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  • Municipales 2008 : synthèse de la semaine

    Le problème du logement à Paris est d’une réelle acuité. La flambée du marché immobilier qui persiste d’une part, la quasi-stagnation du fameux « pouvoir d’achat » et la part croissante du budget des ménages allouée au logement, l’évolution des taux d’intérêt et le niveau d’endettement grandissant des ménages d’autre part, tout cela conjugué avec bien d’autres éléments, fait que se loger à Paris est devenu impossible pour qui n’est pas un célibataire CSP+ pour caricaturer un peu la situation ! Sans porter de jugement trop définitif sur ce que proposent les uns ou les autres, disons simplement que ce qui est envisagé n’est pas à la hauteur du défi : aujourd’hui 100 000 demandes de logement social avec un taux de rotation inférieur à 5% pour ces mêmes logements, un foncier figé, un PLU contraignant, nombre de propriétaires qui hélas préfèrent laisser leur bien vide plutôt que de faire face à des locataires qui profitent souvent, reconnaissons le, à outrance des possibilités offertes par la loi, tout cela fait que la question du logement dans la capitale n’est pas près d’être résolue.

    Les transports touchent un domaine qui n’est pas seulement d’ordre pratique mais aussi quasi-culturel. La question de la voiture, de ce qu’elle représente encore aujourd’hui, « pollue » le débat sur les transports.

    D’un côté il n’est pas raisonnable que plus de 80% de l’espace public parisien soit occupé par les véhicules automobiles. Il n’est pas logique que plus de 80% des personnes reconnaissent que l’usage de la voiture devrait être plus modéré mais que dans le même temps plus de 80% des personnes préconisent ce changement pour les autres mais pas pour eux-mêmes. Enfin, comment concilier les intérêts des uns et des autres sachant que près de 55% des parisiens ne sont pas propriétaires d’une voiture.

    De l’autre côté, pour des raisons évidentes, il n’est pas question de limiter pas des méthodes coercitives la liberté de circulation, que ce soit par des méthodes « mécaniques » d’interdiction de circuler ou des méthodes liées au péage par exemple, socialement inacceptables.

    Chaque parti politique y va de son couplet pour développer les transports urbains : qui parle de son tramway, qui parle d’une ligne de métro circulaire, qui parle de minibus dans les arrondissements, de covoiturage, de réforme des taxis ….. les idées ne manquent pas. Mais regardons le cas de notre arrondissement. Il est, dans la capitale, celui où la densité de transports en commun est la plus forte. Trains, métros et lignes de bus y abondent et on ne voit pas très bien comment on pourrait faire plus. L’offre de transports en commun y est très forte mais cela n’empêche pas les problèmes de circulation ni de parking ! Il est donc légitime de se poser la question de savoir si une augmentation significative de l’offre de transports en commun va résoudre le problème ou simplement faire augmenter la demande comme cela a été le cas jusqu’à maintenant ? Nous serions dans un cercle vicieux.

     

    Dans un tout autre domaine, ce qui ressort de cette semaine très riche, est une modification dans le positionnement des 4 « grands » candidats. D’un Bertrand Delanoë donné grand favori et ayant pris « un temps d’avance », on a vu sortir un candidat se lançant vigoureusement dans la campagne et parlant d’une « incertitude » à propos du résultat. D’une François de Panafieu donnée archi-battue à l’avance il y a encore quelques semaines on a vu surgir une femme entourée d’une équipe ouverte à beaucoup de tendances diverses dont on peut penser ce que l’on veut mais qui la met dans la position d’un challenger très sérieux. Du Verts Denis Baupin et de la MoDem Marielle de Sarnez, tous deux aux difficultés « existentielles », dépend le résultat final lié aux alliances qui pourraient se nouer, quand bien même ces deux partis ne recueilleraient qu’entre 5 à 10 % des voix chacun. Chacun semble l’avoir compris et les enchères vont commencer. En commun à tous est le fait que le premier tour du 9 mars va fixer les rapports des forces et que c’est ce scrutin qui compte, le deuxième tour du 16 mars ne constituant qu’une formalité.

     

    A la fin de cette semaine, véritable début de la vraie campagne, les jeux restent largement ouverts.

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    Cette semaine a été très riche en événements et il n’est peut être pas inutile de marquer un temps de pause pour faire le point, essayer de réfléchir un peu !

    Il nous faut d’abord faire un constat : les quatre principaux partis – Parti Socialiste, MoDem, Les Verts, l’UMP dans l’ordre d’apparition cette semaine – nous ont présenté leurs objectifs, même si la publication du programme complet du MoDem reste à venir.

    Clairement trois sujets dominent les débats. Dans l’ordre d’importance et tels que traités par les partis politiques :

    • Le logement,
    • Les transports,
    • L’environnement.

    Il n’y a rien ici que de très normal.

  • Petit agenda politique de la semaine

    Semaine charnière :

    Lundi 28 janvier 10h30 : présentation de son programme pour Paris par Marielle de Sarnez (MoDem) au café MK2 à Stalingrad

    Lundi 18h30 : dernier Conseil d’arrondissement de la mandature

    Jeudi 31 janvier 20h : présentation de la liste de Jacques Bravo (PS) au café « M » rue de Maubeuge

     

    Nous y serons pour vous rendre compte 

  • Municpales 2008 - Festivités de la semaine

    Demandez le programme :

     

    Lundi 18 février

     

    Réunion publique UMP - Delphine Burkli et ses colistiers

    19h - Théâtre de Paris, 15 rue Blanche

     

    Réunion publique Les Verts - Nicole Azzaro et ses colistiers en présence de Denis Baupin

    19h30 - Théâtre IVT, 7 cité Chaptal

     

    oOo 

     

    Réunions coins de rues avec Jacques Bravo (PS) et ses colistiers :

    • Mardi 19 février de 18h à 20h place Gustave Toudouze
    • Mercredi 20 février de 18h à 20h  angle rue de Douai rue Pigalle

     

    Réunion de café le jeudi 21 février à 50h au café La Liberté angle rue de Parme rue d'Amsterdam 

     

     

  • Municiapales 2008 : revue de presse

    85a49870b5dc98246ab39b6fb7e76ab2.jpgBurkli et Bravo se disputent le 9ème paru sur lefigaro.fr hier soir. Vous apprécierez l'à-peu-près des informations données par cet article mal foutu !

  • Cinéma : « Paris » de Cédric Klapsich

    6012d796d464255129d2fccfb1f8632f.jpgL’auberge espagnole et sa suite Les poupées russes diffusé lundi soir par France 2 sont des films touchants et de leur temps. Romain Duris, l’acteur fétiche de Klapisch, a un certain talent. Klapisch a déclaré à toute la presse lors du lancement de son dernier bébé la semaine dernière qu’il avait voulu faire un film montrant qu’il se passait encore des choses à Paris, quoiqu’en disent les grincheux ! Tout concoure donc pour aller voir Paris.

     

    N’y allons pas par quatre chemins : Paris est un documentaire longuet rempli de clichés. La critique va paraître sévère tant il est vrai que Klapisch filme bien Paris, mais après tout, réalisateur de films, c’est son métier non ? On nous montre Paris vu du haut de la tour Eiffel, du haut de Ménilmontant, puis Notre Dame, les jardins du Palais Royal, sans oublier le Moulin Rouge, le Sacré Cœur, la Sorbonne, …..Ca se passe dans des appartements où les parisiens ne vivent pas : Duris, alias Pierre, habite dans un immeuble tout en haut de Belleville avec vue imprenable sur Paris et Cluzet, alias Philippe, habite un somptueux logis avec grande terrasse donnant sur les jardins de Bercy et la Seine juste à côté de la bibliothèque Mitterrand. D’histoire, point. Des destins vies qui se croisent sans vraiment se rencontrer. Des personnages tout en poncifs : la boulangère acariâtre, le professeur d’histoire un peu fou, les jeunes femmes branchées qui vont à Rungis chercher l’aventure, des bonimenteurs de marché façon titi parisien, ……, arrêtons le massacre. Une pléiade d’acteurs connus ne fait pas un bon film non plus. Lucchini fait du Lucchini, Duris joue un malade pas crédible, Cluzet un architecte fade, Dupontel un beauf sans intérêt. Seule Juliette Binoche un peu à contre courant de ce qu’elle a fait ces derniers temps sort du lot et rend émouvante Elise, femme de 40 ans, qu’elle incarne sans fard, au sens propre comme au sens figuré.

     

    Klapisch a dit dans une interview au Monde qu’il n’avait pas pris le métro de Paris pendant sept ans. Ca se voit et ça se sent.

  • Municipales 2008 : fin de partie

    Mais à y regarder de plus près, ce n’est pas le triomphe que certains socialistes espéraient et auquel Bertrand Delanoë lui-même devait sans doute aspirer pour mieux marquer son emprise personnelle sur le PS : aucun arrondissement détenu par la droite n’est tombé à gauche. Si la victoire de Mme Blumenthal dans le 12ème est très nette, celle de Jean Tibéri dans le 5ème et les espoirs déçus suite à la très belle performance d’Anne Hidalgo dans le 15ème au premier tour sont venus rappeler Bertrand Delanoë aux réalités, tout comme le score inattendu de Jacques Boutault dans le 2ème.

    Dans le 9ème, le succès de Jacques Bravo est lui aussi indiscutable. Avec 63% des voix exprimées contre 52% en 2001, il fait mieux que conforter sa position : il n’est pas douteux que nombre d’électeurs du centre et même de droite ont voté pour lui.

    Les atermoiements de la droite ont-ils servi Jacques Bravo ? C’est probable mais certainement pas décisif. Le comportement de Pierre Lellouche d’une part, l’inadaptation du discours et des propositions des candidats de la liste UMP au cours de la campagne sont plus surement les éléments qui expliquent sa défaite.

    Sur le plan pratique, notons quand même que la nette victoire de Jacques Bravo ne change rien au plan du fonctionnement de notre Conseil d’arrondissement puisque sa liste conserve les 11 sièges qu’elle détenait déjà et l’opposition elle conserve ses 3 sièges. La différence réside dans la composition de la majorité municipale puisque de 3 élus dont une Conseillère de Paris, Les Verts se voient réduits à une seule élue et seulement Conseillère d’arrondissement en la personne de Nicole Azzaro. Il est clair que Jacques Bravo a ainsi une majorité plus à sa main, ses alliés PCF (une élue), PRG (un élu) ne devant pas lui poser beaucoup de problèmes.

    Le vrai changement dans notre Conseil d’arrondissement se trouve dans la personnalité des élus « non politiques » qui la composent. Philippe Torreton, Frédéric Hervo,  Amina Bécheur, Thierry Cazaux font partie de cette catégorie dite « société civile » dont nous ne pouvons pas savoir à l’avance quel sera leur comportement. Aucun procès d’intention dans ces propos mais 4 personnalités « civiles » sur 11 élus de la majorité, cela compte.

    Changement aussi dans l’opposition dont il faut espérer qu’elle sera plus active que par le passé

    Le changement réside aussi dans la garantie que les candidats ont donnée à propos de leur assiduité à s’occuper des affaires de notre arrondissement à l’inverse du comportement de certains d’entre eux, qu’ils soient de l’ancienne majorité ou de l’ancienne opposition.

    Le premier Conseil d’arrondissement se tiendra le samedi 29 mars. La surprise ne viendra pas de l’élection du Maire qui ne fait l’objet d’aucun doute, mais du rôle assigné à chacun pour les 6 années à venir.

    MAJ : un lecteur attentif et fidèle - que je remercie - me signale que Frédéric Hervo est en fait un militant socialiste, ce que j'ignorais. Dont acte et seulement 3 représentants de la société "civile" donc.

    Récapitulatif : Conseil de Paris

     

    Nombre d’élus

    2001

    2008

    PCF

    11

    8

    PS / PRG

    52

    75

    Les Verts

    17

    9

    MRC

    7

    5

    Divers gauche

     

    2

    MoDem

    10

    1

    UMP

    53

    50

    Divers droite

    10

    13

    Non inscrits

    3

     

    Total

    163

    163

    Nous avons maintenant en mains les résultats des municipales à Paris et nous pouvons les analyser sereinement.

    Il n’est pas douteux que la victoire de Bertrand Delanoë est nette : en voix (minoritaire en 2001, largement majoritaire en 2008), en nombre de sièges (plus 23 sièges pour la seule liste PS/PRG). La majorité municipale est plus large essentiellement par le rééquilibrage des sièges obtenus par les listes PS/PRG au détriment de l’ancienne opposition (MoDem moins 9 sièges) mais aussi des partenaires Verts moins 8 sièges, PCF moins 3 sièges et MRC moins 2 sièges. Bertrand Delanoë a donc les coudées plus franches et quand bien même la seule liste PS/PRG n’obtient pas la majorité (75 sièges pour une majorité à 82), il n’a pas beaucoup de soucis à se faire avec l’apport du PCF (8 sièges) et du MRC (5 sièges) lui donnant 88 sièges sans Les Verts.

    La défaite de l’UMP et de ses alliés à Paris si elle est réelle n’en est pas moins relative puis que de 63 sièges elle passe à ... 63. Il faut néanmoins regarder ce chiffre avec prudence car le comportement de certains dans ce groupe reste inconnu. La défaite est celle de l'UMP, divisée malgré les apparences, qui perd 3 sièges au profit de dissidents comme dans le 8ème.

    Donc, en y incluant les deux sièges Divers Gauche du 19e,  dans sa configuration actuelle, la majorité de gauche compte 99 sièges (88 antérieurement) et l’opposition 64 en y incluant le Modem (75 antérieurement). Vue sous cet angle, la victoire de Bertrand Delanoë est incontestable, la défaite de Françoise de Panafieu relative et celles de Marielle de Sarnez et de Denis Baupin certaines.

  • Livre : La vie secrète de Montmartre

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    Au fond, un livre nous procure un plaisir qu’Internet, malgré ses nombreux avantages, ne nous donnera jamais.

    La vie secrète de Montmartre de Philippe Mellot qui vient de paraître aux éditions Omnibus en est l’illustration parfaite. D’un format peu ordinaire (19cm x 25cm), ce gros livre de 240 pages se touche et se regarde avec un réel plaisir. Dos carré, imprimé sur du papier à fort grammage, dans une mise en page d’une grande élégance, il est en noir et rouge. Le texte est concis, dense, riche d’informations que les légendes des photos viennent compléter. Les photos justement : c’est là l’essentiel du livre. Une iconographie très riche qui nous montre Montmartre des débuts de la photo (1850/1860) à une époque plus récente (1920/1930), pas de photos actuelles. Feuilleter ce livre, en tous sens, pour le plaisir d’apprendre, le plaisir de voir, de rêver, de toucher aussi, voilà qui n’est pas courant.

    L’auteur nous parle de Montmartre en séparant le haut du bas. Le haut c’est bien sûr la butte,  les moulins, la place du Tertre, le Lapin Agile, la rue de l’Abreuvoir, le Sacré Cœur qui d’ailleurs n’occupe pas une place prépondérante dans le livre, etc. …. Le bas, c’est tout le Nord de notre arrondissement, de Blanche à Barbès en passant par Pigalle et la rue des Martyrs, les barrières. Deux mondes qui se côtoient mais qui sont assez différents. Ce que nous raconte l’auteur n’est pas l’Histoire de Montmartre, mais les histoires du lieu, les gens, certains célèbres d’autres moins, qui en ont fait la vie. On rencontre Lautrec, La Goulue, Bruant mais aussi la famille Debray, les Salis et tant d’autres qui ont marqué la vie du village. Il traite Montmartre presque rue par rue, maison par maison, nous entrons dans le secret de Montmartre comme le titre le laisse prévoir.

    Ne cachons pas notre plaisir, mais celui-ci a un coût et c’est peut être le seul reproche que l’on fera à ce livre : 29€. Bon, ce n’est pas encore inabordable.

     

    La vie secréte de Montmartre

    Philippe Mellot

    Omnibus - 29€

    Philippe Mellot sera à la librairie L'attrape Coeur le 27 mai à 20h. 

  • Festival de chorales dans le 10e

    Du 20 au 28 mars, les Rencontres chorales, pour la 3e année consécutive, vont rassembler 11 concerts gratuits et 22 chorales.

    Tous les styles sont présentés, y compris les plus singuliers. Du classique au contemporain, en passant par le jazz, le gospel, la variété, le rock et les musiques du monde.

    Deux rendez-vous à ne pas manquer :

    • le samedi 20 mars à 20h45 à l'église Saint-Martin des Champs, rue Albert Thomas : lancement des Rencontres chorales (Le Madrigal de Paris et La Maîtrise des garçons de Colmar)
    • le mercredi 24 mars à 20h45 en Mairie : Hope Gospel Singers et Amalgam

    Les Rencontres chorales sont organisées par les Centres d'animation du 10e (CRL10) et particulièrement l'Espace Jemmapes. Pour la deuxième année consécutive, elles se déroulent dans les 10e et 11e arrondissements.

     

  • RATP petite chute de la fréquentation

    Moins de voyageurs, mais davantage de rentabilité...

    On lisait dans Libération du 29 mars avec étonnement, à propos de la  RATP, « bénéfice net en hausse de 29,4%, à 182,8 millions d'euros, »  et ce malgré une légère baisse de fréquentation sur l'ensemble des lignes Paris-banlieue. On ne peut s'empêcher de penser que la suppression de personnels dans les stations y soit pour quelque chose. On constate en effet que nombre de stations n'ont plus qu'un point d'accueil et souvent fermé en soirée.  Il faut se débrouiller avec les automates. Pour prendre des tickets passe encore, mais plus moyen ni de se renseigner, ni d'obtenir de l'aide.

    station Barbès été 2008.JPG

    A la station Barbès, il ne reste souvent que deux agents. Si un événement insolite survient sur le quai, qu’il faille apporter de l’aide à un passager en attendant pompiers ou Samu, l’agent ferme alors son guichet et se rend sur les lieux. Cela peut arriver en pleine journée, alors qu’une longue file d’usagers attend déjà d’acheter son ticket. Le guichet en haut de l'escalier monumental est souvent fermé. Cela fait le bonheur des vendeurs à la sauvette de… tickets de métro. Là aussi il y a diversification des activités : tout le monde ne vend pas des Marlboro !

    Les usagers qui habitent le quartier autour de la station Barbès Rochechouart savent combien il pourrait être judicieux de remettre une présence humaine dans cet espace.

     


  • La gare du Nord : inauguration de la façade

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    Dans le cadre des journées européennes du patrimoine des 17 et 18 septembre 2010, la façade rénovée de la Gare du Nord sera le théatre d'un événement qui réunira la mairie du 10e et la SNCF, puisque  Rémi Féraud, maire du 10e, et Mme  Sophie Boissard,  Directrice Générale des Gares & connexions, se retrouveront dans la gare pour l'inauguration.

    Le rendez-vous est fixé à 16h15, dans le hall sous la verrière du petit parvis, le samedi 18 septembre.

    Une visite commentée de la façade aura lieu à partir de 16h30.

    Si vous aimez les gares, ces lieux de séparation mais aussi de départ vers l'aventure, et souvent l'oeuvre d'architectes renommés du XIXe siècle, surfez sur le site de Gares et connexions, qui offrent des renseignements détaillés sur les rénovations en cours dans d'autres gares, notamment la Gare de Lyon, voire dans d'autres villes (Strasbourg, Belfort).

    Voilà ce que nous dit en introduction l'excellent Dictionnaire des Monuments de Paris édité par les Editions Hervas à propos de la gare du Nord :

    "L'étroitesse de la perspective permettant de contempler l'imposante façade sur l'ancienne place de Roubaix, devenue place Naopléon III en 1987, est due à des modifications du plan de construction de cette gare qui remplace l'ancien embarcadère de Belgique construit par Léonce Reynaud en 1846 et qui s'était révélé insuffisant dès 1854."

    On trouvera l'historique complet de la gare du Nord sur le site Wikipédia. Pour être complet, Stéphanie Sauget a publié en 2009 un passionnant A la recherche des pas perdus, une histoire des gares parisiennes chez Tallandier (25€ hélas!).

     

     

  • Le bruit : un fléau de notre temps

    Laissez un moment vos boules Quies pour venir écouter les intervenants du prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-vincent-de-Paul, le 20 octobre, à 19 heures, 3 rue de Belzunce, école élémentaire.

    DESSIN - Alarme haut-parleur.pngL'équipe d'animation a choisi comme thème de réflexion : le bruit !!!!!!!!!!!!!

    Facile à cerner : les sirènes des voitures de police, qui pour se frayer un chemin dans le trafic font sonner leur trompe au maximum, celles des voitures d'urgences, ambulances, SAMU... mais aussi des bruits plus insidieux comme ceux des climatisations de boutiques, pour peu que l'équipement extérieur soit à proximité d'une fenêtre....

    L'équipe d'animation a invité Jacques Rigon, commissaire principal du 10ème et Philippe Mercier, ingénieur et spécialiste du bruit de voisinage à l'Observatoire du bruit de l'Agence de l'écologie urbaine.

    Venez nombreux : vous direz quels sont les bruits qui vous incommodent...

    On peut regretter que la réunion publique sur l'aménagement des voies sur berges se tienne le même jour alors que la date du CQ Lariboisière avait été fixée bien avant. Difficile dans ce cas de donner son avis.

  • Louxor : grue boulevard de La Chapelle

    Louxor grue côté chapelle.jpg

    Profitant d'une relative tranquillité dans le carrefour, les ouvriers s'affairent aux abords du chantier du Louxor. Voyez vous-même l'implantation d'un premier portique qui, selon nous, devrait accueillir les installations de chantier, algéco ou modules analogues. Notre photographe sur place nous tient informés de la progression du chantier. A suivre.

     

    Nous notons pourtant une bizarrerie dans la communication de la Ville.

    En effet, l'affiche placardée au-dessus de l'entrée principale émane de la direction du patrimoine et précise en toutes lettres sous la rubrique Nature des travaux autorisés : réhabilitation d'un bâtiment de R+4 étages sur 2 niveaux de sous-sol à usage de cinéma avec restauration des menuiseries, ravalement des façades, démolition et reconstruction de plancher, à tous les niveaux, sur un immeuble concerné par une inscription à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en date du 05 octobre 1981. Et clame dans la partie orange avec un certain sang froid : Le patrimoine, c'est capital. Oui, on peut le dire comme cela.

    Sauf que  la conservation du patrimoine, à nos yeux, exclut les destructions qui vont avoir lieu et qui sont annoncées en toutes lettres : on restaure les menuiseries, mais on démolit les planchers. Et pas mal de choses en sus. On ne fera pas une fois de plus ici la liste. Il s'agit bien d'une réhabilitation et non d'une restauration, même si la Mairie de Paris l'affiche sur la marquise.

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    La Mairie de Paris restaure le Louxor, dixit la DPA.

     

    Le patrimoine, c'est capital.

    Le dossier peut être consulté sur rendez-vous à la Ville de Paris, Direction de l'Urbanisme, sous-direction du Permis de construire et du Paysage de rue. Pôle accueil et service à l'usager, 17, boulevard Morland, 75181 Paris, cedex 04. Téléphone : 01 42 76 32 34