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  • D'un repas de quartier à l'autre

    Tous les repas de quartier ne se ressemblent pas, même les plus proches. Mais le plaisir de se retrouver pour partager la même table autour de quelques plats maison est bien là. A Paris, on ne dîne pas tous les jours dans la rue ou dans un jardin. On apprécie d'autant plus.

    Hier soir nous étions sous les toiles du marché d'Anvers, ou plutôt le long du square d'Anvers. Les tables étaient dressées sous les branches des marronniers. Quelquefois les pelouses du square ont accueilli les dîneurs d'un soir, à leurs risques et périls, et il est juste que cette année on ne leur impose pas un tel piétinement, étant donné le peu de pluie qu'elles ont reçu au printemps.

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    Les musiciens étaient épatants ! Et généreux. Et des instrumentistes talentueux. Leurs arrangements de qualité, bref, ils ont fait un tabac.

     

    Ce soir, c'est dans la Goutte d'Or que se produisent les dîneurs d'un soir, précisément devant l'église Saint Bernard. Connaissant les lieux, il y aura aussi de la musique, et beaucoup de gaité. Si vous avez raté Anvers, ne ratez pas la Goutte d'Or. ! A la suite il y a le Bal d'Areski, de la compagnie du Tire-laine à découvrir....

     

  • Le retour des laves émaillées de Saint-Vincent-de-Paul

    Une invitation pour demain dimanche 11h30, à l'église Saint-Vincent-de-Paul :

    1stvp1.jpgVoici qui n'est pas habituel sur notre blog, très républicain... une invitation de la Paroisse Saint-Vincent-de-Paul à nous rendre à un apéritif pour fêter la repose des laves du peintre Pierre-Jules Jollivet (1803-1871) par la Ville de Paris.

    Pour en savoir plus, nous vous livrons ici un texte rédigé par Bruno Horaist, curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul, mais aussi brillant historien de l'art, ayant travaillé aux Musées du Louvre et d'Orsay.

    De 1846 à 1860, Pierre-Jules Jollivet (1803-1871), élève de Gros, décore la façade de Saint-Vincent de Paul de plaques de laves émaillées qui lui avaient été commandées à la demande d’Hittorff, l’architecte de l’église. Ce dernier pensait ainsi illustrer dans son église ses propres théories sur l’architecture colorée chez les Anciens.  L’invention de la peinture en émail revenait à Mortelèque et Hachette, et favorisée par le préfet Chabrol comte de Volvic qui y voyait entre autres un moyen d’aider l’industrie de son Auvergne natale. Par ailleurs cette technique répondait au souci d’une polychromie extérieure résistant aux atteintes du temps, équivalent moderne de la mosaïque. Le premier tableau posé fut celui de la Trinité au-dessus de la porte en 1846. Les autres plaques développent des sujets tirés de la Bible : à  droite de la Trinité c'est-à-dire  à gauche du spectateur, les épisodes du Nouveau Testament, à droite ceux de l’Ancien. A la création d’Eve correspond l’Adoration des mages ; au Péché d’Adam et Eve, le Baptême du Christ ; au Châtiment d’Adam et Eve la Cène.  Ces six tableaux furent mis en place  vers mars 1860 et firent immédiatement  scandales. «  Un prêtre, raconte Jollivet, du haut de la chaire avait dénoncé aux fidèles l’immodestie des sujets représentés par l’artiste ; les mères devaient défendre à leurs filles de lever les regards sur la face de la maison du Seigneur polluée par les images de la création, de la faute et du châtiment de nos premiers parents et par celle du Christ qui , dépouillé d’une partie de ses vêtements, recevait le baptême dans les eaux du Jourdain. » Devant l’ampleur des protestations et la pression du clergé, la dépose de ces plaques fut décidée par Haussmann en 1861.  Jollivet se sentit incompris. Il attribua à juste raison l’enlèvement de son décor à l’hypocrisie du clergé et au refus de toute nouveauté de la part du public.

    Ce que l’on pourrait appeler l’affaire des laves de Saint-Vincent de Paul est un épisode particulièrement curieux de l’histoire de l’art français au XIXème siècle. On est d’abord étonné de constater avec quelle facilité ont pu disparaître les traces de cette énorme entreprise. Sitôt après le scandale de l’enlèvement, la mémoire s’en était pratiquement effacée ; pendant plus d’un siècle, cet immense décor de façade allait rester dans les dépôts de la Ville de Paris sans que personne ne s’en soucie. Il faut attendre 138 ans pour les faire sortir de l’oubli. C’est en effet en 1998 que la Ville prit l’heureuse initiative  d’en restaurer quelques-unes et de les exposer au Musée de la Vie romantique.

    Cet épisode montre aussi les limites de la solution trouvée par les juristes de la restauration, de la Monarchie de juillet et de l’Empire pour déterminer les rapports entre pouvoirs publics et l’Eglise. Le clergé se voyait mis en possession de bâtiments, de peintures et de sculptures qu’il n’avait ni commandés ni même discutés dans leur conception ni leur réalisation. Le clergé a rarement réagi  pour les décors intérieurs. Il semble qu’il s’est montré plus sourcilleux quant aux images mises sur la voie publique et s’est battu contre les innovations qui ne correspondaient pas à leurs aspirations. Leur  préférence devait aller vers l’imagerie sulpicienne qui était en train de naître. Or rien n’est moins sulpicien que les étincelantes peintures émaillées dont Jollivet  voulait revêtir la façade de Saint-Vincent de Paul et qui, grâce à la détermination de la Ville  retrouvent après 150 ans d’exil leur place d’origine pour le plus grand plaisir de tous.

    Le dimanche 26 juin à 11h30, moment de convivialité autour d'un soda.

  • Faites du vélo dans le 18e

    Paris, 18e, vélo, balade, promenade Rendez-vous à 10h30 pour une balade à vélo (le vôtre, un vélib…) devant la mairie, place Jules Joffrin, pour une promenade dans l’arrondissement. En fin de parcours vers 12h, jus-viennoiserie en mairie.

    Et l'après midi, de 14h à 17h : ateliers et découvertes au mail Belliard (entre les rues Belliard /Leibniz /Damrémont). Expo de Récup’art, déco de leurs vélos par les enfants, montage-démontage, bourse aux vélos, gravage d’identification, initiation aux cycles atypiques…

    Un regard sur l'itinéraire proposé :

    Paris, 18e, vélo, balade, promenade
    une vraie journée autour de la bicyclette !

  • Notre perception du compte rendu de mandat de Rémi Féraud à mi-parcours

    La salle des fêtes de la mairie du 10e était raisonnablement remplie pour un tel événement. Il s'agissait de ne pas se présenter devant une salle vide pour ce compte rendu de mi-mandat et la majorité municipale sait convaincre ses partisans pour s'assurer de leur présence. Responsables associatifs et membres des équipes d'animation des conseils de quartier se sont donc retrouvés avec quelques autres habitants.

    Les réalisations de l'actuelle équipe depuis 3 ans ont été présentées dans une vidéo, assez courte et plutôt bien faite, déjà en ligne sur le site de la mairie, et accessible ci-dessous d'un clic :

    Bilan de mi-mandat de l’équipe municipale du 10e par MAIRIEDEPARIS10

    Rémi Féraud est revenu sur tous les sujets que nous évoquons dans ce blog, régulièrement, de façon critique souvent, mais où nous reconnaissons aussi les progrès accomplis. Plutôt que de reprendre les thèmes traités, nous nous contenterons de relever dans le discours les propos qui nous ont étonnés, surpris agréablement et qui montrent une prise de conscience qui nous semble aller dans le bon sens.

    Dans la salle, des habitants n'ont pas manqué d'évoquer le récent règlement des terrasses et étalages, voté par le Conseil de Paris en mai. Jusque là les élus nous avaient fait comprendre que si les règles n'étaient pas vraiment plus contraignantes pour les commerces, c'est aussi qu'il fallait veiller à la bonne santé économique de Paris. Ils annonçaient à la suite de Lyne Cohen-Solal l'élaboration de chartes (dites de bonne conduite...) dans les quartiers où le seul règlement global ne serait pas suffisant ou mal adapté. Or, hier soir, nous avons entendu Hélène Duverly, élue chargée du commerce dans le 10e, admettre que les chartes ne pouvaient tout régler, en ce sens que seuls les commerçants déjà respectueux du règlement apposeraient leur signature. Les autres s'en garderaient bien. Quand bien même le feraient-ils, une charte n'est pas un document contraignant. Les élus ont reconnu ouvertement que le problème dans Paris, pour les terrasses, mais pour d'autres objets aussi, n'est pas la loi, la règle, le réglement, mais bien les moyens pour faire respecter ces cadres nécessaires à toute vie collective.

    De même pour traiter du problème des cycles motorisés garés sur les trottoirs : la Ville n'a pas le pouvoir de verbaliser, elle ne peut que s'efforcer de créer des stationnements plus nombreux. La verbalisation relève de la police, or le préfet se montre assez conciliant, du fait du nombre insuffisant de places de stationnement. A noter toutefois que la tolérance des policiers est variable selon les quartiers. La norme serait que là où la moto ne gêne pas la déambulation des piétons, elle a moins de risque d'être sanctionnée. A très juste titre, Christiane Izel, qui est membre de la commission Accessibilité du 10e, a fait remarquer que la ligne des immeubles est un repère de guidage pour les personnes non voyantes et que toute moto stationnée au pied d'un immeuble est perçue comme un obstacle, comme le sont les chevalets publicitaires des commerces, les menus sur pied des restaurateurs, égarés au milieu du trottoir, etc. 

    Le Balcon vert et l'escalier de la rue d'Alsace ont une fois de plus été évoqués. Pour ce dernier, la dégradation est réelle et un coffrage de qualité sera réalisé d'ici à la fin de l'année. Quant au projet Balcon vert, si la SNCF ne participe pas financièrement, le projet ne pourra voir le jour. Rémi Féraud a annoncé que s'il était candidat à sa succession en 2014, le Balcon Vert ne ferait plus partie de son programme. La balle est bien dans le camp de la SNCF. Il faudra toutefois attendre une reprise économique très soutenue pour que des entreprises acceptent de louer ou d'acheter les surfaces au taux très élevé que propose la SNCF dans l'immeuble qui est sensé être coiffé du fameux Balcon vert. Même si sa situation est particulièrement attractive du point de vue des communications....

    Un autre thème a fait l'objet d'interpellations venues de la salle : les marchés de la misère sur les boulevards nord de l'arrondissement, improprement appelés marchés des biffins. La question était de savoir comment organiser ces marchés très invasifs du point de vue de l'espace public et de les limiter de  sorte que les habitants des quartiers ne se sentent pas littéralement occupés par les trop nombreux étals au sol. L'expérimentation du Carré aux biffins, créé l'an passé dans le 18e, a été naturellement mise en avant comme une solution à renouveler. Rémy Féraud puis Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, ont expliqué pourquoi cette création offrait une solution pérenne dans le 18e, terre d'origine des biffins, qui sont les héritiers des chiffonniers du Maquis montmartrois en quelque sorte, ou encore de la "zone', mais peut-être pas une bonne solution pour le 10e. En effet, le Carré des biffins est le résultat d'une étroite collaboration entre l'équipe du 18e et la mairie de Paris, assumée sur le terrain par l'assocation Aurore. Financée par la Ville, elle assure l'organisation et la maîtrise de ces marchés, vient en aide aux marchands inscrits, les guide dans leur démarche administrative, et coopère avec la police pour éviter l'extension de l'aire de vente à l'infini. Les biffins vendent des objets qu'ils ont récupérés chez des particuliers, dans les poubelles, parmi les encombrants avant la collecte, objets qu'ils lavent, réparent avant de les proposer à la vente. Il est strictement interdit de vendre des produits destinés à l'alimentation. L'origine des produits vendus sur les marchés de la misère, tel qu'on les voit à Belleville ou à Barbès est moins claire. Des trafics se sont greffés sur ces marchés qui les rendent douteux. Le maire a bien précisé que les habitants des quartiers où ces marchés ont lieu, pas les quartiers les plus huppés de la capitale, ne doivent pas être les victimes de la misère et de la précarisation de notre société. Il ne pense pas ,du point de vue de l'espace également, que les boulevards de la Villette ou de Belleville puissent accueillir un emplacement tel que le carré des biffins. Mais il ne pense pas non plus que la réponse policière soit la seule à offrir.

    Entre nous en sortant, nous avons commenté la réunion et unanimement, nous avons dit : " Ah, un compte rendu sans langue de bois !"

     

     

  • Demandez le programme...

    affiche_2011_moyenne-9905a.jpgL'inauguration de la fête de la Goutte d'or a eu lieu hier en grande pompe pour célébrer sa 26e édition, sur la grande scène installée sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Ce sont traditionnement les enfants qui ouvrent les festivités avec la grande parade et les jeunes talents qui animent les premières scènes ouvertes.

    Et ce soir ? Que nous réserve la Goutte d'Or ?

    Ce soir, à partir de 19h30, du rock, du hip hop instrumental avec les groupes Mamienco (rock des seventy's, musique du monde, grunge) la TAqtiq du Toast (du rap en live, drôlerie et intelligence), et la 25ème heure (acoustique, funk, hip hop), accompagnés par le Centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara.


    Ne pas oublier au cours de l'après midi, de 15h30 à 17h30, les spectacles que donneront les écoles et collège du quartier sur la grande scène du parvis de l'église Saint-Bernard.

    Demain, samedi et dimanche, ça continue !!

    Le programme détaillé sur le site de la Goutte d'Or en fête
     
  • Expo photos rue Cavé, vernissage ce soir

    A partir de 19h30, ce soir,

    ECHOMUSEE - GOUTTE D'OR vous invite au vernissage
    de son exposition photos
    sur la Goutte d'Or.

    Plusieurs photographes contribuent à l'expo et vous livrent leur oeuvre :

    Johannes SIVERTSEN

    Jean-Christophe LAMBRET

    Chantal BIZZINI

    Arthur EVENO

    Bruno LEMESLE

    Hortense SOICHET

    ECHOMUSEE est situé 21 rue Cavé, est ouvert du mardi au samedi de 14h30 à 19h, l'expo attendra votre visite jusqu'au 30 juillet. Pour s'y rendre, c'est tout simple : vous prenez la rue Léon, une fois traversé le square Léon, la rue Cavé se trouve sur votre droite. Bonne expo !


  • Mairie du 10e : compte rendu de mi-mandat

     La municipalité a le plaisir de nous convier à son compte-rendu de mi-mandat qui se déroulera

    Le mercredi 22 juin à 19h dans la salle des fêtes de la Mairie

    72 rue du Faubourg Saint-Martin

    Cette réunion publique, ouverte à tous les habitants, débutera par la projection d'un film présentant les réalisations accomplies par la municipalité.

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  • Vano en flammes

    Nous ne pourrons vous dire avec précision à quelle heure l'incendie a débuté. Pour cela il faudra lire la presse, dont nous avons vu plusieurs représentants sur place, entre autres un journaliste du Parisien. Pour Le Parisien, Barbès est une source intarrissable de nouvelles plus ou moins sensationnelles... Aujourd'hui il s'agit d'un incendie, assez spectaculaire, car il est situé au carrefour des boulevards Barbès et de la Chapelle, particulièrement en vue. C'est l'immeuble où se trouvent les magasins Vanoprix, devenus Vano avec le temps. paris, Barbès, VAno, incendies,

    L'incendie aurait commencé assez tôt dans la matinée. Les premiers camions de pompiers étaient déjà sur place vers 9 heures, d'après les propos entendus sur place.

    paris, Barbès, VAno, incendies,Le commissaire Cluzeaux, commissaire divisionnaire du 18e,  était sur le terrain, au milieu de nombreux camions de pompiers, et d'un service d'ordre fourni qui s'efforçait de limiter la présence des badauds côté boulevard de Rochehouart et, plus stressant, de canaliser la circulation automobile vers La Chapelle pour le flux montant le Magenta, et vers République pour le flux arrivant des boulevards de Clichy et Rochechouart. Nous n'osons imaginer à quoi ressemblaient le boulevard Barbès et plus en amont paris, Barbès, VAno, incendies,le boulevard Ornano...

     

     

    Nous sommes restés longtemps à regarder les volutes de fumées envahir un ciel déjà bas ce matin, fumées plus ou moins blanches, selon que les matières en feu reçoivent ou non le jet des fusils à eau. La vapeur d'eau éclaircit en effet le nuage de fumée.

     

     

     

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    Les pompiers, luttant contre les flammes depuis plusieurs heures, venaient par roulement se reposer, boire de l'eau, et éventuellement respirer un air plus riche en oxygène dans un camion équipé pour cela, stationné devant le magasin Tati d'angle. Tous les commerces du carrefour et des environs avaient baissé leurs rideaux.

    Nous savons depuis le dernier comité de pilotage Barbès en mars 2011, que Vano allait fermer son négoce et que le lieu n'accueillerait plus un commerce de textiles mais une enseigne de restauration rapide déjà bien connue dans le quartier, KFC, qui exploite un établissement au métro Chateau rouge, tout proche. Il est probable qu'une enquête sera diligentée pour déterminer les origines de l'incendie. 

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    Photos : Jeanne Caussé

    D'autres vues prises sur place par les témoins et envoyées sur les sites en ligne :clic

  • Energies, énergies.... il est temps d'y faire attention !

    Voici une vidéo de 3 minutes et demie que nous avons empruntée au site de Greenpeace, qui ne nous en voudra pas, c'est sûr ! Prenez le temps de le regarder.

     
    Energies : il est temps de changer ! par gpfrance