Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans le 10ème - Page 203

  • Embellissement d'une emprise SNCF rue de Maubeuge

    Nous évoquions déjà le 11 avril dans un article  le projet d'embellissement de plusieurs murets situés rue de Maubeuge sous les fenêtres de la salle d'accueil des passagers de l'Eurostar. Johanne Rosier (Coordination Toxicomanie 18) avait organisé mercredi 23 un rendez-vous avec deux médiateurs, un référent social de la SNCF et un artiste graffeur. Elisabeth Carteron représentait le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul.

    paris,gare-du-nord,sncf,environnent,fresque,artiste,coordination-toxicomanieLe projet ? Tout d'abord rénover les murets, puis réaliser une fresque avec des jeunes dans le cadre d'un chantier de réinsertion initié par les associations Artemisia et ARC 75. Sans oublier intérieur et extérieur de l'escalier d'accès du parking Vinci (photo ci-dessous). Les travaux devraient commencer le 4 juin. La grille de l'extracteur située juste au-dessus serait laissée à la palette de l'artiste graffeur. Mais justement ce graffeur tant attendu n'était pas disponible : bug dans la communication entre les organisateurs. Impossible de connaitre son projet à ce jour. Comment, dans ce cas, associer habitants et usagers de drogue comme le souhaiterait l'équipe de Coordination Toxicomanie 18?

    paris,gare-du-nord,sncf,environnent,fresque,artiste,coordination-toxicomanie

    Les travaux seraient à la charge de la SNCF  et de Vinci. Le thème est cerné : " Voyages et Jeux Olympiques". C'est déjà ça. On sent ici la proximité des Jeux de Londres et la présence commerciale de l'Eurostar...

    Un rendez-vous raté sous le soleil malgré tout ! Une nouvelle réunion sur site est envisagée mercredi 30 mai. Il faudra un ou une autre volontaire.

    109px-Logo_JO_d%27%C3%A9t%C3%A9_-_Londres_2012.svg.png

     

    La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres aura lieu le 27 juillet. Dire que le projet risque de ne pas aboutir est peut-être prématuré, voire un peu défaitiste, mais il va falloir se presser.

  • Autolib' gagne le quartier

    A l'époque où des emplacements avaient été proposés à la concertation, réunions restreintes avec les conseils de quartier,  les habitants motivés ou leurs associations, il était question d'installer une station Autolib' à l'extrémité nord du faubourg Poissonnière, côté 10e. On avait également suggéré les abords de l'hôpital rue Guy Patin. La zone autour du carrefour Barbès n'avait pas été particulièrement bien dotée au début de la réflexion. On attendait que le phénomène se développe, voir comment les Parisiens ou les touristes allaient s'approprier la formule. Pour l'instant, la station faubourg Poissonnière n'a pas encore été implantée. Ce sont les réseaux de ErDF ou GrDF qui sont en cours de rénovation ou modernisation, côté 9e plutôt. Nous ne savons pas à ce jour si elle se réalisera.

    paris,autolib,chantier,poissonnière,magenta,patin,lariboisièreC'est donc avec surprise que nous avons découvert des travaux en vue d'une station Autolib' juste devant le siège de notre association, face au numéro 11 de la rue Guy Patin, le long de la maternité de l'hôpital. Les nombreux chantiers qui ont fleuri dans notre quartier, les trois arrondissements confondus, ont totalement fait passer inaperçu celui-ci. La présidente d'Action Barbès qui ne connaît que la bicyclette, en l'occurrence les Vélib', va pouvoir sortir les jours de pluie....  N'y voyez aucun favoritisme car elle ne s'en était pas rendu compte. Un comble !L'adjointe chargée de la voirie dans l'arrondissement n'a été prévenue que tout récemment de l'installation de cette station sans connaitre la date de début des travaux.

    Il nous semble qu'une station près de la sortie de l'hôpital Lariboisière aurait peut-être été plus judicieuse, car tous les visiteurs ne sont pas aptes à enfourcher un Vélib'. Proposer les deux possibilités, en plus des taxis, ne semblait pas excessif. On nous a aussi expliqué que la présence de l'établissement du Don du sang présentait quelques contraintes dont il faut tenir compte. En un mot, on manquait de place. Les clients du marché de La Chapelle sont-ils aussi des clients potentiels des Autolib' ? A voir. C'est sans doute la station de métro qui a créé le besoin, la fameuse intermodalité !
    Espérons que les futurs cinéphiles du Louxor soient aussi des clients potentiels !

    paris,autolib,chantier,poissonnière,magenta,patin,lariboisière

  • Les trésors cachés du 10e : le passage Delanos

    Un passage privé entre les deux Gares

    paris,delanos,gare-du-nord,gare-de-l'estLe passage du numéro 148, rue du Faubourg Saint-Denis, s'étend entre le boulevard de Magenta et la Gare du Nord et au-dessous de la rue des deux Gares, en d'autres termes légèrement au sud de celle-ci. Ce passage privé traversant l’îlot, est situé juste au-dessus et parallèle à l’autre voie privée que nous avions évoquée pour la liaison entre les deux Gares aux heures ouvrées dans l’îlot Euro-Alsace. Celui-ci n'a pas d'horaire, ouvré ou non, il est simplement privé !

     

     

    Ce passage Delanos, qui tire son nom de son ancien propriétaire, débouche par un escalier sur le numéro 25 de la rue d’Alsace, à proximité de l’escalier monumental qui plonge vers la Gare de l’Est. Il appartient à la petite dizaine de passages du 10e, et notamment ceux qui ne sont pas couverts, comme le passage du Désir, celui de l’Industrie, le passage Reilhac, celui de la Ferme Saint-Lazare, celui des Marais et le passage du Marché.

    paris,delanos,gare-du-nord,gare-de-l'est

     

    Un passage témoignant de l’existence des « vacheries » à Paris


    La porte cochère qui en marque l'entrée rappelle que dans cette partie de Paris, à l'époque, on trouvait encore la campagne. Une tête de vache encadrée par le nom du passage fait référence à son utilisation originelle puisqu’une "vacherie" y était installée permettant ainsi aux habitants du quartier et même aux Montmartrois de s’approvisionner en lait.

     

     

    Pourquoi la présence de ces « vacheries » à Paris ?


    Depuis le début du 19e siècle, la consommation de lait sur Paris s’est développée pour répondre à la mode du café au lait, bien avant donc qu’il soit reconnu comme un aliment à part entière dans la première moitié du 20e siècle. Mais la vraie campagne où vivent les vaches est encore relativement éloignée de Paris pour les transports de l'époque et le lait tourne avant d'arriver en ville ; pour cette raison, des vacheries sont créées dans Paris où l'on nourrit des vaches à lait. Du producteur au consommateur en somme. Mais ces vacheries étaient classées, règlementairement, comme des établissements insalubres, au même titre que les industries chimiques, les abattoirs et les clos d’équarissage. L'insalubrité des étables, le manque d'hygiène lors de la traite et du stockage du lait, la tuberculose endémique dans le cheptel... on peut facilement imaginer les risques que courrait le consommateur de lait cru. L'habitude de faire bouillir le lait avant de le consommer n'avait rien de superflu.  En 1887, 575 000 litres de lait étaient ainsi vendus aux Parisiens, grâce à la présence de 6 850 vaches réparties dans quelque 490 vacheries de Paris. Ces vaches terminaient leurs jours aux abattoirs pour être transformées en saucisse et en saucisson.
    Très rapidement ensuite et jusqu’au début du 20e siècle, le nombre de ces vacheries va diminuer, du fait de leurs rachats par les promoteurs immobiliers au décès des propriétaires - peu fortunés par ailleurs-, du fait aussi de la pénurie de garçons vachers - un métier mal rémunéré et peu attractif -, puis de l’émergence de transports plus rapides qui vont bientôt permettre l’approvisionnement de Paris en « lait voyageur » depuis un rayon de 20 km autour de la capitale. Ces vacheries vont également laisser la place aux « laiteries en grand » : Paris en comptait déjà 41 en 1907, alors que le nombre de vacheries avaient diminué de moitié en 20 ans. Avec la réglementation de 1950 qui impose la vente obligatoire de lait pasteurisé en bouteilles hermétiquement fermées dans les villes de plus de 20 000 habitants, les vacheries disparaissent totalement.  

         

    paris,delanos,gare-du-nord,gare-de-l'estUn passage tranquille arboré et une organisation architecturale originale


    Un panneau à l’entrée du passage, coloré et présentant 11 photos de jardinières et de fleurs, donne clairement le ton : «De la verdure, beaucoup de fleurs et de couleurs!!!!! Qualité de vie de la copropriété!!!!!!! ».
    Et effectivement, les arbres sont là, plantés dans des massifs fleuris. Les jardinières débordent d’arbustes et de fleurs. Les grimpantes s’emparent aussi des murs des immeubles du passage. Les volets peints de couleur vert d’eau dans la première cour contribuent également à égayer le passage.   
    On découvre un passage structuré en trois cours rectangulaires comme en témoigne la vue aérienne proposée en début d'article.
    Chacune des cours comprend 4 «escaliers» , les entrées de 4 bâtiments. Les cours se suivent sur une longueur totale de près de 120 mètres ; les deux premières, tout en longueur, sont perpendiculaires à la rue du faubourg, en prolongement l’une de l’autre ; la troisième, plus minérale, moins fleurie, un peu déserte, apparaît ensuite et forme un T par rapport aux deux premières; c’est là que se trouve l’escalier débouchant dans la rue d’Alsace.

    Comme tous les endroits insolites de Paris, et notamment ses passages et courettes, ce lieu a servi de décor au tournage de films, notamment, « Le Clan des Siciliens » (Henri Verneuil, 1969) dans lequel Alain Delon, un truand traqué par l’équipe du commissaire joué par Lino Ventura, s’enfuit d'un hôtel par une fenêtre - notons qu'il y a pas d'hôtel dans le passage mais le cinéma n'a-t-il pas tous les droits  ? -  il traverse en courant les cours du passage et s’échappe enfin par l’escalier de la rue d’Alsace pour s’engouffrer ensuite dans la Gare de l’Est. Ouf !

    Vous l'avez encore en mémoire ? Sinon en voici un court extrait. Le passage Delanos était plus sombre à l'époque... mais l'aspect grisâtre de ses murs étaient dans l'esprit du film de Verneuil.

     
    Le Clan Des Siciliens par mariodelpais

    La traversée de ce passage permet au piéton de savourer son charme désuet, malgré sa rénovation, et de retrouver la véritable âme du Paris d’autrefois, en dépit des quelques voitures qui y sont garées... Le site du Piéton de Paris propose aussi une visite sympathique du lieu.

  • Placette Paré-Patin: la suite...

    Que s'est-il dit à la réunion du 10 mai annoncée dans notre article du 8 ?

    Autour de la table, des représentants de l'équipe d'animation du Conseil de Quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et Action Barbès, et côté mairie, William Todeschini et Véronique Cohen du cabinet du maire, et enfin Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie.

    Feu ou pas feu ?

    Souvenez-vous que la dernière réunion sur site avait fait une belle place à cette question.
    Contacté quelques jours auparavant, un responsable de l'hôpital Lariboisière nous avait fait part de son grand étonnement. L'idée du feu tricolore lui semblait, comme à nous, curieuse et sans intérêt. Pas question de risquer un nouvel engorgement de la rue Paré qui nuirait à l'entrée et la sortie des ambulances! Unanimement, une vingtaine d'habitants du quartier avaient répondu à l'appel lancé par le CQ: "oui, pour végétaliser ce quartier très minéral". Quant au feu, on y lisait l'étonnement et l'opposition en très grande majorité. La préfecture, qui s'est manifestée auprès de la mairie, n'est  pas  favorable à l'implantation de ce feu qui, selon elle, aggraverait la circulation déjà dense dans cette partie du Magenta. Il nous a semblé par ailleurs que la mairie n'y tenait pas particulièrement. Nous avons donc bon espoir, dès lors, que cette idée de la STV (section territotiale de voirie) reste au chaud dans les cartons.

    paris,10e,paré,patin,magenta,aménagement,végétalisation,elise-fajgeles

    Les aménagements verts

    Ils feront l'objet d'un point du prochain conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul (à noter dès maintenant dans les agendas la date du 26 juin).

    Sur la placette Paré-Patin, l'idée serait de "confidentialiser" le passage pour les ambulances afin de dissuader les automobilistes de l'emprunter. Quelques idées ont été émises : installer plusieurs bacs dun mètre de hauteur avec des orangers du Mexique vers la colonne à verre notamment, réduire la largeur du passage, implanter un nouvel arbre. Il faudra toutefois attendre les études techniques de la STV.

    La réflexion a porté également sur d'autres lieux "défavorisés" comme la place Franz-Liszt Toutes les suggestions des habitants ne pourront malheureusement pas aboutir. En effet, certains lieux proposés sont trop étroits pour permettre une végétalisation.

    Les aménagements seront bien entretenus par la Régie de quartier, c'est confirmé, mais "le but reste que les habitants s'approprient les plantations et aient envie de les entretenir" a conclu William Todeschini.

    Appel aux volontaires donc. Sur un espace aussi passager et anomyme que le boulevard de Magenta, ce n'est pas gagné d'avance. On est loin de la cour des Petites écuries ou d'une placette de village...

  • Placette Paré-Patin : il serait question d'un feu tricolore!

    Nous l'avions évoqué dans notre article sur l'aménagement de la place du 8 novembre 1942, la place Paré-Patin fait désormais l'objet d'une réflexion pour l'agrémenter.

    Une première réunion s'est tenue sur place jeudi dernier en présence des services de voirie, le responsable de la section territoriale du 10e, Emmanuel Berthelot, de William Todeschini directeur de cabinet du maire de l'arrondissement et de Véronique Cohen. Action Barbès, qui, à plusieurs reprises, a demandé cette concertation, y participait.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécurité

    Il devait être question de végétalisation mais le sujet principal a finalement été celui d'une possible implantation d'un feu tricolore après le passage réservé aux ambulances. Surprise, mauvaise surprise, pourrait-on ajouter.

    Pourquoi un feu 

    C'est à la demande essentiellement des sociétés de taxis nombreux autour de la gare du Nord. Ils souhaitent pouvoir regagner le boulevard de Magenta plus rapidement et donc emprunter le passage réservé aux véhicules d'urgence. (seul le tourner à droite serait possible)

    Lors du réaménagement du boulevard de Magenta, nous avions participé à de nombreuses concertations et nous avions approuvé la fermeture de la rue Paré donnant accès au boulevard de Magenta. Il s'agissait de donner priorité aux piétons et de ne pas couper la piste cyclable. Certes, le passage est malheureusement emprunté par d'autres véhicules que ceux autorisés (malgré les deux panneaux sens interdit bien visibles). Nous l'avons d'ailleurs signalé à maintes reprises aux différents commissaires de l'arrondissement qui se sont succèdés et aux élus. Le jeudi 3 mai pendant une heure, les personnes présentes sur place n'ont pu que le vérifier, certains même avec étonnement. La discussion a donc porté davantage sur l'opportunité d'un tel feu tricolore.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécuritéQue propose la DVD

    Un feu implanté juste avant le boulevard et après le passage piétons. Autant dire que les piétons auront bien des difficultés à traverser car les véhicules autorisés (et ceux non autorisés, à plus forte raison) s'approcheront au maximum du feu, c'est à dire sur le passage piétons. On ajouterait sous les panneaux d'obligation de tourner à droite (juste avant le sens interdit) "sauf taxis et ambulances". De quoi surcharger, de notre point de vue, inutilement l'espace public et la lisibilité." Les piétons sont la priorité absolue de la DVD", a affirmé Emmanuel Berthelot. Nous pouvons en douter pour cet aménagement précis. On nous dit qu'un panneau lumineux " Priorité aux piétons" coûterait cher. Et un feu tricolore ?

    Lot de consolation

    Des jardinières pourraient agrémenter la placette ; comme pour la place du 8 mai 1942, elles seraient entretenues par la Régie de quartier. Restera à trouver les bons emplacements.

    Ce sera l'objet de la réunion en mairie  du 10 mai avec  William Todeschini et l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul. Réunis le 4 mai, les animateurs du CQ ont d'ores et déjà prévenu qu'ils n'étaient pas favorables à l'implantation d'un feu tricolore et ont demandé l'avis des habitants inscrits sur leur liste de diffusion. Emmanuel Berthelot s'est engagé à ce que rien ne soit finalisé avant le 10 mai. La discussion risque d'être sportive. Nous invitons nos lecteurs à réagir sur le blog.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécurité