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  • Sous viaduc du pont Saint-Ange : l'antichambre de Calais

    Notre projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad progresse, si ce n'est dans les faits au moins dans les esprits et notre association va tout faire pour que cela continue. Mais, avant une quelconque progression, nous ne pouvons ignorer la situation actuelle des migrants en attente d'un voyage compliqué vers l'Angleterre ou plus loin, outre-atlantique. Situation très préoccupante, tant du point de vue humain que du point de vue sanitaire. Notre projet d'un espace continu de promenade se heurte à leur présence. Humainement, nous ne pouvons faire comme s'ils n'existaient pas et demander à ce que le "problème" soit traité...  Il faut considérer les hommes et non l'occupation illicite et leur statut de clandestins. Sans une solution d'hébergement temporaire dans des locaux appropriés, plutôt dans le 10e, car la proximité des gares jouent un rôle important, sans l'aide d'une association caritative, sans un financement ad hoc, nous ne serons pas en mesure de faire avancer le dossier. Aussi, soyons clairs, dans le cadre du projet de promenade urbaine, régler, ou essayer de régler la question des migrants est une priorité. C'est ainsi que notre association a demandé au Secrétariat général de l'Hôtel de Ville, lors du dernier comité de pilotage Barbès, que le cabinet de Dominique Versini, adjointe chargée de la lutte contre l'exclusion et la précarité, soit représenté dans les prochains groupes de travail. Et peut-être des associations comme Emmaüs.

    Dans cette vidéo que nous vous proposons, la conclusion est de la responsabilité des auteurs, mais les faits sont tenaces et les migrants ne disparaîtront pas par magie. Sous le viaduc du pont Saint-Ange, non plus. Ne faisons pas comme si des aménagements interdisant leur installation dans cet espace allaient être LA solution. Pas plus que les palissades un temps ne l'ont été, ni la clôture par des grilles, ni l'occupation par des matériaux d'Eurovia... Des mesures analogues ne feront que déplacer les installations, les repousser.

     

    En décembre (18.12.2014) une manifestation à Calais, en ville, réclamait un changement de politique. Les expulsions n'étant pas aux yeux des organisateurs une solution, ni digne, ni efficace. (voir la vidéo ci-dessous) La présence des migrants à Calais est une longue histoire. On se souvient de la fermeture du centre de Sangatte, le 23 mai 2002, seulement trois ans après son ouverture. Fini le soi disant "appel d'air de l'immigration clandestine dans le monde". Sans qu'aucune amélioration à terme n'en résulte. Une réflexion à froid, éclairée, prenant la vraie mesure du problème, aurait dû apporter des solutions plus pérennes et plus humaines que le statut quo. C'est Calais et sa maire, qui ont fait pencher la balance récemment vers l'action : "Beauvau a confirmé mercredi la création d'un accueil de jour pour clandestins à Calais, sur demande de la maire Natacha Bouchard (UMP)". (voir article du Figaro du 4 septembre 2014). Sans garantie de succès. La France n'est pas seule en cause, l'instabilité de l'Afrique y est pour beaucoup.

     

    Il y a quelques jours, nous avons appris que l'ONG Human Rights Watch a montré du doigt la France et les conditions que sa police réserve parfois aux populations migrantes.  Lire l'article de Libération du 20 janvier dernier. Ou celui du Monde du même jour. Nous ne prendrons pas position sur des faits qui se passent à Calais. Ici à Paris, il ne semble pas qu'il faille déplorer des violences de cet ordre. Mais, les conditions de vie sous ce viaduc battus par les vents du nord, sans sanitaires, sous des tentes légères, sont déjà une grande violence en soi. 

    Pour mieux comprendre lire le témoignage d'Olivier Favier dans dormirajamais.org où il dépeint les réfugiés sous le viaduc. C'était en septembre. 

     

  • Nouveau rendez vous musical à la Sorbonne Cligancourt

    Le Choeur et Orchestre Sorbonne Universités propose une pause-musicale le 12 février à 12h30 à la bibliothèque du Centre Clignancourt 2 rue Francis de Croisset, 18e (métro Porte de Clignancourt).

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    © Léo Andrés

    Un beau programme et un agréable moment de détente à l'heure du déjeuner:

    J. Haydn
    Quatuor op.76 n°2 en ré mineur (Hob.III.76) [dit «Les Quintes»]
    F. A. Hoffmeister
    Duo concertant n°1 en sol majeur pour flûte et alto
    F. Mendelssohn
    Quatuor à cordes n°6 op. 80

    Le concert est gratuit mais il faut s'inscrire ici.

     

  • Cherchez l’erreur à l’ICI

    « Ce que j’aime beaucoup dans cette exposition, c’est qu’elle est parfaitement accessible au plus grand public, car elle montre comment la guerre s’immisce dans la vie quotidienne », commente Younes Rezzouki, chargé de la médiation à l’Institut des Cultures d’Islam (ICI). Accessible, cette exposition est aussi très efficace, car les œuvres retenues composent un ensemble d’une très grande cohérence et sont toutes d’une grande beauté plastique.

     

    Grenade ou grenade

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    Shadi Ghadirian, Nil, Nil

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    Shadi Ghadirian, Nil, Nil

     

    Sur cette photo de l’Iranienne Shadi Ghadirian au léché pictural, l’aspirateur est rangé dans une besace militaire ; une grenade trouve sa place dans une corbeille de fruits. Un couple, mis en scène par une de ses compatriotes, Gohar Dashti, convole en justes noces, accroche le linge à sécher ou se lève le matin sur fond de soldats courant l’arme au poing ou d’hélicoptères de combat. L’Egyptienne Nermine Hammam introduit, quant à elle, des photos d’actualité – ou des clichés pris par elle – dans des tableaux orientalistes ou des paysages de cartes postales.

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    Gohar Dashti, Today life and war

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    Nermine Hammam, Wateco-An Akmee's admirers

     

    Dans ses autoportraits soigneusement mis en scène, Raeda Saadeh témoigne de manière souvent ironique de la difficulté d’être palestinienne – une valise à la main, un pied dans un bloc de ciment, aussi prête qu’incapable de partir. « Quant à la Jordanienne Tanya Habjouqa, elle a été bien accueillie en Palestine, car elle ne cherchait pas à montrer les habituelles images de violence mais s’intéressait aux loisirs des habitants de Gaza et Cisjordanie », explique Younes. Elle a ainsi produit une série au titre explicite, Occupied pleasures.

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    Raedah Saadeh, Penelope-Fairy Tales series

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     Tanya Habjouqa, Occupied pleasures

     

    100 % féminin

    Au total, ces six femmes proposent une série de décalages féconds dans les scènes de la vie de tous les jours. Si bien que « la banalité du quotidien devient une forme de résistance face à la destruction », écrit Michket Krifa, commissaire de l’exposition : « Comment résister sinon en considérant que la vie continue et que finalement c’est la guerre qui est une anomalie, un intrus ? »

    Cette exposition 100 % féminine s’accompagne d’une programmation qui l’est tout autant, avec des conférences, des lectures, des rencontres, des projections et des performances. Dans ce cadre, l’émouvant film syrien Eau argentée, de Wiam Simav Bedirxan et Ossama Mohammed sera projeté au Louxor jeudi 12 février à 20 heures. Le 10 février, c’est aux résistantes de la guerre d’indépendance algérienne qu’il sera rendu hommage à travers le documentaire 10949 femmes de Nassima Guessoum, à l’ICI.

     

    ICI - 56 rue Stephenson et 19 rue Léon

    Jusqu’au 19 avril

    Visite commentée prévue les samedis 14 février, 14 mars et 11 avril à 15 heures.

    Toutes infos sur le site de l’Institut : www.ici.paris.fr

     

  • Budget participatif cuvée 2015

    Nous vous avons déjà parlé du budget participatif, cette possibilité offerte aux Parisiens de proposer des investissements concernant la capitale. Vous pouvez vous référer à notre article du 20 septembre dernier "Budget participatif, kézako ?"

    Logo 2015.pngLa cuvée 2015 du budget participatif est arrivée. Elle a été présentée mardi 13 janvier dernier à l'Hôtel de Ville par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son adjointe à la Démocratie locale, Pauline Véron.

    Quelques modifications ont été apportées au projet initial de 2014 mais l'essentiel demeure.

    A noter qu'une charte du budget participatif a été votée en Conseil de Paris, sorte de règlement qui doit être accepté par les participants bien évidemment.

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  • La Métropole du Grand Paris

    paris,métropole grand parisQuelles sont les différences entre le projet de Métropole du Grand Paris et l'association Action Barbès ? Oh la drôle de question ! Quelle prétention. Eh bien, à la taille près, il n'y en a pas. Lors d'une très instructive réunion tenue le 20 janvier à la mairie du 18e à propos du projet de métropole, il a été dit que les objectifs du projet étaient l'amélioration du cadre de vie, la réduction des inégalités, le développement urbain, social et durable ainsi que le renforcement du rayonnement, exactement les mêmes objectifs pour la métropole que l'association a pour le carrefour Barbès et ses environs.

    Trêve de plaisanterie.

    Le projet de Métropole du Grand Paris est ....

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  • Là où l'on reparle de Charlie

    Dans quelques jours ouvriront les portes du Festival de la bande dessinée d'Angoulême. Le 42e cette année, il se tiendra du 29 janvier au 1er février. Nous avons voulu visiter les archives de l'INA à la recherche de quelques vidéos sur le sujet. Qui dit bande dessinée dit dessin et dessinateurs, et bien sûr des noms apparaissent qui nous ramènent au regretté Charlie. Reiser, Wolinski et d'autres répondent ici aux questions du journaliste en janvier 1978.

    Regardez avec nous, sans nostalgie, s'il vous plait, le show must go on, et la vie continue.

     

    Désolé pour les scories que représentent les publicités qu'il est impossible de supprimer, à coup sûr, avant de mettre en ligne sur notre blog.

    Jacques Chancel est mort récemment, également, mais il a laissé des moments enregistrés, ses Radioscopies, aimablement mises à disposition par l'INA, que l'on a plaisir à ré-écouter. Ici, nous vous proposons de retrouver l'interview de Cabu. Elle dure un peu moins d'une heure.  C'était le 25 janvier 1980... 35 ans !  

     

    Autre petit clin d'oeil à Jacques Chancel : certains moments de pur bonheur ont été montrés également vendredi soir sur France 2 dans un remake du Grand échiquier avec Frédéric Taddéï, visible encore quelques jours sur Pluzz.

     

  • Un nouveau musée dans le 9e

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    Un nouveau musée a ouvert ses portes récemment près de chez nous ! Il s'agit du PHONO Museum situé au 53 boulevard de Rochechouart, juste devant La Cigale, à deux pas de Barbès.

    Au milieu du XIXe siècle, on a fixé les images avec des photos. Même si la chose était assez nouvelle, elle ne constituait pas une révolution culturelle puisque depuis toujours les dessins et les peintures ont fixé ce que nous voyons. Mais le son ? Ce que nous entendons ? Si les portraits de Louis XIV ou de Mozart voire les fresques préhistoriques sont bien parvenus jusqu'à nous, qu'en était-il des voix, des sons ? Aucun son jamais n'avait été enregistré jusqu'à la révolution technologique de la fin du XIXe siècle. C'est cette aventure du son enregistré que présente ce nouveau musée, toutes les évolutions technologiques du cylindre au fichier numérique en passant par les 78 tours et les disques vinyles.

    Le magazine Le Point y a consacré un article très complet avec vidéos qui vous présente le musée "La voix de son maître".

    TF1 lui a aussi consacré un reportage :

     

    Le musée organise aussi des concerts les premiers dimanches de chaque mois. Le 1er février, il nous propose un concert de musique savante du Proche Orient sous le titre "Hommage à la musique d'Alep". Deux musiciens jouent en alternance oud (genre de luth) et percussion.

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    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Info pratiques:

    53 boulevard de Rochechouart - 75009 Paris

    Métro : Pigalle ou Anvers

    Visite libre en individuel du jeudi au dimanche de 14h à 18h - prix 5€

    Visite guidée en groupe sur réservation à phonoplanete@gmail.com (minimum 5 personnes maximum 20) - 10€/personne

    Page Facebook : PHONO Museum Paris - La grande aventure du son enregistré

    Et pour le plaisir, une dernière vidéo qui fait bien comprendre les difficultés des débuts :

     

  • Un an après ... CoopaParis victime de son succès

    Samedi matin, 38 rue Myrha. Une file joyeuse et bon enfant s’étire derrière la caisse. On s’enquiert des nouveaux produits. On veut renouveler son adhésion pour 2015. Une poussette se fait tout petite dans un coin, un panier dans un autre. Des légumes, livrés tard, attendent patiemment d’être disposés pour la vente. Les blagues fusent entre deux bousculades. On se faufile devant le présentoir aux lentilles pour attraper des pâtes, au fond de la boutique. On entrouvre un réfrigérateur pour attraper des saucisses. Il y a foule. D’ailleurs, il y a ceux qui préfèrent venir un autre jour, jugeant que le samedi matin, l’affluence est trop grande.

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    Devant la boutique - photo Pierre Bazin


    La Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or ou CoopaParis qui a inauguré sa boutique il y a un an au 38 rue Myhra, est victime de son succès : 450 foyers adhérents, soit quelque 800 membres, « c’était nos objectifs initiaux pour la fin 2015 ! », souligne Christophe Pradal, un des fondateurs de CoopaParis. Et cela, grâce au seul bouche à oreille ou presque, puisque aucune recherche active de coopérateurs n’a été faite.

     

    Participation réinventée

    Ses principes ont séduit une clientèle venue de tout le 18e arrondissement (et parfois au-delà) : une association de consommateurs en lien direct avec des producteurs ; le choix de la proximité ; des produits de qualité, souvent bio et à juste prix* ; la défense de l’agriculture paysanne ; une vocation solidaire. Sa gamme de produits, également, avec 50 fournisseurs différents : charcuterie et viande ; pain 100 % bio fabriqué spécialement pour CoopaParis par la boulangerie Tembely, au coin de la rue ; fromages ; tisanes, confitures, pâtes, jus et légumineuses…

    *Autrement dit, le prix qui permet au producteur de vivre de son travail, au consommateur d’acheter et à la coopérative d’exister.

    Le projet est entièrement autogéré : les décisions se prennent à mains levées une fois par mois dans le cadre d’une réunion aux allures d’Assemblée Générale. « Ce projet vit et existe grâce aux coopérateurs, se félicite Trinka Petitmermet, cofondatrice de CoopaParis. Certes, il reste beaucoup de choses à faire, l’organisation doit être améliorée. Mais on invente et on réinvente la participation ! »

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     Vote à mains levées pendant une réunion mensuelle au Lavoir Moderne Parisien


    Recherche local désespérément

    « Le seul frein au développement, aujourd’hui, c’est donc le local, trop petit, avec une superficie de 32m2 seulement » regrette Christophe, un familier de ce type d’entreprise puisqu’il est aussi le co-fondateur de l’Amap de la Goutte d’Or, en 2006. « En outre, notre bailleur actuel, privé, souhaite vendre son local ». CoopaParis a même déjà décroché une subvention de la fondation Carasso avec l’engagement d’un soutien sur trois ans, pour financer l’achat d’une chambre froide supplémentaire et d’autres équipements à installer dans un local plus grand, doté de surfaces de stockage et d’accueil aux dimensions du projet actuel.

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    Dans la boutique. À gauche, Christophe Pradal.

    Au second plan, avec le gilet rouge : Trinka Petitmermet


    « On peut parfaitement payer le loyer ! Mais à la Goutte d’Or, le parc privé est limité, surtout pour les locaux d’une surface supérieure à 80 m2, on espère donc obtenir un local d’un bailleur social », indique Christophe. Depuis six mois, la coopérative recherche activement des locaux, a sollicité des élus du 18e arrondissement et même écrit au maire. En espérant une réponse…

     

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    Deux coopératrices apprennent le maniement de la caisse

     

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    CoopaParis vend de plus en plus de produits frais, fruits et légumes notamment

     

  • Conseil de quartier Anvers Montholon

    Après un long moment d'absence, les conseils de quartier (CQs) reprennent vie dans le 9e ! Une réunion plénière commune des conseils de quartier Pigalle-Martyrs et Anvers-Montholon (voir notre article sur la nouvelle dénomination des CQs du 9e) se tiendra le

    Mercredi 28 janvier à 19h

    à l'école du 5 rue Milton (entrée par le 10 rue Hippolyte Lebas)

    Deux sujets liés à l'ordre du jour :

    - le budget participatif 2015

    - une marche exploratoire des quartiers avec les élus et les Services de la Ville de Paris dans le cadre des propositions éligibles au budget participatif

    Pleniere CQ Anvers Montholon 28 janv 2015.png

    (Télécharger l'affiche en cliquant sur l'illustration)

     

    Nota important : le budget participatif 2015 a fait l'objet d'une présentation à l'Hôtel de Ville le 13 janvier. Un article "Budget participatif cuvée 2015" est en préparation.

  • Vivre à Paris

    paris,plu,commerce-de-proximité,logementDepuis plusieurs années, Paris est la ville la plus visitée au monde ! Objet d'une polémique au cours des dernières élections municipales, cette information est confirmée par le rapport publié par l'Office de tourisme de Paris : près de 30  millions de visiteurs à Paris intra-muros en 2013. Il est clair que cette affluence a un impact sur la vie quotidienne des Parisiens. Pour ceux qui aiment les chiffres, cela représente en moyenne 82 000 visiteurs par jour soit 3,5% de la population qui est d'environ 2,3 millions d'habitants. C'est considérable. Nos arrondissements et principalement le 9e et le 18e sont touchés par ce phénomène avec les Grands Magasins et Montmartre par exemple, mais aussi le 10e où se trouvent les deux gares Nord et Est. L'économie de la ville s'en ressent. A certains égards, l'impact est positif, pas de doutes, mais cette formidable quantité de visiteurs a aussi des effets pervers sur la vie des Parisiens (pour plus d'informations, se reporter au document Le tourisme à Paris, chiffres clé publié par l'office du tourisme - édition 2014 pour les chiffres 2013)

    D'abord sur le logement, .....

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  • La ville de Paris met en place un conseil de la nuit

    Dans le cadre de la médiation entre les bars du quartier Clignancourt-Muller-Ramey et ses habitants, nous avons participé à plusieurs réunions tenues à la mairie du 18e et sur le terrain. Le représentant d'Action Barbès, très actif au sein du conseil de quartier Montmartre depuis qu'il a été tiré au sort l'an passé, est tout désigné pour suivre de près ces pourparlers. Nous sommes là au coeur de son quartier. 

    C'est dans ce carrefour que demeure également le "maire de la nuit" qui a eu son heure de gloire lors de son élection par les "acteurs de la nuit" en novembre 2013. Nous parlons de Clément Léon R, un trentenaire qui craint que Paris ne s'endorme sous l'influence des associations de riverains soucieuses de leur tranquillité nocturne. A l'instar des patrons de bars, de cafés, tout lieu de vie nocturne, qui ont  leurs représentants, il parlerait au nom des consommateurs, des noctambules, des jeunes et moins jeunes qui aiment Paris la nuit, le Gai Paris, selon une expression franchement surannée. Les uns veulent que Paris vive la nuit, les autres veulent qu'on respecte leur tranquillité. Vaste programme et large fossé. Un sujet donc longuement débattu lors des Etats généraux de la Nuit en 2010, organisés par la Mairie de Paris et l'adjoint de Bertrand Delanoë, Mao Peninou, à l'époque. (On peut visionner la séance en conseil de Paris ici) On était arrivé péniblement à la création des Pierrots de la nuit, des jeunes clowns chargés de calmer les fêtards et les buveurs quand les heures passent et que le taux d'alcool augmente, souvent, et surtout à des efforts de la part des bars et salles de musique en matière d'isolation phonique. (relire dans Le Monde du 12 novembre 2010)

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  • Arsène s'étonnerait

    Voici déjà presque trois ans qu'Arsène nous a quittés. Arsène ? C'était le vieux monsieur, cordonnier de métier, assis au fond de son échoppe de la rue de Dunkerque, Paris 9e. Une toute petite boutique coincée entre un marchand de tapis et une vendeuse de colifichets indiens. Un vieil homme à la vie bien remplie. Nous en avions parlé ici même dans le blog, en avril 2012 pour lui rendre un dernier hommage. 

    Sa boutique était devenue son lieu de vie unique. Plus facile en vieillissant que de prendre les transports en commun... Les voisins lui ont rendu visite et l'ont soutenu tout au long de cette période. Mais que penserait-il de la transformation de sa boutique en salon de massage ? Difficile à dire.

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