Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 6

  • Conférence au FGO : "Ces morceaux qui ont changé le rap français"

    Le jeudi 24 février, le FGO-Barbara vous propose une conférence du journaliste musical Maxime Delcourt : "Ces morceaux qui ont changé le rap français". L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles.

    "Depuis son apparition dans les années 1980, le rap français n’a cessé de se réinventer, souvent en lien avec les innovations en cours de l’autre côté de l’Atlantique, parfois en étant parfaitement en phase avec différentes réalités du territoire hexagonal : l’architecture spécifique de ses banlieues, un certain héritage de la poésie et de la chanson française, la persistance du racisme, des inégalités et autres problèmes sociaux, le passé colonial, etc.

    De «Bouge de là » de MC Solaar à « Le Monde ou rien » de PNL, de « Retour aux pyramides » des X-Men à « Pour ceux » de la Mafia K’1 Fry, en passant par « Demain c’est loin » d’IAM ou encore « DJ » de Diams, tous ces morceaux n’appartiennent pas seulement à notre mémoire collective : ils ont également changé la face du rap français."

    photo_maximedelcourt.jpg

    Maxime Delcourt

    C'est où ?

    FGO-Barbara, 1 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 24 février 2022, à 18 h 30

     

  • "Beauté Fatale" au LMP

    Du 16 au 20 février, le Lavoir Moderne Parisien (LMP) met à l'affiche "Beauté Fatale". Cette pièce, d'après Mona Cholet, est mise en scène par Ana Maria Haddad Zavadinack, avec sur scène : Léa Douziech, Juliette Evenard, Chloé Lasne, Tamara Lipszyc et Joséphine Palmieri.

    "Beauté Fatale raconte l’injonction à la beauté faite aux femmes.

    Quelle est la limite entre se faire belle parce que c’est plaisant, et se faire belle parce que ne pas l’être est une souffrance ? Cinq comédiennes racontent, chantent, dansent les diverses façons dont elles vivent cette injonction à la beauté, comment elles l’apprivoisent, à quel point elle les violente."

    unnamed (27).jpg

    C'est où ?

    LMP, 35 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du mercredi 16 au samedi 19 février à 19 h, et le dimanche 20 février 2022 à 15 h

  • Clôture du Festival Au Fil des Voix : "De Kaboul à Bamako"

    Ce vendredi 18 février, le Trianon accueille la soirée de clôture du Festival Au Fil des Voix. Cette soirée "De Kaboul à Bamako" réunira de nombreux artistes venus d'Afghanistan et du Mali, mais également du Maroc, d'Iran, de Turquie...

    "Dans le cadre du projet De Kaboul à Bamako, Mamani Keïta, Aïda Nosrat, Sogol Mirzaei, Siar Hashimi, Rușan Filiztek et Arat Kilo dévoilent leur création transculturelle Sowal Diabi* sur la scène du Trianon après deux ans de rencontres et résidences.

    S’inspirant d’une route imaginaire « de Kaboul à Bamako » dont ni les livres d’histoire, ni les recueils de contes n’ont gardé de trace, mais qui symbolise une communauté de destinées marquée par l’exil, se sont rassemblés, sous l’impulsion de Saïd Assadi, des chanteurs et musiciens qui ont connu l’exil.

    Leur création transculturelle est conçue comme un dialogue culturel et musical entre leurs différentes esthétiques, SOWAL signifiant « question » en persan, une des langues parlées en Afghanistan et DIABI « réponse » en Bambara, une des langues parlées au Mali.

    En première partie, l’Ensemble Kaboul, Macha Gharibian, Yacir Rami et Oum se joignent à la soirée en signe de solidarité envers les artistes afghans."

    (Réservation)

    Sowal-Diabi-16_9-1536x864.jpeg

    C'est où ?

    Le Trianon, 80 boulevard Rochechouart, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 18 février 2022, à 20 h 00

  • Réunion en ligne du Conseil de Quartier Goutte d’Or-Château-Rouge

    La prochaine réunion publique du Conseil de Quartier Goutte d’Or-Château-Rouge se tiendra en ligne le jeudi 17 février 2022 à 18 h 30.

    L'ordre du jour se décompose en quatre points qui organiseront les groupes de travail :

    • Occupation abusive de l’espace public, insécurité et propreté ;
    • Végétalisation ;
    • Solidarité et cohésion social ;
    • Révision du Plan Local d’Urbanisme.

    Les participants se retrouveront tous en fin de session.

     

    Lien de connexion pour la réunion :

    https://us02web.zoom.us/j/81233894043

    unnamed (26).jpg

  • "Village d'hiver" à Chapelle International

    Ce samedi 12 février de 14 h à 18 h, s'organise un événement convivial et festif au cœur du nouveau quartier Chapelle International, au nord du 18e arrondissement, dans le square du 21 avril 1944 : Le Village d'hiver à Chapelle International.

    Au programme :

    • 15 h 30 : spectacle de clown
    • 16 h 15 : DJ set
    • 17 h 30 : spectacle de danse
    • …et d’autres surprises dès 14 h !

    Les organisations participantes :

    A Tire d’Ailes - Activités proposées : stand d'information - Micro contes
    Académie Football Paris 18 - Activités proposées : stand d'information - jeux - démonstrations
    AFEV - Activités proposées : Jeux pour enfant en bois (animation en lien avec le centre social Rosa Parks)
    Amunanti - Activités proposées : Stand d'information - démonstrations zumba ou afrobeat
    Capoeira Viola - Activités proposées : Stand d'information - initiation-démonstration capoeira
    Compagnie des Rêves Ayez - Activités proposées : Buvette (boissons chaudes) avec les jeunes de l'association pour financer leurs séjours estivaux (prix libres) - portraits vidéos
    Centre Paris Anim’ Hébert - Activités proposées : Stand d'information - arts plastiques (enfants)
    Centre social et culturel Rosa Parks - Activités proposées : Stand d'information - jeux en bois
    Curry Vavart - Activités proposées : Stand d'information - labo photo mobile
    ENEDIS - Activités proposées : Sensibilisation aux risques électriques et aux éco-gestes (en partenariat avec Unis-Cité)
    Espace Ferroviaire Aménagement - Activités proposées : Stand d'information sur le projet urbain
    La Permanence Chorégraphique - Stand d'information
    Les Petits Débrouillards - Activités proposées : Stand d'information - animations scientifiques
    Passerelle de Mémoire - Activités proposées : Projection-débat du film documentaire sur le quartier La Chapelle, raconté par ses habitants
    Radio RapTz
    RIVP - Activités proposées : Stand d'information sur la commercialisation des SOHO
    Tu Vis Tu Dis / Sine Qua None FC - Activités proposées : Stand d'information - animations sportives
    Mairie du 18e (Service de démocratie locale et l'Equipe de Développement Local) : Activités proposées : Stand d'information
    Territoire Zéro Chômeur Longue Durée - Stand de restauration réalisé pour les demandeurs d'emploi
    Ferme Tiligolo
    Veni Verdi - Activités proposées : Couronnes ou petits terrariums - vente à bas prix de plants
    Vergers Urbains - Activités proposées : Bonhommes à tête de pelouse
    Vivre au 93 Chapelle - Activités proposées : Stand d'informations

    chapelle-international,18e,village-d-hiver

    C'est où ?

    Square du 21 avril 1944, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 12 février 2022, de 14 h à 18 h

  • Concert de la St Valentin : harpe et orgue à l'église Notre-Dame de Lorette

    Ce dimanche 13 février après-midi, vous pourrez écouter un concert de harpe et orgue à Notre-Dame de Lorette. Odile Foulliaron est à la harpe et Sacha Dhénin à l'orgue. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles, et les gestes barrière sont de mise.

    Programme

    Johann Sebastian Bach (1685-1750)
    Prélude en mi mineur BWV 548
    Sacha Dhénin, grand orgue.
    Carl Philipp Emanuel Bach (1715-1788)
    Trois Duos pour Orgue et Harpe
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    César Franck (1822-1890)
    Prélude, Fugue et Variation, opus 18, 1860-62.
    Prélude
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    Jean-Michel Damase (1928-2013)
    Sicilienne variée, 1966.
    Odile Foulliaron, harpe.
    Camille Saint-Saëns (1835-1921)
    Six duos pour harmonium et piano (Op 8)
    N° 4, Capriccio
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    Alexandre Guilmant (1837-1911)
    Pastorale pour harmonium et piano (Op. 26).
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    Manuel de Falla (1876-1946)
    "La vida breve", 1904.
    Première danse espagnole
    Odile Foulliaron, harpe.
    Maurice Ravel (1875-1937)
    Ma Mère l’Oye, 1911.
    Transcription pour orgue et harpe de David Cassan
    I. Pavane de la Belle au bois dormant
    II. Petit Poucet
    III. Laideronnette, Impératrice des Pagodes
    IV. Les Entretiens de la Belle et la Bête
    V. Le Jardin féérique
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.

    concert,notre-dame-de-lorette,9E

    C'est où ?

    Église Notre-Dame-de-Lorette, 18 bis rue de Chateaudun, Paris 9e

    C'est quand ?

    Dimanche 13 février 2022, à 16 h 30

  • L'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord en concert

    L'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord a le plaisir de vous inviter à son premier concert de cette nouvelle année. Rendez-vous ce dimanche 6 février à 15 heures, à l'église Saint-Vincent-de-Paul, pour choyer vos oreilles.

    (libre participation aux frais)

    0C4P05Ee9l2eLhor.jpeg

    C'est où ?

    Église Saint-Vincent-de-Paul , Paris 10e

    C'est quand ?

    Dimanche 6 février 2022, à 15 h

  • Aldi ouvre une moyenne surface rue de la Goutte d'Or

    La chaine de magasins alimentaires Aldi ouvre un magasin rue de la Goutte d'Or, dans le local rénové occupé auparavant par l'enseigne Leader Price. Cette moyenne surface est le tout premier élément livré de la rénovation du secteur des colonnades de la rue de la Goutte d'Or.

    Cette réouverture d'un magasin alimentaire d'entrée de gamme était très attendu par beaucoup d'habitants du secteur. Les clients pourront profiter d'une surface refaite totalement à neuf, et de nouveaux équipements et services (rayons de pains et viennoiseries...). Nous sommes bien loin de l'état catastrophique de la précédente enseigne il y a quelques années. Le magasin est ouvert de 8 h à 21 h en semaine et de 8 h 30 à 12 h 30 le dimanche. Voilà qui devrait ré-animer la rue de la Goutte d'Or.

    Même si l'on peut déjà y faire ses courses, l'ouverture officielle est programmée le 26 janvier, avec des offres spéciales à découvrir.

    Aldi new 2.jpg

    La façade a été avancée jusqu'au trottoir afin de supprimer les colonnades

    Aldi new 7 pain.jpg

    Rayon pains et viennoiseries

    Aldi new 10 caisse.jpg

    Les caisses neuves 

    Aldi new 4.jpg

    Même si tout n'est pas encore prêt, la plupart des rayons sont déjà bien achalandés

  • Les P'tits Baudets reprennent du service

    Les Les P'tits Baudets, les concerts jeune public des Trois Baudets, reprennent ce 23 janvier, les dimanches à 15 h 30. 

    On pourra y emmener sans scrupule pour son porte-feuille les petits comme les grands, en effet, tous les spectacles sans exceptions sont au tarif unique de 5 € !
     

    Les premières dates à venir :

    Dimanche 23 janvier 2022 - 15 h 30
    RIT QUI QUI
    Vivre heureux dans un pull qui gratte
    Ce nouveau spectacle de RIT QUI QUI confirme leur genre musical ancré dans le jazz en voyageant volontiers dans la pop, le rap ou la world, avec une écriture humoristique et une poésie des mots.
    60 min. À partir de 6 ans. 
    Plus d'infos

    trois-baudets,spectacle,enfants,18e,jeunesse


     
    Dimanche 30 janvier 2022 - 15 h 30
    L'OGRE EN PAPIER
    D'ogre, il n'en a que le caractère et la voix. Grave et rocailleuse, il s'en sert pour chanter sa vie de grande personne dont les certitudes sont souvent chamboulées par les questions des plus jeunes. Un format concert drôle et ludique, servi par quatre chanteurs multi-instrumentistes qui donnent du corps et du verbe décalé.
    55 min. À partir de 5 ans.
    Plus d'infos

    trois-baudets,spectacle,enfants,18e,jeunesse

  • Crack : signez la pétition pour l'appel aux Maires du Grand Paris

    Suite à la tribune qu'Action Barbès a co-signée avec plusieurs collectifs d'habitants du Nord-parisien, nous vous invitons à signer la pétition en ligne qui y fait écho. Vous retrouvez ci-dessous le texte de la pétition, le lien vers la pétition est en bas de page.

     

    Crack : Mesdames et messieurs les maires à Paris et dans le Grand Paris, prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue ! 

    Depuis 3 mois, des consommateurs de crack vivent dans des conditions déplorables à Porte de la Villette. Plusieurs collectifs d'habitants demandent aux maires concernés - signataires d'une pétition implorant le Président de la République à agir - de mettre en place des solutions structurelles et pérennes. Ils les exhortent à faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur leurs territoires.

    Les Maires du 19ème, d’Aubervilliers et de Pantin ont lancé une pétition le 22 décembre dernier implorant le Président de la République de se saisir de la situation révoltante qui s’est installée Porte de la Villette, où plusieurs centaines de consommateurs de crack ont été déplacés dans un square, en bordure de périphérique et à la jonction des villes de Pantin, d’Aubervilliers et du 19ème arrondissement de Paris.

    Cela fait désormais plus de 3 mois qu’ils y croupissent dans des conditions déplorables.

    Cet épisode n’est que la répétition d’un film que, nous, habitants du Nord-Est parisien, avons fini par connaître par cœur : quand, après un certain temps, une scène de consommation à ciel ouvert atteint les limites de l’indignité des consommateurs et de l’exaspération des riverains, le Ministère de l’Intérieur ordonne son déplacement vers un autre quartier, sans pour autant participer à la mise en place de solutions structurelles et pérennes qui sont pourtant connues, de par les réussites des projets menés en Europe et à l’international, et préconisées depuis des années par la communauté scientifique et le champ médico-social.

    Certes nous partageons la colère de ces élus locaux face aux manquements du Ministère de l’Intérieur. Cependant un passage de la pétition nous a fait réagir, par son inexactitude ou sa malhonnêteté, et souhaitons en informer nos concitoyens.

    En effet, quand nous lisons : "Vous seul, Monsieur le Président de la République, avez l’autorité pour impulser et imposer une coordination des acteurs, mettre fin à cette honte et mettre en place un modèle français de sortie du crack.” Nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche de ces maires pétitionnaires.

    Car, de fait, ces maires d’arrondissements et de communes ne sont pas impuissants.

    Si l’État porte effectivement une responsabilité dans ce statu quo insupportable, les élus locaux ont néanmoins bel et bien la capacité d’agir à leur niveau. Et lorsque ceux-ci décident sciemment de ne rien faire, ils deviennent eux aussi responsables de l’enlisement de la “crise du crack” dans nos quartiers.

    Quand on apprend qu’un distributeur de kits stériles a été démonté à Aubervilliers sur demande de la Mairie, que la Mairie du 19ème a refusé l’installation d’un algéco temporaire Square Forceval ou que, contrairement à l’engagement pris par M. le Maire avant sa réélection, celui-ci a également rejeté de multiples propositions d’ouverture de centres d’accueil, de repos et d’hébergement, dont un pour femmes.

    NON, nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche
    .

    Car, OUI, vous, en tant que maires, avez le pouvoir d’agir, le pouvoir de faire bouger les choses ! Une réussite en témoigne : lorsque les quelque 250 personnes qui vivaient dans le tunnel Sigmund Freud dans le 19ème ont été mises à l’abri, cela a essentiellement été le résultat d’une action municipale, alors que cela relevait avant tout des compétences de l’État.

    Nous vous disons chiche ! 

    La pétition des Maires enjoint le Président de la République à avoir “le courage de réquisitionner certains lieux vacants pour en faire des centres de soins et d’hébergement à taille humaine.” C’est la raison pour laquelle nos collectifs ont signé votre pétition.

    Montrez l’exemple ! 

    Puisque les territoires touchés par la toxicomanie de rue font nécessairement partie de la solution, il vous appartient de montrer l’exemple en vous prononçant en faveur de l’ouverture de tels centres. En effet, les expériences montrent, en France comme à l’international, que les dispositifs de prise en charge des toxicomanes ne sont efficaces que s’ils se trouvent avant tout à proximité des scènes de consommation.

    En tant que Premier Magistrat, il relève de votre pouvoir d’initier l’ouverture de ces centres. La pétition des maires prendrait alors tout son sens, si dans un second temps, le gouvernement devait en refuser le principe.

    Cessons l’hypocrisie ! 

    Tout refus de votre part, sous prétexte qu’il ne faudrait pas "rajouter de la misère à la misère” serait indécent, car ce serait instrumentaliser la précarité des quartiers touchés pour justifier de la non-ouverture de structures.  

    Il est aujourd’hui admis que les structures de prise en charge apaisent et soulagent les quartiers qui font face à la toxicomanie de rue. Nous, habitants du nord-est parisien, l’avons observé depuis 6 ans aux abords de la Gare du Nord et les différents rapports de l’Inserm ou de l’Assemblée nationale en attestent. 

    Pour mettre fin à ce film qui a trop duré et construire le "modèle français de sortie du crack" que les maires pétitionnaires appellent de leurs vœux, nous, habitants du Nord-Est parisien, vous invitons à éviter deux pièges dans lesquels la majorité des responsables politiques sont tombés :

      1. L’électoralisme : faites confiance aux recommandations du corps médico-social, inspirez-vous des réussites de nos voisins européens et ne vous laissez pas prendre en otage par des collectifs d’habitants en colère qui ne représentent pas nécessairement la majorité de la population ;

      2. Les nombreux préjugés sur les dispositifs de réduction des risques et les consommateurs de drogues : contrairement à ce que l’on entend sur les réseaux sociaux, les dispositifs de réduction des risques conviennent à la consommation de crack, sont majoritairement acceptés par la population (80% des Français y sont favorables et 55% accepteraient l’installation d’une structure à proximité de chez eux, voir le rapport de l’Inserm), apaisent le quartier d’implantation et réduisent les troubles à l’ordre public, et sont complémentaires à des dispositifs de sevrage.

     

    Nous vous demandons de faire preuve de courage politique, celui-là même que les maires pétitionnaires invoquent au Président de la République, pour engager concrètement votre territoire dans la co-construction d’un maillage francilien de centres de prise en charge des toxicomanes.

    Il n’existe pas de solution unique.

    C’est pourquoi l’extrême complexité de la situation convoque une grande diversité de dispositifs de petites tailles : centres d’hébergement, espaces de repos ouverts jour et nuit, SCMR, centres de soin, en passant par la distribution de matériels de prévention et l’analyse des drogues, jusqu’aux cures de désintoxication et aux communautés thérapeutiques.

    L’action doit passer par vous.

    S’il doit y avoir un début de réponse, celle-ci ne viendra pas d’en haut : elle viendra d’élus locaux courageux, comme vous, à Paris et dans le Grand Paris, dans le Nord-Est parisien comme dans le Centre.

    VOUS avez le pouvoir de faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur vos territoires, dont vous avez, nous n’en doutons pas, la plus grande préoccupation.

     

    Les collectifs d’habitants : Action Barbès (Paris 9, 10 et 18), DASCQ (Paris 19), Mieux Agir Contre le Crack (Paris 10, 18 et 19), Parents-Riverains SCMR (Paris 10).

     

    SIGNER LA PÉTITION

    uGkLYXHchNnVsHz-800x450-noPad.jpg

  • Exposition : "Visages d'ici et d'ailleurs"

    La ressourcerie Le Poulpe vous invite à partir de vendredi à une exposition : "Visages d'ici et d'ailleurs". 

    Regards rêveurs, lointains, interrogateurs, visages d'ailleurs... et d'ici. L'artiste, la peintre Françoise Chartier, habite à la Goutte d'Or depuis 1989. Ses portraits appartiennent à un univers métissé et coloré, à l'image du quartier.

    L'exposition est visible du 14 janvier au 2 février (vernissage le 14 janvier à 18 h 30).

    270178835_673951380678709_4222041953350975315_n.jpg

    C'est où ?

    Le Poulpe, 4 bis rue d'Oran, Paris 18e

    C'est quand  ?

    Du 14 janvier au 2 février 2022

  • Maires de Paris, du Grand Paris : prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue !

    Avec d'autres collectifs d'habitants du Nord parisien, Action Barbès signe une tribune publiée sur Médiapart, nous la reproduisons ci-dessous.

     

    Crack : des habitants répondent à l’initiative des maires du 19e, de Pantin et d’Aubervilliers

    Depuis trois mois, des consommateurs de crack vivent dans des conditions déplorables à Porte de la Villette. Plusieurs collectifs d'habitants demandent aux maires concernés - signataires d'une pétition implorant le Président de la République - de mettre en place « solutions structurelles et pérennes ». Ils les exhortent à « faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques » sur leurs territoires.
     
     
    Madame et Messieurs les Maires,

    Vous avez lancé une pétition le 22 décembre dernier implorant le Président de la République de se saisir de la situation révoltante qui s’est installée Porte de la Villette, où plusieurs centaines de consommateurs de crack ont été déplacés dans un square, en bordure de périphérique et à la jonction des villes de Pantin, d’Aubervilliers et du 19e arrondissement de Paris. Cela fait désormais plus de trois mois qu’ils y croupissent dans des conditions déplorables.

    Cet épisode n’est que la répétition d’un film que les habitants du nord-est parisien ont fini par connaître par cœur : quand, après un certain temps, une scène de consommation à ciel ouvert atteint les limites de l’indignité des consommateurs et de l’exaspération des  riverains, le Ministère de l’Intérieur ordonne son déplacement vers un autre quartier, sans pour autant participer à la mise en place de solutions structurelles et pérennes qui sont pourtant connues, de part les réussites des projets menés en Europe et à l’international, et préconisées depuis des années par la communauté scientifique et le champ médico-social.

    Certes, nous partageons votre colère face aux mensonges et aux manquements du Ministère de l’Intérieur. Cependant, un passage de votre pétition nous a fait réagir, par son inexactitude ou sa malhonnêteté, et souhaitons en informer nos concitoyens.

    Vous déclarez : « Vous seul, Monsieur le Président de la République, avez l’autorité pour impulser et imposer une coordination des acteurs, mettre fin à cette honte et mettre en place un modèle français de sortie du crack. »

    De fait, vous n’êtes pas impuissants. Si l’État porte effectivement une responsabilité dans ce statu quo insupportable, les élus locaux ont néanmoins bel et bien la capacité d’agir à leur niveau. Et lorsque ceux-ci décident sciemment de ne rien faire, ils deviennent eux aussi responsables de l’enlisement de la « crise du crack » dans nos quartiers.

    Quand nous constatons qu’un distributeur de kits stériles a été démonté à Aubervilliers sur demande de la Mairie ou quand nous apprenons que la Mairie du 19e a refusé l’installation d’un algéco temporaire Square Forceval et, contrairement à l’engagement pris par le Maire avant sa réélection, a également rejeté de multiples propositions d’ouverture de centres d’accueil, de repos et d’hébergement, dont un pour femmes, nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de votre démarche.

    Par ailleurs, nous notons que, lorsque les quelque 250 personnes qui vivaient dans le tunnel Sigmund Freud dans le 19e, ont été mises à l’abri, cela a essentiellement été le fruit d’une action municipale, alors que cela relevait avant tout des compétences de l’État. Cette réussite démontre bien votre pouvoir d’agir en tant que maires.

    Vous enjoignez le Président de la République à avoir « le courage de réquisitionner certains lieux vacants pour en faire des centres de soins et d’hébergement à taille humaine ». 

    Nous vous disons, chiche ! C’est la raison pour laquelle nos collectifs ont signé votre pétition, mais puisque les territoires touchés par la toxicomanie de rue font nécessairement partie de la solution, il vous appartient de montrer l’exemple en vous prononçant en faveur de l’ouverture de tels centres. En effet, les expériences montrent, en France comme à l’international, que les dispositifs de prise en charge des toxicomanes ne sont efficaces que s’ils se trouvent avant tout à proximité des scènes de consommation. En la matière, il relève de votre seul pouvoir de Premier Magistrat d’initier l’ouverture de ces centres. Votre pétition prendra alors tout son sens, si dans un second temps, le gouvernement devait en refuser le principe.

    Mais tout refus de votre part qui instrumentaliserait la précarité des quartiers touchés pour justifier de la non-ouverture de structures, arguant qu’il ne faudrait pas « rajouter de la misère à la misère », serait indécent. En effet, il est aujourd’hui admis que les structures de prise en charge apaisent et soulagent les quartiers qui font face à la toxicomanie de rue, comme nous l’avons observé depuis six ans aux abords de la Gare du Nord et comme l’attestent les différents rapports de l’Inserm ou de l’Assemblée nationale.

    Pour mettre fin à ce film qui a trop duré et construire le « modèle français de sortie du crack » que vous appelez de vos vœux, nous vous invitons à éviter deux pièges dans lesquels la majorité des responsables politiques sont tombés :

      1. L’électoralisme : faites confiance aux recommandations du corps médico-social, inspirez-vous des réussites de nos voisins européens et ne vous laissez pas prendre en otage par des collectifs d’habitants en colère qui ne représentent pas nécessairement la majorité de la population ;
      2. Les nombreux préjugés sur les dispositifs de réduction des risques et les consommateurs de drogues : contrairement à ce que l’on entend sur les réseaux sociaux, les dispositifs de réduction des risques conviennent à la consommation de crack, sont majoritairement acceptés par la population (80 % des Français y sont favorables et 55 % accepteraient l’installation d’une structure à proximité de chez eux, voir le rapport de l’Inserm), apaisent le quartier d’implantation et réduisent les troubles à l’ordre public, et sont complémentaires à des dispositifs de sevrage.

    Enfin, nous vous demandons de faire preuve du même courage politique que celui que vous invoquez au Président de la République, pour engager concrètement votre territoire dans la co-construction d’un maillage francilien de centres de prise en charge des toxicomanes.

    Il n’existe pas de solution unique. C’est pourquoi l’extrême complexité de la situation convoque une grande diversité de dispositifs de petites tailles : centres d’hébergement, espaces de repos ouverts jour et nuit, SCMR, centres de soin, en passant par la distribution de matériels de prévention et l’analyse des drogues, jusqu’aux cures de désintoxication et aux communautés thérapeutiques.

    S’il doit y avoir un début de réponse, celle-ci ne viendra pas d’en haut : elle viendra d’élus locaux courageux, comme vous, à Paris et dans le Grand Paris, dans le Nord-Est parisien comme dans le centre. Votre courage sera récompensé car vous aurez su faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur vos territoires, dont vous avez, nous n’en doutons pas, la plus grande préoccupation.

    Action Barbès (Paris 9, 10 et 18)
    DASCQ (Paris 19)
    Mieux Agir Contre le Crack (Paris 10, 18 et 19)
    Parents-Riverains SCMR (Paris 10)

     

    Si vous souhaitez soutenir cette initiative, vous pouvez le faire en partageant cette tribune et en signant cette pétition : "Maires de Paris, du Grand Paris : prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue !

    uGkLYXHchNnVsHz-800x450-noPad.jpg