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Culture - Page 67

  • Journée mondiale de la liberté de la presse

    3 mai 2012, la journée mondiale de la liberté de la presse ne fait pas recette cette année en France. Aucun événement important – nous n’en avons pas trouvés tant ils sont discrets   ne vient rappeler cette date, que l’UNESCO tente de promouvoir depuis 10 ans. Elle est éclipsée chez nous par la campagne électorale.

    paris,liberté-de-la-presse,martin-parr,fnac,zwpo-photosNous devrions pourtant rester éveillés face à certaines situations chez nos proches voisins. En Espagne selon L'Expansion du 2 mai 2012, les plans sociaux dans les médias se sont multipiés depuis quatre ans  et ne semblent pas faiblir. Ce sont 6230 journalistes sur quelque 21000 qui ont perdu leur emploi. Ceux qui restent dans les rédactions sont sous pression : ils doivent faire aussi bien avec moins de moyens. Ici aussi la précarité s’installe. Le risque à terme est une atteinte à la démocratie : qu’est-ce qu’un citoyen sans une presse libre, sans un libre accès à une information, libre elle aussi ?

    Nous, lecteurs, devons nous interroger sur la pérénité d’une presse qui vit non du soutien de ses lecteurs mais grâce aux recettes publicitaires. Que ces recettes viennent à manquer, et le journal disparaît, à petit feu, que les lecteurs aient été au rendez-vous ou pas.

    Martin Parr, dont nous avions pu admirer l'exposition de photos à l'ICI, rue Léon, propose au public de découvrir sa nouvelle exposition photos et l'album réalisé pour les 20 ans de la collection d'albums photographiques de Reporters sans Frontières, à la Fnac du forum des Halles.
    Pour l’occasion, 100 albums dédicacés par le photographe britannique membre de la célèbre agence seront en vente à partir du samedi 5 mai. Les cent premiers arrivés auront la chance de repartir avec l'un d'eux.

     1-7 rue Pierre Berger niv.-1, Ier arrondissement.
    Exposition du 3 mai au 15 août 2012. Du mardi au samedi de 14 heures à 19h30.  Entrée libre.


  • Une visite au centre d’hébergement Emmaüs-Solidarité rue Louvel-Tessier

    Le nouveau centre d’hébergement et de stabilisation rue Louvel-Tessier a ouvert ses portes à l’automne 2011. Joyau de l’architecture industrielle parisienne, ce lieu a une vocation sociale, mais aussi culturelle et citoyenne. Il accueillait récemment une réunion ouverte de la commission interquartiers solidarités du 10ème arrondissement, qui envisage d’aider le centre à acquérir du matériel.

    Depuis la loi DALO de 2007, les associations adhérentes de la FNARS ont dû «réhumaniser»  leurs centres d’hébergement afin d’offrir aux personnes hébergées un accompagnement dans la dignité et dans la durée : les bénéficiaires ne devraient plus sortir sans se voir proposer des solutions à long terme. Rue Louvel-Tessier c’est un centre de «stabilisation» pour personnes à la rue ayant déjà connu les mises à l’abri d’urgence, les plans «grand froid», les centres de réinsertion, les cures de désintoxication pour certains... Des personnes «cassées», nous disent les travailleurs sociaux, des personnes qui ont besoin de se reconstruire, à l’abri des turbulences de la rue.

    TESSIER%201.jpgHumanisé, ce centre l’est : magnifique architecture industrielle, repensée de manière écologique et humaine, avec des espaces agréables et conviviaux, une salle informatique, un auditorium d’une cinquantaine de places, des planchers en Plexiglas qui permettent de voir par transparence la verrière, ainsi que les étages abritant des chambres individuelles disposées en coursives... Le tout entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.

    52 personnes y sont actuellement hébergées, dans une mixité complète : hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, personnes avec animaux (au dernier étage)... Les bénéficiaires sont orientés par le SIAO, le 115, les équipes de maraudes, les services médicaux ou psychiatriques. D’origines diverses et de profils variés, les hôtes du centre pourront donc se stabiliser ici dans un cadre favorable.

    Mais ce qui fait l’originalité de ce centre, ce n’est pas la seule architecture, c’est l’importance qui y est donnée à la culture et à la rencontre avec l’environnement local, de manière non seulement à soigner, à reconstruire, à insérer, mais à faire s’épanouir de véritables citoyens.

    Le nombre de partenariats culturels est impressionnant (Festival du Cinéma du Réel à Beaubourg, festival «Belleville en Vue», différentes troupes de théâtre, des associations culturelles du 10ème, etc.), et, surtout, le centre est ouvert sur le quartier, par exemple lors de l’atelier théâtre le lundi, des projections de films y sont données, des expositions photographiques organisées dans tout l’espace, notamment dans le réfectoire, ce qui permet aux bénéficiaires de faire visiter «leurs» locaux et de s’approprier les créations artistiques qui y ont lieu. Des résidents d’autres centres viennent se joindre à eux au moment des manifestations culturelles.

    Dans la salle commune, pas de télé - c’est un choix -, mais plutôt un antique et splendide piano donné par la Fondation Abbé Pierre. Tout un symbole.

    Une visite sur le site de Emmaüs-Solidarité, anciennement Emmaüs-Paris ? C'est ici.

  • Le Clos Saint-Lazare à l'honneur à la mairie du 10e

     

    Du 26 mars au 23 mai 2012
    Hall de la mairie du 10e
    72, rue du Faubourg Saint-Martin

    La Mairie du 10e et le Comité d'histoire de la Ville de Paris vous invitent à visiter l'exposition « Le Clos Saint-Lazare. Histoire d'un îlot du 10e arrondissement » en mairie du 10e.

    L'exposition « Le Clos Saint-Lazare. Histoire d'un îlot du 10e arrondissement » offre l'occasion de découvrir l'histoire de l'enclos Saint-Lazare et les nombreuses transformations subies par le site au fil du temps. Finalement, étudier l'évolution de cet espace revient à observer ce qui apparaît comme une sorte de concentré de processus caractéristiques de l'urbanisation parisienne au cours des deux derniers siècles.

    Il existe un petit journal du Clos Saint Lazare, disponible ici d'un clic.

    Nota : Une recherche sur un moteur de recherche pour "Clos Saint-Lazare" donne un nombre d'occurences important sur un grand ensemble (29 hectares et 2193 logements) situé à Stains (93), beaucoup plus important que celui du 10e. Il est vrai que les titres des journaux ont plus souvent utilisé les affaires de délinquance de Stains que les transformations de l'urbanisme dans le 10e. Le site le présente comme  ce qui aurait du être un prolongement de la Cité-jardin proche, et ne manque pas de dire qu'il a été construit sur les terres maraichères de la défunte ceinture verte de Paris des années 1950-60, en petite couronne. Un temps où nos tomates ne traversaient pas l'Europe avant d'arriver dans notre salade. Ah, nostalgie !

  • Le Choeur Vercken au lycée Jacques-Decour

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    La chapelle du Lycée Jacques-Decour accueillera une nouvelle fois le choeur François Vercken le mardi 3 avril, à 20h30.

    Pour ceux qui ne connaissent pas encore le lieu, sachez que l'entrée se fait par l'avenue Trudaine au 12, que l'on contourne la cour d'honneur qui mérite un regard appuyé - car on ne la soupçonne pas aussi jolie, aussi élégante de l'extérieur - puis, tout au bout des arcades, on débouche sur une seconde cour, nettement plus stricte, limitée par la façade de la Chapelle. A dire vrai, chapelle et théâtre font façade commune, l'un étant au rez de chaussée et l'autre au premier étage.

    Pour tout savoir sur le programme, cliquez ici

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  • Le Louxor au conseil de quartier Trudaine

    Trudaine, une avenue de cinéphiles ?

    Nous sommes allés voir mercredi soir la mission cinéma (MCVP) venue expliquer tout le contexte de l'ouverture prochaine du cinéma Le Louxor, silhouette emblématique du carrefour Barbès depuis les années 1920. Le thème abordé en réunion publique n'avait pas jailli spontanément. Les membres du collectif d'animation auraient préféré traiter du commerce et des difficultés de certains types de commerces dans les rues parisiennes depuis quelques années. Si les magasins de vêtements, les restaurants et les supermarchés prospèrent assez allègrement, il n'en est pas de même des commerces traditionnels, boucheries, crèmeries ou charcutiers traiteurs. Mais l'heure était au Louxor. Dans les réunions du comité de pilotage Barbès, le maire du 9e s'est toujours engagé à soutenir le projet, il était donc temps d'en parler juste avant la dernière ligne droite, plus simplement dans la dernière année avant son ouverture, qui est annoncée pour avril 2013.

    Michel Gomez, délégué général de la MCVP, Fanny Cohen, chargée du dossier Louxor, et l'architecte responsable de la rénovation, Philippe Pumain, ont du écouter patiemment la présentation des travaux prévus rue de la Tour d'Auvergne, les questions de la salle et enfin le réponses de Pauline Véron, élue chargée des déplacements et de l'espace public dans le 9e.

    Nous qui connaissons bien le dossier, le chantier, les choix architecturaux et le calendrier, nous n'avons pas appris énormément. En revanche, nous saluons les efforts de la Mission cinéma qui ne ménage pas sa peine, et sans le support de l'image (n'aurait-on pu les prévenir que la vidéo était disponible dans la salle ?) a suscité la curiosité et l'intérêt des habitants d'un quartier à la fois limitrophe de Barbès et bien éloigné en ce qui concerne son environnement. Vous trouvez cette dernière phrase exagérée ? Comparez donc le marché d'Anvers et celui de La Chapelle, et vous aurez une démonstration flagrante de la différence d'environnement évoquée.

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  • Le Lavoir moderne toujours dans le rouge

    La Mairie du 18e nous informe régulièrement de la situation du Lavoir Moderne, petit théâtre de la rue Léon, qui maintient la culture des quartiers populaires contre vents et marées. Nous vous avions déjà parlé d'une pétition qui surfait sur le net et permettait à chacun de faire part de son attachement au lieu.
    Les subventions annuelles de la VILLE DE PARIS, quelque 49 000 Euros, ne suffisent pas à le maintenir à flot. Pas même ajoutées à celles de la Région et de la Culture. Le rapport de l'inspection générale de la ville (IGVP) attribue les problèmes du Lavoir Moderne à des difficultés structurelles. La clarté et la rigueur ne sont pas les premières qualités de la gestion des responsables du lieu. De plus, les charges d'exploitation sont en forte hausse depuis la reprise de l'Olympic Café, en 2006.

    De fait, la vocation culturelle du lieu est menacée. En 2003, l'association qui gère le théâtre a déjà subi un redressement judiciaire. Une procédure est en cours devant le Tribunal de Commerce de Paris, ayant pour objet d'examiner différentes offres de reprises, qui ne sont pas toutes à vocation culturelle.  L'affaire venait en audience le 7 mars dernier. Daniel Vaillant, maire du 18e, et Christophe Girard, adjoint chargé de la culture ont cosigné un courrier adressé au Président du tribunal de commerce lui faisant part de l'attachement du Conseil de Paris au LMP.

    Le maire de Paris a donc décidé le 19 mars d'écrire au Ministre de la Culture, afin de l'alerter des dangers que court ce lieu historiquement représentatif de la culture populaire du quartier de la Goutte d'Or, et présent dans le PLU au titre de son intérêt patrimonial. Pourquoi attirer l'attention de Frédéric Mitterrand? Parce que son autorisation sera nécessaire à toute modification d'affectation de la salle, en vertu de l'ordonnance du 13 octobre 1945, modifiée par la loi du 18 mars 1999...

    La Ville aurait-elle pu préempter ? Aurait-elle du ?

    En attendant, le Lavoir a signé un bail commercial en janvier 2011, qui le met un peu à l'abri d'une expulsion. Encore faut-il pouvoir régler toutes les charges qui s'accumulent. Notamment les loyers et les cotisations sociales.

    Nous avons trouvé dans la presse et sur le net deux articles :
    - Libération du 22 mars 2012
    - Libre Accès du 23 mars 2012, en réponse à la journaliste de Libé, Eva Fichefeux.

  • Conseil de quartier Trudaine Rochechouart ce soir à 19h30

    Le conseil de quartier Trudaine-Rochechouart se réunira ce soir à 19h30 à l'école maternelle 68-70 rue de Rochechouart sur deux thèmes d'actualité :

    - le projet d'élargissement des trottoirs de la rue de la Tour d'Auvergne

    - la réhabilitation du Louxor, situé à l'angle des boulevards de La Chapelle et de Magenta, dans le 10e.

    C'est la première fois que le conseil de quartier met un coup de projecteur sur cet ancien cinéma, resté à l'abandon pendant deux décennies.

    Le rachat par la ville a eu lieu en 2003, grâce aux bons offices de Christophe Caresche qui a su convaincre la famille Ouaki (ancien propriétaire de Tati) que l'édifice serait mieux entre les mains de la municipalité.  Rapidement, le projet a été confié à la Mission cinéma de la Ville de Paris. Il s'en est suivi une polémique sur la sauvegarde du patrimoine architectural. Maintenant tout le paris,conseil-de-quartier,cinéma,louxor,barbès,michel-gomezmonde, l'habitant du quartier mais tout parisien cinéphile peut et doit se réjouir de l'ouverture prochaine d'un cinéma de trois salles modernes, équipées du numérique le plus à jour... mais laissons les responsables de la Mission cinéma nous expliquer eux-mêmes la nature de cette réalisation. Projet local et parisien d'envergure donc. Pour l'instant, la procédure de sélection des candidats à l'exploitation des salles est en cours. Quant à l'ouverture, elle est prévue pour le printemps prochain.
     
    Retour sur image : ci-dessous les débuts de l'installation du chantier en août 2010.

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  • Festival 10 de Choeurs

    document?id=15276&id_attribute=111Le lancement des 5e Rencontres Chorales de Paris
    aura lieu à la mairie du 10e,
    72 rue du faubourg Saint-Martin,
    le vendredi 23 mars 2012 à 20h30.
    Salle des fêtes,
    ouverture avec les choeurs Amalgam,
    répertoire de jazz,
    et du gospel
    avec Voices Choeur International.

    Les rencontres se poursuivront jusqu'au 1er avril
    dans des lieux divers :
    Espace de Jemmapes,
    dans les églises Saint-Laurent, Saint-Joseph Artisan,
    dans la Chapelle de l'Hôpital Saint-Louis,
    la Chapelle Saint-Vincent de Paul, etc.

    Tout le programme est accessible sur le site de la mairie ICI

  • Culture autour d'une table à la Goutte d'Or vue par Maurice Goldring

    Nous avons reçu un message au lendemain de la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or - Chateau rouge de jeudi dernier, organisée autour de plusieurs tables rondes, avec des intervenants nombreux, animateurs et publc. Maurice Goldring demeure dans la Goutte d'Or depuis fort longtemps et en a connu toutes ses transformations. Il est légitime dans son désir de donner son avis sur les perspectives culturelles que les uns et les autres peuvent vouloir pour le quartier. Il a également donné un ouvrage sur la Goutte d'Or en 2006.

    Nous  partageons assez le ton et le fond de cet article. Nous lui avons donc demandé l'autorisation de reprendre ici son message, que vous retrouverez également sur son blog à la date du jeudi 15 mars. Il nous l'a donnée immédiatement. Le voici.

    "La Goutte d'Or est un quartier où les équipements culturels sont nombreux et accessibles : bibliothèques, médiathèques, théâtres, ateliers d'artistes. Sans compter les équipements dans un rayon de moins d'une demie heure de trajet : le quartier latin et ses cinémas, place Clichy, MK2. Il m'arrive de penser que je suis un privilégié qui vit dans un quartier culturellement privilégié.
    Quartier privilégié aussi parce qu'on ne peut pas habiter impunément la Goutte d'Or : il faut comprendre ou partir. Comprendre, pas déplorer, pas condamner, comprendre. Quand je dis que la Goutte d'Or est culturellement privilégiée, je vous demande d'aller assister à un conseil de quartier dans certains beaux quartiers ouest de Paris et vous comprendrez ce que je veux dire. Là-bas, les doubles vitrages, les murailles d'interdits, les frontières étanches. Ici, pour le meilleur et pour le pire, les tempêtes du monde.

    En même temps, la Goutte d'Or est l'un des endroits où la vie est difficile, injuste, impitoyable pour les plus démunis, pour les accidentés, les précaires, les primo-arrivants. Je demande un regard sur ce quartier qui ne soit pas réducteur. Les deux aspects coexistent, se contredisent, s'affrontent, se toisent, ne se complètent pas.
    Les difficultés sont dues bien entendu à des raisons générales, liées au système économique, aux politiques publiques. Mais aussi à des mouvements de population auto-protecteurs qui visent à créer des ghettos protégés pour soi-même et les enfants.
    Soyons cohérents: Ceux qui habitent les beaux quartiers déplorent les ghettos de la misère et de l’exclusion mais refusent farouchement les logements et les équipements sociaux à leur porte. Parmi ceux qui habitent ici certains déplorent la fuite des relativement privilégiés et stigmatisent ceux qui restent comme des "bobos" ou critiquent les équipements et les actions qui refusent cette dérive.
    C'est une question politique ou culturelle? Les deux sans doute. Une partie de la population du pays où je vis a une conception étriquée et protectionniste de la culture. L'idée qu'un pays fort est un pays homogène. L'idée que les influences étrangères sont délétères, aussi dangereuses que la construction d'un groupe de logements sociaux rue de Passy ou Avenue Mozart. Ici se construisent d'autres conceptions du monde.
    Ne répondons pas à la fermeture par d'autres fermetures. En ce sens, il me semble aberrant d'associer les termes "habitants" et pratiques culturelles. Est-ce que les équipements qui existent, les pratiques quotidiennes, se limitent aux quelques vingt mille habitants de la Goutte d'Or ? Le quartier fonctionne comme les villes de vacances : vingt mille personnes en hiver, deux cent mille en été. Sauf qu'ici c'est toute l'année. Voulons-nous pour échapper à Schengen, des douaniers et des postes frontières à Château Rouge, Barbès, la Chapelle ? Voulons-nous la préférence territoriale ? Une politique culturelle dans le quartier, ce sont des ambitions à l'échelle parisienne et plus encore, et des échappées pour ceux qui habitent ici. Quand on fréquente la médiathèque, la fête de la Goutte d'Or, les cafés musicaux, le centre Barbara, on se trouve dans un creuset bouillonnant. Je ne tiens pas à ce que tous ces lieux au nom d'une politique culturelle "pour les habitants" se renferment dans une culture de quartier."

    Maurice Goldring.

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    Maurice Goldring est professeur émérite en Etudes irlandaises, habite la Goutte-d'Or depuis de nombreuses années, a publié La Goutte d''Or, quartier de France, au Editions Autrement.

    Nous avions organisé une soirée littéraire autour de cette publication au café La Goutte rouge, rue Polonceau, le 2 décembre 2009.

    La Goutte d'Or dans wikipedia pour quelques infos globales.

    Le blog politique de Maurice Goldring.

  • Vivre ici : pendant deux jours encore à la mairie du 10e

    Jusqu'au 16 mars 2012
    Hall de la mairie du 10e
    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Depuis 2004, la photographe Mehrak et les deux journalistes Marie Bonnard et Anne Belot ont suivi au quotidien vingt-trois femmes d'origines culturelles diverses. Installées en France depuis quarante ans ou à peine trois semaines, issues de tous les milieux sociaux, ces vingt-trois femmes immigrées retracent le parcours de leur intégration. A travers le récit de leur vie, ce travail documentaire pose la question de la place qu'ont pu trouver ces femmes en France.

    La photographe Mehrak, d'origine iranienne, est à l'initiative du projet. Exilée en France depuis son adolescence, elle a eu envie de montrer l'immigration telle qu'elle l'a vécue. Son projet trouve rapidement le soutien de Catherine Baduel de l'association Les Yeux de la Terre et, en 2006, son travail auprès des femmes immigrées donne lieu à une exposition intitulée « Le pari de l'enracinement » au Musée de l'Homme.

  • Demain ---> Conseil de quartier GOUTTE D OR CHATEAU ROUGE

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    Nous attirons votre attention sur le changement du lieu de rencontre ! Le conseil de quartier se réunira à l'école polyvalente située au 49bis, rue de la Goutte d'Or, à 19 heures.

  • Avec retard... pour les femmes à travers les âges

    LE 8 SEULEMENT, C'ÉTAIT TROP COURT, TROP PEU AUSSI...