Les toits de Paris - Paris vu des toits - Source : site Les toits de Paris vous invitent à prendre de la hauteur
En attendant, régalons nous avec Sous les toits de Paris chanté par Albert Préjean
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Les toits de Paris - Paris vu des toits - Source : site Les toits de Paris vous invitent à prendre de la hauteur
En attendant, régalons nous avec Sous les toits de Paris chanté par Albert Préjean
La Promenade urbaine, notre projet phare depuis plusieurs mois déjà, exige des compétences d'urbanisme. C'est enfoncer des portes ouvertes que de l'affirmer. Notre association abrite quelques sages de la discipline, mais dans son immense majorité, nos adhérents ne sont pas experts.
Pour combler, un peu, ces lacunes, nous nous sommes inscrits à un cycle de conférences, intitulées modestement « Petites leçons de ville », qui se tient le premier jeudi de chaque mois de février à juin, au Pavillon de l'Arsenal, à 19h, pilotées par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE) de Paris.
La première leçon a été donnée jeudi dernier 5 février — donnée est le mot juste, puisque nous étions en train de cacher que ces conférences sont gratuites et ouvertes à tous, sur simple inscription.
La première de la série de cinq leçons était intitulée « Mobiliser »…………
Dès 2001, Action Barbès a tout de suite été sensible à la valeur du patrimoine puisque la protection du cinéma Le Louxor était, dès le début, une des raisons de sa création. Notre intérêt pour la sauvegarde de ce patrimoine et de sa problématique spécifique a décuplé au contact de l'historien de très grande importance qu'est François Loyer puisque c'est lui qui nous a conseillés et aidés dans notre tentative, hélas vouée à l'échec, de sauver l'intérieur du cinéma, une fois celui-ci racheté par la Ville de Paris (voir dans la colonne de droite de ce blog dans la catégorie Histoire Louxor).
Les polémiques à propos de la sauvegarde du patrimoine parisien se sont multipliées ces derniers mois. Que ce soit le projet d'extension du stade Roland Garros et du sort réservé au serres d'Auteuil, celui de création de la tour Triangle porte de Versailles ou bien encore celui de LVMH à l'emplacement de l'ancienne Samaritaine rue de Rivoli, sans oublier celui de restructuration de la poste centrale de la rue du Louvre pour ne parler que des projets les plus médiatisés, les articles de presse et les prises de positions n'ont pas manqué. Au centre de tout cela, outre les acteurs impliqués, on retrouve l'association SOS Paris. Nous avons voulu en savoir plus et comme son Secrétaire Général, Jan Wyers, habite le 9e, il nous a été facile de l'interviewer.
Action Barbès (AB) : Quand SOS Paris a-t-il été créé et dans quels buts ?
Jan Wyers SOS Paris (JW) : En 1973, avec comme but la protection du patrimoine et le cadre de vie des Parisiens. C’était la période Pompidou : la tour Montparnasse, les voies sur berges, le projet d’autoroute urbaine traversant Paris du Nord au Sud en passant sous des gratte-ciel …
Sans être trop optimiste et en restant très vigilant quand même, le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad initié par Action Barbès est sur de bons rails. Il va certes falloir être patient car c'est un projet d'envergure mais tout nous incite à penser que le processus est lancé, volonté de le faire maintes fois réitérée par le maire du 18e, Eric Lejoindre, avec le soutien manifeste de Jean-Louis Missika, adjoint d'Anne Hidalgo chargé de l'urbanisme, sans oublier bien sûr le précieux concours du maire du 10e, Rémi Féraud.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, voilà que notre projet a définitivement traversé l'Atlantique. Nous vous avions parlé en octobre de la visite de Design Trust for Public Space, et bien nos amis New-Yorkais parlent de Barbès et de nous dans leur dernière Newsletter de janvier 2015.
Cliquer sur l'image pour avoir accès à l'ensemble de l'article en anglais
Que nous dit cet article ? Resitué dans le contexte tragique qu'a connu Paris en ce début 2015, il réaffirme la vocation des lieux comme celui-là d'être des endroits de vie, de convivialité, d'échanges dans la cité.
"These public spaces are the lifeblood of cities, that shape our civic and individual identities" Ces espaces sont essentiels à nos cités, façonnant nos identités qu'elles soient civiques ou individuelles. (ndlr : comment ne pas partager cet avis ?)
Et plus loin : "When a person sets foot outside their door onto the street, into a park or playground, or into a subway station, they perceive whether they are valued and respected, or not. Is this place clean, well-maintained and lit ? Are there trees and plantings? Or is it dark and desolate, trash strewn and dirty, filled with vermin?" Quand une personne sort de chez elle, va dans un parc ou une aire de jeux, dans une station de métro, elle perçoit si elle est valorisée et respectée ou non. Ce endroit est-il propre, bien entretenu et éclairé ? Y a t-il des arbres et des plantations ? Ou est-ce sombre et désolée, avec des ordures qui jonchent le sol, sale, et rempli de vermine ?
Emporté par son enthousiasme, Design Trust prête à Action Barbès la réalisation de projets dont nous ne sommes pas à l'origine. Mais il est bien connu qu'on ne prête qu'aux riches et il faut y voir là une preuve d'amitié.
Une fois le projet à peu près mis au point, nous demanderons à nos amis ce qu'ils en pensent. Nous avons intérêt à bien travailler !
Nota : pour ceux qui ne parlent pas anglais, Google Traduction propose une traduction acceptable.
Salle comble à la mairie du 18e le 2 février. On pouvait s'y attendre au vu du projet présenté. Mais, plus surprenant, des élus venus d'arrondissements et de communes limitrophes à la même tribune. Pour Action Barbès qui a toujours souhaité que les élus des 9-10-18 (et maintenant 19 dans le cadre de la Promenade urbaine) s'associent pour avancer dans notre quartier, une certaine satisfaction.
En présence de Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l'urbanisme, c'est François Leclercq, architecte urbaniste qui a présenté les grandes lignes de ce vaste projet.
La première phase de concertation dans le cadre de la révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Paris s'est achevée fin décembre. Les propositions, les avis, les commentaires .... et les critiques ont été recueillis sur la plate forme imaginons.paris mais aussi au cours des réunions d'information qui se sont tenues dans les 20 mairies d'arrondissement (voir notre article du 18 octobre).
Une réunion de restitution des informations ainsi collectées au cours du dernier trimestre 2014 était organisée le samedi 24 janvier au Pavillon de l'Arsenal dans le 4e arrondissement. Bien sûr, la réunion s'est tenue en présence de Jean-Louis Missika, adjoint d'Anne Hidalgo chargé de l'Urbanisme, de la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris et également de l'agence Strateact' chargée, elle, de la plate forme participative pour le compte de cette même Mairie de Paris.
La salle, bien remplie de personnes manifestement motivées (on y a reconnu par exemple la présence de l'association SOS Paris mais aussi des membres de Conseils de quartier), a été très attentive à toutes les informations issues de cette première concertation.
Quelques chiffres d'abord
Au cours de ses trois mois d'ouverture, ...
Voici un conseil de quartier qui intéresse notre association pour son projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad puisque le boulevard de la Chapelle y sera évoqué. Le conseil Louis-Blanc Aqueduc est d'ailleurs partie prenante des réunions qui ont commencé avec l'APUR. Le devenir de l'hôpital Lariboisière a aussi été l'objet de plusieurs articles.
Rendez-vous jeudi 12 février à 19 h au 49 bis rue Louis-Blanc, à deux pas de Barbès.
Une nouvelle instance de la démocratie locale est maintenant en place dans le 10e, le Conseil Local du Handicap (CLH) (voir notre article du 12 novembre 2014). Cette commission extra-municipale consultative se veut un espace de dialogues, d’échanges et de propositions, avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de la vie dans l’arrondissement des personnes en situation de handicap. Rappelons que la création de telles structures faisait partie du projet municipal d’Anne Hidalgo, qui l’a rappelé dans sa lettre de mission à Bernard Jomier, l’adjoint en charge du Handicap à la Mairie de Paris. Toutefois, actuellement, ces conseils ne fonctionnent que dans quelques arrondissements.
Le Conseil Local du Handicap est ouvert à toute personne habitant ou exerçant une activité dans le 10e, et concernée, directement ou non, par les situations de handicap. Il se compose également d’élu-es , dont l’élue en charge du handicap Léa Vasa, de représentants des Services municipaux, de représentantes d’associations, d’acteurs publics et privés, etc. Ses membres s’engagent à respecter une neutralité religieuse, politique et syndicale, et à ne pas exercer d’activité commerciale en son sein.
Le CLH comporte pour l’instant sept commissions, qui ont été choisies en fonction des centres d’intérêt exprimés lors de la réunion de lancement du 14 novembre 2014 : accessibilité – santé mentale – emploi et formation – enfance et école – culture, sports et loisirs – accès aux soins – information et orientation ; ces commissions se mettent progressivement en place et organisent leurs premières réunions au cours du mois de février ; leur nombre et leur champ d’action sont susceptibles d’évoluer, après accord d’un comité de pilotage, à l’initiative de leurs membres, en fonction de l’arrivée de nouveaux participants et/ou de la survenue d’éléments impactant la vie dans l’arrondissement des personnes en situation de handicap. Le CLH se réunit au moins une fois par an en assemblée générale présidée par le maire ou son représentant. Ses travaux sont publics.
Si vous souhaitez plus d’informations ou si vous voulez rejoindre ce Conseil et participer aux travaux de l’une – ou de plusieurs – des commissions, n’hésitez pas à adresser un message, en précisant vos coordonnées et les sujets qui vous intéressent à :
conseillocalduhandicap10@gmail.com
Les prochaines réunions auront lieu le 11 et le 17 février.
Voilà plusieurs mois que le marchand de journaux du haut de la rue des Martyrs côté 9e a fermé ses portes et que le quartier n'a plus de point de vente de journaux à proximité. Une petite affiche est apparue place Lino Ventura, au carrefour des rues des Martyrs, Condorcet et Victor Massé indiquant que la société MediaKiosk (filiale de JC Decaux) allait y installer un kiosque à journaux. Cela se fera le 10 février.
Mediakiosk agit là en vertu de la Délégation de Service Public que la mairie de Paris lui a confiée en 2005. Le kiosque devrait ressembler comme un frère à celui déjà installé place Gustave Toudouze non loin de là.
Le nouveau kiosque devrait ressembler à celui-ci
L'installation d'un nouveau kiosque est toujours une bonne nouvelle. Il y eut la réouverture il y a deux ans de celui situé près du carrefour avenue Trudaine et rue de Rochechouart, l'installation de celui de la place Gustave-Toudouze et en voici un autre. Personne ne s'en plaindra ! Celui situé au carrefour boulevard de Rochechouart rue des Martyrs, devant le supermarché, restant lui éternellement fermé. N'oublions pas néanmoins que la vie de kiosquier n'est pas vraiment une sinécure et que le secteur de la presse écrite ne va pas très bien.
Une première réunion sur la présentation du plan d'action de propreté dans l'arrondissement avait eu lieu en juin 2014, peu après l'élection de la nouvelle équipe municipale.
La seconde prévue en septembre n'a pas été programmée. Mais Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de cette délégation, a organisé des marches exploratoires auxquelles nous avons participé dans le quartier Barbès et dans le quartier Gare de l'Est au mois d'octobre.
Les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e étaient invitées le 29 janvier dernier à réfléchir sur les outils de communication à développer pour inciter le concitoyen à respecter son environnement.
Jusque là, flyers, affiches, cartes postales, panneaux mobiles, dépliants ont été largement utilisés. Tout cela a un coût forcément et plusieurs participants se sont étonnés qu'on ne mesure jamais les effets des actions menées.
L'amende actuelle de 38 € qu'encourt le "salisseur" va passer rapidement à 68€. Mais le nombre d'agents verbalisateurs, quant à lui, n'augmentera pas : ils sont deux pour le 10e ! Par ailleurs, on attend les fameuses "brigades vertes" qui iront informer les passants et à l'occasion les verbaliser.
Cette année, une campagne sur les mégots décidée par l'Hôtel de ville, baptisée "Paris fais-toi belle", va bientôt recouvrir des panneaux JCDecaux, entre autres, pendant quelques mois. Puis, les fumeurs récalcitrants qui continueront à ignorer que les mégots sont un déchet, certes petit mais terriblement résistant, s'exposeront à des sanctions. Quand ? A l'horizon de... la fin de l'année 2015, de bonne source. Tout le monde convient que les éteignoirs présents sur les nouveaux réceptacles de propreté ne sont pas très visibles. Dans la salle, certains ont même suggéré d'y apposer un autocollant voyant... Quid de l'esthétique et de l'harmonie des couleurs dans l'espace public dans ce cas ? Pourtant, E. Fajgeles maintient que les éteignoirs sont de plus en plus utilisés.
Infographie dans Le Parisien du 31 octobre 2012
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir et voir les légendes)
Pourquoi ne pas informer largement l'opinion publique du coût du recyclage des mégots et de ses conséquences sur l'environnement ?
Dans le 10e, les clean up days, des journées dédiées au nettoyage d'espaces définis, par exemple le long du canal, ont été efficaces d'après les volontaires qui allaient au devant des promeneurs pour expliquer les effets de la pollution. Les gens étaient réceptifs, ont-ils rapporté. Il faudrait renouveler l'opération et l'étendre à d'autres quartiers comme Louis-Blanc et rue du Faubourg Saint-Denis.
Quelques idées ont fusé lors de cette réunion, mais la tâche est immense. On n'attend pas de miracle!
Une subite envie d'uriner ? Un vieux lavabo à jeter ? Des plantations à ensemencer ? Des cartons à virer ? N'hésitez plus ! Rejoignez-nous vite au 6, rue des Poissonniers*. Un nouvel espace, vaste et polyvalent, est gracieusement mis à votre disposition. Vous en avez, de la chance !
Ceci est un message pour les grincheux qui pensent que les Services de la Ville de Paris sont les uniques responsables de la (mal)propreté de la capitale.
* C'est sur l'emplacement de l'ancienne mosquée, qui doit accueillir, si le projet se réalise, le second site de l'Institut des Cultures d'Islam.
Amis de l'Art, de l'Histoire, de Paris, sachez que la visite de l'église Notre Dame de Lorette fin décembre dernier a été un grand succès ! Aussi l'association 9e Histoire renouvelle t-elle son forfait en organisant une nouvelle visite le Dimanche 8 Février à 16h. Pour les petits et les grands.
Un avant goût ici