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  • Rappel, nous changeons d'adresse mail...

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  • Un article qui plaide pour la création d'un lieu convivial à Barbès

    Encore récemment nous évoquions l'offre nouvelle d'écrans de cinéma dans le Nord-Est parisien, imminente comme l'Etoile-Lilas (voir l'article du Parisien du 26 septembre 2012) et encore un peu lointaine, mais néanmoins confirmée, porte d'Aubervilliers, à la Cité des Sciences et de l'Industrie ou dans la zone Claude Bernard avec le multiplexe UGC (voir notre article du 17 septembre 2012).

    La lecture du Parisien est recommandée aux responsables de la mairie du 18e qui militent avec nous pour la réouverture d'une belle brasserie à Barbès. Elle devrait les conforter en effet dans leurs efforts à convaincre les propriétaires des parcelles actuellement à l'abandon. On peut lire dans la description du futur cinéma que le cabinet d'architectes Hardel et Le Bihan a prévu « sur le parvis, au rez-de-chaussée, deux restaurants – une brasserie et un japonnais » Et encore « La terrasse, couverte et chauffée l'hiver, protégée l'été, accueillera une autre restaurant, géré directement par l'Etoile. »

    C'est le bon sens même ! Que ce soit les jeunes ou les moins jeunes qui fréquentent les salles de cinéma, ils ont souvent envie de prolonger la soirée en mangeant un morceau ou en buvant un verre au lieu de se quitter sur le parvis, sèchement. Or, pour l'instant à Barbès..... nous ne voyons pas bien le lieu qui réponde à cette envie.

    Pour le reste, ces nouvelles salles disposeront de toutes les avancées technologiques qui ont fourni des arguments aux promoteurs du projet Louxor, à savoir :  « Toutes les salles sont équipées d’installations technologiques dernier cri » (ce qui était le nec plus ultra de la modernité il y a 5 ou 6 ans est devenu la norme), « et adaptées aux personnes mal-entendantes », « l'une des salles permettra aussi l'organisation de concerts et de spectacles vivants. »

    N'était-ce pas ce que mettait en avant la Mission Cinéma lors des présentations du projet et dans sa newsletter, en ligne ici

    Extrait de la Newsletter d'avril 2012:Le Louxor accessible à toutes les personnes handicapées

    Conformément à la législation, le Louxor sera entièrement accessible aux personnes en situation de handicaps : personnes à mobilité réduite (PMR) mais aussi sourds et malentendants et mal-voyants.

    En effet, jusqu'à présent deux types de handicaps ne trouvaient pas de réponse appropriée dans les salles de cinéma :

    - Les sourds et malentendants qui ne peuvent voir que des films sous-titrés. Or le sous-titrage des films en 35mm suppose l'installation d'un projecteur ad hoc. Le producteur doit aussi avoir réalisé les sous-titrages en amont. Avec l'équipement numérique, il n'est plus nécessaire de disposer de matériels spécifiques, l'exploitant pourra ainsi proposer des films sous-titrés.

    - Les mal voyants. Pour être accessibles, les films doivent être "audio-décrits" (bande son qui « raconte » ce qui se passe à l'image), et la salle de cinéma doit être équipée de boucles magnétiques ou infrarouges diffusant la bande son vers des casques. Avec le numérique, le recours à l'audio-description devient beaucoup plus simple à condition toutefois que les producteurs la réalisent en amont.

    La révolution numérique permettra désormais aux personnes en situation de handicap d'aller au cinéma plus régulièrement.

    Nous concluons que pour faire la différence et faire venir les spectateurs à Barbès, il faut trouver autre chose... Comme par exemple un café chaleureux et convivial qui éclaire agréablement la « zone » et fasse oublier son image de carrefour de tous les trafics ! 

    Observation : l'expo photo sur les palissades du chantier-Louxor a été changée tout récemment. A rgarder de près. Ce sont les ouvriers qui "s'affichent" !! Nous sommes impatients de voir leur travail.... 

  • Marchands de sommeil: encore de l'avenir...

    Les marchands de sommeil continueront-ils encore longtemps à dormir sur leur deux oreilles?            C'est un thème bien sinistre qui revient régulièrement lorsqu'une catastrophe arrive. Toujours le même constat. Des immeubles insalubres, des logements hors normes. Dernier évènement grave : celui de Saint-Denis. Là, on est dans le spectaculaire. L'ensemble de l'immeuble était dans un état d'insécurité totale, sans eau et occupé en grande partie par des squatteurs. La panique a fait le reste. 

    paris,ile-de-france,insalubrité,risques,sécurité,incendie,marchands-de-sommeilMais si on veut bien se donner la peine de regarder près de chez soi, peut-être même chez soi... ils sont encore nombreux ces petits propriétaires de chambres de bonne insalubres avec un simple point d'eau sur le palier à laisser s'entasser (il n'y a pas d'autres mots) des « locataires ». Ce sont des hommes dans une très large majorité et qui souvent ne sont pas en règle sur notre territoire. Ils ne pourront donc rien dire des conditions dans lesquelles ils vivent, sans doute déjà contents d'avoir un toit. Comment font-ils la cuisine? Comment se chauffent-ils? Avec une bonbonne de gaz interdite, avec des radiateurs vétustes. Comment s'étonner dès lors de ces accidents à répétititon ?

    En effet, ce n'est donc pas une fatalité et le maire de Saint-Denis, au lendemain de l'incendie de la rue Gabriel Péri, n'a pas hésité à mettre en cause les propriétaires de logements insalubres et les marchands de sommeil : "ce drame n'est pas un accident", mais le fruit "d'une délinquance organisée, très rentable, qui exploite la misère humaine."

    Doit-on fermer les yeux sur ce que l'on voit sous les toits, voire même sous nos toits, ou parfois même dans des caves? Doit-on laisser ces marchands de sommeil venir relever les compteurs en fin de mois, comme font certains ? Il y va sans doute de la conscience de chacun d'entre nous. Qui sont-ils d'ailleurs ? On trouve quelques réponses dans l'article paru le 28 septembre dans 20 Minutes. On trouve des profils très différents : des propriétaires sans scrupules qui se "construisent" à la fois un patrimoine immobilier et une affaire rentable de location sans déclarer le moindre revenu, des propriétaires qui répugnent à laisser inoccupées des surfaces à peine habitables mais ne reculent pas à transgresser l'interdiction de louer ces logements trop petits ou hors normes de sécurité, des petits propriétaires qui n'ont pas forcément de gros moyens et qui, inconscients des risques, ne font pas face aux travaux de rénovation ou de mise en sécurité de leurs biens. 

     Rappel de la loi pourtant sévère avec ces bailleurs

    Les marchands de sommeil louent des chambres insalubres ou à des prix trop élevés. Ils encourent cinq ans de prison, 150 000 € d'amende et la confiscation des biens. Depuis 2010, ils risquent une astreinte journalière de 50 à 500 € s'ils ne réalisent pas les travaux nécessaires.

    Il serait intéressant d'en savoir plus, notamment le nombre de procédures engagées contre ce phénomène et le niveau des peines appliquées. On aimerait que le procès de Marseille pour un cas d'école remue les consciences et fasse peur aux marchands de sommeil, quels qu'ils soient.

    A lire dans Le Monde du 28 septembre 2012, c'est ici.

     

    Une autre entrée dans ce problème relève des arrêtés municipaux d'insalubrité. Les villes ont l'obligation d'inspecter leur bâti et d'alerter les propriétaires quand c'est nécessaire, puis de leur enjoindre de faire des travaux d'urgence. Mais trop d'arrêtés d'insalubrité sont classés sans suite.

    "L'Ile-de-France en première ligne en matière d'insalubrité. Le constat est dressé par l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France (ARS-IDF), qui indique que la région francilienne regroupe 30 % à 45 % des logements «indignes» sur son territoire. "

    Lire la suite dans le Parisien du 30 septembre qui souligne que "près de 177.445 logements du parc privé étaient en 2010 considérés comme potentiellement indignes".

    On n'est pas sorti de l'auberge... mais des actions judiciaires sont néanmoins encourageantes, comme en mars dernier, la peine de dix mois de prison ferme infligée à un marchand de sommeil par le tribunal de Marseille.

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  • Une ville vue par les enfants


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    C'est un jeu-concours organisé par le Pavillon de l'Arsenal et le magazine Paris Mômes :

    "Dessine ta ville rêvée" invite les enfants de 6 à12 ans à imaginer les immeubles du Paris de demain.

    Toits terrasses, loggias colorées, baies vitrées, passerelles, façades végétales, bâtiments mixtes…, sept immeubles récemment construits à Paris et redessinés spécialement pour le dépliant du jeu-concours permettent aux enfants de découvrir les usages et les nouvelles formes des architectures qui composent la ville d’aujourd’hui.
    Ensuite, à chacun de jouer pour dessiner l’immeuble de ses rêves et l’envoyer au Pavillon de l’Arsenal avant le 31 octobre 2012.

    Les dessins les plus inventifs seront exposés au Pavillon de l’Arsenal afin de former ensemble un nouveau paysage de Paris. Un jury se réunira pour désigner les lauréats qui gagneront des maisons miniatures en bois et des cabanes en carton à monter. 

    Les meilleurs dessins feront l'objet d'une exposition cet hiver au Pavillon de l'Arsenal