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  • Uriner sur la voie publique

    Le chiffre de la semaine du bulletin de la Préfecture de police semble fait pour notre quartier... mais derrière l'arbre ou le pilier, il ne se trouve pas toujours un agent apte à verbaliser le "pisseur" !

    C'est un sujet qui revient régulièrement dans le blog, parce que les épanchements d'urine sont fréquents, malheureusement. Précédent article en juillet... On peut se consoler (et encore) on pensant que l'hiver et le froid réduisent les odeurs.

    CHIFFRE DE LA SEMAINE

    627

    C’est le nombre d’infractions relevées concernant les mictions sur la voie publique à Paris durant les sept premiers mois de l’année 2012, 1 015 l'ont été en 2011. Les contrevenants sont passibles d’une amende forfaitaire de 35€.

    La loi interdit d’uriner sur la voie publique - même derrière un arbre -.
    C’est l’article R632-1 du code pénal modifié par le décret n°2010-671 du 18 juin 2010 –art.4 qui prévoit et punit de l’amende prévue pour les contraventions de 2e classe le fait de déposer, d’abandonner, de jeter ou de déverser, en lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, y compris en urinant sur la voie publique, si ces faits ne sont pas accomplis par la personne ayant la jouissance du lieu ou avec son autorisation.

    Extrait du PPRama de la préfecture de police du 17 octobre, n° 237.

  • Du bon usage de la carte européenne de stationnement

    carte-de-stationnement-pour-personnes-handicapees_article_paysage.jpg

     
    Des règles à connaître, tant pour les personnes en situation de handicap que pour les autres...
     
    Depuis le 1er janvier 2011 et le remplacement définitif des macarons GIC-GIG, la carte européenne de stationnement permet d'utiliser gratuitement dans les parcs de stationnement automobile et sur la voie publique les places réservées ou spécialement aménagées, sur le territoire français et dans l'ensemble des pays membres de l'Union Européenne.

    A noter que les personnes handicapées peuvent se garer gratuitement sur toutes les places de stationnement payant ordinaires, en apposant visiblement la carte européennes contre le pare-brise du véhicule.

    Pour qui ?

    Toute personne titulaire d'une carte d'invalidité dont le handicap réduit d'une manière importante la capacité de déplacement, peut en bénéficier ainsi que toute personne atteinte d'un handicap dont les déplacements nécessitent l'accompagnement d'une tierce personne.

    Comment ?

    
Cet insigne doit être apposé sur le pare-brise avant du véhicule, de manière à être vu aisément par les agents habilités à constater les infractions à la réglementation de la circulation et du stationnement.

    Quelles sanctions ?

    Face à certains comportements abusifs, des mesures peuvent être prises en cas de contrôle. Ainsi : 

    - stationner son véhicule sur un emplacement réservé aux personnes handicapées sans apposer l’original de cette carte est considéré comme gênant et constitue une contravention de la 4e classe (art. R 417-11 du Code de la route). 


    Amende : forfaitaire exigible dans les 45 jours est de 135 €, majorée à 375 € passé ce délai. En cas de condamnation par la juridiction de proximité, le maximum de la peine est de 750 €.
De plus, le véhicule peut faire l’objet d’un enlèvement et d’une mise en fourrière : il en coûtera 126 € pour les frais d’enlèvement et 10 € par jour de garde.

    images?q=tbn:ANd9GcTV_fPCZS4oYSwcSfVafr4f4ozhbwYrWJ2bu7DfL9e_TxwDhOHr- l’usage indû de cette carte constitue une contravention de 5e classe.


    Amende : 1 500 €, doublée en cas de récidive. (art. R 241-21 du Code de l’action sociale et des familles).

    - la falsification ou contrefaçon d’une carte européenne de stationnement pour personnes handicapées est un délit.

    Amende : 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € (art. 441-2 du Code pénal).
L’usage d’une carte de stationnement falsifiée ou contrefaite est puni des mêmes peines.

    Plus d’informations sur le site Internet de la préfecture de police

  • Rappel, conseil de quartier ce soir à l'école Belzunce

    Nous vous avons donné le détail de l'ordre du jour du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul vendredi dernier. D'un clic, vous y êtes à nouveau : clic 

    Ecole rue de Belzunce de 19 h à 21 h.

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  • En souvenir du 17 octobre 1961, d'une violence à l'autre

    On lisait dans l'agenda du maire de Paris le 17 octobre dernier : 
    11h15 • Dépôt de gerbe à l’occasion de la commémoration du 17 octobre 1961
    Angle du Pont Saint-Michel et du quai du Marché Neuf (4e)

    On se souvient aussi en lisant l'article de wikipedia, ou mieux, l'interview de l'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), publié par Soren Seelow dans le Monde du 17 octobre 2011. La Goutte d'Or se souviendra aussi dans une visite guidée samedi 20 à midi, suivie d'une rencontre avec Leïla Sebbar, écrivaine et journaliste : voir le détail sur le site de l'Institut des cultures d'Islam.

    Un dernier témoignage celui de Jean-François Kahn : 1 minute et demie.

    Cette année, malgré la célébration du 50e anniversaire de la République algérienne, ou peut-être à cause..., le souvenir de cet événement douloureux est resté discret, jusqu'à ce que le président de la république l'évoque et reconnaisse sa réalité.

    Les médias, en revanche, ne se lassent pas d'observer et de commenter le phénomène terroriste. Il fait vendre. Toutefois de plus en plus, et sous l'impulsion du gouvernement actuel et de son ministre de l'interieur*, ils font preuve de précautions de langage pour bien distinguer le terrorisme islamiste radical de l'immense majorité des compatriotes mulsulmans. 

    La séparation de l'Eglise et de l'Etat, au début du 20e siècle, ne s'est pas faite sans heurts. On pourrait espérer, un siècle plus tard, que la séparation entre les cultes et les affaires de l'Etat se passe plus paisiblement. Chacun restant libre dans sa sphère privée... Mais les hommes tirent-ils un profit quelconque des leçons de l'Histoire ? Rien n'est moins sûr.

    La pensée extrême peut paraître séduisante à qui se sent mal dans sa vie, en marge, apatride sur les terres où il vit. Or cette pensée extrême qui promet non pas "des lendemains qui chantent" ici-bàs, mais les mirages d'une félicité totale, a bien des atouts.  (Et l'avantage de ne pas avoir de service de réclamation en cas de tromperie sur les effets promis.) Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui était sur France Inter mercredi matin n'échappe pas à des questions sur l'assassinat d'un avocat perpétré en Corse la veille.  Il livre son analyse. Et poursuit sur le thème d'un autre terrorisme, celui des cellules islamistes radicales.


    Manuel Valls, ministre de l'intérieur par franceinter

    * Manuel Valls, le 17 octobre, dans l'émission du matin de Patrick Cohen sur France Inter - 8h45 - 

  • Cinéma d'animation... un pionnier qui a vécu au 58, rue Rodier

    Emile Reynaud, pionnier de l’image animée, revient sur le devant de la scène dans le cadre de la 11e Fête du cinéma d’animation 

    120 ans après la première projection publique d’Emile Reynaud au musée Grévin, l’Association Française du Cinéma d’Animation (AFCA, dont le siège est aussi rue Rodier, sur l'autre trottoir, au 53) propose une exposition sur ce pionnier du cinéma d’animation, ayant vécu et travaillé dans le 9e arrondissement. Il aurait aimé que ces contemporains lui fassent la fête, lui, qui avait un train d'avance...

    Avec la Cinémathèque française, partez à la découverte de l'incroyable découverte d'Emile Reynaud et des premiers spectacles d'images animées : c'est ici.

    Du 19 au 31 octobre – Salons Aguado (Mairie du 9e)

    Vernissage le vendredi 19 octobre à partir de 18h dans les salons Aguado,
    suivi d’une projection salle Rossini à 19h.

    arlequin pierrot.png

    Avant d'aller voir l'expo de la mairie du 9e, il faut (re)découvrir "Pauvre Pierrot" (*), par Emile Reynaud, datant de 1892. Ce sont  4'33" de pantomine lumineuse, assez loin des Disney et autres Pixar, qui malheureusement n'ont pas valu à leur auteur suffisamment de reconnaissance pour l'empêcher de détruire toute son oeuvre, tous ses cartons, par dépit ou désespoir, à l'exception de quelques rescapés comme Pierrot, et de finir sa vie assez misérablement à l'hospice d'Ivry. 

    Encore un conseil pour les amateurs de dessins animés, offre-vous un détour par  le site des Amis d'Emile Reynaud, qui comme tout site piloté par des amateurs inconditionnels d'un sujet - et quel sujet ! - suit au plus près l'actualité et se révèle incontournable... Nous y avons pris beaucoup de plaisir comme sur le zoom de la cinémathèque.

    Bonne visite. 

    (*) sur le site de la Cinémathique, zoom, dans Visite libre, liste de gauche, autour du théâtre optique : Pauvre Pierrot et Autour d'un cabine, de 1894... un moment charmant de ravissement.