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Economie - Page 2

  • Le Poulpe : pour faire du (presque) neuf avec du vieux !

    Ca bouge - toujours - rue Léon ! En haut de la rue, le 360 semble démarrer à fond la caisse, puis l’Olympic, l’Omadis (et sa célèbre jam-du-jeudi), le LMP, bien réveillé, puis le tout nouveau Barbès Comédie Club, en face, Le 34 (voir notre article du 21 janvier dernier sur la rue Léon), et là, juste à droite, 4bis rue d’Oran : Le Poulpe, un très grand loft, 7 mètres sous plafond, un ancien atelier de plomberie. Le rapport ? Aucun ! Sauf que la rue Léon commence à ressembler à Broadway ! D’abord, pourquoi "Le Poulpe" ? Un rapport avec le Commandant Cousteau ? Not at all. Nous avons obtenu deux explications. L’une : c’est l’acronyme de Petite Organisation Utile pour Le Peuple et l’Environnement, ce qui en dit déjà pas mal : Le Poulpe est au service de l’environnement et du peuple. C’est pour cela qu’il a choisi d’installer sa tanière rue d’Oran, et pas avenue Montaigne ! L’autre, c’est une histoire de poulpe (violet !) qui serait entré dans vos placards, et qui aurait raflé toutes vos affaires déglinguées, inutilisées, défraîchies, qui ne fonctionnent plus, ou plus trop bien. Quelles "affaires" ? Bien... presque tout : livres, vêtements, machine à laver, à repasser (un fer, quoi !), vaisselle, bibelots, jouets, meubles, tableaux, linge de maison, informatique … Bon, tout, nous dit la charmante accompagnatrice, sauf matelas (pas de problème, il y en a plein par terre à Paris !) et l'alimentaire.

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    Le Poulpe est 120% économie circulaire : vous lui donnez vos objets, au lieu de les larguer sur le trottoir, de les mettre à la poubelle (la bonne, au moins !), au TriLib ou à la déchetterie. Car, oui car, les techniciens du Poulpe, installés sur la mezzanine, (on les reconnaît parce qu’ils ont plusieurs bras), qui sont menuisiers, électriciens, informaticiens, couturiers (marre de mettre au féminin : il y a des deux !) vont redonner vie à vos objets : tri, nettoyage, réparation, revalorisation … Maintenant, débarrassé(e) de vos vieux trucs, vous vous baladez au rez-de-chaussée. C’est la partie "magasin", le rez-de-chaussée, ou vous trouverez plein de choses, remises en état par les Poulp’boys’n'girls, et proposées à environ 10% de leur valeur marchande. C’est à dire que plein de choses entre 5 et 10 euros, ou même à prix libre … jouets, livres, meubles etc. (voir liste de ce que vous pouvez apporter !) C’est le Poulpe magique ! Notez aussi que ce Poulpe tient, pour les publics fragiles, un vestiaire et des objets de première nécessité gratuits. Vous faites cinq bons gestes d’un coup : apporter des affaires qui ne vous servent plus, moins salir la planète, acheter chez Le Poulpe, faire réparer votre vélo et consommer au Café Solidaire !

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    À Paris, un million de tonnes de déchets ménagers est brûlé ou enfoui par an ! Cela coûterait moins cher et polluerait moins s’il y avait des Le Poulpe à tous les coins de rue ! C’est pas tout : un camion, conduit par un Poulpe peut passer récupérer vos affaires à donner, tout spécialement dans la zone des portes de Paris. Mieux encore : il y a (ou il y aura) un camion-Poulpe qui d’un côté récupérera les affaires, et de l’autre, fera magasin des objets re-conditionnés ! À ce propos, Le Poulpe recherche des bénévoles, pour le camion (VL), mais aussi pour les ateliers, que vous soyez professionnel ou un peu maladroit de vos doigts !

    Ne quittez pas, c’est pas fini ! Le Poulpe vous propose aussi des ateliers, pour vous apprendre à "poulper" (pardon : à réparer) vous-même votre grille-pain, par exemple ! – "Ah ben oui, mais alors, Le Poulpe, il lui restera quoi à vendre ?" - "Merci pour la question : quand Le Poulpe n’aura plus rien à vendre, ce sera bon signe !". Mais, ce n’est pas tout ! Ce grand espace accueille aussi un atelier "SoliCycle" pour vélocipèdes solidaires ! Les Poulpes-vélos remettent en état toute la semaine, des vélos oubliés, paumés, égarés : récupération (300 vélos pas an !), mise à disposition de pièces détachées, puis les vendent à prix léger, de 10 à 150 €. Ils vous proposent aussi des ateliers d’auto-réparation et savent marquer les vélos au "Bicycode". Notez que les ateliers, Poulpe ou Vélos, sont aussi des "ateliers d’insertion"…

    Et alors, "gâteau sur la cerise", pour lier tout cela, - apporter des choses, en chiner d’autres, donner un coup de clé à votre vélo… - vous attend un Café Solidaire, dans l’antre du Poulpe, où les Marmites Volantes vous proposent des brunchs le samedi, boissons et de restauration légère à prix solidaires à midi, avec des produits de qualité, locaux, biologiques ou issus de circuits courts. Vous voyez ce qu'il vous reste à faire : apportez vos affaires inutiles au Poulpe dans un grand sac Tati, achetez des choses utiles et pas chères, testez les plats du Café Solidaire, pendant que l’on vous prépare le vélo qui vous a tapé dans l’œil ! Le Poulpe et la planète vous disent merci !

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    L’adresse : 4 bis rue d’Oran, Paris 18e

    Horaires : Le Poulpe : mercredi au vendredi : 14h à 19h - samedi de 13 h à 19 h Vélo : Vente & Information : mardi, mercredi et vendredi : de 10 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h 30 - Autoréparation : samedi : de 10 h 30 à 18 h 30

    Pour en savoir plus, c'est par ici.

     

  • Dernier jour pour voter pour votre produit coup de cœur "Fabriqué à Paris"

    Ce jeudi 12 décembre, c'est le dernier jour pour les Parisiennes et les Parisiens pour voter pour leur coup de cœur parmi les produits "fabriqués à Paris". Le jury de professionnels s'est déjà exprimé et a choisi ses lauréats, et à présent c'est à vous de désigner les coups de cœur du public parmi les 309 artisans, entrepreneurs et créateurs fabriquant à Paris qui ont été sélectionnés pour la 3e édition du label "Fabriqué à Paris". C'est là une bonne occasion d'encourager et soutenir les artisans de nos quartiers en votant pour un de leurs produits, ils ne manquent pas ! Nous en citons ici seulement trois qui sont fabriqués dans nos rues, mais nous vous conseillons d'aller découvrir ces nombreux produits "fabriqués à Paris".

      

    PANETTONE

    Elaboration minutieuse sur cinq jours : pétrissage lent, deux pâtes, ingrédients biologiques de qualité, un levain naturel et deux jours de fermentation. Panettone réalisé chaque semaine pour garantir fraîcheur et saveur optimales. Sa cuisson a été contrôlée manuellement pour atteindre sa température idéale.
    Ville de Paris
     
    Par Novantatré
    54 rue des Martyrs , 75009 PARIS

    LE MYRHA

    Fromage qui tire son nom de la rue Myrha dans le 18e. Affiné à la bière de la Brasserie de la Goutte d'or, il est fabriqué avec du lait de vache, cru et bio, à la façon d'un reblochon.
    Ville de Paris
     
    Par La Laiterie de Paris
    74 bis rue des Poissonniers, 75018 PARIS

     

    PATCHWORKS UPCYCLES

    Ligne de vêtements réalisé à partir de jeans vintage et chutes de denim

    Ville de Paris
    Par Cécile Chine
    21 rue Doudeauville, 75018 PARIS
     
     

     

  • Coopérer pour mieux habiter

    Une coopérative pour se loger, voilà une drôle d'idée nous direz-vous. Pas tant que ça, si l'on songe qu'à Zurich des coopératives d'habitants existent depuis un siècle, et qu'elles représentent aujourd’hui 20% des logements de la cité helvétique. Il faut dire que dans les coopératives, les "loyers" sont jusqu’à 30% moins cher que dans le parc privé classique, voilà qui est loin d'être négligeable. Peut-être serait-ce là une piste contre la cherté de l'habitat parisien ? Et l'argument en faveur des coopératives d'habitants n'est pas qu'économique. En effet, une coopérative d'habitants c'est aussi une autre approche du fameux "vivre ensemble", pour un voisinage plus heureux.

    Pour en savoir plus sur les coopératives d'habitants, l'association Les Amis de La Louve, une coopérative qu'on ne présente plus, propose d'approfondir le sujet lors d'une grande soirée débat, "Les coopératives d'habitants, vivre mieux et moins cher", le 30 novembre, à l'auberge de jeunesse Yves-Robert à la halle Pajol.

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    Soirée débat : Les coopératives d'habitants, vivre mieux et moins cher

    Organisée par l'association Les Amis de La Louve

    À partir de 19h15 : accueil du public
    De 20h à 22h30 : débats et projections d'extraits de documentaires
    De 22h30 à 23h30 : discussions autour d'un verre

    Au programme :

    Benoît Molineaux, secrétaire général de la coopérative Équilibre à Genève, parlera de son expérience, dans un pays où les coopératives d'habitants sont très développées, notamment à Zurich et Genève, en réaction à la cherté du logement

    habitat,cooperatif,cooperativeLe débat portera ensuite sur les pièges et les causes des échecs, souvent liés au facteur humain, avec Jean-Eudes Denis, consultant spécialisé en intelligence collective, au sein de l'agence coopérative d'architecture Komorebi, et Benoît Molineaux.

    Enfin, se tiendra un débat sur les coopératives d'habitants, avec Galla Bridier, présidente de l'Adil 75, adjointe à la maire de Paris aux seniors et à l'autonomie et conseillère déléguée à l’habitat participatif, et Louis Eudes, initiateur du projet de la Coopmune, avec une présentation du contexte réglementaire français et des freins que peuvent rencontrer certains projets.

    Soirée ouverte à tous : coopérateurs et non coopérateurs de la LOUVE (une inscription en ligne est conseillée).

    Libre participation aux frais de la soirée, un bar sera tenu par Les Amis de La Louve. Attention : le nombre de places est limité, il est conseillé de venir tôt.

     

    C'est où ?

    À l'auberge de jeunesse Yves Robert (salle République), Paris 18e 

    C'est Quand ?

    Vendredi 30 novembre 2018 à 20 h

  • Votez pour votre produit « Fabriqué à Paris » préféré

    Lancée le 19 novembre dernier, la 2e édition du label « Fabriqué à Paris » met en lumière les fabrications parisiennes. Pour cette deuxième édition, 270 entrepreneurs et créateurs fabriquant à Paris ont été sélectionnés au titre de la promotion 2018.

    Un jury composé d’Olivia Polski, adjointe à la Maire chargée du commerce et de l’artisanat, de Frédéric Hocquard, adjoint à la Maire de Paris chargé de diversité de l’économie culturelle, de Nicolas Bonnet-Oulaldj, conseiller de Paris et de personnalités qualifiées (Chambre du Commerce, Chambre des Métiers et d’Artisanat, Meilleurs Ouvriers de France…) a sélectionné les lauréats parmi les 282 candidatures reçues pour cette deuxième édition. Ce jury a d'ores et déjà récompensé 15 artisans. Parmi ceux-là, nos quartiers sont bien représentés avec, par exemple, le sac « Le Sologne » signé par Luc Dognin, installé 4, rue des Gardes (18e) qui est premier dans la catégorie Mode et accessoires, ou encore « Le Silo à bio-déchets » créé par Compost Urbain, une entreprise installée 12, rue Doudeauville (18e) qui se classe troisième dans la catégorie Produits manufacturésL’artisan classé en tête de chacune des catégories est récompensé d’un prix de 2.000 euros, le deuxième de 1.000 euros et le troisième de 500 euro.

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    « Le Silo à bio-déchets » 

    Mais si le jury a déjà fait son choix, les Parisiens ont jusqu'au 28 novembre pour choisir leur coup de coeur parmi les 270 produits "Fabriqués à Paris". Vous pouvez voter pour votre produit préféré sur le site www.idee.paris.frLe gagnant de ce vote sera lui aussi récompensé d’un prix de 2.000 euros. Une cérémonie de remise de prix, présidée par la Maire de Paris, se tiendra à l’Hôtel de Ville lundi 3 décembre, en présence de l’ensemble des lauréats.

  • La Goutte d'Or sur France Culture avec Anne Hidalgo

    C'était sur France Culture vendredi 29 juin, le magazine de la rédaction : il commence par un tour d'horizon de la situation dans nos quartiers de Château-Rouge la Goutte d'Or, Barbès et La Chapelle, et continue par une longue interview d'Anne Hidalgo que vous pourrez même voir si vous préférez l'image à l'écoute. Pas d'interview des élus locaux, mais des échanges avec les associations locales, y compris SOS LA Chapelle ou ASA PNE que nous connaissons bien.

    Donc, ne passez pas tout de suite au second encadré car vous vous priveriez de la partie audio, et des conversations intéressantes que la journaliste a recueillies. 

     

    Nous avons été surpris d'entendre la maire de Paris affirmer que les réunions des opérations Tous mobilisés (Château-Rouge et aussi Goutte d'Or - Polonceau) s'étaient conclues sous les applaudissements. Nous avons participé à ces réunions et nous n'avons rien entendu de tel. Curieux tout de même.

    Si l'on dresse un premier bilan pour Château-Rouge, après des améliorations rue Dejean et une inauguration en fanfare prometteuse de Paris Respire, force est de constater que les moyens ne sont plus mis en œuvre pour faire respecter l'interdiction de circuler le samedi.

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    Du côté de la Goutte d'Or, (voir notre article du 25 juin), le bilan est décevant. Comment demander encore aux habitants et commerçants de se mobiliser et de faire des propositions alors que pour des choses simples demandées depuis des mois (voire des années), on ne fait pas respecter l'espace devant le parvis de l'église Saint-Bernard le dimanche, espace qui sert habituellement à des jeux de ballon pour les enfants (nous reviendrons bientôt plus en détail sur ce sujet dans un article dédié).

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    Et que dire du square Bashung, très peu ouvert et très peu entretenu!

    C'est d'ailleurs suite à ces déceptions et agacements que notre association n'a pas souhaité participer à la réunion Tous mobilisés Lariboisière-Saint Vincent de Paul, à laquelle nous étions invités, et pas davantage à la marche exploratoire organisée par la mairie. Nous nous en sommes expliqués auprès des élus du 10e arrondissement. Des propositions et des remarques, nous en faisons depuis bien longtemps. Citons par exemple l'état déplorable des pieds d'arbres du boulevard de Magenta, le non-respect des espaces autorisés pour leur étalage par certains commerçants, des aménagements rue Ambroise Paré comme des jardinières en pleine terre qui pourraient apporter un peu d'apaisement aux habitants; que dire de la signalétique en piteux état, des plots complètement défoncés face à la sortie du passage Paré-Patin, le balisage au sol de la zone 30 autour de l'hôpital pour les vélos... En voulez-vous encore ? 

    De plus, alors que notre association a justement été créée pour que élus et services des 9e, 10e, et 18e travaillent ensemble, pourquoi sélectionner de petits secteurs et ne pas prendre exemple sur la ZSP élargie ?