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Culture - Page 69

  • Le Lavoir moderne parisien à la peine

    Nous relayons la demande du Lavoir Moderne Parisien : alerter la mairie des difficultés qu'il rencontre à se maintenir dans la place, l'aider à conserver une présence culturelle, même décalée et singulière, dans ce quartier..

      IL FAUT SAUVER LE LAVOIR MODERNE PARISIEN

    La soirée du jour de l’an a consacrée la rue Léon !  
    1000 parisiennes et parisiens sont venus célébrer le nouvel an à l’olympic-café et au lavoir moderne parisien.
      
    Un cocktail  artistique,  social, et de convivialité exquise, rassemblait les artistes décalés de l’olympic et leurs fans d’ambiance improbable, les voisins heureux de pouvoir vivre pleinement leur quartier, et les aficionados de la musique Brésilienne, tous vêtus de blanc venus danser jusqu’au nouveau jour. La surprise est également  venue  des jeunes, heureux de profiter de cet oasis hors du temps, et participants pleinement à la bonne humeur générale.

    Ce savoir-composer, une démocratie culturelle conviviale et pertinente, volera bientôt en éclats : l’olympic est cédé par obligation de justice et le lavoir moderne parisien est racheté par des marchands de « biens », laissant présager une fin de culture.
    Il y a une logique de marché qui donne le pouvoir à certaines manipulations, et une logique politique pour favoriser cela. Pouvons-nous encore influencer ce mécanisme discriminatoire ?
    L’association PROCREART, gestionnaire, a besoin de 80 000 euros de budget complémentaire, 140 000 euros d’investissements pour les  travaux de conformité, et demande à la Mairie de Paris d’exercer son droit de préemption afin de sauver le lavoir moderne parisien de la spéculation immobilière.
    C’est à ces conditions que le lavoir moderne parisien poursuivra son projet culturel à la Goutte d’Or, et c’est un choix politique. Un projet artistique pour les trois années à venir à été déposé.

    Le Maire de Paris concentre le pouvoir de décision, le Maire d’arrondissement a la responsabilité de ce choix : il faut sauver le lavoir moderne parisien !
    J’appelle  les artistes, les citoyens, les habitants, à témoigner leur soutien et à écrire au plus vite au Maire du XVIIIème arrondissement et au Maire de Paris et à demander :
    - de soutenir le projet artistique du lavoir moderne parisien
    - d’exercer le droit de préemption sur le 35 et 37 rue Léon afin de protéger les bâtiments  de la spéculation immobilière
    - de se concerter avec les partenaires régionaux et l’état pour financer le projet.

    Toute l’équipe du lavoir moderne parisien vous souhaite une bonne année 2012 et que tous vos vœux se réalisent immédiatement ....

    LVP vous demande de faire connaître votre soutien au maire du 18e arrondissement, Daniel Vaillant, en lui écrivant  directement à daniel.vaillant@paris.fr  ou sur le site de la mairie du 18e arrondissement.

  • Grammaire dominicale

    200 000 habitants hier dans le 18e arrondissement.... il ne nous arrive pas très souvent de devoir écrire 200 000 en toutes lettres sur un chèque. Mais saurions-nous tous l'écrire correctement ? Deux cents mille ou deux cent mille ?

    Premier acquis : mille est invariable. Là, on ne doute pas, on ne transige pas.

    Deuxième règle : cent est variable. Il s'accorde s'il n'est pas suivi d'un autre nombre. Tout comme vingt. Ce sont les deux exceptions dans la liste des chiffres et des nombres cardinaux (entiers naturels..).

    Exemples : Plus de deux cents ans après la Révolution française, on s'interroge encore sur les inconvénients de la mendicité, et pas sur les causes de sa réapparition depuis quelques années.

    Mais : Le montant du Revenu de solidarité active (RSA) augmente de 1,7% au 1er janvier 2012 ; il atteignait 467 euros en 2011. Il faut écrire quatre cent soixante sept euros. Sans "s".

  • Quand l'accès aux films fait la différence...

    Sur les antennes de France Inter peu avant Noël, nous avons entendu Xavier Blom, le programmateur du cinéma des Champs-Elysées Le Lincoln, décrire les difficultés qu'il rencontre à obtenir les films art et essai les plus en vue, difficultés qu'il partage avec d'autres exploitants. En effet, un autre cinéma, dont l'équipe d'animateurs autour de Jean-Jacques Schpoliansky ne recule devant aucun effort pour fidéliser les cinéphiles, a fermé également entre le 21 et le 27 décembre. C'est le Balzac

    Ces fermetures ont eu un écho dans la presse et sur le net et c'était bien le but : alerter le public et les instances qui font autorité en matière de cinéma en France sur le recul des entrées dans les salles indépendantes - à Paris comme en province dans les centres ville - et sur les causes de cette baisse. C'est la distribution, clairement, qui est montrée du doigt et avec elle les circuits de diffusion.


    Les cinémas indépendants dans la tourmente par Nouvelobs

    La distribution en France, qui est-ce ? Essentiellement Gaumont-Pathé et UGC. Or, ces mastodontes de l'industrie cinématographique sont friands de films art et essai depuis que ceux-ci remplisssent les salles, et souhaitent les conserver dans leur réseau, au détriment des salles indépendantes. Concurrence, conurrence... Ne dit-on pas dans nos hautes sphères libérales que la concurrence est le meilleur rempart à la liberté du citoyen. Permettez nous d'en douter parfois.

    L'exploitant de la salle indépendante, le détaillant comme se qualifie lui-même Jean-Jacques Schpoliansky dans le reportage ci-dessus, est assez démuni face au poids et aux choix des distributeurs.

    Mais nous aimons sa vision, lui qui considère la salle art et essai comme une forme de service public, qui accueillerait les spectateurs avec une offre très large de films, y compris des coups de coeur et des découvertes. Oserons-nous dire aussi, ailleurs que dans un environnement sentant le Coca-Cola et le pop corn... Même si ces ventes grossissent elles-aussi le chiffre d'affaires et contribuent à l'équilibre de l'ensemble. 

    Ecoutez le encore ici, il demande à ce qu'on procure la plus large audience possible à son appel, ce que nous faisons bien volontiers.

  • Théâtre des Bouffes du Nord

    Vincent Delerm au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, mise en scène de Macha Makeïeff, depuis le 6 et jusqu'au 30 décembre 2011.

    La programmation s’est beaucoup diversifiée depuis quelques mois au Théâtre des Bouffes du Nord. Les directeurs l’avaient annoncé clairement lors du départ de Peter Brook. Nous avons annoncé plusieurs spectacles de danses récemment, cette fois il s’agit de chansons et de théâtre, issus de la plume et du clavier de Vincent Delerm.

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    Vincent Delerm avait testé la scène, elle lui convient puisqu’il y revient…

    ....« avec un spectacle dont il est l'auteur, le compositeur, le metteur en scène et le comédien, épaulé par Macha Makeïeff, madame "Deschiens" récemment nommée à la tête de la Criée, Centre Dramatique National à Marseille. Vincent Delerm, auteur et compositeur de quatre albums studio fortement imprégnés de cinéma, avait déjà tâté du théâtre en tant qu'auteur avec Le Fait d'habiter Bagnolet, courte pièce à deux personnages, sur la rencontre amoureuse. Ici, il s'agit d'une forme théâtrale ponctuée de chansons qu'il interprétera accompagné sur scène par le musicien Nicolas Mathuriau. Son personnage, Simon, est obsédé par la fuite du temps et consacre le sien à le retenir à sa manière, intime et collective, collectionnant des souvenirs comme autant de traces pour son travail d'archéologue des époques. Le spectacle sera présenté du 6 au 30 décembre 2011. » (extrait du site des Bouffes du Nord)

    En lire plus ici dans un article du Figaro, rubrique culture, du 14 novembre dernier.

  • Le livre animé dans la Goutte d'Or

    paris,goutte-d-or,libraires-associés,salon-livres-animésLe 4e Salon du livre animé se tiendra dans les très beaux locaux des Libraires associés le jeudi 8 décembre 2011 à partir de 18 h.

    Vous ne connaissez pas encore ? C'est pourtant à deux pas, tout près de l'église Saint-Bernard. Dans un quartier qui se modifie lentement. N'avions-nous pas signalé ici même la construction d'un immeuble tout de métal vêtu ? C'est au coin de la rue.

    Tout le programme est en ligne ici avec des vues de livres, ouverts bien sûr, plus impressionnants de savoir faire et de poésie les uns que les autres. Nous vous engageons à visiter cet univers qu'on ne peut pas abandonner aux seuls enfants !

    Ah, l'adresse peut-être ? C'est 3 rue Pierre l'Ermite.

  • Chez Don Doudine, un vernissage ce soir

     

    La Cave de DON DOUDINE 

     

    vous invite au vernissage de l'exposition

     

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    Nadia Djabali

     

     le samedi 3 décembre 2011

     

    de 18h30 à 21h

     

    16, rue Myrha. 75018 Paris.

     Tél: 01 42 54 98 50

     

    Une autre corde de l'arc artistique de Nadia Djabali : journaliste et vidéaste pour BASTATV. A voir ici, un regard sur les Bankbusters en musique.

  • Au Trianon : Slava's snowshow

    Une brève pour signaler ce spectacle qui sort du commun :

    Voyez ce qu'écrivait Fabienne Darge dans Le Monde du 22 décembre 2009 : "Prononcez le nom de Slava Polunin devant n'importe quel Russe de 7 à 97 ans. Et observez la réaction. Dire que dans son pays Slava est une légende est encore un peu en dessous de la réalité. Ses numéros de clowns ont été vus à la télévision, depuis trente ans, par des millions de spectateurs." (Quel dommage que le reste de l'article soit réservé aux abonnés... pas de lien disponible.)

    Mélange subtil de mime et de clown, ce "snowshow" propose un voyage merveilleux dans l'univers glacé de Slava Polunin, fondateur de Licedeï, grand clown russe contemporain, empruntant sa gestuelle à Marceau et à Chaplin.

    Au théâtre du Trianon : 80 boulevard de Rochechouart 75018 PARIS

    Du 29 novembre 2011 au 31 decembre 2011
    Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi
    De 19h00 à 22h00

    Du 03 decembre 2011 au 01 janvier 2012
    Samedi, Dimanche
    De 15h00 à 18h00

  • Projet Louxor

    La mairie du 18ème et la Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) nous ont fait passer une soirée de lundi entièrement consacrée au Louxor !

    Dans le cadre de ses actions tournées vers le public et plus particulièrement vers les habitants et les associations du quartier Barbès, la MCVP et l'architecte chargé du projet, Philippe Pumain, ont organisé une visite du chantier à 17h lundi dernier. Une vingtaine de personnes se sont retrouvées là, majoritairement des membres d'associations qui suivent depuis longtemps le projet.

    Le chantier, malgré un peu de retard avoué par la MCVP, va bon train. Le gros oeuvre sera terminé fin 2011 et commenceront alors les travaux d'équipement (électricité, chauffage, ... enfin tous les fluides) ainsi que les travaux liés à l'isolation phonique et la décoration. Fin des travaux en décembre 2012 pour une ouverture au printemps 2013. Planning maintenu donc.

    Au sous-sol, les deux nouvelles salles reposent sur des micro-pieux profonds de 80m afin d'atteindre le sol dur. Les gradins des salles sont déjà en place. La salle moyenne (140 places) est assez en largeur et sera équipée d'une petite scène et d'une régie pour permettre à un petit orchestre, par exemple, de se produire. La petite salle (74 personnes) présente, elle, de belles proportions qui devraient en faire un endroit convivial.

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    paris,culture,cinéma,patrimoineAu rez-de-chaussée, il est encore difficile de se faire une idée de ce que sera la grande salle (ci-dessus). La structure métallique qui accueillera à la fois l'isolation phonique (la fameuse boite dans la boite) et les deux balcons suspendus est impressionnante. Cette structure métallique repose sur des boites à ressorts (ci-contre) qui empêchent la propagation des ondes et isolent ainsi le lieu phoniquement. Même procédé pour les deux salles en sous-sol.

    paris,culture,cinéma,patrimoineLa salle dite "d'exposition" est assez petite et peu commode du point de vue de l'accrochage éventuel,  (forme en trapèze avec beaucoup de coins), mais elle possède un certain charme grâce à des colonnettes recouvertes de mosaïques. A l'étage au-dessus, le "Café Club" qui pourra s'ouvrir à la belle saison sur la terrasse dominant le carrefour est prometteur, même s'il compte un peu moins de 40 m2, heureusement multipliés par deux par la terrasse.

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    Le débat, voire la polémique, à propos de la préservation du patrimoine est close. Mais la visite du chantier montre clairement que ce qu'il reste des décors d'origine sera enseveli. Il a été confirmé qu'ils seraient refaits au pochoir et d'ailleurs dans sa présentation, l'architecte Philippe Pumain parle désormais de rénovation et non plus de restauration. A noter aussi que les proportions originelles de la salle ne sont pas maintenues et que l'écran d'origine sera caché derrière un mur sur lequel viendra se placer un écran de même taille lui même caché par un écran géant tombant du plafond. C'est ce que le "métier" entend par écran polichinelle.

    L'extérieur fait l'objet de beaucoup d'attention car répertorié. Façades et toit !

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    Commençons par le toit, plafond de la grande salle, qui a été démonté puis sera remonté après l'installation de la pompe à chaleur, la "thermofrigopompe". En effet, le Louxor va bénéficier d'une technologie maintenant bien au point qui consiste à chauffer ou réfrigérer de l'eau pour la climatisation des salles. A quelques 70 m de profondeur se trouve une nappe phréatique dont l'eau est à température constante de 14°C. Cette eau sera utilisée pour chauffer l'établissement en hiver avec un apport de calories ou pour le rafraichir en été. L'énorme pompe à chaleur a été installée au dernier niveau par le toit nécessitant le démontage du plafond à caissons qui sera reconstruit à l'identique avec les pièces d'origine. C'est là l'intérêt du classement !

    Ensuite les façades. Le granito d'origine a pas mal souffert avec le temps , les enduits et les peintures qui l'ont recouvert et les différents travaux au cours des années (pour l'installation de l'éclairage public par exemple). C'est une difficulté a reconnu l'architecte, la façade côté boulevard de Magenta semblant poser plus de problèmes que la façade côté Chapelle. Sans état d'âme, les mosaîques qui menaçaient les piétons par des chutes intempestives ont été simplement purgées dans les années cinquante sur toute la frise du boulevard de La Chapelle. Elles sont fabriquées au plus proche des couleurs d'origine, parfois impossibles à reproduire, puis assemblées en atelier. Les mosaïques du porche vont être, elles, vraiment restaurées, au sens strict du terme et le vestibule d'entrée à l'angle des boulevards va retrouver sa place d'origine, c'est à dire qu'il sera ouvert aux passants.

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    A 19h se tenait le même lundi au centre Barbara une réunion d'information pour les habitants  du quartier, organisée par la Mission cinéma et les élus du 18e arrondissement. Rien de bien nouveau  - pour nous et pour vous qui lisez souvent notre blog - y a été annoncé, si ce n'est que la phase de préqualification des exploitants potentiels était terminée et que début 2012 un cahier des charges précis serait remis aux candidats sélectionnés. La procédure est "étanche", a insisté Michel Gomez, Délégué général de la MCVP, c'est à dire que la MCVP ne dira rien, ni de ceux qui ont remis un dossier pour la préqualification, ni de ceux qui seront autorisés à répondre au cahier des charges. La MCVP suit scrupuleusement les règles, on ne peut pas le lui reprocher, mais cette "étanchéité" se rapproche dangereusement d'une opacité un peu regrettable quand même. Mais encore une fois, n'en faisons pas paris,culture,cinéma,patrimoinereproche à la MCVP.

    La réunion a permis à Action Barbès de s'enquérir des dispositions que la Ville de Paris allait prendre pour faire en sorte que le projet du Louxor s'intègre bien dans le tissu urbain. Cela passe par la voirie, la station de métro et bien sûr le devenir de l'ex magasin Vano. Notre association a déjà pris, à plusieurs reprises, contact avec les élus du 18e pour souligner la saleté qu'accentuent les palissades de Vano (celles-ci sont indispensables pour prévenir tout accident sur la voirie), mais également le caractère dangereux de l'absence de trottoir pour les piétons, qui cohabitent difficilement avec les cyclistes sur une piste sur-occupée. La situation atteint son paroxisme les jours de marché, comme l'ont indiqué plusieurs personnes dans la salle.

    paris,vano,piste,conflits-piétons-deux-roues,cinéma,patrimoineCet environnement perturbé n'est pas favorable à la fréquentation d'un cinéma qui devra accueillir quelque cinq cents spectateurs plusieurs fois par jour. Nous souhaitons pour ces raisons que bien en amont de son ouverture les problèmes de voirie soient abordés entre les arrondissements qui l'entourent et avec les moyens appropriés. L'étroitesse du trottoir, la présence de l'abri bus et d'une piste cyclable près de la future entrée, par exemple, doivent être analysées. Il reste plus d'une année. Il faut exploiter ce temps au mieux. Quant au devenir du site de Vano, sur lequel un premier projet de reprise par KFC avait été jusqu'à l'obtention d'un permis de construire, il semble maintenant abandonné. Eric Lejoindre, premier adjoint de Daniel Vaillant, maire du 18e, a clairement dit que la mairie de l'arrondissement était entrée en contact avec le propriétaire. Nous nous prenons à rêver que tout est possible.... le retour d'une grande brasserie au pied d'un immeuble d'habitations ? Humm... c'est bientôt Noël.

  • Les bonnes feuilles de l'automne

    Il arrive parfois que les communiqués de presse de la Préfecture de Police soient un peu  plus littéraires  que statisticiens. En effet, la majorité des informations qu'on y lit annonce des baisses de ceci ou de cela, qui dans paris,prix,quai-des-orfèvres,Pierre-Borroméela semaine se trouve remises en cause dans la presse, ou par le bulletin suivant... Il s'agit bien de communication et comme le nom l'indique, la Préfecture communique sa pensée, ses statistiques, sa vision de la situation, et souvent ses envies de voir les chiffres aller dans le sens qu'elle souhaite. On dira que c'est humain, même si, ici, nous parlons de l'entité institutionnelle qu'est la préfecture.

    Or, chaque automne un jury composé d'une vingtaine de personnes, des policiers, des magistrats, des avocats et même des journalistes, délibèrent et couronnent un roman qui traite avec justesse et réalisme du monde de la police et de la justice. Le président du Jury, le directeur de la police judiciaire de la Préfecture de police, Christian Flaesch et le Préfet de police Michel Gaudin ont donc décerné le 65e prix du Quai des Orfèvres hier à....

    Pierre Borromée pour son roman "L'hermine était pourpre".


    Source PPRama n°190 du 23 novembre 2011.

     

    Et dans la presse : l'Express et Le Point. Enfin, on en parle dans le Blog du Polar, que nous avons découvert pour l'occasion. Il semble que les manifestations autour de la littérature policière ne manquent pas. Elles témoignent d'un certain engouement parmi les lecteurs contemporains.

    Voir ci-dessous dans la région des salons qui y sont consacrés, peut-être une façon amusante de découvrir d'autres horizons en Ile-de-France à l'automne :

    Le 26 novembre, 4° Salon des littératures policières "La Ferté-sous-polar" à La Ferté-sous-Jouarre (77), placé sous le signe de Fantômas, 30 auteurs, atelier d'écriture, jeux, expo, tables rondes. Tous les détails sur le site.

    14e Salon du polar de Montigny-les-Cormeilles (95) les 9, 10 et 11 décembre - Le site du salon



  • Festival de danse aux Bouffes du Nord

    A partir de ce soir et jusqu'au 26 novembre a lieu un festival de danse au Théâtre des Bouffes du Nord.

    Pour accéder aux détails du programme : ici

     

    L' art change parce que le réel a changé. Créations, inédits, performances, reprises... Voici un panorama de quelques musts de ces danses fragiles à travers le monde du continent africain au continent américain en passant par l'Europe, avec les nouvelles créations de Raphäelle Delaunay et de Benoît Lachambre, trois chorégraphes interprètes venues d'Afrique : Kettly Noël, Nellisiwe Xaba et Dada Masilo (une inconnue en Europe), une œuvre mythique de Steven Cohen et le danseur au passé circassien Yoann Bourgeois.

    Pour vous donner envie et attiser votre curiosité, voici une brève vidéo où l'on peut voir Raphaëlle Delaunay à Poitiers en 2010 :

    Bitter Sugar from Tap Scène Nationale de Poitiers on Vimeo.

    Raphaëlle Delaunay a travaillé avec Pina Bausch au Tanztheater Wuppertal que le cinéma et la caméra de Wim Wenders ont mis en lumière au printemps de cette année : Pina. Et quelle lumière ! Une autre scène l'accueillera très bientôt : le Centre national de la dance à Pantin

  • Le Louxor : visite du chantier

    La Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) organise le lundi 21 novembre une visite du chantier du Louxor. Quelques membres de l'association Action Barbès feront la visite puis participeront à la réunion organisée au Centre Barbara par la même MCVP.

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    Si vous avez des questions - voire des préoccupations - merci de nous en faire part à actionbarbes9@club-internet.fr, nous ferons le relais.

    Et vous aurez droit à un compte-rendu, bien sûr.

  • Vous qui habitez à Barbès, qu'en pensez-vous ?

    Sous la plume de SIBYLLE VINCENDON, on pouvait lire hier matin dans Libé une présentation des conclusions de la sociologue Virginie Milliot, qui livre un rapport intitutlé "Laboratoire du pluralisme". La journaliste n'est pas loin de penser avec elle que Barbès est bien le dernier quartier parisien où la tchache a encore sa place. Après lecture de cet article, dites nous ce que vous en pensez. Les commentaires sont ouverts en bas de page. La discussion s'engage...

    Article de Libé du 18 novembre, rubrique Société.

    Barbès (XVIIIe arrondissement) est le plus ancien quartier cosmopolite de Paris et l’un des plus précaires. Virginie Milliot, sociologue, s’est demandé si ce n’était pas aussi «un laboratoire du pluralisme», titre de son rapport. Elle a traîné dans la rue, observé les passants et constaté que ces espaces où tous se croisent fonctionnaient comme «un creuset de la formation des mentalités citadines et citoyennes».

    «Discours enchanté». Dans ce quartier pauvre, où l’on trouve aussi bien un «dépaysement», une «atmosphère dans laquelle on baigne» que des ventes de cigarettes de contrebande à ciel ouvert (et, plus discrètement, de drogue), la cohabitation des populations est une pratique délicate qui se fabrique sur le terrain. Il y a de plus en plus de classes moyennes ou supérieures. Parmi elles, deux groupes. D’abord, ceux qui défendent le village exotique, multiculturel. «Le discours enchanté», résume la sociologue. Souvent arrivés dans les années 80, ils se sont parfois engagés dans l’associatif, voire la politique. Le constat des inégalités leur donnait envie d’agir. A l’opposé se trouvent les habitants qui exacerbent les problèmes sociaux, «ici plus visibles qu’ailleurs». Ils sont plutôt arrivés vers les années 2000, ont eu une réaction de rejet, se sont constitués en association exigeant le «droit au calme». L’occupation de la rue par les trafiquants ou ceux qui y traînent les insupporte. «Ces nouveaux propriétaires visent à délégitimer des activités informelles et des modes d’occupation de la rue qui caractérisent ce quartier depuis des décennies», constate la sociologue.

    De fait, à Barbès, la rue est particulière. Il s’y passe toujours quelque chose et tout le monde s’en mêle. Le «pacte d’anonymat», cette sorte de distance entre les passants, n’a pas cours. Assise sur un banc, Virginie Milliot est abordée, prise à témoin et même embringuée dans un contrôle de police qui tourne mal. Pour elle, l’opposition présente dans d’autres quartiers mixtes joue à plein à Barbès : «La rue pour les classes populaires est un espace où l’on vit alors qu’elle est avant tout pour les classes moyennes un espace que l’on traverse.»

    «Parfaits inconnus». Barbès s’embourgeoise, mais bien plus lentement que les autres quartiers parisiens. C’est «une gentryfication hésitante». En tout cas, «ce quartier joue un rôle d’espace formateur du citadin», écrit Virginie Milliot. Pour la chercheuse, Barbès «délimite un morceau de ville» différent des cités de périphérie parce que «la pluralité se rencontre sur un mode non conflictuel dans un espace public». En clair, on se retrouve, comme elle l’écrit, «à parler avec de parfaits inconnus». Barbès ne ressemble pas au reste de Paris. Pour combien de temps encore ?

    Paris se cherche, titre encore le journal...

    En effet, ce rapport fait partie d'un programme de recherches "Paris 2030" qui existe depuis sept ans et a permis de fournir aux gestionnaires et politiques parisiens des travaux sur des thèmes aussi variés que "l'Utilisation de l'espace par le pigeon urbain" ou "Le travail indépendant à Paris et son avenir".

    Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'université et de la recherche, plaide pour ce programme qui certes coûte à la ville -  n'était-ce pas toutefois une promesse de campagne du candidat Delanoé en 2008 d'aider la recherche  et les chercheurs ? - mais accroit indéniablement son attractivité auprès des chercheurs étrangers, que les villes d'importance mondiale tentent de séduire avec chacune leurs atouts propres.

    Pour en savoir plus sur le colloque qui a eu lieu hier à l'Hôtel de ville, ses lauréats, ses ambitions, visitez cette page riche de nombreux liens vers les lauréats des années précédentes et les rapports accessibles en ligne (comme par exemple celui-ci  : le rapport Depaule sur les quartiers de Paris, dont la Goutte d'Or...)