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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Travaux d'été et dépôts sauvages

     

    Depuis quelques jours, nous avons eu la vision d'un dépôt que nous aurions envie de qualifier de "sauvage" puisque rien ne s'est passé pendant ce temps. Chacun de nous est censé savoir que lorsque des objets sont déposés sur la voie publique au pied de son immeuble, il suffit d'appeler le 3975, et la mairie de l'arrondissement concerné envoie aussitôt (dans les 12 heures) ses hommes qui sont habilités à enlever un maximum de 3 mètres cubes.

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 2 web.JPG

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 1 web.JPG

     

    Que s'est-il donc passé devant le 168 rue du Faubourg Poissonnière pour que ces fenêtres et ce récepteur de douche cohabitent plusieurs jours devant le restaurant japonais Jyushu et flirtent avec les motos qui stationnent régulièrement là ? Nous ne le saurons certainement jamais, puisque nous n'allons pas nous transformer en Sherlock Holmes...

    Mais il n'est pas inutile de rappeler qu'il suffit de s'adresser au bon endroit, de donner sa bonne adresse pour que ce genre de chose ne se reproduise plus.

    Lorsque l'on sait que la particularité d'une fenêtre est de donner de la lumière et que pour donner de la lumière elle est faite de vitres et que les vitres jusqu'à preuve du contraire sont cassables, il est vraiment regrettable de voir cet amas potentiellement dangereux traîner sur le trottoir pendant plusieurs jours.

    Une autre réflexion s'impose : si ces fenêtres en nombre sont sur le trottoir, c'est qu'elles ont été enlevées et remplacées par des fenêtres neuves. N'appartient-il pas à l'entreprise qui a fait ce travail d'enlever ces fenêtres et de les déposer où il se doit.

    Évidemment, chacun sait que l'entreprise devra payer... Alors !

    Rappel :

    • Un service d’accueil répond à vos questions dans les quatorze divisions de Propreté de Paris > 01 53 34 11 11 pour les 9e et 10e et 01 53 09 22 60 pour le 18e
    • Les gravats ne doivent en aucun cas être mis dans les bacs à ordures ménagères mais déposés en déchetterie ou enlevés par des entreprises spécialisées.
    • Les professionnels sont responsables de l’élimination de leurs gravats.

     

  • Urinoirs et vespasiennes


    Possible ici, impensable là : pourquoi ?

    PHOTOS - vespasiennes provisoires à la Villette été 2010 Le Parisien.jpgLe Parisien nous apprenait en juin que des urinoirs provisoires seraient installés près du bassin de la Villette, le temps de la période estivale. Deux de ces vespasiennes* ont été implantées quai de Loire et le troisième quai de Seine, en arrière de la rotonde de Ledoux. Ce sont des triples urinoirs publics qui viennent en complément des quatre sanisettes du quartier.

    Certes le bassin de la Villette attire de nombreux promeneurs. Plus la température monte et plus l'attraction de l'eau est grande : ce sont des pique-niqueurs qui s'installent un peu partout. Ou bien des joueurs de boules sous les arbres qui offrent leur ombre généreusement. Le comportement de certains laisse pourtant à désirer : les traces d'urine en témoignent, l'odeur insoutenable dans certains recoins tout autant.

    C'est un problème que nous connaissons bien à Barbès, particulièrement au pied des piliers de la station de métro, et de ceux du viaduc, qui les jours de marché, empestent tout près des étals des marchands. Ces derniers sont très stoïques, ils ne se plaignent pas. A qui devraient-ils adresser leur mécontentement d'ailleurs ? Qui les entendrait ? Eux qui sont allés pendant des décennies utiliser les toilettes des quelques rares troquets du quartier qui acceptaient de les recevoir. Nous espérons que les nouvelles sanisettes leur offrent un confort supérieur à la situation antérieure.  Action Barbès a beaucoup oeuvré auprès des responsables de la DVD chargés de leur implantation pour que le nombre des sanisettes du quartier ne diminue pas. Ce ne fut pas chose facile. La mairie du 1Oe a soutenu notre demande, consciente que le besoin est indéniable.

    Pour revenir aux urinoirs provisoires, nous nous interrogeons sur le pouvoir des services qui aménagent l'espace autour du bassin de la Villette ... ou sur le pouvoir des lobbyistes du quartier...  MK2 aurait-il fait valoir que la situation devenait préoccupante entre « ses » deuxPHOTOS - urinoir quai de Seine web-.jpg quais ? Car, enfin, il nous a toujours été dit que les vespasiennes ne correspondaient plus aux normes sanitaires du XXIe siècle, que seules les sanisettes nouvelle génération pouvaient être implantées et encore, pas partout, car elles sont plus larges, plus spacieuses, nécessitent plusieurs alimentations de réseau. Elles sont des Rollce exigeantes quant à leur lieu d'implantation ! Comme déjà dit au-dessus, nous avons eu du mal à obtenir le maintien du nombre de sanisettes sur le carrefour Barbès et autour.

    Notre quartier se contenterait volontiers de ces urinoirs de deuxième classe, s'ils rendent les services pour lesquels ils sont conçus, en toute simplicité ! Avis aux aménageurs : les abords de la station de métro Barbès vous attendent. Et particulièrement en été. Reste à trouver des emplacements ad hoc.

    Pour être au plus près de la réalité, nous avons envoyé notre agent très spécial enquêter sur place. C'est à elle que nous devons la photo. Et aussi ces réflexions.

    « L'urinoir du quai de Seine n'a pas été utilisé par un monsieur d'un certain âge qui a préféré faire ses épanchements à une trentaine de mètres de lui, le long du mur. Je me suis dit que la grande bleue l'intimidait. Dans un second temps, j'ai pensé qu'il ne savait peut-être pas lire et que le mot "urinoir" écrit sur un bandeau déchiré n'était donc pas un bon indicateur pour lui. Ou encore que grimper sur cette machine l'angoissait. En revanche, l'urinoir du quai de Loire n'a posé aucun problème à ce bouliste qui a abandonné le terrain un court instant, et y revenir suffisamment léger pour ne pas rater son lancer. »


    * le nom de Vespasien, empereur romain, transparaît dans le nom de cet édicule utile, indispensable, parce qu'il avait fixé un impôt, en son temps, pour la collecte des urines, qui étaient utilisées par les teinturiers pour fixer la couleur sur les étoffes.

     

     

  • Comment retrouver le Nord ?

    Savez-vous vous orienter à Paris et trouver un numéro dans une voie ?

    L'organisation de la voirie est très rationnelle à Paris. La numérotation des immeubles telle que nous la connaissons aujourd'hui a déjà deux siècles. Elle a commencé en 1806.

    Eclairage :

    Comme dans d'autres villes, où ce système perdure encore (à Berlin, par exemple), il fut un temps où les numéros des immeubles se succédaient selon la suite des nombres entiers naturels (1, 2, 3, 4, 5 etc.), d'une extrémité de la rue à l'autre, pour revenir sur le trottoir opposé. Ce qui avait pour résultat que le n°1 pouvait faire face au n° 59 ou 280, selon la longueur de la voie.

    Le nouvelle inscription des rues et le nouveau numérotage des maisons y afférant commença en 1806. Les explications, que donne le Dictionnaire des rues de Paris*, méritent deux lectures attentives... : voyez vous-même.

    « Chaque rue, cul-de-sac, boulevart (sic), etc., contient d'un côté une série de numéros impairs, et de l'autre une série de numéros pairs. Nous distinguons deux sortes de rues, etc. ; les unes que nous nommons longitudinales ou parallèles à peu près à la Seine, et les autres transversales ou à peu près perpendiculaires à la Seine. Les rues, etc., longitudinales contiennent des inscriptions et des numéros rouges, et les rues, etc., transversales des inscriptions et des numéros noirs. Les rues, etc., longitudinales commencent toujours à partir du point le plus élevé de la Seine, soit au nord, soit au midi, et les rues transversales commencent toujours, soit au nord, soit au midi, au point le plus près de la Seine. A partir du commencement de chaque rue, cul-de-sac, boulevart, quai, etc., les numéros de gauche sont impairs, et les numéros de droite sont pairs, donc si les numéros rouges vont en augmentant on marche dans le sens du courant de la Seine ; et si les numéros noirs augmentent vous vous éloignez de la Seine, et s'ils diminuent vous vous en rapprochez. »

    C'est limpide, non ?

    Prenons le faubourg Poissonnière, pardon, la rue du Faubourg Poissonnière. Elle est, selon l'article ci-dessus, plutôt transversale ou à peu près perpendiculaire à la Seine. Les numéros et toutes les inscriptions devraient être noirs, ce qui indiquerait la caractère de tranversalité de la voie. Mais ce marquage en couleur a disparu. Les plus petits numéros commencent donc au plus près de la Seine, pour nous, près des Grands Boulevards. Les numéros de gauche sont bien impairs (dans le 9e) et les numéros de droite sont bien pairs (dans le 10e). Quand les numéros augmentent, on peut donc en déduire qu'on s'éloigne de la Seine. La pente aurait presque rendu cette découverte flagrante sans les numéros... mais dans d'autres lieux, c'est moins visible.

    Ces connaissances peuvent être utiles, quand on cherche à localiser une adresse et qu'on a un peu le sens de l'orientation. Savoir où se trouve le Nord ne peut nuire. Imaginez que vous soyez sur la face Nord de la butte Montmartre. La rue est en pente descendante, mais les numéros augmentent. Vous en déduirez logiquement que vous ne vous dirigez pas vers la Seine mais vers le nord de Paris. Néanmoins, il apparaît que pour être tout à fait utiles, ces indications gagneraient à être couplées avec les couleurs rouge et noir d'origine.

    Entre temps, on a découvert le GPS... Ouf !

    Note : Google, que l'on peut critiquer par ailleurs, permet toutefois la lecture en ligne d'ouvrages tout à fait intéressants tout en en préservant l'état, qui ainsi ne souffre pas des manipulations. Ici le Dictionnaire des rues de Paris (titre complet : Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, contenant les noms anciens et nouveaux des rues, ruelles, culs-de-sac, passages, places, quais, ports, ponts, avenues, boulevarts, etc ; et la désignation des arrondissemens dans lesquels ils sont situés ; accompagné d’un plan de Paris) a été publié par l'auteur J. de la Tynna, rue J.-J.-Rousseau, n° 20, en 1812.

  • Dernier Conseil de quartier Lariboisière avant l'été

    Le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul du 15 juin avait attiré une quarantaine d'habitants du quartier. Une première, il n'y avait pas de sujet précis à l'ordre du jour. Thème choisi : quels projets pour votre quartier ? Les budgets d'investissement du conseil de quartier restant inutilisés, l'équipe d'animation avait  souhaité créer une commission dans laquelle des projets proposés pourraient être élaborés. Elle avait donc lancé quelques pistes dont nous donnions la liste le 14 juin ici même. (Végétalisation autour de l'hôpital Lariboisière, agrémenter le Parvis de la Gare du Nord, restaurer les horloges de l'église Saint-Vincent-de-Paul, repenser l'aménagement du square Cavaillé-Coll, éclairer l'escalier monumental de la rue d'Alsace, participer financièrement à la commission de solidarité inter quartiers.)

    Parmi les participants, certains ont proposé d'autres projets :

    - l'installation d'une terrasse de café, qu'Elise Fajgeles, l'élue du 10e chargée de l'espace public a rebaptisée buvette, sur les gradins du square Cavaillé-Coll. Pourquoi cette idée ? Il n'a échappé à personne, surtout pas aux riverains des rues Fénélon et Bossuet, pas plus qu'aux habitants du quartier qui ont de jeunes enfants, que le square est difficilement accessible aux familles. En effet, la salle a confirmé, ne devrait-on pas dire, la salle s'est plainte de l'état déplorable du square : il est occupé par des groupes peu enclins à soigner leur environnement. Comment dire les choses ? Que ce soient des dealers, des jeunes du quartier, ou des personnes sans domicile fixe, le résultat est un peu le même... la propreté du lieu souffre. Il y a manifestement là une occupation illicite de l'espace public, au moins la nuit. Il semble que la Ville soit consciente de l'état du square, mais elle renvoie le maintien de la sécurité dans le square aux autorités de police, qui sont compétentes dans ce domaine. Elise Fajgeles a noté la proposition, mais dans le même temps, a souligné la difficulté d'une telle implantation qui relève des autorisations de plusieurs services de la Ville et d'une concertation préalable entre elles...

    vers Maubeuge panneaux.JPG- une meilleure signalétique rue de Maubeuge à partir du boulevard de La Chapelle pour les automobilistes : c'est un très ancien combat d'Action Barbès, avant même que ne soit mis en sens unique le barreau Patin sous le viaduc du métro, l'association demandait à la section territoriale de voirie du 10e, mais aussi à chaque commission extra-municipale des déplacements, d'indiquer clairement que la rue de Maubeuge n'était qu'une desserte locale. En effet, prendre la rue de Maubeuge n'est utile que pour accéderaux urgences de Lariboisière ou aux parkings Vinci. Et bien sûr, nécessaire aux riverains des rues Ambroise-Paré et Guy-Patin.

    - la restauration des grilles de l'église Saint-Vincent-de-Paul, elles sont rouillées par endroit, et il est vrai que cet entretien est à la charge de la Ville.

    - un éclairage type historique, avec lanternes 19e siècle, comme de nombreuses rues du centre de Paris en disposent, pour rendre plus esthétiques les abords de l'église et diminuer son côté glauque.

    L'appel de l'équipe d'animation à réfléchir sur les sujets proposés par les uns ou les autres est pourtant resté sans écho. Le but serait de créer une commission, un petit groupe de personnes motivées, en plus des animateurs, déjà bien sollicités par la préparation des réunions plénières. Il faut confronter les idées, débattre, donner vie à un projet, se l'approprier, laisser tomber celui-ci et se saisir de celui-là, plus consensuel, plus nécessaire, moins compliqué... Un travail de groupe en somme. Malheureusement beaucoup de riverains étaient venus pour exprimer un problème personnel et attendait donc une réponse des élus présents. Qui un problème de bruit, qui un problème de circulation...

    Pourquoi est-il si difficile d'impliquer les habitants dans leur quartier ?

    Les habitants ont cependant voté un don de 5 000 € à la commission solidarité inter quartiers, somme qui sera débitée du budget d'investissment du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul. Rappelons ici que la Mairie de Paris abonde ce budget de quelque 8 000 € par an.

  • Ironie du sort

    PHOTOS - métro Barbès la nuit.JPG

    Nous avons souvent déclaré notre opposition à l'implantation des caméras dans Paris (voir notre bulletin n°19 p.4), soulignant les bilans négatifs que d'autres pays en faisaient, en toute première position l'Angleterre très enthousiaste au début... et très désabusée à la lecture des résultats en matière d'élucidation des délits et crimes.

    On peut lire dans le Parisien du 1er novembre que le téléphone portable d'Olivier Besancenot, volé à la station Barbès, a été retrouvé grâce à une vidéo caméra, selon une source policière.Le leader du NPA ne semble pas pour autant avoir changé d'avis sur la vidéo surveillance, même si désormais elle porte le nom de vidéo protection. Glissade sémantique.

    En plus sérieux sur le sujet : - ne s'agit-il pas d'un vaste marché très lucratif en même temps qu'une charge lourde imposée aux collectivités locales ?

    Et dans le champ de la liberté et du droit : - L'opposition la plus communément avancée par les défenseurs de la surveillance est "Mais que vous importe d'être filmé, si vous n'avez rien à vous reprocher ? " - Reste à voir... car la vidéo surveillance banalise les contrôles des faits et gestes de tout un chacun sur l'espace public. Les normes de protection de la personne changent, elles ne sont pas immuables, qui sait quelle instance future décidera de l'opportunité d'en faire un autre usage que celui annoncé maintenant.

    Voir quelques sites qui apportent des éclairages intéressants :

    Vidéosurveillance : pour un nouvel encadrement juridique (Sénat)

    Les questions-réponses en lecture sur le site de la CNIL sont révélatrices de l'usage abusif qui peut en être fait. La CNIL demande entre autres un contrôle indépendant des dispositifs installés.

    En 3 minutes, la déclaration récente du Président de la CNIL, Alex Türk, sur la loi d'orientation et de programmation de la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI)

  • Pourquoi ne pas offrir des cendriers de rue ?

    PHOTOS - grille d'arbre aux mégots.JPGLes fabricants de cigarettes ne savent pas quoi inventer pour contourner les lois très restrictives contre la publicité en faveur des marques. Les pubs sur le lonesome cow boy ont disparu depuis longtemps de nos hebdomadaires même si, de temps en temps, on le revoit sur un briquet… ou tout autre objet qui rappelle de près ou de loin leur cher tabac, devenu très cher tabac, avec une augmentation de 6% encore récemment. Des augmentations controversées mais qui ont malgré tout contribué à faire baisser la consommation de tabac des Français, selon les enquêtes publiées - voir pages 9 à 12 -, mais la tendance se ralentit ou ne touche pas toutes les couches de la population.

    Depuis une autre législation (décret n°2006-1386 entré en application le 1er janvier 2008) qui interdit de fumer dans les endroits publics clos, outre les nuisances sonores induites par certains fumeurs bruyants, les rues de Paris sont jonchées de mégots de cigarettes, concentrés en des lieux proches des entrées de bureaux ou de bars-restaurants. Bien sûr, une fois sur le trottoir et la cigarette terminée, peu de fumeurs prennent le temps et la peine d’éteindre leur « clope » et de la jeter dans une corbeille ou un cendrier. Ce sont les caniveaux et les trottoirs qui servent de corbeilles…

     PHOTOS - cendrier de rue Guyon.jpgConseil aux fabricants de cigarettes : Proposez donc des cendriers aux restaurateurs et patrons de bars et cafés, tout comme les brasseurs ont distribué des verres et des parasols pendant des décennies ! S’ils sont un peu esthétiques et pas trop « pub », cela n’en sera que mieux… Vous enverrez par là un message sympathique aux balayeurs de la Propreté de Paris et faciliterez leur travail, tout en faisant un peu de pub, certes, mais s'il faut en passer par là...

    Des pistes pour passer vos commandes de cendriers de rue : le mobilier urbain vu par Guyon S.A.

    Il existe aussi un poteau cendrier d'une contenance de 3000 mégots, vidable par le bas... chez Procity, poteau en forme de blonde à filtre, bien sûr.

    1211370912.jpg

     

     

     

    A la demande d'une lectrice fidèle, voici une photo de la blonde à filtre... une proposition de la société de matériel urbain Procity, mentionnée ci-dessus.

  • Interruption du trafic sur la Ligne 4 du métro

    La RAPT annonce des travaux de modernisation sur la ligne de métro 4, notamment à la station Chateau rouge, dans le 18e arrondissement..

    Le trafic sera interrompu entre les stations Porte de Clignancourt et Barbès-Rochechouart du 11 au 14 novembre inclus.

    Un service de bus de remplacement est mis à la disposition des usagers entre les stations Porte de Clignancourt et Barbès-Rochechouart.

    Voir l'affichage en stations et l'information sur www.ratp.fr

  • Un théâtre de proximité : les Bouffes du Nord

    Il n'est plus utile de présenter les Bouffes du Nord, même si sa discrétion architecturale contribue à le faire passer inaperçu. Il occupe l'angle de la rue du faubourg Saint Denis et le boulevard de La Chapelle, et accueille les spectateurs depuis 36 ans maintenant.

    Un théâtre privé à des tarifs publics

    C'est un théâtre atypique. Il appartient à un propriétaire privé qui le loue pour 150 000 euros par an. Il touchait jusqu'en 2009 une subvention du ministère de la culture de 1,3 millions d'euros et rien d'autre. Ses frais de fonctionnement s'élèvent à 1,8 millions. Les bonnes années, le complément est à peine couvert par la billeterie, car les tarifs pratiqués pour les 500 places du théâtre sont ceux du théâtre subventionné.

    On peut comprendre que les nouveaux directeurs s'inquiètent devant la tendance bien réelle de l'état à diminuer ses subventions (diminuées de moitié en 2010...)

    Changement de direction. Changement de cap ?

    Peter Brook a piloté le théâtre pendant longtemps et a toujours réussi à faire la soudure grâce aux recettes des tournées, y compris à l'étranger, du Centre national de créations théâtrales. Les nouveaux directeurs, Olivier Mantéi et Olivier Poubelle, sont respectivement directeur-adjoint de l'Opéra-Comique et entrepreneur de spectacles, exploitant Le Bataclan, La Flèche d'Or ou la Maroquinerie. On comprendra que leurs spécialités sont plus tournées vers les musiques, l'un classique, l'autre populaire et contemporaine. Un changement de programmation est donc probable. A nous d'en suivre l'évolution.

    Le programme de la saison 2010-2011 est consultable sur le site du théâtre. C'est à deux pas, à vous de jouer !

     

  • Evacuation des campements de fortune sous le viaduc du métro

     

    viaduc web.JPG

    Hier jeudi dans la matinée, les services de la Propreté de Paris assistés de la police ont procédé à l'évacuation des nombreuses installations de fortune, beaucoup de matelas et de baluchons, qui étaient entreposées boulevard de La Chapelle depuis de nombreux mois, sous le viaduc du métro aérien, en amont de la Gare du Nord.  Désormais, la place est nette... jusqu'à la déchetterie de la place de La Chapelle.

    Homme blanc de la DPE web.JPGLes hommes en blanc de la DPE ont eu vite fait de nettoyer le site de tous ses occupants, pendant que la police procédait aux vérifications d'identité habituelles. La suite des événements ne nous est pas connue. Mais on peut penser que tous n'avaient pas des papiers en règle.

    Par ailleurs, depuis un certain temps, une association caritative distribuait à ces personnes sans logis une soupe en soirée.

    Curieuse société qui soigne et démantèle dans le même temps.

  • Les marches de la place Turgot progressent

    Voici une série de photos pour vous permettre de suivre l'évolution des travaux sans vous rendre sur place... Je pense notamment à des personnes qui ont beaucoup donné lors de la réflexion initiale et de la consultation des riverains, et qui depuis, se sont éloignées du quartier.

    Turgot 0.jpgTurgot 1.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Un descriptif des travaux en cours est disponible sur le site de la mairie du 9e...

    bonbonnes à verre web.JPGOn n'a pour l'instant pas obtenu l'assurance que le conteneur à verre serait enterré. Son implantation était encore récemment conditionnée par les études de la section territoriale de voirie. Pourtant, une promenade dans le 10e nous a convaincus, si toutefois il en était besoin, que les aménagements urbains gagnent en esthétique quand on arrive à escamoter ces grosses bonbonnes vertes !

    Le conteneur vert classique est certes visible de loin, mais ne serait-il pas plus harmonieux d'enterrer dans le sous-sol de cette placette aménagée une cuve à verres ?

     

  • Place Turgot : c'est parti pour deux mois

    Ici pour embellir-web.JPGNous vous parlons souvent des travaux dans le quartier, ceux-ci sont attendus depuis longtemps par les riverains et les usagers de la place, surtout à cause du sol glissant en hiver, après la chute des feuilles des acacias. Ajoutez à cela les racines des arbres qui soulèvent les pavés, et vous aurez toutes les conditions requises pour des glissades mal contrôlées et parfois dangereuses.

    La Mairie avait donc choisi en 2008, lors de la séance annuelle d'observation des lieux requérant une rénovation, de consacrer un budget de voirie à la place Turgot. La requalification de la rue de Rochechouart, faite tronçon par tronçon, était en cours ou venait de se terminer, quand il est apparu évident qu'on ne pouvait refaire la chaussée et les trottoirs le long de la place et au carrefour Condorcet, sans un regard bienveillant sur la placette sans nom. Et oui ! Elle n'a pas de nom... En réalité, il n'y a pas même de place. C'est la rue Turgot qui descendait à toute allure jusqu'à la rue de Rochechouart. Au centre de ce triangle, qu'y avait-il... un îlot sans doute.

    lampadaire ancien de la place-web.JPGL'intérêt qu'a suscité ce souci de rénovation a permis de créer une commission d'aménagement et d'urbanisme au sein du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart. L'idée était de réfléchir entre habitants de ce que pourrait être cette petite place dans les rêves des usagers de la voirie, ceux qui habitent près de la place, ceux qui la traversent avec leurs enfants, ceux qui se reposent sur ses bancs, ceux qui prennent une mousse à la terrasse du Turgot... La commission ad hoc a donc lancé une consultation qui a recueilli plus d'une centaine de réponses allant vers la conservation d'un lieu agréable, de repos et de convivialité, mais avec une forte demande pour la diminution des deux roues en stationnement et la restauration d'un pavage régulier. (voir la place Turgot dans les CQ de février 2009 et de novembre 2009)

    D'autres projets plus ambitieux auraient fait le bonheur de la commission, par exemple, l'implantation d'un objet central comme une petite fontaine, ou le remplacement de la colonne à verres très bruyante et très laide par un conteneur enterré. Cette possibilité n'est pas tout à fait enterrée non plus, on étudie... Un rêve à long terme était de remettre de la verdure sur un cheminement entre le square d'Anvers et les passages couverts du sud de l'arrondissement. Naturellement cette version verte de la rénovation de la place se projetait dans un futur non immédiat. Mais l'urbanisme n'est-il pas l'art d'envisager la ville sur les années à venir et non de gérer de petits budgets à l'année. Pour bien utiliser les fonds, surtout quand on doit en faire un usage parcimonieux et raisonné, ne faut-il pas avoir des projets à long terme et les répartir sur plusieurs exercices ? Cette hypothèse a été immédiatement balayée par l'étroitesse des budgets disponibles, avec l'argument très en vogue l'hiver passé sur la baisse des ressources de la Ville liées à la chute de l'immobilier parisien. On sait que depuis lors elles ont repris des couleurs. (voir ici article du Parisien du 20/10/2010)pavés et 1ère terrasse-web.JPG

    bordure Condorcet-web.JPGQue trouvait-on dans les dossiers refermés de la commission ? Rien de surnaturel. L'un d'eux proposait donc d'étudier la possibilité de créer un trajet, une coulée verte, naturellement en pente entre Montmartre, auquel une grande partie du 9e a appartenu, et les grands boulevards, qu'on atteint par les passages couverts Verdeau et Jouffroy.  Entre ces deux points, du nord au sud, on trouve le square d'Anvers, la rue Turgot, la place Turgot, le bas de la rue de Rochechouart, et la rue Cadet. La rue Cadet est déjà qualifiée en rue piétonne, des plantations supplémentaires pourraient lui donner une allure encore plus apaisante, et donner envie de découvrir le mini-square qui se cache dans la cour de l'hôtel Cromot du Bourg, sous les fenêtres de la Commission du Vieux Paris. La rue de Rochechouart est certes une rue passante mais très pentue, où l'on peut assez facilement et efficacement limiter la vitesse. Marquage au sol et agrandissement des trottoirs du côté des numéros impairs (côté ouest) favoriseraient le caractère commercial et accueillant de la rue. Un passage sécurisé de la rue de Maubeuge permettrait en outre de limiter la vitesse du flux des automobiles dévalant la pente, vers l'Opéra. L'emprise de la prolongation de la rue Turgot sur la place Turgot (voie pompiers obligatoirement laissée libre) serait aussi marquée au sol pour assurer une continuité visuelle.  Le passage de la rue Condorcet pourrait être transformé en espace partagé, où la circulation automobile serait conservée mais non prioritaire, pour déboucher sur la rue Turgot et la perspective du Sacré Cœur. Une rue piétonne qui héberge une crèche et une école élémentaire, quoi de plus normal ? La Poste est aussi un service, encore public, qui mérite un environnement tranquille. Agrémentée d'une végétalisation basse... à la place des nombreux stationnements automobiles. Dalles ou pavés de granit scié à la place du bitume... Que du rêve !

     

  • Et les motos s'entassent

    Voulez-vous une photo impressionnante des véhicules à deux-roues motorisés (2RM) momentanément expulsés de la place Turgot pour cause de travaux ?

    En voici une toute récente :

    des motos partout-web.JPG
    Vue sur la place à partir de la rue Turgot le vendredi 22 octobre 2010

    Les services de la voirie ont ménagé un espace devant l'immeuble d'angle (2 rue Turgot) pour que les habituels usagers de la place trouvent un emplacement pour y stationner leurs scooters et motos. Cette invraisemblable accumulation de deux-roues, en un même endroit et relativement ordonnée, montre bien qu'il est temps de repenser la voirie et le stationnement des deux-roues. Il ne suffira pas de dire qu'il est interdit, ni même de placarder des interdictions de stationner sur la place, pour que celle-ci reste libérée de cette occupation disgracieuse.

    Un groupe d'habitants a arpenté les rues aux abords de la place la semaine dernière pour observer les lieux de concentration de cycles, répertorier les aires de livraison peu utiles (absence de commerçants à proximité par exemple), imaginer des stationnements pour vélos et d'autres pour motos. En effet, le plan vélos prévoit qu'il sera de plus en plus rare de mélanger les deux catégories de cycles sur un même espace, car les besoins ne sont pas les mêmes : les cycles doivent trouver un support d'accroche, alors qu'un marquage peint au sol est suffisant pour les motos. Les propositions faites par les habitants ont été recueillies par Stéphane Gonzalez de la mairie du 9e et les services de la section de voirie en étudient maintenant la pertinence et la faisabilité.

    Il nous semble qu'une répartition entre les voies alentour plus équitable est indispensable. La rue Turgot ne doit pas à elle seule héberger tous les cycles rejetés de la place. De même, l'aire de stationnement qui est prévu le long de la place sur la rue de Rochechouart sera vite débordée, s'il reste la seule alternative. Les rues Lentonnet et Thimonnier pourraient accueillir des stationnements deux-roues. Pour l'instant elles en sont dépourvues.

    PHOTOS - 2009 01 31 motos place Turgot le long de Roch'.JPG
    Vue de l'aire de stationnement pour cycles le 31 janvier 2009....