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Dans le 18ème - Page 100

  • Journée grand nettoyage

    Comme nous, vous avez peut-être reçu cette injonction de la Ville de Paris : 
     
    Participez à la Journée du Grand Nettoyage *
     
    Ok, injonction c’est un peu fort, mais vous voyez l’idée. C’est vrai que dans certains pays, les citoyens ont une approche de l’espace public plus collective, ou du moins ils se l’approprient plus individuellement ce qui tend à le respecter davantage, et à le préserver collectivement. Dans notre éducation des dernières décennies, nous avons dû rater un chapitre, et au fil des années l’espace public est devenu ce qui n’est pas propre à chaque individu, mais reste justement public et relève donc d’un traitement public. Le corollaire c’est aussi un entretien public, réalisé par les agents de la Ville, payés par les impôts des citoyens de la ville. La boucle est bouclée. Pourquoi devrais-je me préoccuper de la propreté de mon trottoir, étant donné que des services de nettoiement sont organisés pour le faire, et que mes impôts sont collectés pour financer ce service… ? Devrais-je mettre deux fois la main à la pâte ? (ou à la poche !)
     
    Raisonnement juste, évidemment. Mais si certains quartiers sont repoussants de saleté à certaines heures, ce n’est pas parce que les services ne font pas leur travail correctement, c’est qu’ils sont très fréquentés, par des milliers de personnes, des dizaines de milliers, qui toutes ne sont pas habituées à prendre soin de l’espace public — ce qui est un doux euphémisme ! Ailleurs, un coup de balai, un ramassage hebdomadaire des encombrants peuvent suffire à faire place nette. Les habitants des avenues boisées du 16e ne bénéficient pas de plus d’heures de nettoiement, mais au mètre linéaire de voirie ils sont moins nombreux à le fréquenter, à y faire leurs courses..., on y trouve moins de commerces, moins de fast-foods, moins de marchands de frites, moins de ventes à la sauvette (!), etc.  Le quartier est donc moins sali aussi au fil des heures. Et le résultat est visible. Passez vers 17h avenue Henri Martin, les enfants sortent des écoles du quartier avec leur nounou et même si, par inadvertance, l’un d'eux jette le papier du croissant par terre, l’environnement ne ressemblera pas à notre sous-viaduc un samedi vers 17h… 
     
    De là, à nous demander, à nous habitants de Barbès, de prendre des gants en caoutchouc, une pelle et un seau pour nettoyer nos trottoirs, nos coins de décharge, les pieds des piliers inondés d’urine, les abords des fast food jonchés de papier gras…. 
     
    Certes, cette proposition s’adresse à tous les Parisiens, pas seulement à nos voisins autour du carrefour. Néanmoins, nous le prenons mal, car non seulement nous souffrons de la fréquentation intense de notre quartier, et des désagréments qui y sont liés, nous n’arrivons pas à obtenir un surcroît de service, qui s’imposerait pourtant pour bénéficier du même résultat qu’ailleurs, et nous devrions nettoyer nous-mêmes ? Plutôt aller à la pêche. Enfin…, si cela vous tente, c’est le 9 juin ! Inscrivez-vous, inscrivez-vous !! 
     

    * Chaque année, la Ville de Paris organise une Journée du Grand Nettoyage. La prochaine édition aura lieu le samedi 9 juin. Le principe ? Devenez ambassadeurs de la propreté de Paris en organisant une action de nettoyage dans votre quartier ! Proposez dès aujourd'hui le nettoyage citoyen du lieu de votre choix ou inscrivez-vous pour une action déjà proposée, puis laissez-nous faire le reste : à l’approche de l’événement, nous vous fournirons pinces, gilets, sacs... et tous les équipements nécessaires.

     

    En revanche, si vous avez programmé un rangement de vos placards, à défaut d’un grand nettoyage, en raison de l’approche imminente de l’été, nous vous proposons de porter le fruit de vos efforts au 26 rue Laghouat, chez Accueil Goutte d’Or, qui organise une braderie le 6 juin de 10h à 18h. 
    Cela peut être 
    - des vêtements et chaussures d’enfant, femme et homme 
    - des jeux et jouets
    - des livres d’enfants
    - des objets de décoration
    - du petit électroménager
    etc… 
    Il va sans le dire que tous ces dons doivent être en bon état… et propres. 
    Le centre AGO consacrera la recette de cette braderie au financement d’une semaine de vacances pour 6 familles du quartier. 
     

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  • Quels usages pour la Promenade urbaine?

    La salle était presque pleine pour assister à la présentation des possibles usages de la Promenade urbaine. Plusieurs habitants du 10e avaient fait le déplacement, sans doute les plus motivés. A la tribune, les maires des 10e et 18e, un représentant pour le 19e, la responsable de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

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  • ZSP élargie: on continue

    Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, les associations et collectifs sont désormais nombreux autour de la table pour les réunions mensuelles de la ZSP élargie au commissariat du 20e arrondissement. De ce fait, le temps de chacun est un peu compté mais, malgré cela, cette dernière rencontre a duré près de 3 heures !

     

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    Cette fois, la mairie du 10e n'avait pas été oubliée et était représentée par Stéphane Bribard, élu chargé de la prévention et de la sécurité. Pas d'élu côté 18e, seule la directrice de cabinet du maire, Judith Hervieu, était là. Pour les services et les institutionnels, pas de changement (voir notre article du 16 avril).

    Quelques chiffres

    Jacques Rigon, chef de district, a confirmé la baisse  de 11% de la délinquance (- 4% pour celle de voie publique) avec une bonne tendance sur les secteurs Lariboisière et Chapelle-Pajol. A noter, une baisse de 24% des cambriolages, ce qui est très important et à contre-courant de la tendance parisienne. Les actions se poursuivent contre la vente illicite de cigarettes avec, pour le mois d'avril, 267 procédures simplifiées de saisie-destruction, 87 interpellations et 163 arrestations par la Force légère d'intervention ciblée (Flic). Pour les ventes à la sauvette, on a procédé à 897 saisies et 10 tonnes de marchandises sont parties à la benne. Pour des faits de délinquance, 261 arrestations ont eu lieu : pour vol, vol à la tire (dont 30 avec violence), 52 pour recel et 69 pour possession et revente de stupéfiants. Pas moins de 55 opérations spéciales dont 16 avec la DPSP ont été menées.

    La DPSP continue ses actions de verbalisation mais principalement sur la ZSP historique (Château Rouge et Goutte d'Or) avec 40% de PV pour dépôts sauvages et 20% pour jets de mégots, et de très nombreux PV pour stationnements gênants. Pour la première fois, un représentant de la DPSP 10e était présent. Il faut savoir que la circonscription créée regroupe également les 8e et 9e arrondissements. De l'aveu même de ce représentant, le personnel n'est pas au complet et donc les actions limitées (50 PV depuis février...) pour le secteur Lariboisière. "Le 10e mériterait à lui seul une circonscription" a t-il conclu. On notera donc un écart certain entre les annonces faites par la Ville fin 2017 sur la nouvelle brigade des incivilités et la réalité sur le terrain.

    Pendant la période du ramadan, un dispositif particulier, déjà testé l'an passé par le commissaire Jacques Rigon, est mis en place. Valérie Goetz, commissaire du 18e arrondissement en a détaillé les mesures. Il y a en fait un double dispositif avec la prévention d'actes terroristes sur les lieux de culte d'une part, et une vigilance nécessaire du fait des très nombreuses familles qui viennent se ravitailler en gâteaux et autres denrées liées au ramadan, d'autre part. Et il ne faut pas oublier que cette foule attire également un nombre croissant de délinquants avec plus de trafics et plus de vols à la clé. Cette année, les emprises du chantier RATP ne vont pas faciliter les circulations piétonnes. Il a été décidé de supprimer les places de stationnement situées entre le carrefour Barbès et la rue des Islettes pour éviter notamment des vols à la portière. Tolérance zéro pour les ventes sur le trottoir du boulevard de la Chapelle pour les commerçants mais aussi pour les vendeurs à la sauvette. Par contre, et c'est le dispositif testé, on tolère des ventes de denrées alimentaires sous le viaduc, souvent organisées par des femmes et, surtout, on les encadre par une présence policière. On veille à ce que les lieux soient rendus propres et un service de nettoyage de la Ville prend le relais. On pourra faire un bilan le mois prochain.

    Les points principaux abordés par les associations

    Du côté de la rue Riquet, les tensions semblent s'apaiser et la DPSP annonce des renforts de correspondants de nuit. Sur le secteur Chapelle, il y a aussi du mieux en journée mais les affaires reprennent en fin d'après-midi avec de très nombreux vendeurs à la sauvette, des personnes alcoolisées et... des bagarres. L'association SOS La Chapelle demande donc une vigilance accrue le soir et les week-ends. L'algeco situé sous le viaduc au niveau de la rue Philippe de Girard n'est toujours pas enlevé, malgré les promesses de la mairie, il génère des nuisances olfactives (on se doute pourquoi) et encourage les dépôts de toute nature. Le problème des distributions alimentaires rue Pajol n'est toujours pas réglé ; il faut préciser que certaines associations refusent d'entrer dans le dispositif mis en place par la Ville. De l'autre côté du viaduc, Demain La Chapelle est également confronté aux problèmes d'alcoolisation. L'association demande que des contrôles soient effectués auprès des commerces, que ce soit au niveau sanitaire ou encore sur la dégradation des façades d'immeubles. C'est le rôle de la Direction de l'urbanisme (et nous savons d'expérience que l'efficacité n'est pas au rendez-vous !).

    L'association de commerçants créée récemment est désormais très présente dans les différentes réunions. Et, une fois de plus, elle tire la sonnette d'alarme sur le secteur Goutte d'Or avec les trafics qui gangrènent le quartier et qui rendent la vie impossible. "Les commerçants sont à bout" s'est exclamée la représentante de l'association. Elle regrette également qu'une réunion pour préparer la période du ramadan n'ait pas été organisée. Trop de ventes ont lieu n'importe comment, alors comment le faire admettre aux commerçants qui respectent la législation ?

    Sur le secteur Marcadet, on note une amélioration, mais évidemment les ventes illicites se déplacent. A Château Rouge, La Vie Dejean souhaite avoir un peu de calme pendant l'opération "Paris Respire" du samedi car les animations sont très bruyantes. Du côté du respect des horaires de livraison, pas de changement. Pour le collectif des riverains du boulevard Barbès, les occupations sur les trottoirs et devant les immeubles se prolongent désormais le soir, et dérangent. Ce à quoi Valérie Goetz répondra que l'éviction n'est pas une notion juridique.

    Dans le secteur Lariboisière, le collectif de riverains, opposés à la salle de consommation, constate bien la présence policière accrue. mais déplore notamment que le problème des entrées de parking ne soit toujours pas réglé. L'association Vivre Gares du nord et de l'est  (qui avait demandé précédemment l'extension de la ZSP vers la rue d'Alsace et les squares Cavaillé-Coll et Alban Satragne et ne l'avait pas obtenu), pense désormais que la ZSP élargie se fait au détriment des autres quartiers...

    Et pour terminer, nous avons évoqué le report des ventes à la sauvette les jours de marché sur la rue Stephenson et le pont de Jessaint. Par ailleurs, nous déplorons qu'à nouveau le sous-viaduc redevienne un parking le dimanche. Les barrières sont systématiquement cassées, pas entretenues. Il est grand temps de trouver un moyen efficace de fermeture de cet espace que nous réclamons à la Ville depuis des années. La présence policière est visible, c'est incontestable, mais il y a tant à faire ! Sur le marché, les vendeurs dans l'allée centrale sont très - trop présents, et ce n'est pas acceptable. Même si la commissaire Valérie Goetz précise que de nombreuses opérations ont lieu. Parallèlement, nous demandons que la RATP nettoie ses emprises de chantier dont l'état déplorable contribue à dégrader le quartier. Enfin, le "bazar" de circulation dans les rues autour de la zone Château Rouge respire le samedi, à savoir les rues Doudeauville, d'Oran et Cavé, entraîne du stationnement sauvage et des concerts de klaxon. Il faut verbaliser ces comportements de conducteurs qui très majoritairement n'habitent pas Paris, comme nous avons tenu à le rappeler, car le marché exotique de Château Rouge continue à attirer une clientèle venant de toute l'Ile de France.

    La prochaine réunion devrait avoir lieu dans un mois.

  • C'est le jour des conseils d'arrondissement

    Après le dernier long week-end avant l'été, les conseils d'arrondissement se tiendront ce jour mardi 22 mai. Pour le 9e, ce sera à partir de 18h30 ; un conseil qui devrait être de courte durée avec seulement 11 délibérations.

    Dans le 10e, même heure avec 22 délibérations et sans doute des questions en pré-conseil à partir de 18h. On peut regretter que ces questions n'apparaissent pas sur le site de la mairie.

     

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    Enfin dans le 18e, les délibérations seront beaucoup plus nombreuses, comme c'est le cas à chaque fois avec de nombreuses attributions de subventions aux associations. Une série de questions et vœux des divers groupes politiques est également au programme.

  • Boris Vian cède la place à une énième marche exploratoire dans la Goutte d'Or

    Après la première réunion "Tous mobilisés" du secteur Polonceau le 19 avril (voir notre article du 30 avril), la mairie a été à l'initiative d'une marche exploratoire, mercredi 2 mai en début de soirée. Le point de rassemblement était sur la place de l'Assommoir.

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    Une douzaine d'habitants du quartier avait fait le déplacement, une mobilisation plutôt maigre. Il faut reconnaître que des marches exploratoires ont déjà eu lieu l'an passé, des propositions émises et trop peu de réalisations à la clé. Alors, une nouvelle marche ne nous a pas franchement enthousiasmés, d'autant que côté propositions, nous n'avons pas chômé depuis des années.

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    Le diagnostic est connu : malpropreté, épanchements d'urine, une place peu accueillante le jour et encore moins le soir. Des pistes d'amélioration ont déjà été proposées sur la végétalisation, l'animation, l'éclairage. Rien de bien nouveau en fait. Le rendu doit se faire très rapidement, puisque la prochaine réunion se tiendra le 17 mai en présence de la Maire de Paris. Un calendrier on ne peut plus resserré..., alors que peu de choses ont bougé depuis le début de la mandature dans ce secteur et que les alertes sur la dégradation ont été lancées il y a plus d'un an. Chacun se fera son idée.

    Nous avions participé activement-et physiquement sur le terrain-à l'opération "Tous mobilisés pour Château Rouge". Mais cette fois, nous avons préféré envoyer nos suggestions à l'adresse dédiée (www.idee.paris.fr/gosud-polonceau). Nous avons donc laissé la marche se poursuivre rue de la Goutte d'Or jusqu'à la placette Polonceau, sans nous,  et nous avons rejoint un rassemblement organisé rue Boris Vian.

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    Les associations Cavé Goutte d'Or et Paris Goutte d'Or étaient à l'initiative de cet évènement pour annoncer la décision de la famille de Boris Vian de retirer l'autorisation donnée à la ville d'utiliser son nom. Une très longue histoire et sans doute une décision inédite à Paris. Nous vous invitons à consulter l'article très complet de Cavé Goutte d'Or, association qui suit cette affaire de très près.

     

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    La rue a donc désormais un autre nom...