerons à l'heure des plantations.

     

  • Visite de la mairie du 9e pour les Journées du patrimoine

    Les 18, 19 et 20 septembre 2020 se dérouleront les Journées du patrimoine. Ce rendez-vous traditionnel est une bonne occasion pour (re)découvrir des lieux ouverts ou non au public. 
    Dans ce cadre, la Mairie du 9e propose notamment une visite guidée de la mairie et des lieux patrimoniaux de l’ancien hôtel d’Augny, sous la conduite de Claude Mignot, président de l'association 9e Histoire.
    Le rendez-vous est fixé au vendredi 18 septembre à 18 h 30, et la visite est gratuite. Nous donnons l'information à l'avance car il est obligatoire de s'inscrire (cliquer ici pour s'inscrire), et les places étant convoitées, il ne faut pas tarder afin d'être sûr d'être dans les rangs des visiteurs !
     
    Addendum : la visite est complète

    journées-du-patrimoine,9e,mairie-du-9e,2020

    C'est où ?
    Mairie du 9e, 6 rue Drouot
    C'est quand ?
    Vendredi 18 septembre à 18 h 30
     
     
  • Dans la cour de la mairie du 9e...

    Aujourd’hui nous vous proposons deux brèves relatives à la mairie du 9e arrondissement. Des événements très différents que nous nous amusons à regrouper. Ils ont cependant un point commun, ils ont lieu dans la cour de la mairie du 9e !
     
    D’abord, l’Histoire avec un grand H et les militaires, parmi les plus grands (à prendre dans l’acception que vous souhaitez). En effet la commémoration rituelle de l’Appel du 18 juin, lancée par le Général de Gaulle sur les ondes de la BBC à 18 h 30 le 18 juin 1940, aura lieu dans la cour de la mairie du 9e à 12 h, en présence de Laurent de Gaulle
    Un petit rappel des circonstances ? C’est ici
     
    PS : difficile à repérer, ce Laurent est un petit neveu du Général…. petit fils du frère cadet, Jacques, du Général. 

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    C'est où ?
    Cour de la mairie du 9e, 6 rue Drouot
    C'est quand ?
    Jeudi18 juin, à 12 h
     
     
    Ensuite, la musique, avec un grand M, illustrée par un événement original qui rebondit sur la période de confinement que nous avons tous vécu. Stéphane Sénéchal, chanteur lyrique professionnel, a offert un concert gratuit à ses voisins depuis la fenêtre de son appartement situé dans le 9e, pour leur offrir un moment de liberté. Dimanche prochain, 21 juin, c’est encore dans la cour de la mairie du 9e qu’il se produira pour le plaisir des habitants, à 14 h 30. Entrée gratuite mais inscription obligatoire auprès de la mairie du 9e.

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    (pour illustrer les concerts du confinement cet article de BFMTV du 27 mars)
     
    C'est où ?
    Cour de la mairie du 9e, 6 rue Drouot
    C'est quand ?
    Dimanche 21 juin, à 14 h 30
     
  • Une visite pour aller à la rencontre des femmes connues et méconnues du 9e

    À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars, la mairie du 9e vous propose une visite guidée à travers les rues de l'arrondissement pour aller à la rencontre des femmes connues et méconnues du 9e, le samedi 7 mars à 14 h30.

    Cette balade est gratuite et sera guidée par Michel Güet, guide du patrimoine du 9e. Une fois n'est pas coutume, il n'est pas utile de s'inscrire, rendez-vous directement sur place, au départ du 54 rue Jean-Baptiste Pigalle. La visite dure environ une heure trente.

    Téléchargez le livret-guide "Femmes connues et méconnues du 9e"

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    Degas, Les repasseuses, 1884, Musée d’Orsay

    C'est Où ?

    9e arrondissement

    C'est quand ?

    Samedi 7 mars 2020, à 14 h 30

  • "Le Temps du Ghetto", séance spéciale au Louxor

    Ce jeudi 6 février, le cinéma le Louxor vous propose une séance spéciale, avec la projection du film documentaire de Frédéric Rossif : "Le Temps du Ghetto". Ce documentaire relate l'histoire du ghetto juif de Varsovie, depuis sa création jusqu'à la sanglante répression de 1943, lorsque sa population se souleva contre la barbarie des nazis. La projection sera suivie d'une rencontre avec l'historienne Annette Wieviorka, spécialiste de la Shoah et de l'histoire des Juifs au XXe siècle.

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    C'est où ?
    Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, Paris 10e
    C'est quand ?
    Jeudi 6 février 2020, à 20 h
  • Inauguration de la place des Messageries de l’Est

    Jeudi 23 janvier prochain, se déroulera l'inauguration de la place des Messageries de l’Est, qui sera donc la nouvelle dénomination de la petite place formée par le croisement des rues Philippe de Girard, Jacques Kablé et Pajol.

    Ce nom vient rappeler le passé ferroviaire du lieu. En effet, en 1926, à l’occasion de l’agrandissement de la gare de l’Est, les services des Douanes et messageries des chemins de fer de l’Est sont transférés à l’angle des rues Pajol et du Département.

    Ce nouveau nom revient à l'initiative du Conseil de quartier de la Chapelle - Marx Dormoy. En mars 2017, suite aux travaux de ce conseil de quartier en vue de valoriser le patrimoine architectural, la richesse culturelle et l’histoire industrielle du quartier, le Conseil d’arrondissement a émis un vœu relatif à cette proposition de dénomination. Dénomination qui a été votée au Conseil de Paris en novembre 2018.

    La rendez-vous est donc fixé jeudi 23 janvier à 11 h, pour dévoiler les nouvelles plaques de la place des Messageries de l'Est.

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    C'est où ?

    Place des Messageries de l'Est, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 23 janvier 2020, à 11 h

  • Inauguration d'une plaque en mémoire de Stéphane Grappelli

    Demain mardi 19 novembre, la Mairie du 9e et le Conseil de quartier Anvers-Montholon vous convient rue de Dunkerque à l'inauguration de la plaque en l'honneur de Stéphane Grappelli, violoniste, pianiste, et jazzman français.

    Joseph Oldenhove ami et secrétaire de Stéphane Grappelli et Philippe Baudoin historien du Jazz, prendront la parole pour honorer la mémoire du célèbre violoniste et compositeur, qui vécut au 87 rue de Dunkerque de 1968 jusqu’à son décès.

    Des musiciens du quartier et alentour, viendront faire un « bœuf musical » au café Rollin, en face de l'immeuble de Stéphane Grappelli, après l'hommage officiel.

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    C'est où ?

    Devant le 87 rue de Dunkerque, Paris 9e

    C'est quand ?

    Mardi 19 novembre 2019, à 12 h

    Une minute et demie de musique... 

  • Trésors de banlieue au bout de la ligne 54

    La Ligne de bus 54 passe au carrefour Barbès, d’où notre suggestion d’aujourd’hui. 
    - Et où va-t-elle ? 
    - À Gennevilliers ! 
    - Ah, oui,  et qu’irions-nous faire à Gennevilliers ? 
    Cela pourrait être le début d’une conversation entre habitants de notre quartier. En effet, d’ici, de Paris, la banlieue semble toujours un peu lointaine et si on a la chance de travailler à Paris, on a peu l’occasion de s’y rendre. Pourtant…. Une affiche nous est tombée sous les yeux au cours d’une balade sur le net, puis un reportage matinal sur France Inter a piqué notre curiosité. Si, en plus, on peut y aller directement avec le bus qui passe devant notre porte, pourquoi hésiter plus longtemps ? 

    Un jour d'octobre, nous y sommes allés. Descendre Place Voltaire avec le 54. Quartier des Grésillons. Prendre à droite l’avenue des Grésillons et à 150 mètres, à gauche, se trouve la Halle qui accueille l’exposition Trésors de banlieue. C'est simple, elle jouxte le théâtre de Gennevilliers (on peut s'y rendre aussi en métro avec la Ligne 13).

    C’est une exposition originale qui ne présente pas les oeuvres d’un peintre ou d’un plasticien, mais un ensemble d’oeuvres, d’artistes très connus, reconnus, ou moins. Des oeuvres exposées dans les mairies de la banlieue parisienne, dans leurs collections propres, et cinquante collectivités ont répondu positivement à cette opération quand elle a été lancée. On peut y voir des oeuvres de compagnons du Parti communiste souvent, un temps, longtemps, ou pas. On est là dans les communes de l’ancienne ceinture rouge de Paris… ceci explique cela. 

    La présentation est originale aussi. Outre que la halle offre 3000 m2 d’espace qui donne une grande liberté de circulation, à tous, les tableaux sont exposés dans des conteneurs peints en rouge, aménagés en galerie suivant sept thématiques. Par exemple : "Ce que nous disent les rues et les murs des banlieues", ou "Guerres et révolutions, résonances en banlieues", ou encore : "L'art sacré en banlieue".

    L'ensemble est pédagogique, on croise de nombreux jeunes enfants, des ados, des classes, des groupes, des animateurs qui expliquent, font observer, dessiner... sans gêner les visiteurs solitaires venus de la toute proche capitale.

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    Nous, on a bien aimé ! Peut-être aussi parce que la banlieue évoque un lointain passé de notre enfance.

    Voici encore ce qu'on peut lire sur le flyer de l'expo, qui la présente en bref :

    "En plus de la présence exceptionnelle de deux peintures d’église du XVIIe siècle italien et flamand, les visiteurs peuvent parcourir les étapes qui ont marqué l’évolution de l’art moderne, de la fin du 19e siècle à nos jours. De Caillebotte à Chagall, de Valtat à Léger, de Kijno aux bijoux d’Elsa Triolet, de Doisneau à Ronis, de Picabia à Di Rosa, les courants artistiques du siècle dernier défilent sous nos yeux : impressionnisme, fauvisme, cubisme, courant réaliste témoignant des paysages de la banlieue et de ses habitants, abstraction, jusqu’aux différents courants de l’art contemporain, de la figuration narrative au street art. L’art contemporain ne sera pas isolé et c’est là l’une des originalités de l’exposition : il prendra sa place tout naturellement parmi toutes les œuvres dans la chronologie de l’histoire de l’Art, l’avant-garde devenant nécessairement… le patrimoine de demain !"

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    C'est où ?

    Halle des Grésillons, Gennevilliers (entrée libre)

    C'est quand ?

    Jusqu'au 30 novembre 2019