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Histoire - Page 2

  • Le "square d'Anvers" devient le "square d'Anvers-Jean-Claude Carrière"

    la Ville de Paris et la Mairie du 9e rendent hommage à un enfant du 9e, Jean-Claude Carrière dont le nom vient désormais compléter celui du square d'Anvers.

    Jean-Claude Carrière, qui a longtemps habité rue Victor Massé, est décédé le 8 février 2021. Cette année 2022 a été déclarée par la mairie du 9e "Année Jean-Claude Carrière". La Mairie lui rend donc hommage, en particulier par la projection de neuf de ses films.

    L'inauguration officielle du nouveau nom se déroulera ce lundi à 11 h 00, et dorénavant nous irons au "Square d'Anvers-Jean-Claude Carrière".

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  • Conférence : "Les statuettes de "Vénus", un reflet fidèle de la femme préhistorique ?"

    Le 27 novembre prochain une conférence historique sur un sujet intéressant sur l'évolution de la recherche en histoire : "Les statuettes de "Vénus", un reflet fidèle de la femme préhistorique ?" sera donnée à la Maison de la vie associative et citoyenne du 10e. L'entrée est libre, sur présentation du pass sanitaire, à noter dans vos agendas !

    "L'étude des sociétés parues avant l'invention de l'écriture est complexe, tout est à supposer et rares sont les certitudes. Le piège de l'exercice réside en ce que l'archéologue risque à tout moment de projeter ses propres idées, celles de sa société, de son époque sur ces peuples passés. Ainsi, la réception des statuettes féminines du paléolithique ne cesse d'évoluer selon les décennies, la vision d'un archéologue blanc chrétien du XIXe n'est pas la même que celle d'une féministe américaine des années 1950.

    Ces siècles d'interprétations nous invitent à nous interroger : selon quel prisme considérer les statuettes, celui de la sexualité, de la mythologie ou du matriarcat ? Ou tous à la fois ?

    Et finalement, cet art mobilier est-il une image réfléchie ou affaiblie de la femme du Paléolithique supérieur ?"

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    C'est où ?

    La Maison de la vie associative et citoyenne, 206 quai de Valmy, Paris 10e

    C'est quand ?

    Samedi 27 novembre 2021, à 11 h

  • Le chevalier aux poubelles

    Connaissez-vous le square Nadar ? À quelques pas du Sacré-Cœur, ce petit square abrite la statue du Chevalier de la Barre, que le site de la Ville de Paris décrit comme "entourée de sophoras". La réalité est toute autre et plutôt affligeante : cette très belle statue s’élève au bord d’un espace au sol poussiéreux, qui, pendant la plus grande partie du temps, devient un "espace canin", en d’autres termes, un lieu où les chiens peuvent s’ébattre librement, et aussi évidemment se soulager ; et pour couronner le tout, ce sont d’énormes poubelles qui s’entassent près du piédestal. C’est ainsi que ce très jeune homme, victime de l’intolérance et de la barbarie, à qui nos concitoyens ont su rendre hommage, se retrouve environné de chiens et de poubelles.
    Au fait, que savons-nous de la courte vie du Chevalier ? Accusé de ne pas avoir salué une procession, il fut longuement torturé avant d’être décapité puis brulé. C’était le 1er juillet 1766, il avait dix-neuf ans. Une statue, réalisée par le sculpteur Armand Bloch, et placée sur le parvis du Sacré-Cœur, fut inaugurée le 3 septembre 1905, avant d’être, en 1926, déplacée dans le square ; elle fut fondue en 1941 pour en récupérer le métal. En 2001, une nouvelle statue, œuvre d’Emmanuel Ball et financée par souscription, fut placée sur le socle qui n’avait pas été détruit et qui porte l’inscription, tirée du Dictionnaire Philosophique de Voltaire : "La tolérance universelle est la plus grande des lois".
    Bien que l’intérêt d’espaces ludiques canins soit incontestable, et même si la Ville de Paris manque d’emplacements pour ses conteneurs à déchets, ne pourrait-on offrir à ce jeune martyr un environnement plus digne du symbole, ô combien d’actualité, qu’il représente ?

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  • "Puissance de la Commune" : Rencontre avec Quentin Deluermoz à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Ce soir, jeudi 24 juin, la bibliothèque de la Goutte d'Or invite l'historien spécialiste du dix-neuvième siècle Quentin Deluermoz pour une rencontre sur le thème de La Commune.

    "Comment une insurrection parisienne de 72 jours a-t-elle pu marquer les pratiques et les imaginaires politiques jusqu'à nos jours en essaimant dans le monde entier ?"

    Quentin Deluermoz, auteur de Commune(s), 1870-1871 : Une traversée des mondes au XIXe siècle, s'entretiendra avec un autre historien dix-neuvièmiste, Alexandre Frondizi, deux chercheurs de qualité qu'on écoutera avec plaisir.

    L'entrée est libre et, bien évidemment, on respectera encore les gestes barrières.

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    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 24 juin 2021, 18 h 30-20 h 30

  • Inauguration de la place Cheikha Remitti à la Goutte d'Or

    Hier, jeudi 17 juin, était inaugurée la place Cheikha Remitti au coeur de la Goutte d'Or. Cette petite place située à l'angle des rues Polonceau et de la Goutte d'Or, que les habitants nommaient de manière informelle la "place Polonceau", porte donc désormais un nom, celui d'une des reines et des mères du raï, Cheikha Remitti.

    Mouss Amokrane qui dirige le FGO Barbara, Stéphanie Chazalon, directrice générale de l'Institut des culture d'Islam (ICI), l'historienne Naïma Yahi, directrice-adjointe de Villes des Musiques du Monde, et Éric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement se sont succédés à la tribune pour rappeler l'importance de l'oeuvre de Cheikha Remitti pour le raï et son lien fort avec le quartier de la Goutte d'Or. Un quartier que la chanteuse algérienne a habité, chanté et aimé.

    Voilà donc une place du quartier qui rend hommage à une femme; jusque-là, seules deux voies portaient un nom de femme : les rues Ernestine et Myrha. Une petite place qui attend une rénovation dont elle aurait bien besoin, mais l'arrêt du chantier la jouxtant reporte de fait cette réhabilitation sine die.

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    Mouss Amokrane

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    Les élus du 18e au pied de la plaque dévoilée

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